Quand il vous vient la bonne idée d’acheter un second objectif pour votre reflex (comme le 50mm f/1.8 cher à mon cœur par exemple), il vous faudra donc changer l’optique, ne serait-ce que pour essayer votre nouveau joujou. Mais pour vous éviter d’abîmer votre boîtier, il ne faut pas faire ça n’importe comment !
Et oui, car quand vous changez l’objectif, toutes les poussières présentes dans l’air ont la possibilité de rentrer tranquillement à l’intérieur de votre appareil, et d’aller salir votre capteur. Vous ne pourrez jamais éviter totalement que des poussières s’y introduisent, mais il y a des façons de changer vos optiques rapidement et en toute sécurité pour limiter ça au maximum. Je vous révèle donc en vidéo 3 façons différentes de changer d’objectif sur votre reflex, la 1ère étant plutôt réservée à l’intérieur, et les 2 autres à l’extérieur 😉
Evidemment, évitez un maximum de les changer dehors par mauvaises conditions (vent, poussière, …) !
(Vous pouvez mettre la vidéo en plein écran et/ou en HD 720p pour mieux voir 😉 )
Si vous manipulez de très grosses optiques professionnelles (qui à la fois pèsent lourd et coûtent cher), les 2 dernières méthodes peuvent être un peu compliquées. Je vous conseille donc de faire simple et d’utiliser la 1ère 😉
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Bonjour. J’ai des problèmes avec mon sigma apo macro 70/300 et la compatibilité avec mon canon eos 1200d. Il se clipse bien et l’AF se fait mais pas la prise de photo… Message d’erreur : nettoyer les connexions de votre objectif . Auriez vous une idée svp ? Certains me disent de passer par le SAV sigma pour une mise à jour….
Merci. Olivier
moi j’ai vu un moyen facile de changer d’objectif vu sur un site concurrent du votre.
On mets l’appareil au cou , on prends le nouvel objectif dans la main gauche on enleve le bouchon arriere. que l’on coince dans la main droite ensuite avec l’index gauche on appuie sur le bouton pour enlever l’objectif, on mets celui de gauche en prenant un repere pour placer automatiquement les deux points en face et ensuite on verifie qu’il tient bien ensuite reste plus qu’à mettre le bouchon sur l’objectif échangé.
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Bonjour,
En fermant à f/22 et en photographiant le ciel, j’ai une cartographie de poussières, mais je demande si ces poussières visualisées ne seraient pas aussi celles présentes sur l’objectif et/ou sur la lentille d’entrée de l’objectif (et qui finira, on est d’accord sur le capteur, un jour ou l’autre…) ? Comment s’en assurer ?
Sinon bravo pour ton blog qui est une mine de renseignements !
À bientôt !
bonjour,
Personnellement, j’ai réglé le problème, en ayant toujours dans mon sac photo un très grand sachet plastique (jamais servi pour autre chose), transparent, dans lequel j’ai suffisamment de place pour y changer d’objectif, ce qui limite normalement l’entrée des poussières , il prend peu de place dans le sac et est d’un grand confort et surtout évite le stress de cette manipulation délicate.
Purée.. J’aurais peur de faire tomber mon objectif.. Vivement mon reflex dans 2 mois. Mais ça fait un peu peur oui.
Bonjour Laurent,
je reviens de la montagne et effectivement entre les paysages et les marmottes il a fallu changer les optiques, j’ai essayé tes méthodes ça fonctionne bien et je suis revenue sans grain de poussière… Merci
J’ai vu plusieurs commentaires qui demandent une vidéo pour le nettoyage du capteur : je ne l’ai personnellement jamais fait, et j’ai tendance à penser que c’est un peu risqué de se lancer tout seul quand on le fait pour la 1ère fois (et c’est aussi valable pour moi).
De plus, m’étant un peu renseigné sur le sujet, il y a pas mal de méthodes différentes, et je n’ai pas vraiment vu de consensus sur la meilleure méthode à utiliser. Est-ce que l’un d’entre vous aurait déjà nettoyé son capteur avec succès ? 🙂
oui ça m’est arrivé… podologue de profession je place le boitier capteur vertical, miroir relevé sur mon plan de travail, un aspirateur à 2 ou 3 cm, réglé sur faible puissance. dans un premier temps je balaie le capteur avec un pinceau cosmétique souple, et ensuite j’utilise ce qu’on appelle la “seringue air/eau”: j’envoie de l’air comprimé, en approchant l’aspirateur au maximum.
un photographe brestois spécialisé dans la fabrication de chambres pour le sténopé (de surcroît très convivial et ravi de partager sa passion !), que je salue au passage, m’avait conseillé le pinceau cosmétique, en lui confectionnant un petite canule reliée à l’aspirateur. “les poils sont très souples, disait-il, il n’y a pas de risque d’abimer le capteur, qu’on ne touche jamais puisqu’il est protégé par une fine lame de verre, qui ne sera pas non plus rayée par les poils, et toutes les poussières délogées sont immédiatement aspirées”.
J’utilise à peu près la même méthode lorsque des actions répétées sur le « vibreur » du capteur de mon Pentax K20d ne viennent pas à bout des poussières détectées par une fonction très pratique chez Pentax. La détection de poussières consiste à prendre la photo d’un fond blanc à 100 ISO f16 et localise les « pétouilles » dans un répertoire Dust spécialisé. Pour les pentaxistes il faut savoir que cela marche très bien avec les objectifs de la marque, mais que j’ai eu une peur bleue quand j’ai voulu le faire avec mon Tamron 17-50 f2.8. On aurait dit que j’avais vidé le sac de l’aspirateur sur le capteur! Une confirmation avec le zoom du kit, le capteur était parfaitement propre en réalité. A savoir pour les cardiaques.
Pour revenir au nettoyage, je n’ai jamais eu besoin d’utiliser les kits avec bâtonnets et produit.
Vibrations + miroir relevé et coup de soufflette (gros modèle puissant) depuis l’extérieur du boitier pour éviter une catastrophe si le miroir retombe malgré une batterie chargée à bloc et aspirateur réglé au plus bas à une dizaine de centimètres de l’ouverture.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de poussières mais qu’elles sont trop petites pour être détectées, ce qui suffit à ma sérénité.
Rectification pour le Tamron et les pentaxistes : la détection poussières fonctionne parfaitement à 50 mm sous réserve de ne pas laisser le pare-soleil en place. Il vient interférer dans le champ de détection et ses striures internes ressortent en noir de façon assez aléatoire comme de (très) grosses poussières. Émotion garantie la première fois.
J’ai placé du collant double faces dans mes capuchons les poussières y restent collée….
simple et brillante idée !! :)))
L’idée est très séduisante mais j’ai quand même un doute sur les effets des émanations inévitables dues à la lente décomposition de la colle (en particulier les solvants) sur les couches fragiles de nos lentilles. Y a-t-il un chimiste parmi les lecteurs de ce blog pour confirmer ou infirmer ces craintes?
Bonsoir,
Je dit Merci à Laurent car il y a 1 débutant comme moi qui aime bien voir des vidéo explicatives “qui ne sont pas utiles pour les PRO ” non mais l il y a des gens des fois ….pfff ! Sinon heu je voudrai bien voir une video pour nettoyer son capteur et objectifs …
Bonjour, à tous,
(ben oui, on ne se refait pas, je dis toujours bonjour en arrivant)
est ce que tout ceci valait une vidéo et tant de commentaires ??
clairement, la seule méthode , c’est la première, qu’il faut apprendre réaliser vite mais sans précipitation; capteur vers le bas IMPÉRATIF. (et SURTOUT PAS sur un lit, mais ca quelqu’un l’a déjà dit)
Point.
Le reste , c’est du jonglage pour conforter l’idée que ca valait la peine de faire une vidéo et ca risque une fois sur deux de mette l’objo par terre. A fuir ABSOLUMENT !!
Entièrement d”accord avec toi, Lilou !!
Cdlt,
Si Laurent était un professionnel qui vit de la photo et de son enseignement, je dirais : dur mais juste ! Mais n’oublions pas que nous avons affaire à un jeune bénévole, passionné et bigrement doué en photo, en informatique et en pédagogie qui investit une énergie incroyable à faire vivre ce blog. Je n’ai jamais considéré que tout ce qui y est dit est parole d’évangile, j’ais mon libre arbitre. Alors même si cette vidéo n’est pas la meilleure, quelle importance ?
Je n’oublie pas par exemple que j’ai gagné un temps énorme dans la compréhension de l’utilisation de Raw-Therapee grâce à des vidéos qui elles sont de petits bijoux.
Merci Christian 🙂
Guy, je ne suis pas contre les critiques (sinon je fermerais les commentaires, et en fait je n’aurais pas fait un blog :P), au contraire, je pense qu’elles font avancer. D’ailleurs, comme je l’ai dit plus haut, le lit était pour plus de commodité pour moi, et je conseille bien de faire les manips 2 et 3 capteur vers le bas (mais si je l’avais fait de cette façon on aurait pas bien vu).
Les méthodes 2 et 3 ne sont pas risquées tant qu’on réfléchit 10 secondes : il serait évidemment idiot de les appliquer avec deux optiques d’1 kg chacune et des mains de poupée. Il n’y a strictement aucun problème à le faire avec un 18-55 et un 50mm, mais il reste toujours la 1ère méthode pour celles et ceux qui ont un peu peur, des petites mains, des grosses optiques ou tout ça à la fois 😉
Cela dit, j’aimerais que tes critiques soient à l’avenir exprimées avec un ton un peu moins acide, merci.
Outre le côté un peu ascerbe de la critique (certaines personnes ne se rendent tout simplement pas compte…), je la trouve assez constructive dans le sens où de son message, on peut en retirer quelque chose de positif pour nous même. Moi, ça me conforte dans mon idée que c’est une prise de risque dommage (une chance sur 1000 de faire tomber est plus grave pour moi moins qu’une chance sur 100 d’avoir un capteur poussiéreux) et ça me donne envie de trouver d’autres méthodes. Quand je vois ton travail, Laurent, je ne peux m’empêcher de me dire que tu es une personne qui sait se remettre en question également.
Dans tous les cas je suis toujours tes messages avec impatience.
Personnellement j’utilise uniquement la méthode 1, même en extérieur où je me sers du sac photo comme support et rempart contre une petite brise. Je ne me précipite pas et me hâte doucement comme dit plus haut.
J’ai bien sûr de la poussière sur le capteur, mais pas trop, et elle ne se voit pas sur mes clichés aux ouvertures que j’utilise couramment (de f/2.8 à f/11). En 17 mois de photo réflex, pas encore eu besoin de nettoyer le capteur, donc la méthode 1 “sur sac” réponds à mes besoins.
Quand il y a du vent et/ou de la poussière et des embruns dans l’air, principe de précaution, je ne change pas les optiques !
Je trouve les méthodes 2 et 3 dangereuses pour les optiques, perso, je ne m’aventurerai pas à tenir deux objectifs avec une seule main ! Même avec des petites optiques je n’oserai pas. Pour moi la question ne se pose d’ailleurs pas puisque je jongle en ce moment entre un 70-300 basique (Canon) et un 100 mm macro (même marque) de 600 g chacun.
Moralité : je recommande la méthode 1 et je ne recommande pas du tout les autres.
Je ne connaissais et n’utilisais que la 1ère méthode mais les 2 autres sont sympas et peuvent tomber sous le sens inconsciemment ! Bref, maintenant reste plus qu’à faire un p’tit article sur “comment nettoyer le boîtier et les objectifs avec des outils simples et pas trop chers” ou un truc dans le genre ! Car perso je ne sais pas trop comment m’y prendre et comme je suis un peu maniaque de la propreté…
Merci encore Laurent ! Je ne commente pas souvent mais j’ai lu et je continue de lire pas mal de tes articles et j’apprends beaucoup -;) !
comme a éceit greg (#10):
“moi pas vouloir critiquer démarche de homme blanc, moi juste vouloir aider”
donc… les précautions prises pour que la poussière ne se loge pas sur le caillou lorsque tu enlèves le cache sont réduites à (presque !) néant dès lors que tu poses ledit cache sur le lit, partie creuse vers le plafond, en position “réceptacle à poussière”… ne serait-ce pas mieux de le poser à l’envers ? (en supposant qu’il y ait un endroit hein !)