Cette semaine sur Arte a été diffusée une excellente émission pour nous photographes. Et oui, Arte ce ne sont pas que des documentaires animaliers sur les guépards du Serengeti (j’aime beaucoup les guépards hein, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit :P). Résumé, décryptage, leçons pour nous.
Quand je dis “une bonne raison d’avoir la télé”, c’est que je n’ai pas la télé chez moi, parce que globalement ça ne m’intéresse pas. Heureusement il y a internet et j’ai pu regarder cette émission : Photo for Life. Ceux qui me suivent sur Facebook et Twitter ont été prévenus de l’émission, mais pour ceux qui n’ont pas pu la regarder cette semaine, elle est encore dispo sur Arte +7 toute cette semaine, et sur Dailymotion également.
Le concept : 6 jeunes photographes ont été sélectionnés parmi tout un tas de candidatures pour passer une semaine de stage (une “master class”) avec Oliviero Toscani. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas de nom, vous le connaissez sans doute par ses images volontairement choquantes qui pour beaucoup ont été réalisées pour des pubs Benetton, comme celle que je vous présente à gauche par exemple. Et encore, je ne vous mets pas la célébrissime photo d’une jeune femme anorexique qui a fait le tour du monde. Toscani est un sacré personnage, et un très grand photographe, et c’est une chance immense pour ces 6 photographes d’avoir pu jouir de son enseignement pendant 5 jours !
Dans chaque épisode, les 6 candidats avaient une photo à réaliser sur un thème en particulier : un nu, un reportage photo, une photo de mode, une photo de publicité, et enfin une série sur le thème de la beauté (oui, rien que ça). Souvent, la meilleure photo avait une récompense à la clé : couverture d’un magazine, exposition dans une galerie, … De quoi motiver encore plus les candidats !
Pourquoi vous devez regarder cette émission
J’ai suivi l’émission avec grande passion toute la semaine, et je vous recommande vivement de la regarder. Aussi vivement que je vous ai recommandé les bouquins d’Anne-Laure Jacquart, ou le hors-série Compétence Photo. Je veux dire, si vous regardez attentivement et que vous en tirez les leçons, ça va réellement influencer positivement sur votre pratique photo, et donc sur vos images. Pourquoi ?
Tout d’abord parce que vous allez avoir les leçons du maître, qui tiennent souvent en une phrase pleine de sens (j’y reviens après avec un petit florilège de ce qui m’a marqué). Également parce que vous allez voir d’excellents photographes pratiquer sous vos yeux, faire poser des modèles, aborder des gens dans la rue pour les photographier, s’en sortir dans des situations pas faciles sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas forcément. Et les voir se sortir de ça, user de toute leur créativité, c’est à la fois extrêmement instructif, et extrêmement motivant. Vous allez également voir des images très fortes (j’y reviens aussi), qui devraient vous faire prendre conscience de beaucoup de chose si vous savez les regarder.
Mon ressenti, et ce que j’ai appris
J’ai moi-même retenu pas mal de choses de cette émission. D’abord, un mot sur le candidat qui part au 2ème épisode, parce qu’il fallait que ça sorte mais aussi parce qu’il y a une leçon à en retenir pour vous. Son attitude m’a littéralement insupporté. Il remet en permanence la faute sur le manque de matériel. “Je n’avais pas assez de lumière, gna gna gna”. J’ai failli étouffer en entendant ça. Quand on est habitué aux photos de concert, la situation où il “manquait de lumière”, c’est Versailles 😛 Je le mettrai bien dans une fosse dans un bon concert bien sombre, genre dans un bar qui sent la bière, qu’on rigole 😀 Au-delà de ça, le matériel n’est jamais une excuse. La phrase de Toscani en réponse à ça était magistrale : “tant que tu peux voir quelque chose avec tes yeux, tu peux le photographier.” Vous pouvez arriver à de très belles choses avec votre matériel actuel, et achetez 2000€de matos ne vous aidera pas à faire de meilleures photos. N’oubliez pas avec quoi travaillaient les photographes il y a encore quelques dizaines d’années.
Je vous le répète assez souvent, mais ça vaut la peine de le souligner encore une fois.
Les réflexes de la génération numérique
Je sais que certains parmi vous sont nés avant moi et ont commencé avec l’argentique, et pour vous ça doit paraître évident, mais la génération née avec le numérique a chopé des réflexes en photo qui ne sont pas forcément salutaires. Ce qui m’a particulièrement frappé (et Toscani avec), c’est de systématiquement regarder sur l’écran pour voir le résultat. Je plaide coupable également, même si je me soigne 😀
Plus sérieusement, dans ce cas on a un peu vu le choc des générations, notamment quand Toscani se saisit de l’appareil de Caroline et se retrouve gêné par la mise au point automatique ! Cela dit, il appuie là où ça fait mal quand il dit qu’il faut avoir «l’appareil derrière la tête», et qu’on doit déjà avoir la photo dans la tête avant de la prendre. C’est très important de voir les images même sans appareil. Ce qui me semble vraiment plus dur, c’est de savoir si l’exposition est bonne sans regarder l’aperçu (et même l’histogramme, là je plaide coupable aussi :P). Par contre, pour la composition, je trouve le conseil très important. Quand vous déclenchez, vous devez savoir exactement comment votre image est composée. Pas besoin de regarder pour savoir ce qui est dans le cadre ou non. Faites vraiment un effort là-dessus !
Le reportage photo
A part ça, le second épisode sur la photo de reportage m’a beaucoup intéressé. Toscani cite les 5 éléments qu’il faut quand on fait un reportage sur un métier (mais ça peut s’appliquer à n’importe quel reportage). Je vous les livre brut, ça pourra vous servir si vous souhaitez en faire un jour :
- Un portrait de la personne dans son environnement (exit le plan serré donc 😉 )
- Son activité
- Sa relation avec les clients
- Ses outils de travail
- Le résultat de son travail
En réfléchissant un peu, vous pouvez en fait adapter ça à tout type de reportage.
Petit florilège de phrases à retenir
J’en ai notées quelques unes, mais je fais surtout ça de mémoire.
- “Aucun détail n’est petit.” Exprimé autrement, vous êtes responsable de tout ce qui est dans le cadre. De la moindre petite position des mains, d’un cheveu, de n’importe quoi. C’est à vous que revient de modifier ces détails ou de jouer dessus. Si vous commencez à vraiment surveiller les détails dans vos images (notamment les bords du cadre, qui pêchent souvent chez les débutants), vos images vont réellement s’améliorer.
- “Ce qu’on photographie, c’est une possession. C’est à toi !”
- “On cherche à voir ce qu’on a pas encore vu, ou ce qu’on a peur de voir.” C’est une excellente définition de ce qui attire l’œil en photo, de ce qui fait qu’on s’arrête devant une image. Je dirais que c’est une version plus précise et plus parlante de “Un artiste qui ne choque pas n’est pas un artiste.” Parce choquer dans la bouche de Toscani ça fait forcément penser à quelque chose de profondément dérangeant, mais ça peut aussi vouloir dire qu’on étonne, tout simplement.
- “Même pour un message dur, il ne faut jamais refuser la beauté.” (celle-ci est de Christophe Brunnquell)
Des talents
On est plus ou moins sensible au style de chacun des participants, mais force est de reconnaître que chacun d’entre eux a un certain talent. En ce qui me concerne, dès le premier épisode j’ai remarqué un détail qui m’a fait prêter attention à Coline : elle se plie littéralement en quatre pour prendre ses photos et avoir l’angle qu’elle veut. Et à mon sens, c’est une des caractéristiques d’un bon photographe, car c’est essayer de trouver un point de vue inhabituel. Etant moi-même un adepte de me traîner par terre s’il le faut pour prendre une photo, je ne suis sans doute pas très objectif là-dessus, mais voilà mon ressenti. La suite a plutôt confirmé mon impression, j’ai beaucoup aimé sa sensibilité et sa vision particulière. Ses photos du dernier jour sont vraiment excellentes, et pourtant elle n’a pas photographié de sujet particulièrement “intéressant” pour tout le monde (vous comprendrez si vous regardez le dernier épisode 😉 ).
Sima a une vision assez humaniste de la photo qui me plaît beaucoup, et qui s’est pas mal ressentie lors de ce dernier épisode également, où j’ai globalement trouvé que les candidats révélaient vraiment leur personnalité devant un thème qui leur laissait beaucoup de liberté.
Et vous, qu’avez-vous pensé de l’émission ? Quel candidat vous a particulièrement marqué ? Qu’est-ce que vous avez appris ? Laissez un commentaire pour qu’on en discute ! 😉
J attend la prochaine avec impatience
Hello,
J’ai découvert cette émission il y a quelques jours et j’ai vraiment accroché. Je la trouve très instructive !
Merci pour l’article, qui m’a également plu 🙂
dommage, les vidéos ne sont plus disponible, je n’ai pu trouver que les 2 premier épisodes 🙁
“Tant que tu peux voir quelque chose avec tes yeux, tu peux le photographier”: cette formulation est parfaite. Il faut bien sûr de la pratique et une excellente connaissance de son matériel, mais c’est vers quoi je veux parvenir.
NowMadNow
Désolé de remonter dans le temps… y a une phrase que Toscani a dit qui était pas mal :
“(…) Il ne faut pas se mettre derrière l’appareil mais mettre l’appareil derrière son regard (…)”
Encore merci Laurent de nous avoir signaler cette émission. Ce n’est pas courant.
Ce qui je trouve génial est le moment ou Olivier Tascani apporte ses critiques sur les photos.Je regrette que les candidats ne dérange plus pas Olivier Toscani dans son jugement, le maitre a parler amen !
Je suis de l’avis de samphoto, on se penche à nouveau sur nos photos et le message que l’on véhicule.
Bien sur il y a l’aspect télé réalité qui doit être racoleur et qui déplait à plus d’un d’entre nous.
Les candidats se perdent dans des explications métaphysiques.. trop droles !
Ce que j’ai retenu :
– Tant que tu peux voir quelque chose avec tes yeux, tu peux le photographier
– Aucun détail n’est petit…Pas de détail petit
– Ce qu’on photographie, c’est une possession. C’est à toi ! »
– On cherche à voir ce qu’on a pas encore vu, ou ce qu’on a peur de voir
– Comment une photo peut être magnifique si on ne la comprend pas.. Est ce que c’est possible ?
– Quand la photo s’arrete à la forme, à ce qu’elle est jolie c’est médiocre..
– Tu dois faire les photos que tu sens avec tes tripes
– Il faut comprendre avant de regarder dans la camera, il faut comprendre avant
J’ai encore 2 épisodes
mama mia !!
Je suis resté sur ma faim, c’était trop survolé, pas très abouti…
Peut-être est-ce dû à ma préférence pour la photo non posée, non arrangée…
Il me reste cependant quelques grandes idées énonçées par Toscani
Merci d’avoir parlé de cette émission, j’ai tout regardé et même si la forme est parfois moins bien, le fond est très intéressant.
Ca ma donné envie de sortir faire des photos, et je pense que c’est ça le plus important.
Sur mon blog, interview de deux participants de l’émission : http://mollybenn.wordpress.com/
Je voudrais vraiment remercier l’auteur de l’article car sans lui, je n’aurais pas vu cette émission, et sincèrement, j’ai trouvé cela très intéressant.
J’ai vu chez Toscani et Knapp beaucoup plus d’énergie et de jeunesse que chez les photographes sélectionnés. C’est peut être aussi une des leçons à retenir : savoir oser ! 🙂
Cette émission était passionnante et j’espère qu’il y aura une suite avec d’autres photographes.
Même si j’ai été un peu agacé par la mise en avant systématique de Toscani, j’avoue qu’il pointe souvent là où ça fait mal et il y avait beaucoup à retenir.
Pour faire écho à ton article, voici ce que j’ai pu écrire après la diffusion de la première : http://www.eiffair.fr/photo/photo-for-life-arte-depoussiere-la-photographie.htm
bonjour, j’ai beaucoup aimé l’émission et je voulais savoir s’il en existait d’autre qui pourrait circuler sur internet, du même genre, ou plus globalement sur la photo … Merci d’avance 🙂
Bonjour Laurent, déjà un grand bravo pour nous avoir dénicher cette nouvelle façon d’appréhender la photo. J’ai regardé les 5 épisodes de “photo for life” et ma 1ère impression à été de recevoir une grande calotte, en effet M. TOSCANI s’est chargé de m’enlever le brouillard que j’avais devant les yeux, ça fait 2 années que je pratique la photo, mon thème principal est le paysage et j’avoue être entrer dans un cercle d’habitude c’est à dire de ne pas sortir des sentiers battus! Bon, Toscani est un personnage à part (on aime ou pas), mais il met le photographe face à ses responsabilités, j’y vais peut-être un peu fort moi qui suis débutant mais il faut reconnaître une chose: quand je vois tous les commentaires, ça laisse personnes indifférent! Les photos de Toscani peuvent provoquées, mais là aussi sa vision nous obligent à voir sa réalité. Je ne sais pas si la nouvelle génération de photographes de l’émission seront de la trempe du maître, mais leur talent est à fleur de peau! Et bravo encore!!
J’ai trouvé cette émission intéressante, malgré son format un peu court et typé télé réalité, mais on est sur ARTE et pas sur TF1!!Je connaissais les photos mais pas vraiment le photographe et il m’a plutôt agréablement surpris. Passé le côté un peu rustre du début pour pousser les élèves, et celui parfois un peu cabotin du “maître”, on se rend compte que ses idées sont loin d’être dénuées de fondement. Pour l’émission on y voit évoluer de jeunes talents avec beaucoup d’idées, de talent et de maitrise. Perso J’ai un petit faible pour Coline et ses idées . Et puis on s’aperçois que la passion qui les réunis leur permet de faire passer leur passion avant leur égo. Dans une autre émission qui lui est consacré sur ARTE ces joues ci on voit que Oliviero Toscani forme chez lui en Italie de jeunes talents, cette émission est le prolongement naturel de cette démarche.
J’ai regardé les cinq épisodes , il est clair qu’il faut déjà aimer la photo , chouette pour une fois on est a la fête !
Le Maître a du talent , et chacun le perçoit de la façon qu’il veut !
C’est constructif , agréable et bien construit , mais écourté aussi , surement besoin techniques …
Les personnages sentent le vrai ( pas des larves comme d’hab ! ) , et sont pasionnés , comme ceux qui passent par ici ! ! !
Merci pour ce partage , un Plaisir …
Je n’ai pas encore vu l’émission mais les échanges très contrastés ici me donnent envie de voir cela de plus près.
Toscani, on peut aimer ou pas. En tout cas, il fait partie de l’histoire de la photographie au même titre qu’un Rankin ou un Richarson. Chaque artiste développe sa propre folie.
De mon côté, c’est JF Bauret qui a été plutôt mon maitre à penser. Ce charmant monsieur de 2 mètres faisait déshabiller les photographes pendant les stages de nu à Arles dans ses grandes années pour faire comprendre le rapport à l’autre. 😉
Pour l’émission, je pense que chacun doit prendre ce qu’il lui est utile. Les “phrases à retenir” ne me paraissent pas dénuer de sens à vu de nez.
Comme je n’ai eu le mail de Laurent que le 25 nov. , je ne trouve plus aucun ex. de ce HS …. Et la commande via internet c’est 5 euros de frais de port !! Alors je serai une laissée pour compte………tant pis, I WILL SURVIVE……..
Je ne peux que féliciter la démarche d’arte. Alors quand je lis un certains nombre de commentaire qui critique le côté télé réalité ou encore le personnage de Toscani et ses critiques bref ça me fait penser au type du deuxième épisode qui s’en va et je me dis que finalement beaucoup auraient fait comme lui.
Si ces jeunes sont là c’est qu’ils ont du talent. Mais pour qu’ils aillent encore plus loin il faut bien les bousculer ! comment on se remet en question ? c’est pas quand on va nous dire que tout est bien !
Et puis c’est quoi ces croyances limitantes à la télé réalité ! ce n’est pas parce que ça à un aire de télé réalité qu’il n’y a rien a apprendre. J’ai regardé les 3 premiers épisodes et j’en ai retiré beaucoup de choses sur ma propre façon de photographier. Effectivement ce n’est pas dieu le père mais en attendant je trouve que la plupart des choses qu’il dit sont assez juste. Après on en fait ce qu’on veut.
C’est aussi ce qui fait la différence entre ceux qui avancent et ceux qui stagnent…
Il y a ce qu’on dit et la manière de le dire. Le “maître” s’exprime mal, sur un ton agressif et n’est pas spécialement pédagogique. Je peux me remettre en question et remettre en question mon travail sans passer à la télé. Et j’aurais probablement quitté l’émission au bout du premier épisode, non pas par envie de ne pas me remettre en question mais parce que l’émission ne m’apporte rien en tant que personne et que je préfère les critiques constructives qu’on m’apporte sur Internet par exemple.
Tu peux apprendre dans une émission de télé-réalité mais la globalisation de ce genre de procédé appauvrit la diversité audiovisuelle. On peut aussi remarquer que cette catégorie d’émission base sa prise d’audimat par la présentation de dispute et/ou de scènes osées. Ici, Toscani est clairement imbu de sa personne et gueule sur les gens plutôt qu’entreprendre une démarche réellement pédagogique. J’aurais préféré le voir se remettre en question sur certains travaux nouveaux que clamer que c’est de la merde quand ça correspond pas à ce qu’il fait. La photographie est un art et chacun peut en avoir une vision différente.
C’est pas parce que ça passe sur Arte que c’est forcément à prendre pour argent comptant.
Tout à fait d’accord avec MiKa.
J’ai visionné toutes les émissions 2 fois. Et suis encore plus enthousiaste. C’est une grande leçon d’art que donne Oliviero Toscani . Il explique avec une grande générosité et beaucoup de pédagogie la disposition d’esprit nécessaire pour qui vise une expression artistique exigente . Bien sûr, cela froisse les autres…Tant pis pour eux !
Après tout , les chiens aboient, la caravane passe.
J’ai particulièrement apprécié les photos de Coline et de Sima . Le travail de Caroline aussi est fort intéressant.
Le jeune homme qui a abandonné le deuxième jour, quel dommage pour lui ! Il avait pourtant réalisé une magnifique photo lors de son reportage à l’horlogerie de l’Hôtel de Ville. Tous quatre ont une profondeur d’esprit à laquelle je suis sensible.
Je viens de finir le 5ème épisode et je suis entièrement d’accord.
Tout d’abord je ne vois pas en quoi cela est de la télé-réalité, il n’y a aucun des codes de ce genre d’émission, il n’y a rien à gagner (mis à part le fruit de leur travail), pas d’élimination, un recrutement basé sur le talent et pas sur le physique.
Ensuite effectivement il faut bousculer les certitudes des élèves, et là Toscani y arrive très bien. Il leur fait des critiques brutales et directes mais constructives, la preuve c’est qu’à la fin ils ont tous l’air d’en ressortir grandit.
Par contre effectivement l’émission est perfectible, un peu rapide, ne traite que des shooting et de l’intellectualisation de la photo et pas du tout de la technique.
Par contre j’ai cru comprendre que Caroline shootait en automatique O-o ?? Et quelques uns utilisaient le flash interne aussi…Ai-je bien ouie ?
Non, Caroline utilisait l’AF auto, pas le mode de prise de vue auto ;). Toscani n’utilise visiblement ses objectifs qu’en manuel.
Pour le flash interne, s’il peut déboucher une zone car le/la photographe veut l’image comme telle, il n’y a pas de quoi cracher dessus :p