Dans cette vidéo, je vous donne 8 choses à faire dès que vous avez votre premier appareil (ou votre nouvel appareil !) entre les mains.
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Aujourd’hui j’avais envie de partager avec vous huit choses à faire avec votre premier appareil, voire avec votre nouvel appareil si vous venez d’en changer.
Tout d’abord, la première chose à faire, c’est de faire quelques petits réglages, c’est-à-dire modifier quelques options de votre appareil pour qu’il soit vraiment bien adapté à vos besoins.
Quels préréglages faire ?
Tout d’abord, il faut activer le format RAW. Vous pouvez mettre en plus JPEG si vous avez envie d’avoir un fichier utilisable rapidement ou RAW tout simple si vous pensez faire de toute façon le post-traitement de toutes vos images.
Couper le flash intégré de l’appareil, en tout cas qu’il ne se déclenche pas à chaque prise de vue automatiquement, ce serait un peu dommage.
Si c’est possible sur votre appareil, ça l’est de plus en plus, même sur les appareils un peu entrée de gamme, en tout cas si c’est possible, mettez une limite aux ISO automatiques de l’appareil, parce que, le plus souvent, les ISO maximum possibles sur votre appareil, sont trop importants.
C’est-à-dire que si vous mettez la sensibilité ISO maximale, ça va souvent donner une image avec beaucoup trop de bruit, donc ça va donner un rendu qui va être un peu dégueu, tout à fait honnêtement, et ça va un peu handicaper vos photos évidemment.
Donc pour pouvoir tout de même utiliser les ISO automatiques, les constructeurs ont pensé à une fonction qui est de pouvoir limiter ces ISO automatiques à un maximum.
C’est-à-dire que l’appareil ne va jamais dépasser ce maximum.
Si vous avez cette fonction, définissez un maximum. Vous allez me dire : quelle valeur définir ? Eh bien, il faut en fait définir les ISO maximums acceptables pour vous, donc on va dire que la méthode la plus rigoureuse, ce serait de prendre, on va dire, 15 photos de la même scène, chacune avec un sensibilité ISO différente pour voir un peu à quel moment vous trouvez que le bruit est trop important, sans oublier que si vous photographiez en RAW, comme je vous le conseille, vous pourrez éliminer pas mal de bruit au post-traitement.
Une méthode peut-être plus simple et un peu moins rigoureuse que j’ai trouvée, c’est que la plupart du temps, sur les appareils, la valeur d’ISO maximale acceptable, en tout cas à mon œil, c’est la valeur ISO maximale, donc celle maximum sur l’appareil, divisée par 4.
Par exemple, si la valeur maximale est de 25 600 ISO, le plus souvent la valeur maximum acceptable que vous pouvez utiliser de manière réaliste, c’est 6 400 ISO. Et ainsi de suite, je vous laisse faire le calcul.
Ça marche dans la plupart des situations et vous pouvez l’utiliser si vous n’avez pas envie de vous embêter plus que ça.
Donc, limiter les ISO au maximum, désactivez également toutes les fonctions qui ne s’appliquent qu’au JPEG et pas au format RAW. Comme, par exemple, la compensation des hautes lumières ou la compensation des ombres par l’appareil.
En fait, ces fonctions-là vont un peu vous induire en erreur parce que, si vous les activez, l’appareil, quand vous allez prendre une photo à forte dynamique – très haute lumière et très basse lumière, par exemple –, sur le JPEG il va essayer de rattraper un peu les ombres et de rattraper un peu les hautes lumières. C’est-à-dire de légèrement assombrir les hautes lumières et légèrement éclaircir les ombres.
Seulement, quand vous allez regarder votre image sur l’arrière de l’appareil, vous allez voir que l’exposition est bien, qu’il n’y a pas de lumière cramée ni de basses lumières bouchées, mais une fois que vous allez entrer le fichier RAW dans Lightrom ou autre logiciel de post-traitement, vous allez voir que ce n’est pas le cas.
Donc ça va vous tromper un petit peu quand vous allez vérifier l’histogramme sur votre appareil photo, donc il vaut mieux couper ces fonctions. De toute façon, elles ne s’appliquent qu’au JPEG et comme, si vous suivez mes conseils comme je l’imagine et que vous photographiez en RAW et post-traitez vos images, eh bien, ça ne va pas servir à vos images et au contraire ça va vous induire en erreur puisque vous allez avoir un histogramme qui va être faussé. Si vous le désactivez, au moins vous aurez un histogramme qui sera réel et qui vous permettra de vérifier l’exposition sur votre appareil.
Pensez également à régler l’heure sur votre appareil. C’est tout bête, mais si on oublie de la régler, après, pour les photos, on ne sait pas l’heure ou la date à laquelle on les a prises, et c’est embêtant parce que ce sont des données qui ensuite sont mises automatiquement dans les photos et qui peuvent vous servir pour retrouver les bonnes images.
Pensez également à enlever le petit son qui se fait à la mise au point, si comme moi, il vous insupporte. Normalement, s’il vous insupporte, vous allez l’enlever. Ça vous évitera d’avoir ce son pénible et aussi, peut-être, d’embêter les autres à côté.
Et puis, en plus, vous avez une confirmation visuelle sur l’appareil qui vous permet de confirmer que la mise au point est bien faite.
Et pensez également à formater la carte mémoire la première fois que vous la mettez dans l’appareil, qu’elle vienne d’un autre appareil photo ou qu’elle soit neuve, c’est mieux pour être sûr que les données seront bien enregistrées.
Se familiariser avec l’appareil
Ensuite, il y a une deuxième chose à faire, c’est de vous familiariser avec votre appareil.
Alors, ça, ça s’applique que ce soit votre premier appareil ou un nouvel appareil.
Il y a quelques petites choses qu’il faut absolument savoir faire : vous allez forcément trouver ces infos dans le manuel si vous n’arrivez pas à les trouver instinctivement sur l’appareil.
Il faut absolument savoir trouver les modes semi-automatiques ou créatifs, les fameux modes P A S M ; souvent il y a une molette sur l’appareil, mais pas toujours. En tout cas, il faut savoir comment les trouver.
Il faut également savoir modifier la sensibilité ISO, la correction d’exposition, les modes de mesure de la luminosité, dont je vous ai parlé dans une précédente vidéo de cette série, la mémorisation d’exposition, éventuellement, et il faut aussi savoir changer de collimateur, en tout cas modifier la mise au point, donc ça dépend un peu des appareils, mais sur les reflex il y a des collimateurs, sur les hybrides ou d’autres appareils ça va plutôt être la manière dont on va placer la mise au point ou, simplement, le mode de mise au point, si on va détecter un visage, faire la mise au point sur un point précis, etc. Donc il faut l’adapter à vos besoins, ce que je vous conseille, c’est de choisir un collimateur et à chaque prise de vue le changer si besoin.
Et également de savoir situer le mode de mise au point ; souvent il y a deux modes de mise au point principaux, on va dire, la mise au point simple : vous appuyez à mi-course sur le déclencheur, il fait la mise au point sur le collimateur sélectionné, à l’endroit sélectionné, et ensuite c’est verrouillé tant que vous gardez le doigt appuyé.
Le deuxième mode de mise au point c’est la mise au point continue, où là il continue à faire la mise au point tant que vous avez le doigt appuyé à mi-course sur le déclencheur, et il continue à faire la mise au point. Ça, c’est bien pour les sujets rapides.
Il faut savoir comment modifier ce mode-là assez rapidement pour pouvoir le faire en situation si vous avez à être un peu réactif.
Les 6 choses à faire ensuite
Donc ça, c’est à faire que ce soit un nouvel appareil ou votre premier appareil, et puis après, surtout si c’est votre premier appareil, ou alors si vous n’avez pas encore fait ces quelques petits efforts, il y a six autres choses à faire avec votre nouvel appareil.
C’est d’abord apprendre à bien le tenir ; un appareil photo ne se tient pas comme ça à bout de bras pour faire une photo sur l’écran de loin. On le tient de la main droite avec l’index sur le déclencheur, de la main gauche on le soutient par l’objectif, en dessous, ou si l’objectif est trop petit, tout simplement sous le boîtier en mettant la main dessous, et on se cale bien, on met ses bras contre soi pour se stabiliser, et on photographie avec ses deux pieds bien ancrés sur le sol pour être un peu stable, parce que c’est super important pour la qualité de vos photos après.
Également, n’utilisez jamais le mode automatique de votre appareil photo, vous n’en avez pas besoin, vous pouvez tout à fait commencer directement avec le mode de priorité à l’ouverture, par exemple, qui est super simple. Ou vraiment le mode programme, P, si jamais vous débutez complètement et que le mode priorité à l’ouverture vous fait un peu peur. Mais vous pouvez passer en mode priorité très très rapidement.
D’abord apprenez les bases de l’exposition, ça, c’est dans le best of, je vous mets le lien vers le best of sous la vidéo, pour pouvoir apprendre l’ouverture, la vitesse d’obturation, les ISO et un peu comment utiliser ces fameux modes semi-automatiques dont je vous parlais juste avant. C’est vraiment la base de la base de la photo, c’est vraiment la première chose à faire quand on a un appareil photo.
Ensuite, apprenez également les règles de base de la composition. Alors, plutôt que les règles, souvent on dit les règles de la composition, mais il faudrait plutôt parler de guide, c’est-à-dire que c’est quelque chose qui va bien vous guider au départ, mais dont vous allez finir par sortir un peu.
Mais c’est quand même important de commencer par suivre ces règles-là, en fait pas tellement pour les règles elles-mêmes, mais pour prendre garde à la composition. C’est-à-dire d’y penser à la prise de vue. Si vous pensez à appliquer ces règles, en fait vous pensez déjà à composer une image.
Alors, au départ, c’est peut-être dans des règles un petit peu fermées, un petit peu un carcan, mais ça vous apprend à y penser et ensuite, vous avez appris à y penser et vous pourrez sortir un peu de ce carcan des règles et d’y aller de manière plus instinctive quand vous aurez pris un peu de bouteille en photo.
Photographiez beaucoup, également, photographiez le plus possible, n’hésitez pas à faire plein d’essais. Vous allez vous tromper, vous allez faire des photos pourries, c’est normal, tout le monde en a fait et tout le monde en fait toujours, c’est absolument normal. Donc n’ayez pas peur de faire des erreurs, photographiez encore, encore et encore, il n’y a que comme ça que vous allez progresser.
Comme ça et en analysant vos photos, en vous autocritiquant comme j’en parlais dans une vidéo assez récente.
Et enfin, une fois que vous avez fait vos premières armes et que, on va dire, vous avez résolu les principaux problèmes, les problèmes d’exposition, etc., que vous avez des photos qui, techniquement, sont à peu près correctes, eh bien, commencez à soumettre vos photos à la critique.
C’est vraiment super important d’avoir des retours pour progresser.
Il y a pas mal de choses pour ça, il y a des groupes Facebook, il y a des forums, il y a pas mal de choses pour être soumis à la critique, et n’hésitez pas vous aussi à critiquer les photos d’autres personnes, parce que ça va souvent vous rapporter des critiques sur vos photos, et puis ça va aussi affûter votre œil.
Parce que si vous voyez un défaut sur la photo de quelqu’un d’autre, ce qui est plus facile parce que sur les siennes, on a tendance à ne pas avoir envie de voir les défauts, ou au contraire à trop les voir si on est trop autocritique ou trop perfectionniste, et en critiquant les photos des autres, vous verrez peut-être des choses que vous n’auriez pas vues sur vos propres photos et qui vous serviront dans vos prochaines prises de vue.
Voilà les conseils que je peux donner aux débutants, ou d’ailleurs aux faux débutants, parce que je pense que ça va servir pas mal à plein d’entre vous.
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Grand merci! vous me donnez envie de commencer!
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