Découvrez le travail de Garry Winogrand, incroyable photographe qui s’intéresse aussi bien aux animaux qu’aux êtres humains, avec un style bien à lui.

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« La photographie ne concerne pas la chose photographiée. Il s’agit de l’apparence photographiée de cette chose. »

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de la série Incroyables Photographes, qui sera aujourd’hui consacré à Garry Winogrand. Explorateur invétéré du quotidien américain, il emploie un langage visuel radical. Son œuvre est centrée sur la photographie de rue et l’étude de notre perception du monde, et c’est tout ça que nous allons voir aujourd’hui.

Présentation

Garry Winogrand est né en 1928 à New York. De 1947 à 1948, il étudie au City College de New York, puis réalise des études d’art à la Columbia University de la même ville. C’est à ce moment-là qu’il réalise ses premières photographies. Il peaufinera sa formation l’année suivante, en 1949, en prenant des cours chez Alexey Brodovitch (un photographe, enseignant et designer connu surtout pour avoir été à la direction artistique du magazine Harper’s Bazaar), à la New York School for Social Research. Il décrochera d’ailleurs, deux ans plus tard, sa première commande pour le magazine.

En parallèle il continue la photographie de rue et des travaux plus personnels, et devient à partir des années soixante un des photographes américains les plus reconnus et les plus influents. Ça lui permet notamment de décrocher en 1964, la première des 3 bourses qu’il obtiendra du Guggenheim. Trois ans après, il participe à l’importante exposition collective “New documents” organisée par John Szarkowski au Museum of Modern Art de New York (ENCORE LUI).

En 1969 paraît The Animals : c’est le premier des trois livres majeurs de sa carrière, dont nous reparlerons un peu plus tard. Puis Women are Beautiful et enfin Public Relations sont les livres suivants, et très importants pour l’histoire de la photographie, dont nous allons aussi reparler.

Deux ans plus tard, il commence l’enseignement, qu’il poursuivra toute sa carrière.
Il démarre comme chargé de cours à l’Institute of Design de Chicago, puis travaille dans de nombreuses institutions prestigieuses. Il enseigne notamment à Providence (à la Rhode Island School of Design), Boston (au Massachusetts College of Art), New Haven (à la Yale University), et à Austin (à l’University of Texas).

Preuve s’il en est que la pratique de la photographie, son analyse et sa compréhension, ainsi que son enseignement ne sont pas des éléments séparés, et que l’on peut parfaitement conjuguer les trois. D’ailleurs, et pour l’anecdote, il a même enseigné un peu en France, le temps d’un workshop aux Rencontres
internationales de la photographie à Arles en 1982.

Il décède malheureusement d’un cancer foudroyant deux ans plus tard en 1984 alors qu’il se trouvait à Tijuana au Mexique. Il laisse derrière lui une œuvre immense, dont une bonne partie lui est inconnue. En effet, plus de 6 500 bobines produites n’ont jamais été vues (dont 2 500 jamais développées), soit quasiment 250 000 images. Ce qui pose beaucoup de questions éthiques sur leur traitement, leur sélection, et leur diffusion, comme ça a pu être le cas avec Vivian Maier.

Le MoMA lui consacre une grande rétrospective en 1988, qui sera présentée ensuite à Austin, Chicago, Pittsburgh, Tuscon et San Francisco.

The Animals

Gilles Mora, un historien et un critique de la photographie, spécialiste de la photographie américaine du XXᵉ siècle, a dit au sujet de Winogrand :

« Au-delà du contenu, c’est le travail sur la forme qui rend Winogrand fascinant. Peu d’entre ses collègues, si l’on excepte son ami Lee Friedlander, ont tenté d’élucider avec autant d’énergie et de constance la nature même des liens entre photographie et réel, jusqu’à inverser les rapports habituels. Le monde n’existant, pour Winogrand, qu’une fois photographié, et la connaissance que nous en avons relevant de cette possibilité-là. Cette transmutation du réel en photographie l’a fasciné. C’est dans la photographie de rue et son flux incessant que cette recherche s’exprime le mieux chez lui, à la fois par le jeu de la brutalité de la prise de vue et par sa répétition obsessionnelle, mais aussi grâce aux échanges pleins d’énergie entre les sujets et leur opérateur

Une œuvre conséquente et très riche, mais aussi un véritable casse-tête quand il s’agissait de produire des livres cohérents et unis.
Winogrand a produit plusieurs livres, dont The Animals. Ces livres peuvent être considérés comme des quasi-accidents plutôt que des coups d’éclat, car aucun ne reflète tout à fait l’importance de son œuvre en tant que créateur d’images, ni sa position dans la photographie américaine en tant que figure centrale de sa génération. D’une certaine façon, il a le même problème que W. Eugène Smith (dont nous reparlerons un jour) : à photographier autant, on ne peut toujours donner qu’un aperçu de son œuvre.

« Je photographie pour trouver à quoi ressemble le monde sur une photo. »

C’est ce que déclare Winogrand dans une interview avec Dennis Longwell en 1972. Il s’agit là d’un résumé succinct et brillant de l’acte photographique, mais qui l’a laissé ouvert à des accusations de formalisme. Autrement dit, de se soucier plus de la forme que du fond.

Bien qu’il soit vrai qu’il était un formaliste, et que ça peut être dit de beaucoup d’artistes, sous les jeux formels, les blagues visuelles et l’exubérance extérieure, ses images posent une vision profondément troublée et troublante de ses contemporains.

Le modeste premier livre de Winogrand, The Animals, en est un exemple.

La relation visuelle entre des gens qui regardent des animaux dans un zoo et les animaux qui les regardent en retour est un cliché photographique utilisé par beaucoup pour faire rire facilement.

Winogrand se prête à l’exercice aussi, comme sur la célèbre photo de couverture d’une trompe d’éléphant rencontrant un bras humain. Mais même dans cette image douce, le caractère poignant est presque écrasant, et lorsque l’on tourne les pages du livre, on commence à sentir que Winogrand bouillonnait de colère – peut-être face à la détresse de ces animaux en cage, possiblement après les humains qui les guettent sans voir le problème.

Ainsi, si elles ne sont pas directement sociales, les images de Winogrand laissent quand même transparaître son avis sur la société, son ressenti face à son état.

Public Relations

Comme nous l’avons vu, Garry Winogrand était très prolifique et il lui était difficile, ou à quiconque, d’imposer une sorte d’ordre à son travail. Ainsi, Public Relations n’est peut-être pas un livre aussi cohérent que The Animals (structuré par un principe et un sujet clair), mais c’est aussi parce qu’il est beaucoup plus ambitieux. Il contient aussi bon nombre de ses meilleures photographies individuelles – parmi les plus complexes et virtuoses des photographies réalisées en 35 mm – et comme elles se concentrent sur des événements réels et historiques, elles ont un contexte plus fort que le reste de ses travaux.

À l’aide de photos prises lors d’événements sociaux (du genre de ceux dont on veut garder la trace : conférences, meeting politiques, rassemblements, soirées d’ouverture d’expositions) Winogrand capte le visage public de ces moments pour ses propres fins. Comme toujours avec lui, l’énergie apparente et le bouillonnement masquent un désespoir sous-jacent. Qu’il s’agisse de manifestations politiques, de conférences de presse ou de soirées au Musée d’Art moderne, ces rassemblements tribaux semblent en proie à l’angoisse à travers ses images.

Même au moment où le champagne coule et où les gens sont normalement détendus et font du réseautage, Winogrand saisit les tentations privées, créant des drames internes, ne serait-ce que dans le cadre de l’image. Il implique des relations entre des personnes dans les images qui n’existaient probablement pas dans la réalité, en jouant sur le cadrage, et le moment où il déclenche. De ces images, plein d’histoires et de relations peuvent être imaginées.

Cependant, Winogrand reste un anthropologue social aux yeux aiguisés : Public Relations est aussi une chronique exubérante et fascinante de la vie publique américaine des années 1970.

Analyses d’images

Comme nous l’avons vu, Garry Winogrand lui-même n’a pas vu toutes ses propres photographies : cet épisode ne visera donc évidemment pas l’exhaustivité.
Quoi qu’il en soit, j’avais envie de revenir sur 3 de ses photographies et de prendre un peu le temps de vous les expliquer, plus en détails. Je sais que c’est le souhait de beaucoup d’entre vous, de mieux comprendre les œuvres iconiques de l’histoire de la photographie, et on va y consacrer un peu de temps aujourd’hui.

La première image dont je vais vous parler est celle-ci :

Winogrand a toujours dit que Robert Frank (le célèbre auteur du livre Les Américains), avait raté l’histoire principale des années 50, qu’il était passé à côté, en ne s’intéressant pas aux banlieues. Désormais, il nous est difficile d’imaginer à quel point cet exode, des centres vers la périphérie, à enchanté les gens à l’époque aux États-Unis. Maintenant, les banlieues ressemblent à un enfer dont la principale caractéristique est l’absence de tout ce que les gens qui y vivent ont fui. Oui, c’est agréable d’être en sécurité (comme l’indique la fenêtre ouverte) face à la criminalité, mais ça signifie également être loin de tout le reste : cafés,
bars, restaurants.

Cette image montre un moment hors du temps, à une époque où les promesses de la banlieue ne s’étaient pas estompées, et la désillusion n’avait pas encore pointé le bout de son nez.

Une voiture est garée et une femme se tient à côté. Elle ne bouge pas. Par son atmosphère, c’est l’une des images de Winogrand les plus calmes, et sans doute une de mes préférées. Tout n’est que silence, le ciel est parfaitement uniforme, rien ne dérange, l’existence du temps est presque niée. Il faut aussi souligner ses qualités graphiques, la forme de la voiture étant l’inverse de celle de la maison.

Le rectangle du garage, en contient un autre, celui de la vitre arrière de la voiture, dont le contenu nous est inconnu. Peut-être que les choses ne sont pas telles qu’elles semblent être, peut-être que la femme attend, pour monter dans la voiture et partir au loin, ou qu’une autre personne est avec elle dans le garage. De même, la voiture, ni vraiment dedans, ni vraiment sortie ; arrive-t-elle ou va-t-elle repartir ? Peut-être qu’elle n’est pas si stationnaire que ça.

Cette image de Winogrand, très graphique, porte sur un aspect peu étudié du rêve américain, la vie en banlieue, tout en laissant une grande place au spectateur pour s’y plonger, s’y raconter une histoire.

Cette photographie est sans doute la première en couleur que j’ai vu de Winogrand : elle faisait la couverture de son livre 1964, qui fait suite à la bourse qu’il a reçue du Guggenheim. Et clairement, elle me donne envie d’aller visiter White Sands au Nouveau-Mexique ! Après, visiter est peut-être un mot un peu trop léger pour ce coin du monde très sauvage en apparence. L’abri permettant de se mettre à l’ombre ainsi que le barbecue donnent un peu côté “Banlieue” à ce lieu, ce qui est clairement possible dans l’esprit de l’époque. Nous sommes en 1964, en plein dans la conquête spatiale où tout est à portée de l’homme, alors pourquoi pas ce monde-là aussi ?

Encore une fois, cette image détonne dans la production de Winogrand, elle est calme, vide. Le sable est parfaitement blanc, sans ombres, et représente une forme de néant. Les ombres des éléments sont aussi très discrètes, celle de la voiture en dépasse peu (notamment parce que le soleil devait être très haut). Quatre personnes se dirigent vers l’horizon, où pointent les nuages.
Le ciel fournit une toile de fond atmosphérique à la tension dans l’image, une tension qui se trouve entre le récit que l’on peut se faire et son absence dans l’image.
La porte ouverte de la voiture offre un morceau de l’histoire : la scène est ouverte, elle continue. Ça implique notoirement du mouvement (les gens devront revenir à la voiture, monter et fermer la porte).

Cependant, une autre composante du récit est totalement absente : la route (ou, plus largement, la direction). Il n’y a nulle part où aller ni d’où venir. Quand on regarde une photographie, la première question qui nous vient à l’esprit est souvent la même : Que se passe-t-il ? Ici, elle devient plus précise. Elle se change en : Comment sont-ils arrivés là ?
Dans cette image, les gens marchent, mais semblent aussi totalement immobiles.
Le seul événement, le seul véritable mouvement, est le ciel et son tourbillon de bleu. Et c’est là que les gens se dirigent, ce que cette image futuriste montre : les promesses illimitées de couleur.

La dernière image que je souhaitais vous montrer est celle-ci :

« Quand la femme est attirante, est-ce une image intéressante, ou est-ce la femme ? J’ai eu beaucoup de maux de tête avec ça, c’est pourquoi c’était intéressant. Je ne pense pas avoir toujours bien compris. »
– Garry Winogrand

Comparativement au reste de la production de Winogrand, cette image est relativement simple. Il n’y a que sur le bord droit que l’on aperçoit Winogrand en train de photographier, de se faire une place dans l’image, comme à son habitude.

La femme représentée dans l’image rit… mais de quoi ? Ça n’est pas très clair, mais on peut penser qu’elle est amusée d’avoir été photographiée ainsi par Winogrand, qu’elle l’a repéré. Produisant ainsi une des interactions photographe/photographié typique de son travail. À l’inverse d’une célébrité qui aurait baissé la garde, qui penserait que sa vie privée a été violée sans son consentement, il n’y a aucune antipathie ici, aucun rejet.

Cependant, pour être honnête, il faut préciser que trois autres photographies de la même scène existent et incluent une autre personne, son petit ami. Elle rit tout aussi joyeusement avec lui. Il est donc possible que Winogrand ait représenté visuellement la moitié d’un dialogue visuel dont il était entièrement exclu, et qu’il n’ait en fait joué aucun rôle dans son bonheur manifeste.

Mais la photo contient quand même sa propre vérité : le petit ami n’existe pas, tout est à propos de cette femme, elle et Winogrand (dont le reflet peut être vu dans la vitrine).
L’image a été utilisée sur la couverture du livre Women Are Beautiful (dont le titre a comme vous vous en doutez, suscité quelques polémiques).

Conclusion

Comme vous le savez, j’aime conclure ces vidéos par des leçons que vous pouvez tirer de ces photographes. Je veux que ces vidéos ne soient pas juste des cours d’histoire de l’art en ligne, mais aillent plus loin et vous aident dans votre pratique quotidienne, concrètement. Dans le cas présent, j’ai fait simple : c’est Garry Winogrand lui-même qui va vous conseiller, et cela à travers 3 citations :

« Aucun moment n’est plus important. N’importe quel moment peut être quelque chose. »

Par cette phrase, Winogrand rejette le concept de l’Instant décisif, issu d’une mauvaise lecture du travail de Cartier-Bresson. Vouloir photographier le bon moment qui résume toute l’action d’une scène, d’un événement, ça peut-être un choix, mais absolument pas une obligation. Il existe d’autres façons de faire, et c’est ce que dit Winogrand ici : n’importe quel moment peut être intéressant, des images plus calmes, plus lentes, comme nous l’avons vu, peuvent aussi être intéressantes.

Si vous êtes un photographe de rue débutant et que vous cherchez à tout prix ce moment : ne vous bloquez pas, travaillez à votre rythme, montrez la temporalité que vous aimez dans vos images, pas celle que vous imaginez que l’on attend de vous.

« La photographie consiste à découvrir ce qui peut arriver dans le cadre. Lorsque vous mettez quatre bords autour de certains faits, vous changez ces faits. »

Garry Winogrand aimait beaucoup jouer avec les cadrages, comme nous l’avons vu avec la photographie de la femme qui rigole avec sa glace. En jouant avec eux, vous pouvez changer les histoires, les faits, ce que vont se dire les spectateurs de vos images. En réalité, si vous n’êtes pas un photojournaliste ou payé pour couvrir un événement, si vous êtes dans une démarche plus créative, rien ne vous oblige à dire la vérité.

Vous pouvez parfaitement tordre la réalité, de par votre cadrage, pour raconter une autre histoire, la vôtre. C’est d’ailleurs quelque chose que je vous invite à expérimenter dès maintenant : à la prochaine occasion que vous avez (une soirée entre amis, un dîner familial, un événement quel qu’il soit), essayez d’utiliser la photographie et le séquencement des images pour raconter une autre histoire, tordre ce qui s’est passé. Je suis sûr qu’en plus d’être intéressant, ça pourra être amusant !

« Vous avez toute une vie pour apprendre la technique. Mais je peux vous apprendre ce qui est plus important que la technique : comment voir. Apprenez ça, et tout ce que vous avez à faire ensuite est d’appuyer sur le déclencheur. »

Dans cette phrase, Winogrand relativise l’intérêt de la technique en photographie. Oui, vous devez l’apprendre (et il y aura toujours un truc que vous ne savez pas faire, une nouveauté, une technique ancienne à essayer pour vous occuper jusqu’à la fin de votre vie). Mais ce que vous devez faire avant tout, c’est d’apprendre à voir, c’est comme ça que vous construirez des images intéressantes et qui vous ressemblent.

Et une fois que vous savez voir, eh bien, il ne faut qu’appuyer sur un bouton pour l’enregistrer. Et je l’ai expérimenté personnellement : j’ai parlé de beaucoup de technique sur le blog, je me suis fait connaître comme ça, mais avec le temps j’ai eu envie d’aller plus loin (d’où ces vidéos) et c’est ce que je vous invite à faire aussi : vous concentrer sur votre façon de voir.

« Tout est photographiable. »

Pour l’anecdote, notez que Joel Meyerowitz et Garry Winogrand étaient amis et ont énormément photographié ensemble à New York. Ils se sont rencontrés dans le métro, sur la ligne qui va de Manhattan au Bronx, alors que Winogrand travaillait sur son premier livre The Animals et que Meyerowitz rentrait chez lui. Puis ils se sont croisés à plusieurs reprises dans les rues de la ville. Nous avons d’ailleurs parlé de Joel Meyerowitz dans un épisode précédent de cette série.

Garry Winogrand est ainsi un photographe majeur de l’histoire américaine, narrateur hors pair, obsédé par la représentation du réel, et novateur dans sa façon d’interagir avec ses sujets, il a marqué de son empreinte la photographie de rue américaine. Tous les superlatifs sont bons pour qualifier son travail et si son œuvre vous a plu, je vous invite à continuer les recherches, car les leçons à tirer de cet incroyable photographe sont encore nombreuses.

Pour aller plus loin

Dyer, G. & Winogrand, G. (2018). The street philosophy of Garry Winogrand. Austin: University of Texas Press.

Winogrand, G. & Papageorge, T. (2004). Public relations. New York: Museum of Modern Art Distributed in the U.S. and Canada by D.A.P./Distributed Art Publishers.

Visions and Images: Garry Winogrand, 1981 : https://www.youtube.com/watch?v=wem927v_kpo

 

 

Laurent Breillat
J'ai créé Apprendre.Photo en 2010 pour aider les débutants en photo, en créant ce que je n'avais pas trouvé : des articles, vidéos et formations pédagogiques, qui se concentrent sur l'essentiel, battent en brêche les idées reçues, tout ça avec humour et personnalité. Depuis, j'ai formé plus de 14 000 photographes avec mes formations disponibles sur Formations.Photo, sorti deux livres aux éditions Eyrolles, et édité en français des masterclass avec les plus grands photographes du monde comme Steve McCurry.
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