On continue les conférences du Salon de la Photo avec cette fois-ci… moi-même, où je vous parle du choix d’un objectif, problématique je le sais très courante chez vous tous, à tel point qu’elle m’a valu d’écrire un livre numérique sur le sujet (mise à jour 2015 dès ce dimanche 1er février !), puis de l’adapter en papier aux éditions Eyrolles.

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Bonjour à tous, re bonjour à tous, et pour certains, re re re bonjour à tous.

Dans cette conférence, je vais vous parler, comme son nom l’indique, du choix d’un objectif.
Avant ça, je vais me présenter, car il y en a peut-être quelques-uns qui viennent de découvrir le stand : je m’appelle Laurent Breillat et j’anime depuis juin 2010 le blog Apprendre la photo, sur lequel, comme son nom l’indique, je dispense mes conseils pour progresser et se faire plaisir en photo.
En juillet 2013 j’ai publié deux livres aux éditions Eyrolles qui s’appellent « choisir l’objectif idéal pour son reflex Canon » et également une version Nikon.
C’est donc le sujet que je vais aborder aujourd’hui en essayant de faire un rapide tour d’horizon de ce qu’il est utile de savoir et de comprendre pour faire son choix.
Je dis rapide tour d’horizon, car vous vous en doutez, si j’ai écrit un livre de 165 pages sur le sujet, c’est qu’il est impossible de tout résumer en 15-20 minutes, mais je vais essayer de vous donner les principales clés.
Notez que mes livres sont destinés aux reflex Canon et Nikon parce qu’évidemment c’est là où il y a le plus de lecteurs, mais que les principes dont je vais vous parler sont absolument valables pour n’importe quel appareil photo à objectifs interchangeables, tous les reflex, les Pentax et Sony aussi. Pour les hybrides c’est valable aussi, seulement il faut faire un petit calcul que je vais vous exposer après. Donc ne vous inquiétez pas, même si vous n’avez ni Canon ni Nikon, ces conseils sont valables quand même.

La problématique du choix d’un objectif, c’est quelque chose qui revient très très souvent dans les questions que se posent les amateurs de photographie – je reçois des dizaines de mails chaque jour et c’est quelque chose qui revient super souvent – et c’est bien compréhensible parce qu’il y a plus de 150 objectifs disponibles pour reflex Canon ou Nikon – même pour les autres marques – en comptant ceux des marques tierces Tamron, Sigma, etc., et sans la bonne démarche, c’est difficile de s’en sortir dans le choix sans avoir envie de hurler parce que c’est vraiment une grosse prise de tête.

Pourquoi faut-il bien choisir ?

Les objectifs représentent souvent un investissement certain, c’est loin d’être gratuit. Si vous aviez des moyens illimités, vous n’auriez juste qu’à acheter tous les objectifs possibles et vous auriez tout ce qu’il vous faut pour tous vos besoins éventuels, futurs et hypothétiques.
Seulement voilà, il faut bien faire un compromis entre le budget et d’autres contraintes comme, par exemple, le poids, l’encombrement, et ce que l’on attend d’un objectif – c’est quand même important.
C’est ce que je vais vous aider à faire aujourd’hui, le bon compromis entre toutes ces contraintes-là et vos besoins.

Avoir une bonne démarche

Je parlais juste avant de bonne démarche, volontairement. J’insiste sur le terme « démarche » parce que c’est la chose la plus importante.
En effet, on me pose souvent des questions du type « quel est le meilleur objectif entre celui-ci et celui-là ? », « quel est le meilleur objectif pour du paysage ? » – c’est déjà une meilleure question –, mais c’est une question à laquelle il y a rarement une réponse parce qu’il faut souvent plus de détails. Sans détails, une question très généraliste comme ça n’a pas de sens. Mais c’est pardonnable, les infos qu’on retrouve généralement sont souvent axées sur « quel est le meilleur objectif », pas forcément par rapport à un autre, mais en tout cas sans penser aux besoins.

Définir ses besoins

Pourquoi je parle de besoins ? Parce que c’est important. C’est la première question qu’il faut se poser, c’est vraiment la base. Un objectif n’est meilleur qu’un autre que s’il répond mieux à vos besoins. On ne peut pas dire qu’un 16-35 haut de gamme est meilleur qu’un 75-300 d’entrée de gamme dans l’absolu. Ça n’a pas de sens, car essayez de faire de l’animalier avec un 16-35 : bon courage. Vous aurez un meilleur résultat avec un objectif à 200 qu’avec un objectif à 2000 parce qu’il sera certainement plus adapté. Donc vos besoins, c’est la première étape.
Je caricature volontairement, un 16-35 et un 75-300 c’est extrêmement différent, mais c’est pour bien souligner qu’il faut savoir pour quel usage vous voulez acheter un nouvel objectif :
Est-ce que c’est simplement pour remplacer votre zoom du kit parce que vous trouvez qu’il manque un peu de qualité ?
Est-ce que c’est pour avoir une meilleure qualité optique que ce que vous avez actuellement avec un objectif ?
Est-ce que c’est pour posséder une optique qui soit plus spécialisée dans un domaine particulier de la photo, que ce soit le paysage, le portrait, la macro, la photo animalière, la photo en basse lumière ?
Vous seul pouvez répondre à cette question, mais elle est réellement fondamentale, car c’est votre réponse qui va grandement faciliter votre choix.

De plus, il faut avoir une vision globale sur tout ce que vous voulez faire. Par exemple, j’ai récemment eu un mail de quelqu’un qui me disait vouloir un objectif de plus grand-angle pour du paysage – OK – et un objectif pour faire de la macro, pour un budget d’environ 800-900 euros. C’est déjà un bon budget. Pour ce prix, qu’est-ce que je pourrais lui conseiller ? Je pourrais lui conseiller un excellent grand-angle, je pourrais lui conseiller un excellent objectif macro, ou alors, je pourrais lui conseiller un bon objectif macro ET un bon objectif grand-angle. Ce ne sera peut-être pas les « meilleurs objectifs du monde pour professionnels », mais il se fera sans doute plus plaisir à pouvoir exercer sans peine ses deux domaines de prédilection et il est assez probable qu’il ne voie pas la différence avec les objectifs vraiment très pros qui coûtent beaucoup plus cher.
Il faut avoir une vision globale de ses besoins et se dire que si on a un budget, est-ce qu’on ne va pas l’utiliser en deux ? Essayer de se poser cette question-là.

La première étape, c’est cerner précisément vos besoins, mais aussi votre budget – parce que parfois, les gens disent entre 500 et 1000 euros, mais c’est plutôt 500 ou 1000 euros ? Parce que ça change quand même les choses. Souvent, si on dit « celui-ci est bien, il fait 900 euros » les gens disent « oui, mais c’est un peu cher, finalement », donc l’idée est de cerner aussi son budget et puis ses contraintes éventuelles.

C’est important, notamment le poids, pour ceux qui transportent leur matériel en voyage ou en randonnée. Beaucoup de gens profitent de partir quelque part pour faire des photos ; évidemment, les photos de paysages, quand on habite en plein Paris, ce n’est pas toujours facile, donc on profite des voyages, on est en déplacement avec et quand on est en déplacement, le poids est important. Si on finit par ne plus prendre l’appareil photo parce que c’est trop lourd, ce n’est pas la peine. Il faut donc penser à ce critère-là aussi.

Et il faut aussi, éventuellement, faire des priorités. Pourquoi ? Parce que, si vous avez par exemple 300 euros de budget, il va sans doute falloir choisir un seul objectif pour une seule pratique et remettre vos autres souhaits à plus tard. Si vous avez envie de faire 3-4 pratiques photo différentes, avec un seul objectif ça va parfois être un peu compliqué et surtout, quand vous avez un budget limité, ça ne va pas être possible et il va falloir faire une priorité et savoir vraiment quelle pratique photo vous avez envie de pousser un peu plus loin.

Une fois que vous avez fait ça, vous allez pouvoir déterminer les contraintes photographiques associées à votre besoin.

J’ai des détails pour vous dans le livre, mais je peux vous donner un ou deux exemples pour que vous compreniez ce que je veux dire.
Par exemple, pour le portrait, vous allez avoir besoin de ne pas trop déformer le visage du sujet, puisque l’idée, en général, c’est de le rendre beau – on va éviter que les gens aient l’air d’avoir un nez de quatre mètres –, et le plus souvent d’un arrière-plan flou. Vous n’allez peut-être pas toujours faire un arrière-plan flou, mais vous allez aimer avoir la possibilité de le faire.

Pour la photo animalière, vous allez principalement avoir besoin de grossir fortement votre sujet – grossir n’est pas le meilleur terme, en tout cas visuellement le rapprocher pour être plus gros dans le cadre –, et éventuellement de travailler en faible lumière si vous voulez travailler en forêt, par exemple. Ça va dépendre de votre pratique, mais si vous pouvez travailler en faible lumière vous allez être plus polyvalent en photo animalière.

Si vous prenez la photo de paysage, par exemple, vous allez vouloir avoir un grand-angle de vue et là, à l’inverse, vous n’aurez peut-être pas spécialement besoin d’un arrière-plan flou, puisqu’en paysage on en fait assez rarement, donc le critère lié à ça va moins compter.
Je reviens sur les critères techniques juste après.

On va revenir sur ce qu’impliquent ces contraintes, techniquement, dans le choix de l’objectif juste après, parce qu’il faut d’abord faire le point sur ces caractéristiques techniques indispensables, que je vous explique un peu ce que c’est pour que vous compreniez pourquoi elles sont importantes.
Je les détaille dans le livre assez longuement pour que vous soyez capables de vous débrouiller par vous-même et que vous compreniez bien ma sélection d’optiques.

Parce que le but n’est pas de vous dire « tu veux faire du paysage, achète ça », ça n’a pas de sens, mais c’est que vous compreniez pourquoi vous devez acheter tel ou tel type d’optique. Sinon, vous allez aller à la FNAC, vous allez dire « je veux ça » et le gars va vous répondre « ah, on ne l’a plus en stock » et il va essayer de vous vendre autre chose et ce ne sera peut-être pas le truc le plus adapté. Parce qu’il est vendeur FNAC et pas forcément photographe, il n’en a pas forcément fait non plus – ce n’est pas seulement sa faute, je ne blâme pas les vendeurs FNAC ou autres. L’important est de savoir pourquoi on achète un objectif.

La longueur focale

Pour commencer, on va évacuer la question la plus simple, mais aussi la plus évidente, c’est la question de la longueur focale.
Ce qu’on appelle longueur focale, ou parfois focale tout court, c’est ce que vous appelez peut-être couramment le zoom. Ce n’est pas le meilleur terme, c’est assez impropre et les experts vont bondir si je parle de zoom, mais en gros, si vous zoomez vous augmentez la longueur focale. Ça va créer deux effets : vous allez voir plus loin – par exemple, monsieur là-bas, je ne vais voir que votre visage si je zoome, par contre j’ai un champ de vision plus réduit, je ne vois que vous, je ne vois pas les gens autour. À l’inverse, un grand-angle, si je photographie avec un très grand-angle, je vais voir de là à là, je vais voir plus de choses, j’ai un champ de vision plus large, mais les sujets sont moins rapprochés, parce que vous, je vais vous voir en plus petit dans le cadre.
C’est la différence entre ce que l’on appelle un téléobjectif où on voit loin, mais de manière réduite, et un grand-angle où on ne voit pas loin, mais de manière beaucoup plus large.
Je vais vous montrer quelques exemples de longueur focale pour vous donner une petite idée. Là, je parle en équivalent 24-36, j’expliquerai après ce que c’est exactement.

Ça, c’est la grand-place à Lille, c’est chez moi. C’est pris au 28 mm, c’est une focale relativement grand-angle ; on voit bien la place, on voit bien les passants, tous les bâtiments autour, et la statue au milieu, on la voit, elle est présente, mais elle n’est pas très grosse dans l’image.
90 mm, c’est ce qu’on appelle un petit téléobjectif et j’ai déjà du détail. Vous voyez que le détail de l’image correspond au centre de la première photo et qu’on a évacué une bonne partie.
200 mm ici, on voit vraiment la statue uniquement, elle prend une grande place dans l’image. Là, c’est la différence qu’on fait en terme de longueur focale.

Cette longueur focale, c’est évident que ça va jouer un rôle dans le choix de votre objectif, selon la pratique photo envisagée. SI vous avez besoin de voir large pour du paysage, vous allez choisir ce que l’on appelle une courte focale, c’est-à-dire un grand-angle. À l’inverse, si vous avez besoin de zoomer beaucoup, de « voir loin », vous allez choisir ce que l’on appelle une longue focale, donc un téléobjectif.

Ça peut paraître basique à certains, mais c’est un rappel utile parce qu’il faut mettre tout le monde au même niveau, car c’est vraiment la base dans le choix d’un objectif : quelle focale on va choisir ? Et ça dépend de votre usage, comme je l’ai dit avant. (Je reviendrai après sur les détails.)

La taille du capteur

Ensuite, il faut comprendre une notion un chouïa plus complexe – accrochez-vous, mais vous allez voir que ce n’est pas si compliqué que ça. Ça m’est impossible de faire un cours détaillé sur chaque notion, mais je vais essayer d’être bref et de parler directement du concret et des conséquences que ça a pour vous.

En gros, avec un même objectif, plus la taille du capteur va être diminuée, plus la longueur focale apparente va augmenter.

Pour être très clair, sur un capteur plein format – donc les reflex assez chers, pour faire simple –, quand vous allez mettre un 50 mm sur votre plein format, ça va se comporter comme un 50 mm. C’est ce qu’on appelle une focale « normale », c’est-à-dire que vous avez une vision proche de la vision humaine. Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que quand vous allez mettre votre appareil à l’œil, vous n’aurez pas l’impression soit de voir carrément sur les côtés comme un cheval, soit de voir très loin. Vous allez avoir une vision assez intuitive. Ça, c’est un 50 mm mis sur un full frame.

Vous mettez exactement le même objectif sur un capteur que l’on appelle APS-C – c’est un format un peu plus petit qui est sur la très grande majorité des reflex – la longueur focale apparente va augmenter un peu. Elle va être multipliée par 1,5 environ (1,6 chez Canon, je vous passe les détails, ce n’est pas très important), donc elle va correspondre à un 75 mm sur full frame. C’est-à-dire que si vous mettez un 50 mm sur un APS-C, vous allez avoir le même cadre qu’un 75 mm sur un full frame. Ça veut dire que vous allez avoir une image qui va être un petit téléobjectif et que vous allez voir un peu plus loin, mais que vous allez avoir un champ de vision plus réduit.

Sur les Micro 4/3 qui équipent pas mal d’hybrides, notamment les hybrides Panasonic et Olympus, cette longueur focale sera multipliée par 2. Donc si vous avez un objectif 20 mm dessus, ça fait un 40 mm donc quelque chose d’assez proche, là aussi, de la focale « normale » de la vision humaine.
C’est pour ça que je vous ai mis ce petit tableau pour bien vous résumer.
Donc c’est important au moment du choix de son objectif de se dire que la taille du capteur est quand même importante. C’est pour ça qu’on peut dire que le 50 mm est proche de la vision humaine, mais sur un APS-C c’est beaucoup moins proche de la vision humaine, donc il faut y penser aussi.

Je vais prendre un autre exemple. Imaginons que vous vouliez un ultra grand-angle, donc un objectif avec une longueur focale très très courte, pour photographier l’immensité des paysages. Vous voulez vraiment voir toute la vallée qui s’étale devant vous. Avec un objectif grand-angle normal, vous voyez ça, mais nous ne voyez peut-être pas la montagne sur le côté, donc vous avez envie de quelque chose de vraiment très large. Sur full frame, un objectif comme un 16-35 mm, par exemple, remplira très bien cette tâche, parce qu’un 16-35 mm c’est vraiment le zoom roi pour faire du très grand-angle sur full frame, c’est parfait.
Par contre, vous mettez ce 16-35 mm sur un APS-C, ça donne un 24-53 mm et 24 mm, c’est pas mal, c’est grand-angle, mais c’est pas ultra grand-angle et vous n’allez peut-être pas voir vos montagnes sur les côtés. Donc il faut faire attention quand on choisit, parce que vous allez peut-être lire quelque part qu’un 16-35 mm c’est un très bon ultra grand-angle, et c’est vrai, mais c’est un très bon ultra grand-angle sur full frame ; sur APS-C, ça va faire un très bon grand-angle. C’est un usage un peu différent.

Une autre question qu’on me pose souvent, c’est « est-ce qu’il faut prendre un 24-70 f/2.8, ou quelque chose comme ça, sur un APS-C ? ». Sur un full frame, un 24-70 f/2.8, c’est bien, vous avez un vrai grand-angle et vous avez un petit téléobjectif, donc là, je vais pouvoir prendre tout le monde, là, à peu près cet angle de vision là, ou je vais pouvoir prendre un portrait de madame devant, avec un 70 mm, avec le même objectif. Mais vous mettez la même chose sur un APS-C, ça fait un 35-105, quelque chose comme ça, et là c’est un peu plus compliqué, parce qu’avec un 35 je vais avoir une vision comme ça, donc ça va déjà être moins polyvalent, notamment pour du paysage, c’est un peu serré, et je vais avoir un 105 donc par contre je vais pouvoir prendre un portrait très serré de madame, mais ce sera moins polyvalent parce que, du coup, vous aurez moins de grands angles. Donc il faut faire un peu attention, ce n’est pas parce que le 24-70 est un excellent objectif en soi – ce qui en général est effectivement le cas – qu’il est forcément adapté.
C’est pour ça qu’il y a des objectifs spécialisés pour les capteurs APS-C, vraiment faits que pour ça, comme, par exemple, les 17-50 et quand on multiplie 17-50 par 1,5, devinez quoi ? Ça donne à peu près 24-70 ; ce n’est pas pour rien, c’est pour donner la même plage focale sur un APS-C que ce que l’on peut avoir sur un 24-70 sur un full frame.

L’ouverture maximale

Le point suivant sur lequel il faut être vraiment attentif, et qui est tout aussi important, c’est l’ouverture maximale de l’objectif.
Pour rappel, l’ouverture est l’un des trois paramètres qui permettent de régler l’exposition d’une photo. Il y a l’ouverture, la vitesse d’obturation et la sensibilité ISO. Plus cette ouverture va être grande, plus il y a de lumière qui va rentrer dans l’appareil. Pourquoi je vous dis ça ? Parce que l’ouverture maximale que vous pouvez utiliser sur votre appareil est déterminée par l’objectif. Pas par l’appareil, ça n’a strictement rien à voir ; elle est déterminée par l’objectif.

Une grande ouverture maximale va vous servir pour deux choses :
D’abord en basse lumière, quand vous n’aurez pas beaucoup de lumière vous allez pouvoir en faire rentrer plus dans l’appareil. Vous aurez des photos bien exposées, pas trop sombres, ou en tout cas pas floues. Parce que ça peut arriver avec un objectif qui a une petite ouverture d’avoir des photos trop floues ou trop sombres, voire carrément les deux.
Et elle a une espèce de double effet Kiscool, c’est qu’une grande ouverture va vous permettre d’avoir une faible profondeur de champ. Si je fais la mise au point là, sur l’ordinateur, je vais avoir du flou derrière, je ne vais pas voir les messieurs-dames devant. Donc ça vous permet d’avoir une faible profondeur de champ qui est un effet qu’on peut rechercher ou pas, mais en tout cas on a la possibilité de le faire. Ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas fermer son diaphragme pour avoir une grande profondeur de champ, en tout cas, on a la possibilité de le faire.

Voilà pourquoi l’ouverture maximale est vraiment importante dans le choix de votre objectif, parce que ça va quand même déterminer votre choix dans pas mal de situations.
La faible profondeur de champs, j’avais oublié que je vous avais donné un petit exemple. Ça, c’est ce qui se passe à f/1.4, c’est vraiment une très grande ouverture. J’ai fait la mise au point ici, j’ai déjà le premier plan qui est flou et j’ai mon arrière-plan qui est flou aussi. Les touches du piano, au fond – on sait que c’est les touches du piano, on n’est pas bête non plus –, on les devine bien, mais elles sont floues. Et si je prends la même photo avec exactement le même objectif à f/11, vous voyez que la touche à l’avant est nette, j’ai fait la mise au point au même endroit, c’est utile de le préciser, mais les touches sont nettes jusqu’au fond. C’est la différence qu’on fait entre une grande et une faible ouverture. C’est pris avec le même objectif, l’objectif ouvre jusqu’à 1.4, mais il est capable de fermer à f/11 s’il le faut. Ça donne simplement la possibilité de le faire. Plus de possibilités créatives, en fait.

La stabilisation

Dernier petit critère que je veux aborder rapidement, c’est la stabilisation.
Pour faire très simple, à partir d’une certaine vitesse d’obturation, qui est assez lente, vous allez avoir du flou de bougé. Le flou de bougé est dû à quelque chose de tout simple, quand vous tenez votre appareil, en fait vous n’êtes pas stable. Vous avez l’impression d’être stable, mais vous tremblez un peu – même si vous ne fumez pas et que vous ne buvez pas de café. Cette vitesse à partir de laquelle vous allez avoir du flou de bougé, elle dépend notamment de la longueur focale – je vais vous passer le calcul parce que ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui. Ce que je veux que vous reteniez, c’est que plus la longueur focale est longue, donc plus vous allez voir loin et de manière réduite, plus vous avez de chances d’avoir du flou de bougé, à valeur égale de vitesse d’obturation.
La stabilisation est un dispositif qui va aider à combattre ce flou de bougé. Comment ? Simplement, si vous bougez un peu vers le bas, lui va un peu vers le haut. En fait, il détecte vos mouvements et il fait l’inverse.

La stabilisation est un dispositif qui aide à combattre le flou de bougé et que vous allez pouvoir photographier à des vitesses qui sont de 1 à 4 fois plus lentes que ce que vous pourriez faire sans, et tout ça sans avoir de flou de bougé. L’idée est de ne pas en avoir.
Pourquoi de 1 à 4 fois ? Parce que les dispositifs sont plus ou moins efficaces selon les objectifs. Il est évident que la stabilisation sur un objectif à 300 euros et sur un objectif à 2 000, en général, il y a une petite différence. Donc sur les objectifs très haut de gamme, vous allez pouvoir photographier à des vitesses assez lentes. Par exemple, sur un 70-200 de chez Canon, à 200 mm où on devrait photographier au moins au 1/200, voire un peu plus, on peut parfois photographier jusqu’au 1/25. Pas à tous les coups sans flou de bougé, mais en tout cas avec un pourcentage de réussite assez élevé. Donc on peut réussir à descendre assez bas et gagner de la lumière.

Cette stabilisation va vous servir si vous travaillez souvent en assez basse lumière, et elle va vous servir d’autant plus si vous avez une longue focale. Si vous avez quelque chose de très grand-angle, je n’irai pas jusqu’à dire que c’est inutile, mais vous en aurez un besoin beaucoup moins pressant. On va dire que si vous avez un téléobjectif, la stabilisation va être un critère qui va rentrer un peu plus en ligne de compte. Vous allez vous dire « s’il n’y en a pas, ça pourrait me poser un problème à un moment ». Sur un grand-angle, à la limite, ça va être un problème moins grave.

Dernière petite chose, si votre sujet est rapide, ça ne va pas aider à figer le sujet. Puisque, pour figer le sujet, il faut une vitesse d’obturation rapide et vous pouvez avoir la stabilisation, elle compense vos mouvements à vous, et si votre sujet fait cinq mètres vers la droite, vous n’aurez pas l’appareil qui va vous sauter des mains et faire cinq mètres à droite pour suivre le sujet. C’est important d’y penser, parce que parfois les gens disent « je fais des photos en basse lumière, j’ai des sujets qui sont flous parce qu’ils bougent, est-ce que je dois prendre la stabilisation ? » Ça ne sert à rien pour ça, ça va compenser le flou de bougé du photographe, mais pas compenser le flou de bougé du sujet.

Petit résumé de ces caractéristiques et de ces méthodes.

Il y a d’autres caractéristiques dans le choix d’un objectif que je ne vais pas détailler en entier aujourd’hui, je préfère revenir à la méthode et vous expliquer par quel bout prendre le problème.
1– Déterminez pour quel usage vous avez besoin d’un objectif. Ou de plusieurs objectifs, éventuellement, si vous avez plusieurs usages.

2– Déterminez le budget que vous êtes prêts à y consacrer, votre éventuel désir de légèreté ou de faible encombrement (en général les deux vont ensemble).
Et éventuellement, vous faites des priorités si vous avez plusieurs pratiques en tête, parce que parfois il peut y en avoir besoin.

3– Déterminez quelles sont les contraintes de l’usage dont on parle et donc, quelles sont les caractéristiques de l’objectif dont vous avez besoin.

Je reviens sur ce que je disais, le portrait, j’ai besoin d’un arrière-plan flou, donc grande ouverture maximale, parce que c’est grâce à ça qu’on peut le faire ; j’ai besoin de ne pas trop déformer les visages, donc si je veux faire un portrait serré (parce qu’on déforme les visages quand on s’approche) et que j’ai un trop grand-angle, je dois m’approcher beaucoup pour le faire donc ce n’est pas adapté. Par contre, si je prends un petit téléobjectif, je ne vais pas devoir m’approcher trop pour faire un portrait serré et là ça va convenir. Donc pour faire du portrait je vais choisir un petit téléobjectif avec une grande ouverture.

Pour faire du paysage, je veux quelque chose de très très grand-angle, et là, pour le coup, l’ouverture maximale va moins compter. Parce que, finalement, en paysage on va peu faire de flou d’arrière-plan, donc l’ouverture maximale compte moins.
Ça ne veut pas dire qu’on fait que du paysage avec des faibles ouvertures, mais en tout cas c’est moins important comme critère.

4– Vous allez beaucoup réduire le choix, vous n’avez plus qu’à choisir le meilleur rapport qualité optique/prix, l’objectif qui va vous donner la meilleure qualité optique, la meilleure qualité d’image pour le prix que vous êtes prêts à y consacrer.

Il y a d’autres critères qui peuvent rentrer en ligne de compte, notamment la rapidité de l’autofocus. Par exemple, si vous faites des photos de sujets en mouvement, en concert, en sport, même en reportage, parfois, ça peut quand même être important d’avoir un appareil avec un focus rapide. C’est influencé par l’appareil et par l’objectif, ça fait deux comptes, mais quand même.

Il peut y avoir besoin de construction (ce qu’on appelle) tropicalisée, c’est-à-dire non pas étanche – ne le jetez pas dans l’eau –, mais résistante aux intempéries. Ça peut être sympa si vous travaillez, comme Alban, que vous allez sous la pluie en Islande, ça peut être sympa d’avoir une construction tropicalisée. Ça dépend de vos besoins, si vous faites de la photo en studio, la tropicalisation, on s’en fout complètement ; vous n’allez pas avoir de pluie qui va tomber dans votre studio, en tout cas je l’espère.

Ça peut paraître compliqué, comme ça, mais si vous avez besoin d’un coup de main, je vous prends la main, pas à pas, dans mon bouquin dans lequel je détaille tout ça plus profondément ; tout ce qui est à la fois les critères techniques dont je vous parlais (longueurs focales, ouvertures maximales, etc.), mais aussi sur le choix de l’objectif pour chaque pratique photo. J’ai un Canon, j’ai un Nikon.
Je vais en poser un pour vous montrer un peu ce qu’il y a dedans, mais en substance, vous voyez, par exemple, j’ai des pages sur la photo de paysage, j’explique quelles sont les contraintes à surmonter – c’est-à-dire quelles sont mes contraintes en paysage, qu’est-ce qui peut me poser problème sur le terrain. Par exemple, si je n’ai pas un assez grand-angle, il faudrait que je voie plus sur les côtés. Du coup, quel type d’optique vous devez avoir. Comme je disais pour le portrait, un petit téléobjectif avec une grande ouverture. C’est le type d’objectif de manière générale, sans donner de modèle en particulier. Et ensuite, il y a des tableaux : selon la taille du capteur, c’est important, et selon le budget, c’est important aussi, avec une sélection d’optiques qui sont les meilleures pour ces besoins-là.
Ça, c’est si vous n’avez pas envie de passer 20 ans sur des sites de tests à regarder des graphiques pour savoir lequel est le mieux ; en gros, il faut regarder les tableaux, parce que c’est dans les tableaux que je vous dis lequel est le mieux. J’ai fait le boulot pour vous et je vous dis directement quel objectif choisir pour quel besoin. Je ne laisse pas un seul choix, parce qu’il n’y a pas un seul choix qui est bon, jamais. Ça dépend du budget, mais ça dépend aussi d’autres critères.
En gros, je vous donne des tableaux de choix et à la fin du bouquin vous avez les fiches avec les objectifs qui vous permettent de voir un peu le prix moyen, le prix moyen d’occasion, et quelques données sympas, genre le poids (qui est quand même important) et qui vous permet de savoir ce que vous allez acheter derrière.
Et j’ai fini par deux petites parties bonus sur les économies, parce que ça coûte un peu cher, tout ça, donc comment essayer de payer son matériel un peu moins cher. Et puis l’entretien de son matériel, parce que quand on vient d’acheter un objectif, l’idée est de le garder un petit moment.
Je ne peux pas vous vendre mes bouquins moi-même, si vous voulez l’acheter, il faut aller sur la grande librairie du salon qui est au fond à droite.

Pour aller plus loin, deux petites choses :

D’abord, vous pouvez poser vos questions, maintenant – j’avais mis une dédicace entre 12 h 30 et 14 heures pour la conférence que j’ai faite hier, en l’occurrence aujourd’hui ce sera plutôt tout de suite pour ceux qui ont déjà le livre –, et puis,
vous pouvez me retrouver sur mon blog qui s’appelle Apprendre la Photo, comme je l’ai dit tout à l’heure, mais je pense que maintenant, vous l’avez compris.

Je vous remercie, et n‘hésitez pas si vous avez des questions.

Qui a des questions sur le choix d’un objectif ? Même une question particulière, sur un objectif en particulier, ou sur une situation.
Parce que j’ai plein de questions par mails, tous les jours, donc ça me semble assez peu probable que personne n’ait de question, en plus en venant ici. À moins que j’aie été extrêmement clair et que vous n’avez plus aucune question.

… :

Laurent : On me pose une excellente question : on me demande si tous les objectifs sont compatibles entre les différentes marques et si les anciens objectifs d’argentique sont compatibles. Ça n’est pas du tout bête, car il n’y a pas de réponse simple à cette question.
D’abord, ça s’organise par monture, c’est-à-dire que sur un reflex Nikon, on va mettre des objectifs avec une monture Nikon. Donc on va pouvoir mettre des objectifs Nikon, bien évidemment, et les objectifs des marques tierces, donc Sigma, Tamron, Tokina, Samyong, etc., qui ont des objectifs en monture Nikon. Ils font parfois le même en monture Nikon, en monture Canon, etc., donc il faut bien choisir la monture Nikon, évidemment pour mettre sur le reflex Nikon. Par contre, les objectifs Canon n’iront pas dessus.

Il y a parfois des exceptions à ça, chez les hybrides par exemple. Panasonic et Olympus ont décidé d’être intelligents et de collaborer sur un standard qu’on appelle le Micro 4/3 et tous les deux ont la même monture. C’est-à-dire qu’on peut monter les objectifs Olympus Micro 4/3 sur appareil Panasonic Micro 4/3 et inversement. C’est intéressant parce que, du coup, on a plus d’optiques à disposition.
Mais globalement, il faut bien penser en terme de monture.

Pour ce qui est des objectifs argentiques, ça dépend beaucoup. Chez Canon, non, parce qu’ils ont complètement changé de monture quand ils sont passés… – alors, il y a encore certains reflex argentiques en montures EF (le nom de la monture c’est EF chez Canon) et dans les anciens argentiques Canon, il y avait une monture FD. Chez Nikon, c’est plus ou moins compatible au fil du temps. C’est-à-dire qu’ils ont essayé de garder la compatibilité, parfois la mise au point automatique ne fonctionne pas avec les anciens objectifs argentiques, parfois oui ; la compatibilité avec les optiques anciennes Nikon est un peu complexe. Même récemment, il y a les objectifs où il est marqué D dans le nom qui n’ont pas la mise au point automatique avec certains appareils Nikon récents, notamment les reflex de la série D3000 quelque chose, D3000 D3100 D3200…, et D5000 quelque chose. Donc là, prendre les objectifs avec le G dans le nom. J’en parle dans la version Nikon, j’ai fait un paragraphe spécial pour ces choses-là parce qu’il y a plein de gens qui se sont laissé avoir quand ce problème a commencé et qui se retrouvent avec des objectifs qui n’ont pas la mise au point automatique, ce qui est quand même embêtant.
Pour d’autres marques, Pentax a très bien gardé la compatibilité au fil du temps, donc en général, si vous avez un vieil objectif Pentax, ça marche très bien sur un reflex Pentax d’aujourd’hui.
Et chez Sony, les objectifs Minolta d’avant – puisqu’ils ont racheté Minolta – ça peut marcher, mais là aussi ça dépend, donc il faut essayer, mais globalement il n’y a pas toujours la compatibilité avec les objectifs anciens. Mais ça peut arriver, ça dépend des marques.

… : Un objectif à focale unique, à ouverture unique, par exemple 2.8, est-ce qu’il peut fermer aussi ou est-ce qu’il n’ouvrira jamais qu’à 2.8 ?

Laurent : Absolument. Quand on parle d’ouverture constante, souvent, ça veut dire que c’est son ouverture maximale. Donc il peut ouvrir jusqu’à f/2.8, il ne peut pas ouvrir plus – il ne peut pas ouvrir à 1.4, par exemple – par contre, on peut fermer. Il suffit de régler sur l’appareil quand on est en priorité à l’ouverture, ou en manuel, ou même en mode programme (dans une certaine mesure) on peut régler l’ouverture. Si on veut ouvrir plus que f/2.8, il ne voudra pas, on pourra tourner la molette tout ce qu’on veut, ça ne marchera pas. Par contre, si on veut fermer plus, il n’y a pas de problème. Alors, il a aussi une ouverture minimale, mais en général on ne va jamais jusque-là parce que c’est souvent f/22 ou f/32, et souvent sur l’ouverture minimale il y a un phénomène qu’on appelle la diffraction qui diminue la qualité des images, donc souvent on essaie de ne pas aller jusque-là. On s’arrête à f/16 dans la majorité des situations.

… :

Laurent : On me demande si en voyage il faut prendre son reflex et ses objectifs ou s’il vaut mieux prendre un compact ou un bridge. Personnellement, en voyage j’ai pris le parti de prendre des hybrides, parce que ça me paraît être le bon compromis. J’aime bien pouvoir changer d’objectif, parce que ça donne plus de possibilités, ce qui n’est pas possible sur compact ou bridge, et j’aime bien avoir un grand capteur aussi, parce que ça donne aussi plus de possibilités, ce qui n’est pas possible sur compact ou bridge. Il commence à y avoir des compacts avec grand capteur, mais c’est encore anecdotique. Et donc j’ai choisi l’hybride qui est un peu le meilleur des deux mondes, pour moi, parce qu’il y a quand même des capteurs relativement grands ; moi, j’ai un Micro 4/3 – alors c’est plus petit qu’un APS-C, mais ça reste relativement grand et ça permet d’avoir des performances en basse lumière tout à fait correctes et d’avoir une profondeur de champ –, et je pars en voyage avec un petit hybride qui s’appelle le Panasonic GX1 et j’ai avec moi trois objectifs plus des filtres qui tiennent dans une petite besace pas bien grande. Je peux même mettre un chapeau, une écharpe ou quelque chose selon le temps, limite un petit guide de voyage tout fin, si j’ai besoin, donc j’ai quand même de la place. Et à la fois, j’ai de la légèreté, quand même, parce que pour moi, emmener un reflex avec trois objectifs aujourd’hui en voyage, c’est hors de question pour ce que je fais. Parce que je n’ai pas envie de me balader en trek pendant 4 jours avec 5 kilos d’appareil photo. Il y en a qui peuvent le faire, et tant mieux pour eux, mais vraiment ce n’est pas ce que j’ai envie de faire. Donc j’ai la légèreté et en même temps je garde la qualité derrière.
C’est ce que j’ai choisi pour le voyage, parce que ça me paraît le meilleur compromis aujourd’hui.

… :

Laurent : On me demande si les objectifs hybrides sont compatibles avec les reflex. Alors, non, ils ne sont pas compatibles. Il y a des semi-exceptions chez Sony, où ils ont essayé de mettre de la compatibilité entre leur gamme de reflex Sony Alpha et leur gamme d’hybrides Sony Nex, où on peut monter les objectif d’Alpha sur Nex – mais je pense qu’on ne peut monter du Nex sur Alpha, peut-être, je ne sais pas exactement –, mais globalement, c’est incompatible.
Là encore, on raisonne en terme de monture. Mon hybride est un Micro 4/3, c’est une monture Micro 4/3, ça ne marche que sur les Micro 4/3 et pas sur mon reflex.
Effectivement, le souci est qu’il faut racheter les objectifs, mais après, j’ai des objectifs plus petits. L’idée est d’avoir un encombrement réduit aussi, et avoir un petit appareil avec un gros objectif dessus, ça ne sert pas forcément à grand-chose. Donc on arrive à réduire l’encombrement global en achetant des objectifs qui sont, eux aussi, plus petits.

Merci beaucoup pour votre présence sur le stand d’Apprendre la Photo.

 

 

Laurent Breillat
J'ai créé Apprendre.Photo en 2010 pour aider les débutants en photo, en créant ce que je n'avais pas trouvé : des articles, vidéos et formations pédagogiques, qui se concentrent sur l'essentiel, battent en brêche les idées reçues, tout ça avec humour et personnalité. Depuis, j'ai formé plus de 14 000 photographes avec mes formations disponibles sur Formations.Photo, sorti deux livres aux éditions Eyrolles, et édité en français des masterclass avec les plus grands photographes du monde comme Steve McCurry.
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