J’ai passé 3 jours au Salon de la Photo 2011, qui s’est terminé hier à Paris Porte de Versailles, et je me suis dit qu’un petit bilan s’imposait, notamment pour ceux qui n’ont pas eu la chance de s’y rendre en vrai 😉 3 jours qui ont été un vrai plaisir pour moi, sur beaucoup de plans.

Des rencontres

Le Salon, ça a d’abord été énormément de rencontres véritablement très enrichissantes pour moi. Tout d’abord avec plein de lecteurs (j’ai rapidement arrêté de compter). Un grand merci à tous ceux qui sont venus me faire un petit bonjour rapide ou prolongé, j’ai été réellement ravi de vous rencontrer en vrai et de mettre des visages sur certains noms, pseudos et e-mails. Ça fait chaud au cœur, sincèrement. Mention particulière à Aymeric qui a eu l’extrême gentillesse de m’accueillir chez lui pendant 2 nuits 🙂

Anne-Laure Jacquart et moi-même, sous le regard perçant de Picasso immortalisé par Irving Penn (on s’est dit que c’était la classe :P)

Également beaucoup de rencontres avec des blogueurs, partenaires et auteurs. Dans le désordre, Benoît Marchal de Déclencheur qui m’a permis de réaliser 2 présentations sur le développement RAW avec des logiciels libres, Renaud Labracherie de Focus Numérique, Madame Oreille et son belge très sympathiques que j’ai eu le grand plaisir de croiser en vrai autour d’un apéro pour une discussion très sympa, Anne-Laure Jacquart qui n’en finissait pas de dédicacer son nouveau livre (chronique prochainement) mais avec laquelle j’ai pu longuement discuter, notamment autour d’un sandwich hors de prix :P, Patrick Moll (Alpha Numérique) qui parlait du RAW en tapant gentiment sur le logiciel libre alors que je disais le contraire à côté :D, mais avec lequel j’ai pu avoir une discussion sympathique et intéressante (on est presque d’accord en fait ! \o/), la très sympathique rencontre avec Vincent Luc (auteur d’un nombre insolent de bouquins de référence, notamment la bien connue série des «Maîtrisez»), et j’en oublie plein !

Du matériel. Beaucoup de matériel.

Du gros matériel !

Le Salon de la Photo, il faut bien l’admettre, c’est surtout du matériel. Les stands des grandes marques squattent la grande majorité de l’espace. C’est sympa dans un sens de pouvoir tester des optiques de qualité (même si tester une optique à 2000€ sur un éléphant en bois plutôt qu’en conditions réelles c’est un peu dommage 😉 ), mais bon j’aurais apprécié qu’un peu plus de place soit laissée à l’image. Cela dit j’ai pu tester un certain nombre d’optiques qui m’intéressent de près ou de loin (notamment pour préparer mon guide sur le choix d’un objectif), et je vais prendre le temps de regarder ce qu’elles donnent en plein écran. Et puis le nettoyage de capteur gratuit chez Camara, ce n’est pas du luxe 😉

Quand une jolie jeune femme est là pour poser, ces messieurs ne se tiennent plus !

Mais bon, ce serait de mauvaise foi de dire qu’il n’y avait que du matériel au Salon.

Des images

Le Salon était le lieu de pas mal d’expos, l’expo phare étant celle de Karl Lagerfeld, dont la moitié était composée d’une sélection exceptionnelle de portraits (notamment celui de Picasso par Irving Penn qu’on voit plus haut), et pour moitié des photos du dit Karl (que j’ai personnellement moins appréciées, mais c’est histoire de goût personnel, j’avais adoré une de ses expos à Lille). Le photographe qui m’a le plus touché lors de ce Salon est l’un des deux lauréats des “Zooms” : Alexandre Parrot. Il présentait une série tout simplement sublime d’images en noir et blanc, contrastées, au format carré, composées au millimètre, et remplies d’émotion. Il y a notamment une image qui m’a énormément touchée (je suis resté béat devant quelques minutes), et que je considère comme l’une des meilleures photos que j’ai vues dans ma vie (oui oui, et c’est tout personnel). C’est celle que l’on peut voir à droite de la photo ci-contre. J’en profite pour vous donner un conseil au passage (je ne peux pas m’en empêcher :P) : regardez le travail des artistes photographes. C’est toujours une source de connaissances et d’inspiration, qui est inestimable pour vous. Comprendre ce qui fonctionne dans les images des autres permet de renforcer ses compétences en photo, et à terme de construire son propre style.

Une petite anecdote pour la fin

Pour rigoler un peu, le stand juste en face de l’Agora proposait de faire un «portrait light painting». L’idée : vous mettez votre tête dans une boîte noire (photo à droite), vous avez 15 secondes pour tenter de dessiner quelque chose avec une diode rouge, vous prenez un gros coup de flash pour qu’on voie votre tête, et hop vous avez votre photo. Petit jeu : saurez-vous deviner ce que j’ai tenté de dessiner sur ce magnifique portrait ? 😛

Oui, c’est honteux, et oui le light painting ça se travaille 😛

Si vous avez deviné et si vous voulez partager votre expérience du salon, laissez un commentaire ! 😉

 

 

Laurent Breillat
J'ai créé Apprendre.Photo en 2010 pour aider les débutants en photo, en créant ce que je n'avais pas trouvé : des articles, vidéos et formations pédagogiques, qui se concentrent sur l'essentiel, battent en brêche les idées reçues, tout ça avec humour et personnalité. Depuis, j'ai formé plus de 14 000 photographes avec mes formations disponibles sur Formations.Photo, sorti deux livres aux éditions Eyrolles, et édité en français des masterclass avec les plus grands photographes du monde comme Steve McCurry.
Télécharger l'article en PDF
Vous avez aimé cet article ?

Votez pour cet article

1 Etoile2 Etoiles3 Etoiles4 Etoiles5 Etoiles (1 notes, moyenne : 5,00 sur 5)
Loading...