Vous vous demandez souvent comment font les grands photographes nature pour donner ce truc en plus à leurs photos qui les rend toutes fantastiques? Eh bien, devinez quoi ? Vous pouvez faire la même chose !
Ceci est un article invité de Régis Moscardini, du blog Auxois Nature, qui traite comme son nom l’indique de photo nature. N’hésitez pas à aller le visiter 😉 Il avait déjà écrit un article sur les 5 accessoires à ne pas acheter pour ne pas gâcher votre argent.
Ils ont deux ingrédients secrets que je vais vous révéler en première mondiale… Attendez juste un peu, je vais vous les dévoiler dans cet article, mais vous devrez le mériter en lisant d’abord ce qui suit 😉
Secret n°1
Ce qui rend la nature si difficile à photographier c’est qu’elle est par définition incontrôlable. C’est l’évidence même mais encore faut-il en être conscient ! Vous n’avez aucune façon d’agir directement sur ce que vous souhaitez photographier. Vous ne voyez pas vraiment où je veux en venir ? Ok, je ne vous fais pas de dessins, mais ces deux exemples devraient suffire 😉
- Vous avez préparé une belle branche pour accueillir ce bel oiseau que vous suivez, tout va bien il tournoie autour de ladite branche, il s’en approche et … ben non, il n’y va pas et ira se percher à quelques mètres sur une autre branche, toute moche, elle, là ou le fond et la lumière ne sont plus aussi parfaits 🙁
- Vous avez en tête cette image aperçue dans un magazine d’un coucher de soleil se reflétant sur un lac avec en fond la montagne blanchie par la neige ? Parfait ! Alors le jour où vous vous décidez de vous avaler ces 5 heures de marche pour prendre the photo, l’alignement des trois éléments ne se produit pas et l’image de poster vous l’aurez … mais dans votre magazine préféré ! Eh oui, on n’a pas encore trouvé le moyen de déplacer les montagnes pour les mettre en face des lacs 🙂
En photographie nature, vous l’aurez donc compris : pas de “tourne la tête par là, mets-toi plus dans la lumière, recule de deux pas, regarde l’objectif avec tes plus beaux yeux”. Le photographe ne peut pas donner ses ordres à ses sujets comme il pourrait le faire à son modèle en studio. Attention, je vous vois déjà venir dans les commentaires 🙂 : je ne dis pas que le photographe en studio à la tâche plus facile que celui qui travaille en pleine brousse. Je veux juste souligner cette différence.
Bon alors si la nature est incontrôlable, comment les photographes pro nous sortent des images incroyables ? Tellement incroyables que l’on croirait le sujet guidé par le photographe. Mais non, évidemment non, toutes ces belles photos sont prises en milieu naturel sans que le photographe n’oriente en quoi que ce soit le sujet choisi.
Alors, quel est leur secret ?
Allez, c’est bon, je lâche le morceau : leur secret numéro 1 c’est … la patience. Comment ça, vous êtes déçus ? Ah, vous vous attendiez peut-être à un secret du genre matériel hi-tech utilisé ? Ou un logiciel dernier cri qui fait des miracles ? Et bien non, désolé, c’est beaucoup plus simple que ça, et en plus, c’est gratuit ! La patience :).
Voici l’histoire d’une photo que j’ai prise pour illustrer l’importance de la patience en photographie nature.
Pour obtenir cette image d’un blaireau européen à la sortie de son terrier, j’ai attendu environ deux heures allongé sur le sol avec une toile de camouflage sur moi. Je suis arrivé sur le lieu bien avant la sortie potentielle de l’animal. Pour vous coucher plus savants ce soir : le blaireau est un animal nocturne qui ne sort de son terrier qu’une fois le soleil couché (pour bien saisir cette caractéristique de l’animal, j’ai filmé une vidéo d’un clan de blaireaux à leur sortie de terrier).
La photo nature n’est pas une activité facile et vous devez répondre à de nombreuses contraintes pour réussir quelques clichés. Même si je connaissais ce site et savait la présence de blaireaux, prendre des images intéressantes ce soir là n’était pas assuré pour autant. Pourquoi ? Rappelez-vous, la nature est incontrôlable ! Les tessons (autre nom des blaireaux – décidément, vous vous coucherez vraiment moins bêtes ce soir ! 😉 ) pouvaient rester à l’intérieur, sortir mais ne jamais se mettre dans une position intéressante, rester hors de portée de mon télé-objectif et remplir moins de 20 % du cadre, se mettre derrière une grosse touffe d’herbe, être à côté d’un tronc d’arbre très inesthétique, bref, ne jamais être comme je le souhaitais ! Ce jour-là, j’ai eu de la chance, celui-ci s’est montré sous son meilleur profil … pendant au moins 3 secondes 🙂 . Je dirais que pendant les deux heures d’affûtage, je n’ai probablement eu qu’à peine trois minutes à appuyer sur le déclencheur ! Pour les 117 autres minutes, j’ai simplement attendu caché, en espérant que la nature me récompense de ma patience.
Vous vous direz que c’est beaucoup de temps perdu pour pas grand chose. Détrompez vous : même si de nombreuses séances se solderont par des échecs, peu importe ! Avez-vous seulement déjà essayé de vous cacher pour observer la nature ? C’est incroyable tout le plaisir qu’on éprouve, alors tant pis si parfois la carte mémoire ne se remplit pas 🙂
Secret n°2
Bon, vous voilà maintenant au courant du premier secret. Et après le premier vient … le deuxième. Logique implacable. Alors comme je suis très mauvais pour faire durer le suspens, je m’en vais vous révéler dès maintenant la teneur de ce second secret. Prêt ? Allez, voici ce qui vous fera prendre une bonne photo nature ( et pas qu’une seule, plein d’autres 🙂 ) : vous devrez être un naturaliste. Je répète 😉 : il vous faudra d’abord être un naturaliste avant d’être un photographe nature. Je vois d’ici vos yeux tout ébahis 🙂 il ne s’agit pas de devenir un professionnel de la nature, mais devenir un observateur attentif des sujets qui vous passionnent.
Tous les grands photographes nature sont avant tout d’excellents spécialistes des espèces qu’ils photographient. Soit ils ont d’abord été des naturalistes pour ensuite s’orienter vers la photo, c’est le cas par exemple de Frédéric Tillier, ornithologue passionné. Soit ce sont des photographes passionnés de nature qui au fil de leur pratique sont devenus naturalistes. Mais peu importe le chemin parcouru, ils ont tous en commun une excellente connaissance des espèces photographiées.
La philosophie à adopter pour qui veut progresser et prendre de belles photos nature n’est malheureusement pas celle adoptée par les photographes en herbe. Je pense que beaucoup d’amateurs achètent d’abord tout l’équipement nécessaire puis se lancent dans l’aventure (aucune étude à ce sujet bien sûr mais c’est la démarche la plus facile). Résultat : au mieux, le débutant abandonnera rapidement faute de succès, au pire son manque évident de connaissances naturalistes exercera une pression néfaste sur les espèces photographiées. Alors faites l’inverse. Passez du temps dans la nature, apprenez à mieux l’appréhender, et seulement après vous vous équipez si besoin. Et cette démarche aura aussi l’avantage de vous faire faire de précieuses économies pour les plus pressés d’entre vous ! Eh oui, si après quelques sorties à observer le mulotage du renard vous vous rendez compte que cela n’est pas pour vous, gardez vos sous et n’achetez pas, ou dépensez pour un autre genre de pratique photo si vous sentez que c’est malgré tout votre truc.
Chouette, ce secret en poche, vous avez maintenant une grande envie de prendre de belles photos nature, mais vous devez je pense vous demander «comment faire pour devenir un bon naturaliste ?» Bonne question, alors suivez le guide !
- Allez sur le terrain, passez du temps à observer, beaucoup observer. Je ne vous demande pas de planter la tente la veille au soir et de dormir sur place afin d’être aux premières loges du lever de l’aigle des Pyrénées 🙂 – quoique, c’est une expérience à faire : dormir seul, en pleine nature, même à 500 mètres de chez soi, émotions garanties ! Peu importe le sujet choisi, le secret est de passer du temps à l’observer. Je me souviens des premières photos animalières qui m’ont marqué, je me demandais comme faisait le photographe pour être là au bon moment et au bon endroit. Coup de chance ? Non, bien sûr. Il y avait de très nombreuses heures d’observation pour connaître les habitudes de vie de l’animal.
Lapin de garenne à la sortie d’un terrier (Pentax K100D + Sigma 70-300 à 260 mm – f/5,6 – 1/125 – 400 ISO – Bean Bag) Pour cette photo de lapin de garenne, je savais qu’il sortait toujours d’un terrier bien précis. Je me suis donc posté deux bonnes heures avant sa sortie (ça c’est le 1er secret : la patience 😉 ) et j’ai attendu qu’il montre le bout de ses oreilles. Observez des mammifères, des insectes, des plantes (oui, oui, certaines ne sont photogéniques qu’à des heures précises de la journée), des paysages. La nature doit être appréciée intimement.
- Ne soyez pas déçu si vous rentrez bredouille, la carte mémoire vide. La nature est capricieuse, autant le savoir à l’avance 🙂 La réussite d’une sortie ne présage en rien du succès de la prochaine. Le coucher de soleil est gâché par des nuages ? Le vent vous joue des tours pour faire une mise au point parfaite sur la coccinelle ? Les lapins ne sortent pas de leur terrier sans raison particulière ? Pas de problème, c’est comme ça … et remettez le métier sur l’ouvrage ! Les grandes émotions en photographie nature n’existent que parce que la nature est imprévisible, alors quand la photo imaginée est enfin dans le viseur… quel bonheur ! 🙂
- Laissez parfois votre appareil photo à la maison et partez tout simplement profiter d’une randonnée nature. Il m’arrive de ne prendre que mes jumelles et de partir sans but particulier, juste pour le plaisir. Moi, ce sont des jumelles et un livre des traces d’animaux, vous ce sera peut-être le guide d’identification des fleurs, et pourquoi pas une loupe pour les mordus d’insectes et autres bêtes du monde des petits ! C’est d’ailleurs pendant ces moments que l’on peut faire des rencontres vraiment inattendues 🙂 Libéré de la contrainte photographique et du «je dois le prendre en photo car plus jamais je n’en aurai l’occasion ;)» vous vous surprendrez à découvrir des éléments que vous ignoriez appareil photo au cou. Et si vous croisez la route d’un animal, d’une plante ou d’un paysage intéressant, cela vous fera une excellente occasion pour revenir !
- Ne vous contentez pas de lire que des livres sur la photographie (même si beaucoup sont excellents 🙂 ).
- Procurez-vous aussi des ouvrages sur l’écologie, la géologie, les mammifères, les insectes, la faune et la flore de votre région. Les éditeurs font de gros efforts pour vulgariser ces domaines et rendre leurs livres passionnants. Pour ma part, je suis en ce moment très orienté mammifères (je passe de plus en plus de temps en compagnie de lapins de garenne, qui attirent – heureusement pour moi et malheureusement pour eux – blaireaux et renards). Alors voici ce que je lis : le Guide des mammifères d’Europe chez Delachaux et Niestlé. C’est une mine de renseignements indispensables.
[Note de Laurent : je vous ai fait une sélection des guides naturaliste de référence en fin d’article 😉 ] - Abonnez-vous à un magazine nature.
- Écoutez et podcastez des émissions de radio sur ce thème ( «CO2 mon amour» sur France Inter est géniale).
- Regardez des documentaires à la télé (France 5 en diffuse d’excellents tous les après-midi).
- Participez à des sorties nature organisées par des associations locales (la LPO organise régulièrement des séances de comptage d’oiseaux par exemple). Bref, les sources d’apprentissage ne manquent pas et aucune excuse ne peut-être acceptée 😉
[Note de Laurent : pensez aussi aux Conservatoires Régionaux d’Espaces Naturels 😉 ]
- Procurez-vous aussi des ouvrages sur l’écologie, la géologie, les mammifères, les insectes, la faune et la flore de votre région. Les éditeurs font de gros efforts pour vulgariser ces domaines et rendre leurs livres passionnants. Pour ma part, je suis en ce moment très orienté mammifères (je passe de plus en plus de temps en compagnie de lapins de garenne, qui attirent – heureusement pour moi et malheureusement pour eux – blaireaux et renards). Alors voici ce que je lis : le Guide des mammifères d’Europe chez Delachaux et Niestlé. C’est une mine de renseignements indispensables.
Et à plus long terme, lorsque votre passion sera bien installée, quelle démarche adopter? Développez vos connaissances photographiques (maîtrise de l’appareil, technique, …) mais plus encore vos connaissances naturalistes. La technique photo est importante, le matériel aussi, mais ces deux éléments seuls ne valent rien sans une bonne connaissance du terrain.
Ainsi, au lieu d’être simplement un photographe de nature, efforcez-vous d’être quelque chose de plus … un photonaturaliste !
Méditez bien ces deux secrets ( qui maintenant n’en sont plus 🙂 ), mettez-les en pratique et si après ça vous êtes toujours d’attaque, alors je vous donne rendez-vous sur mon blog www.auxoisnature.com où vous trouverez un guide gratuit : «bien choisir son matériel pour débuter en photo nature».
Et vous, avez-vous un secret connu de personne pour faire de belles photos nature ?
Note de Laurent : Puisque je bossais dans le domaine, j’ai une petite idée des meilleurs guides disponibles 🙂 Je recommande donc principalement les guides Delachaux, à 1 exception notable : pour un guide généraliste sur les insectes, je préfère le guide Chinery.
Et n’oubliez pas de partager l’article ! 🙂
Je trouve que cette citation de Gustave Flaubert résume bien l’idée : “On arrive à faire de belles choses à force de patience et de longue énergie.”
Un jour je suis allée prendre le coucher du soleil quelque part où je n’étais jamais allée mais je n’ai pas réussi et suis repartie bredouille. Mais sur le chemin du retour, j’ai vu deux chevreuils courir dans le champ à côté de moi, au bord d’une forêt. Alors le lendemain je suis revenue au même endroit. J’ai pris de l’avance par rapport à l’heure où je les avais vu et me suis postée à l’affût. J’ai attendu environ 30 minutes, debout, parfaitement immobile, avant de commencer à entendre des bruits de pas. Il a fallut un peu plus de temps avant que j’aperçoive une tête, puis un corps.
Bon, au final, je me suis retrouvée face à face avec un chevreuil et je tremblais tellement d’excitation que je n’ai pas pu prendre de jolie photo mais mes yeux l’ont vu et il m’avait fallu beaucoup de patience pour ça.
C’est on ne peut plus vrai. Beaucoup de gens commencent par les oiseaux, parce que sauf les vilains, tout le monde trouve ça joli un oiseau. C’est inimaginable ce que ces petites bêtes passent comme temps à être derrière une branche et non devant !
Vive donc les fleurs, les amphibiens et la faune qui ne bouge que très peu ; rien de tel pour débuter et se donner envie de franchir un palier de plus.
Merci beaucoup pour cet article. Patience et observation, deux maitres mots pour pouvoir immortaliser en photo la nature.
Sur mon blog j’ai rédigé un article avec quelques conseils pour photographier la faune et la flore, même si bien évidemment je ne suis pas aussi expert !
Ce site est tout simplement excellent, j’ai reçu le livre offert pour l’inscription et je dois dire que les conseils donnés sont parfait pour un débutant comme moi.
Merci beaucoup.
Bonjour,
Je suis également scotchée sur ce blog depuis quelques jours, et me passionne sur la technique qu’hélas je ne maîtrise pas du tout. Ce que j’aime photographier, ce sont.. les chiens… be oui. C’est difficile, ils ne sont pas très coopératifs… et je n’ai pas un reflex, mais un bridge. Où trouver des conseils spécifiques pour m’aider, Laurent, Svp ? Merci et bonne journée studieuse !
Oups…désolé pour le “à” de “à envie”. Il faut lire “a envie…”:-)
Bonjour à tous,
même si ce n’est pas le lieu, je la trouve excellente ! Mais il faut reconnaître que c’est peu flatteur pour les blaireaux (les vrais !).
Au passage, je tiens à remercier Laurent pour l’excellence de ses tutos et le féliciter pour son très bel esprit de partage du savoir.
En ce qui me concerne, je suis un presque quinqua newbie, qui n’y connait rien en photo, qui à envie d’apprendre et qui vient de s’offrir un Fuji HS20 EXR. Je parcours Internet pour tenter de comprendre les techniques et depuis hier je suis scotché sur “apprendre-la-photo.fr” 😉
Encore merci et bonne continuation.
Vincent
Article très sympa et qui me plaît beaucoup, car j’apprécie énormément les animaux en général. Commençant la photographie, je n’ai pour l’instant qu’un 18-55mm vraiment pas pratique pour la photo nature car je suis en général obligée de m’approcher bien trop près.
Régis, Laurent, auriez-vous un objectif à me conseiller? (qui convienne à un Nikon d3100 et qui soit bon marché si possible… :D)
Merci de nous faire partager la passion d’autres photographes!
Ayant un d5000: un 55-200 de base te permettra déja plus de t’amuser en nature, prix assez abordable (VR te permettant un travail en lumière assez faible), si tu t’intéresse plus aux insectes et fleurs un 50 1.8 avec ou sans bague allonges peut-être suffisant pour débuter. Dans les deux cas environ 200-300€ et un peu de débrouillardise pour un bean bag souvent bien utile.
Merci de ce conseil. J’ai regardé notamment les téléobjectifs 18-200mm, 55-200mm et 70-300mm, mais selon les marques, le prix est complètement différent (surtout que mon boîtier nécessite l’AF-S et le DX………) et la qualité a l’air de baisser brutalement dès 100 mm selon les utilisateurs.
Merci Fabrice 🙂
Très bon article en effet! Patience c’est vraiment le maître mot!
Bonjour à tous,
Je suis Régis Moscardini du blog Auxois Nature et je remercie Laurent de m’avoir laissé la parole sur son site 🙂
J’ai lu attentivement les commentaires 🙂
Jérémie : tu m’as vraiment fait rire avec les blaireaux devant l’assemblée nationale 🙂 il fallait la trouver celle là ! Plus sérieusement, je comprends que tu penses que cela peut être du temps perdu mais je t’assure que passer du temps dans la nature permet de vivre des moments sympas.
BonPlanPhoto : merci !!!
Marc : c’est un honneur que tu me fais 🙂 je connais ta revue de web et je suis très heureux d’y participer a travers le blog de Laurent
Pantchoa : j’avoue que moi aussi j’ai du mal laisser l’appareil a la maison
: on a cette crainte de passer a coté de … mais il faut parfois le faire ou alors partir a deux peut être une solution avec un des deux qui a le reflex … au cas où ! 😉
Régis,
L’ensemble de mon post était une blague :-). Je ne pense pas du tout que c’est du temps de perdu, au contraire et comme je le disais plus sérieusement plus bas, j’approuve ton approche et l’ensemble de ton article d’ailleurs. Et je pense aussi qu’il faut cultiver son observation ET son désir en s’amputant volontairement de son appareil parfois.
Aucun problème ça m’a bien fait rire 🙂 et j’ai lu ton second post sérieusement, comme tu l’avais écris.
Très intéressant article.
Je retiens surtout l’idée d’avoir de la patience, ce qui est vrai pour tous types de photos :
Attendre qu’un nuage ne cache plus le soleil ou même parfois le contraire …
Revenir à un autre moment du jour pour avoir une meilleure lumière …
Attendre qu’un groupe de touristes parte ou qu’un promeneur vienne parfaire la composition d’une photo …
Laisser l’appareil chez soi, pourquoi pas, mais alors je prends le compact ( on peut faire d’excellentes photos avec un compact … )
Très bon article, simple et didactique! Cela donne envie de sortir un peu plus… Ce matin encore j’ai vu 2 lapins de garenne dans un champ en allant au boulot, mais pas d’appareil avec moi!
Allez. je tweet…. et il fera partie de ma prochaine revue de web 😉
J’aime assez l’idée de “laisser son appareil chez soi”.
En contradiction avec une idée évoquée par Laurent dans un autre article, “Mieux vaut une photo moyenne que pas de photo du tout”, idée que je récuse… On ne doit pas se laisser emporter par le côté “dictature de l’image” du monde dans lequel nous vivons, me semble-t-il.
Encore un article tres interressant de Régis!!! Meric pour tous ces conseils.
Je trouve quand même que c’est du temps perdu pour pas grand chose. Moi une fois je me suis posté devant l’assemblée nationale, et j’ai pu faire de superbes images d’un clan de blaireaux au grand complet en moins de dix minutes !!!
Je ne pense pas que ce soit l’endroit ou dscuter de sa, meme si je suis entierement d’accord avec toi
Mmmh
C’était ce qu’on appelle un joke…
Il faut te connaître pour comprendre Jérémie 😛
Au pire on va pas te forcer à essayer, les réflexions des gens qui ne savent pas de quoi ils parlent (et qui éludent le sujet pour paraître drôles) sont exaspérantes. Aucune raison d’essayer de te convaincre, juste respecte un peu le travail, la patience et la persévérance des autres.
Faire une photo “parfaite” en quelques minutes, c’est de la chance, et la chance c’est comme les miracles, assez rare.
Ici on parle de patience, si tu ignores ce que c’est je t’invite à ouvrir un dictionnaire.