Cette année encore, j’ai eu le plaisir de faire une présentation au Salon de la Photo, cette fois-ci accueilli par Reflexe Photo, que je remercie pour le stand, le temps, les discussions et la bouteille d’Evian 😀 J’ai décidé de retracer un peu mon parcours photographique, non pas pour vous raconter ma vie, mais plutôt pour en tirer des leçons sur le processus d’apprentissage qui pourraient vous servir aussi. J’ai enregistré ma seconde intervention, ainsi que les réponses aux questions qui m’ont été posées, notamment sur la photo de concert. La vidéo dure 27 minutes, mais j’ai aussi fait faire une transcription texte pour ceux qui préféreraient ce média 😉
Je profite de cet article pour vous annoncer que les prochaines semaines vont être véritablement trépidantes sur le blog ! En vrac :
- Un nouveau livre numérique, gratuit, qui fera… une centaine de pages !
- Une nouvelle interview qui vous passionnera également, avec de très jolies images dans un tout autre style !
- Une étude de cas d’un des membres de ma formation Devenez un Photographe Accompli qui a bien progressé ces derniers mois.
- Et on me murmure qu’en parlant de formation, les portes pourraient bien rouvrir avant Noël… 😉
Bref, place à la vidéo 😉
Bonjour à tous.
Je m’appelle Laurent Breillat. Si vous me connaissez déjà, c’est sans doute grâce à mon blog qui s’appelle Apprendre la Photo, sur lequel je donne des conseils sur un ton simple, décontracté, on se prend pas la tête, et on essaye de progresser ensemble en photo, tout ça sur un ton vraiment pédagogique : ce n’est pas si compliqué que ça. Et on peut en plus apprendre en s’amusant.
Aujourd’hui, j’ai pensé au cours de cette présentation, à vous raconter mon « histoire photographique », mon parcours depuis que j’ai commencé.
Ce n’est pas pour vous faire ma vie, mon œuvre mon autobiographie en 5 volumes ! C’est vraiment pour que vous compreniez comment moi j’ai progressé, ce qui m’a aidé, moi, à avancer. Que ça puisse vous aider vous aussi, qu’à travers un peu la même démarche vous puissiez progresser vous aussi, et puis aussi pour vous montrer d’où je viens, il n’y a pas encore si longtemps… Et pour vous montrer que le progrès est possible, finalement relativement rapidement, et qu’il n’y a pas besoin de 15 ans de photos pour commencer à se faire plaisir : on peut commencer à se faire plaisir avant ça !
Donc, tout a commencé en 2009. C’est la première fois que j’ai eu envie de faire de la photo. J’imagine que j’avais quelque chose à exprimer, mais j’ai commencé à voir des images en quelque sorte. C’est-à-dire passer dans la rue quelque part, voir quelque chose d’attirant visuellement, et me dire « tiens, y’a un truc intéressant, là, ce serait peut-être une image», et après à chercher un cadrage, c’est-à-dire que je n’avais pas d’appareil photo, mais, intuitivement, je me disais : « ben, tiens, là, sous cet angle là, c’est déjà plus intéressant, etc… ». Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé vous aussi, de voir des photos comme ça. Pour moi, ce n’est pas apparu soudainement ; il n’y a pas un jour où je me suis réveillé un matin en me disant, « tiens, je vais faire de la photo ». C’est plus apparu comme une évidence. C’est-à-dire, au bout d’un moment, je commençais à avoir de plus en plus de… à voir des photos en quelque sorte. C’est comme ça que j’ai eu envie de m’y mettre !
Premier conseil au passage : si ça ne vous arrive pas, à vous, d’avoir ces moments où vous voyez des images comme ça, prenez du temps. Prenez du temps chaque fois que vous vous baladez, même quand vous prenez le métro le matin, pour regarder autour de vous. Et cherchez ce qui pourrait intéresser votre œil. Donc vous n’avez même pas besoin d’appareil photo pour ça. Vous n’êtes pas obligés d’emmener votre reflex avec vous pour aller au travail le matin (enfin n’hésitez pas, hein !). Mais voilà, si vous ne voulez pas le faire, vous pouvez quand même, même sans appareil photo, regarder autour de vous et vous dire « tiens là, y’avait ça d’intéressant ». Évidemment, ça va vous frustrer de ne pas prendre la photo ! Donc peut-être qu’après, vous allez emmener votre appareil ! Malgré tout, regardez autour de vous : c’est déjà un premier exercice qui est vraiment important.
Bref, j’ai eu cette envie, et après pas mal de recherches, j’ai décidé qu’il me fallait un reflex pour commencer, pour diverses raisons mais ce n‘est pas le sujet aujourd’hui. Donc j’ai économisé à peu près un an pour pouvoir me l’acheter. Donc entre-temps, comme je le fais toujours quand je m’intéresse à quelque chose de nouveau, je me suis gavé d’informations. Donc j’ai beaucoup lu, notamment sur le web anglo-saxon, des articles sur les bases techniques de la photo, sur la composition, sur plein de choses. J’ai beaucoup regardé d’images ; donc j’ai beaucoup pris d’infos au passage.
Donc je n’avais pas encore d’appareil, mais malgré tout, mes notions techniques se développaient un peu déjà. Quand j’ai eu l’appareil entre les mains en avril 2010, j’étais comme un gamin le matin de Noël mais en même temps je savais déjà un petit peu comment ça marchait quand même : l’ouverture je savais quand même ce que c’était, etc…
D’ailleurs pour la petite histoire, je ne suis jamais passé par les modes « scène », les modes « paysage », « sport » etc.., qu’il y a souvent sur les reflex bas de gamme. Je suis tout de suite passé en mode priorité à l’ouverture, à la vitesse, parce que je comprenais déjà plus ou moins comment ça marchait intuitivement, même s’il faut attendre l’adaptation pour le faire concrètement, mais je savais un peu comment ça marchait, donc je n’ai pas eu besoin de passer par les modes « scène ».
Donc de ça on peut tirer deux leçons :
- d’abord que la théorie sert vraiment ; ça peut être un peu rébarbatif d’aspect, mais ça sert vraiment. On a vraiment besoin de comprendre comment ça fonctionne pour maîtriser son appareil et faire de meilleures images. Donc, j’ai évolué, pour ma part, beaucoup plus vite par la suite, grâce à ça, parce que, en fait quand j’ai eu mon appareil photo, j’avais déjà un niveau technique de 6 mois peut-être, de quelqu’un qui a déjà lu plein de trucs sur l’ouverture, etc…
Je sais que j’ai évolué beaucoup plus vite grâce à ça. Je ne peux que vous conseiller de maîtriser les bases techniques : c’est vraiment pour moi très très important. Vous avez de la chance, vous pouvez l’apprendre sur mon blog, chez Reflexe photo ou ailleurs. Il y a plein de choses que vous pouvez apprendre assez facilement maintenant ; vous pouvez les apprendre finalement en assez peu de temps. - deuxième chose à retenir : je pense qu’il ne faut pas choisir la facilité. C’est-à-dire comme je vous l’ai dit, je n’ai jamais pris de mode « scène », c’est pourtant plus simple, effectivement. On met le truc, il fait un truc juste à peu près correct, et puis voilà ! Sauf qu’en fait, ça va brider votre créativité, ça va brider votre progression, parce que vous ne comprenez rien, et vous n’allez pas comprendre pourquoi telle photo est réussie ou telle autre est ratée ! C’est très important de comprendre pourquoi vous réussissez ou pourquoi vous ratez vos images, pour progresser, pour pouvoir vous corriger par la suite, ou alors au contraire vous dire « ça je maitrise, je sais comment ça marche, je peux le refaire » : il faut que se soit reproductible, il faut que vos succès, vous puissiez les refaire.
Donc il faut vous faire violence : allez dans les trucs qui vous semblent peut-être compliqués. Il y a un proverbe japonais qui dit : « Le succès c’est tomber sept fois et se relever huit. » C’est très vrai : il faut échouer, échouer encore mais à chaque fois il faut comprendre pourquoi et continuer sans se décourager. C’est vraiment important : en fait, l’échec est vraiment important en photographie ; il faut échouer pour pouvoir progresser.
Malgré tout, ça ne m’a pas empêché de faire de mauvaises photos comme tout le monde. En exclusivité mondiale, je vais vous montrer ma première photo de tous les temps. Oui j’ai honte mais, en même temps, on a tous fait ça : de rater le chat. Là j’avais le reflex entre les mains depuis 15 secondes. Donc vous voyez le flash etc…, enfin, la totale ! Même le moment est mal choisi !
Ensuite comme tout le monde, j’ai photographié des paysages, des fleurs, etc.., avec des résultats tout ce qu’il y a de plus classique et pas forcément très intéressants. Là j’avais compris ce qu’était la profondeur du champ.
C’était une façon de tester techniquement : la photo n’est pas intéressante pour deux sous, mais je commençais à apprendre un tout petit peu. On a tous eu nos débuts comme ça ! Tout ceci pour vous montrer que moi aussi j’ai fait ces images-là au début : ce ne sont pas des trucs que je montrerai aujourd’hui, mais on est tous passés par là.
Donc, la première photo que j’ai osé publier sur mon tout jeune Flickr à l’époque où il y avait trois ou quatre photos, c’était celle-ci, qui y est toujours ; par contre, vous voyez c’est déjà un petit peu meilleur quand même. Ce ne sont pas encore des photos exceptionnelles mais je commence à m’amuser un petit peu déjà.
Encore à l’époque je découvrais les fonctions de mon appareil : donc là c’était sur le bracketing d’exposition automatique qui est cette fonction au nom barbare et qui permet simplement de faire une photo exposée normalement, une photo à -1IL et une photo à +1IL, par exemple, ou une photo à -2IL et une photo à +2IL selon ce que vous réglez. Ça fait une petite rafale de 3 images et vous prenez une normale, une sous exposée, une sur-exposée. Je n’avais pas encore découvert la correction d’exposition à ce moment-là qui était un peu plus simple évidemment.
Donc, je m’amusais un peu et je me suis rendu compte que je pouvais faire du résultat un peu plus créatif : donc là, par exemple, j’étais sous exposé de -1IL, de mémoire ou quelque chose comme ça, ce qui m’a permis de faire un résultat un peu à moitié en ombres chinoises, en contre jour, etc…et d’essayer de chercher un truc plus intéressant. L’essentiel c’est vraiment d’expérimenter. Là on se situe en mai, donc on est un mois après l’achat de mon appareil et c’est la première photo qui me fait un peu plaisir. J’ai bien conscience que ce n’est pas du génie mais ça commence à me faire un peu plaisir, et c’est vraiment important je pense d’avoir des premières photos comme ça : on se dit « ben tiens, c’est un peu mieux ça ! ». Mais rien qui ne me plaise de façon transcendante à ce moment-là.
Ensuite j’ai découvert la photo de concert : donc d’abord la photo concert dans la rue, puis ensuite dans un petit festival en plein air qui n’était pas loin de chez moi, où j’ai pu prendre mon appareil parce que c’est dehors, donc la sécurité n’était pas embêtante, et donc me laissait photographier depuis la foule. On fait comme on peut. A l’époque j’ai fait un ou deux clichés que j’ai trouvés par mal, dont celui-ci : aujourd’hui je ne le publierai plus parce qu’il a un certain nombre de défauts qui font que, il ne resterait plus dans la série. Mais à l’époque je me disais « ce n’est pas si mauvais ». L’exercice m’a plu. L’essentiel c’est que je me sentais satisfait et ça m’a motivé à continuer. Je me suis dit « tiens ça me plait bien ». Il y a quand même deux ou trois photos qui ressortent et je me dis que c’est quand même pas mal. Et en plus, ça a combiné ma passion toute nouvelle pour la photo et ma passion que vous connaissez moins, voire pas du tout qui est pour la musique. Pour la petite histoire, je fais deux trois concerts par semaine et je joue de trois instruments de musique : voilà, ça m’intéresse un petit peu !
La leçon à retenir de tout ça, pour vous, au-delà de ma vie, mon œuvre, c’est d’expérimenter des choses. C’est-à-dire que là, si je n’avais pas fait de la photo de concert à ce moment-là, est-ce que je l’aurais découvert aussitôt ? Peut-être pas… Est-ce que j’en serai là aujourd’hui au niveau de la photo de concert, peut-être pas. Donc il faut expérimenter. Si vous avez des occasions de photographie comme ça, vous êtes à un évènement, une opportunité, allez-y avec votre appareil puis testez les choses. Vous pouvez découvrir quelque chose qui va vous plaire : peut-être qu’à la base vous dites « pas forcément », mais on peut essayer. Si vous avez une opportunité, si vous avez un ami qui a un objectif macro, essayez la macro (ça va faire plaisir au collègue !)
Essayez de nouvelles choses et vous allez voir, vous allez peut-être découvrir un domaine qui vous plait vraiment. C’est quand même important, je trouve, de trouver une espèce de fil conducteur à sa pratique photo, d’avoir quelque chose qui porte au quotidien. On se dit « j’aimerais bien faire ça, faire ça, faire ça, faire ça ». Ça donne vraiment envie de photographier, plutôt que de ne pas savoir où on va. Parce qu’au début, on fait tous des photos de paysages et de fleurs, mais à un moment, il faut trouver ce qui nous plait vraiment. Ça peut être les paysages et les fleurs, d’ailleurs ! Mais au moins qu’on sache que c’est vraiment ça qu’on veut faire.
Donc en plus de ça, comme je l’ai déjà dit, il faut célébrer les petites victoires. Vous n’allez pas directement sortir les clichés de vos rêves, mais quand vous faites des photos qui vous plaisent un peu, il faut savoir aussi ne pas être trop dur avec soi-même, et se dire « voilà, cette image-là n’est pas si mal et elle me satisfait».
Donc, à ce moment-là, on est en juin 2010 soit deux mois après mes tous débuts en photographie. Il se passe deux choses importantes : d’abord je commence à photographier en RAW… ceux qui lisent mon blog… j’en vois qui rigolent ! … vous avez compris que c’est assez important pour moi. Je ne suis jamais revenu en arrière à partir de ce moment-là. Et, deuxièmement, en parlant de mon blog justement, j’ai à ce moment-là lancé mon blog, seulement deux mois après mes débuts en photo. Pourquoi ? Parce que, je me suis dit… en fait, je peux déjà apporter des choses à ceux qui sont juste deux mois en retard par rapport à moi finalement, et j’ai encore des préoccupations de débutant. C’est-à-dire je sais comment exprimer ça de façon compréhensible parce que moi, je viens de le comprendre. C’est pour cela que j’ai eu l’idée de lancer le blog, aussi en trainant sur les forums, en voyant un petit peu les problèmes qu’il y avait qui sont finalement des problèmes assez simples à résoudre.
Donc la leçon qu’il faut retenir de tout ça, c‘est qu’il ne faut pas se complexer de notre statut de débutant : vous êtes débutant, ok, il n’y a pas de honte à ça. C’est tout à fait normal, tout le monde est passé par là, même les pros, même les pros méprisants sont passés par là aussi. Assumez que vous faites encore des erreurs, que vous souhaitez apprendre. Au contraire je trouve que c’est beau d’être dans une démarche d’apprentissage comme ça. C’est vraiment un truc qui a de la valeur. N’ayez pas peur de tester des trucs qui sont classés comme « pro », par exemple le RAW : c’est pour ça que j’en ai parlé à ce moment-là ; parce que y’en a pas mal qui doivent se dire que c’est « un peu pour les professionnels », « est-ce que c’est vraiment pour moi », « c’est trop avancé ». Mais pas du tout, moi j’ai commencé deux mois après… Alors évidemment, au début, ce n’était pas exceptionnel ce que je faisais en RAW, mais ça m’a permis de m’y mettre très tôt et donc de le maitriser plus tôt, forcément. Mécaniquement, plus on s’y met tôt, plus on va le maitriser tôt.
Je pense qu’il ne faut pas avoir peur d’aller dans des trucs qu’on pense peut-être inaccessibles, alors qu’en fait pas tant que ça. Donc voilà, au fil du temps je m’essayais à d’autres choses, je développe un peu ma créativité en choisissant des sujets différents, en regardant un peu plus autour de moi, en utilisant la technique à mon avantage, pour faire des effets qui peuvent être intéressants comme les effets de silhouettes par exemple. Quand on sait faire, c’est classique mais quand on découvre ça on se dit « ben tiens, c’est sympa », et on a découvert un truc technique en même temps. « Ah, ben tiens, si je fais une mesure spot là. Ca marche comme ça ! ». Et on découvre la technique et en même temps on s’amuse, parce qu’on fait une vraie photo derrière ; ce n’est pas juste la technique pour la technique. C’est important aussi d’associer une découverte technique avec des découvertes plus créatives et artistiques derrière.
Donc en octobre 2010 j’ai accès à mon tout premier concert accrédité, donc devant la salle avec de vrais photographes, il y a vraiment les photographes pro à un mètre de moi. Donc, j’y suis allé au culot : j’ai appelé l’organisateur et j’ai dit « est-ce que je peux photographier le petit festival ? Ça me ferait plaisir de le faire. » Il m’a dit « ok, pourquoi pas ». J’y suis allé avec les pros : j’ai énormément appris ; j’ai pris beaucoup d’images, pas forcément toutes bonnes, peut-être même trop d’images parce que j‘étais un peu stressé. Donc forcément j’en prenais plein pour être sûr d’en avoir quelques-unes potables. J’en ai eu quelques-unes qui me plaisent : ce sont encore des images dont actuellement je n’ai pas honte, qui ne sont pas mes meilleures photos concert de tous les temps, évidemment, mais ce sont des images que je ne trouve pas forcément mauvaises. Et surtout, j’ai mis le pied dans le milieu que je voulais atteindre : là encore on revient sur « la leçon » que j’ai donnée avant : n’ayez pas peur de vous lancer, même si vous vous plantez, ce n’est pas grave, il faut échouer. Là pour le coup, j’étais à côté des pros, et il ne fallait pas avoir peur, ne pas avoir de complexe à être là. « Moi j’apprends et toi tu sais déjà le faire, mais moi j’apprends à le faire; je suis au même endroit. » Il ne faut pas avoir de complexe car ça fait beaucoup, beaucoup progresser. J’ai appris énormément cette fois-là car c’est mon premier vrai concert. C’est l’un des moments où j’ai le plus appris dans une période de 4 heures : c’est vraiment assez exceptionnel !
D’ailleurs pas plus tard que vendredi soir, j’ai rencontré une photographe à un concert de photographie, qui, pour la première fois, shootait au reflex, en concert et qui avait une accréditation pour de concert-là : elle avait réussi à l’avoir en y allant au culot aussi ; elle avait eu le reflex apprêté deux heures avant, et avant ça elle n’avait jamais touché de reflex de sa vie. Elle y allait quand même et elle a eu raison. De toute façon, même si elle les avait toutes ratées, à la limite ce n’est pas grave, parce qu’elle aurait appris plein de choses. Donc il faut vraiment oser y aller, n’ayez pas de complexe.
À peu près, à la même période, je commence à m’intéresser au portrait : c’était en octobre 2010. Je commence à un peu mieux maitriser mon boîtier et j’achète le fameux 50mm f/1.8 dont les lecteurs de mon blog sont aussi familiers.
Plus tard, en avril 2011, je me suis intéressé à d’autres types de spectacles comme le théâtre et la danse qui m’ont apporté vraiment de nouvelles choses : c’est un peu les mêmes conditions de lumière. Donc techniquement, le concert m’a aidé à maitriser mieux le théâtre et la danse, sauf que c’est différent. Pour la petite histoire : il y a quand même une représentation de théâtre que j’ai dû photographier en chaussettes, parce la pièce jouait beaucoup sur le silence, et quand je marchais ça s’entendait énormément. Bon je me suis dit « je vais photographier en chaussettes, sinon j’interviens dans la pièce » et il faut quand même, en tant que photographe, être un peu en retrait. Déjà il y a le déclenchement qui s’entendait et je me suis dit « on ne va pas en rajouter ».
Entre deux, j’ai expérimenté pas mal de choses, mais je suis toujours resté passionné par la photo de concert et le portrait dans une moindre mesure. Aujourd’hui ça fait deux ans et demi que je fais de la photo et maintenant je shoote des concerts dans des plus grosses salles : au Zénith de Lille, etc.., donc c’est déjà un peu plus gros, quoi ! J’ai des accréditations maintenant parce que je bosse pour un site d’agenda culturel pour ma ville, ce qui fait que là, je fais des photos de concert pour eux, du coup je suis dans la fosse avec les pros. Tout ça en un peu plus de deux ans, je vous le rappelle. Ce n’est pas tellement pour me vanter, c’est plus pour vous montrer qu’en deux ans, on peut finalement avancer assez rapidement : il n’y a pas besoin d’être un génie pour ça, pour se faire plaisir avec des choses…. : aller dans la fosse avec les photographes de concert. On pourrait penser que c’est inaccessible : en fait il suffit de penser que c’est possible de bosser pour, et ça arrive, ça finit par arriver !
Donc c’est tout ce que je voulais que vous compreniez. Au niveau du blog, il s’est aussi passé des choses entre-temps puisque j’ai … pour ceux qui ne sont pas au courant … écrit un livre numérique sur le choix d’un objectif pour reflex, les gros machins là avec 150 choix possibles. J’ai aussi créé une formation en juin dernier : une formation complète à la photo sur 7 mois, avec plein de vidéos, qui est, dans sa structure, un peu inspirée de mon propre apprentissage. C’est pour cela que j’en parle à la fin aussi : c’est pas tellement pour la pub, c’est plus pour vous dire que c’est un peu la même structure. C’est-à-dire on commence par la technique, les bases vraiment théoriques indispensables, et on va très très vite sur la pratique : c’est ce qu’il faut faire concrètement !
Donc voilà. J’en ai fini avec mon parcours. J’espère que vous avez pu en tirer un peu des leçons, que vous allez retenir ce que j’ai dit là-dessus.
Est-ce que vous avez des questions ? N’hésitez pas. Je ne mords pas…Allez-y, foncez !
Première question :
Alors, je répète pour ceux qui n’ont pas entendu forcément la question : Stéphane veut faire du portrait. Il a un 85 mm à mise au point manuelle : il a un peu du mal à trouver le flou, etc…, qui fait un 135 sur son boîtier, en plus. Bon voilà, un 135 à grande ouverture en gros, ça fait une profondeur de champ très réduite, ce qui est bien pour le portrait sauf qu’on a une mise au point manuelle. Tu vas avoir du mal à faire la mise au point « bien » ! Enfin, je veux dire, il faut quand même de l’expérience pour faire une mise au point manuelle correctement et facilement, surtout avec des profondeurs de champs aussi faibles que ça. Donc à moins de poser ton appareil sur un trépied, et que ton modèle ne bouge pas du tout, ce qui n’existe pas…Mais, ça va être compliqué quand même de faire bien la mise au point. Après tu peux prendre l’option d’augmenter un peu la profondeur de champ, histoire que, si tu es vraiment stable, et tu déclenches assez vite, ce soit quand même net parce que ta profondeur de champ est suffisamment importante. Mais ça reste une solution du moindre mal. J’aurais tendance à dire, « si tu pouvais faire l’autofocus, ce serait bien quand même».
Mais après, le 85mm, c’est quand même une optique de portrait, donc pour le coup, tu as le choix. Je pense que si tu as choisi ça, c’est que tu sais qu’une grande ouverture, pour le portrait, c’est quand même pas plus mal. Je pense que là-dessus, tu n’as pas besoin de conseils a priori. Ah, oui ! Tu peux essayer d’avoir effectivement l’option de la faire « à l’ancienne » et de mettre un verre de visée, oui, effectivement !
Deuxième question :
Donc, pour tout le monde, je répète la question quand même (pour tout le monde et pour la vidéo !) : Guillaume demande si, en gros, c’est difficile d’obtenir une accréditation pour un concert ; quelles sont les conditions ; est-ce qu’il faut donner ses photos etc…
Alors, en gros, moi ce que j’ai fait, pendant toute la période où je n’avais pas d’accréditation –d’ailleurs je continue à faire défiler les photos en attendant – pendant cette période, là, c’est que…. En gros, j’ai photographié dans les petites salles où t’en avais pas besoin, premièrement ! Histoire de pouvoir me faire un portfolio pour montrer quelques images après. J’ai trouvé des salles où ils n’étaient pas très regardants, où j’arrivais et je faisais « ah bonsoir, je peux prendre des photos ? » « pas de problème ! » Il faut en trouver dans ta ville. Il faut chercher un peu, en général les petites salles, les petites affiches, les artistes pas très connus. Tu ne vas pas photographier les Rolling Stones demain sans accréditation. Peut-être même avec, d’ailleurs ! Donc il faut d’abord commencer par ça, histoire de te faire quelques images quand même.
Parce que c’est vrai, que, quand tu vas demander des accréditations, vraiment pour des affiches un peu plus importantes, il faut quand même en général montrer tes images avant pour montrer que tu n’es pas un total débutant et tu sais quand même sortir quelques clichés corrects en sortant de la fosse. Quand ils donnent une accréditation, ils aiment bien qu’il y ait des images bien derrière quoi !
Donc, moi, la photographe dont je parlais qui avait une accréditation, elle était sur un évènement qui n’était pas avec des grosses têtes d’affiche, en fait, et elle avait demandé à celle qui est responsable des accréditations pour la salle de concert : elle avait demandé une accréditation ; elle l’avait obtenue, parce que c’est une petite tête d’affiche. On n’était pas très nombreux dans la fosse : on était 4 photographes, avec elle. Donc voilà, ce n‘était pas très gênant, ce n’est pas une grosse tête d’affiche donc elle pouvait se permettre de le faire, parce qu’on n’était pas….si on était douze, elle n’aurait pas d’accréditation parce que c’était d’abord ceux qui bossaient pour un média, etc…Ensuite, une fois que tu as les photos, là, tu peux….le meilleur conseil que je puisse te donner c’est de te diriger vers les médias web, ce sont les plus accessibles. Et au fait, pour les grosses têtes d’affiche, le plus simple, c’est quand même d’être lié à un média. C’est-à-dire si tu es lié à un site web qui publie des photos de concert, s’ils en publient c’est forcément qu’ils ont des accréditations, et c’est plus facile avec eux qu’avec un magazine etc.., là bonne chance quand même, quoi !
Evidemment, en général, pour les sites web, il faut céder tes photos pour l’utilisation sur le site web. Donc, moi, les conditions c’est de les céder 800 x 600 et je peux les utiliser comme je veux après. Très franchement je ne suis pas d’accord avec ça ; je pense que … dans l’idéal, je devrais être payé pour refiler les photos de concert au site, parce que l’accréditation, je devrais l’avoir, c’est juste pour faire mon boulot. Sauf que ça, c’est dans l’idéal, et la réalité c’est que, en gros, il n’y a presque plus de pros dans les fosses, il n’y a presque plus de vrais pros qui vivent de ça. La photo de concert ça ne fait plus vivre grand monde : en fait, tu as beaucoup d’amateurs ou en voie de professionnalisation ; pas forcément dans le domaine de la photo de concert d’ailleurs. En vrai, la plupart du temps, il faut quand même donner ses photos au site. Par contre j’aurais dit « non », s’ils m’avaient dit : « c’est sur le site et uniquement » quoi !. Là, il ne faut pas déconner ! Si vous voulez les droits exclusifs des photos il y a … vraiment, il ne faut pas abuser non plus… Et voilà, j’ai considéré que ça me permettait aussi d’exercer une passion. Je le fais vraiment parce que j’aime le faire ! Je n’ai pas besoin de manger avec ça à la fin du mois, ce qui me permet de le faire aussi !
Troisième question :
Jean-Christophe demande… Jean-Christophe a un 500D et se demande s’il vaut mieux investir dans des optiques ou des boîtiers. Alors, j’aurais presque tendance à répondre : « optique » et « point » et « au revoir ». Je vais nuancer un tout petit peu quand même ! Ca dépend toujours quand même de tes besoins. En général, il vaut mieux investir dans les optiques d’abord, la plupart du temps. Si tu veux investir, c’est par pure envie ou c’est parce que tu te sens limité dans un truc par exemple un peu particulier ?
Jean-Christophe fait des photos de sport, dans des conditions de lumière assez faible. Les deux vont te servir : un boîtier qui va monter mieux dans les ISO, ça va te servir aussi. D’abord, d’abord une optique lumineuse. De toute façon si tu fais du sport, j’imagine que tu as un petit télé, sauf que tu dois avoir un télé pas très lumineux, un 70-300 quelque chose. Oui, c’est classique.
Investis d’abord dans une optique genre la même focale, mais plus lumineuse. D’une, tu aurais une meilleure qualité d’image et en plus ça va t’aider en lumière et ensuite, plus tard, tu pourras songer à monter sur un boîtier plus adapté au sport. Le 7D, c’est génial : ça a son budget aussi mais même un boîtier un peu au-dessus qui monte un peu en ISO. Des fois même des boîtiers plus récents, entre 500D et 600D, tu peux doubler les ISO acceptables. Avec le 500D, en iso acceptable, tu dois être à quoi ? 800, peut-être 1600 mais à 1600….ça doit être un peu crade… Avec le 550, je montais à 1600 : ce n’est pas exceptionnel, mais tu arrives à avoir un un bruit relativement réduit . Si tu fais un peu de post-traitement sous Lightroom, ça part assez facilement : c’est correct. Rien qu’avec le 550D.
Quatrième question :
On me demande si les photos étaient faites sur trépied en concert : pas du tout. Il y a deux aspects : il y a l’aspect purement la photo que tu veux au final. Là, par exemple, ça c’est pris à peu près au centième de seconde, en gros ; si je prenais en vitesse plus lente, je ne verrais pas sa tête. J’aurais du flou de bougé ou à la limite du flou de sujet, c’est-à-dire que j’aurais mon sujet qui serait flou parce qu’il bouge trop vite. En général en concert, en tous cas dans ceux où je vais, ils bougent quand même relativement vite et si je n’ai pas une vitesse rapide, je ne peux pas figer le sujet, la photo est ratée, selon ce que je veux. Moi je pourrais prendre le parti de faire des photos au 1/10 et de laisser le sujet flou comme ça, pourquoi pas, ça peut se faire. Mais si j’ai envie d’une photo nette, je suis obligé de shooter au 1/100, et au 1/100, le trépied ça ne va pas me servir à plus que ça, de toute façon. Donc ça c’est la première chose : moi j’ai envie de photos à vitesse rapide donc le trépied ça ne va pas me servir. En plus de ça, une fosse….J’ai photographié jeudi et vendredi soir à l’Aéronef à Lille, la fosse est large comme ça…., on est quatre ou cinq, si tu mets un trépied, plus personne ne passe. Donc ce n’est pas très sympa pour les collègues. On ne peut pas utiliser de trépied en photo de concert, quoi ! La parade – c’est parce que c’est en très très basse lumière, il n’y a pas beaucoup de lumière – c’est optique à grande ouverture et boîtier qui monte pas mal dans les iso. Donc là j’ai ouvert de f/2.8, sur un 70-200 de mémoire, je suis à 1600 iso et au 1/100, et ça passe. Au pire, en post-traitement, si c’est t’as un chouilla sous exposé tu peux toujours rattraper un peu. T’es à 1600 ISO donc il faut y aller « mollo » parce que sinon, tu as beaucoup de bruit qui apparait, mais tu peux toujours remonter un petit peu. On peut s’arranger, tant que ce n’est pas trop sous-exposé. J’y arrive à 1600 iso F/2.8 1/100e. On sait que c’est des valeurs…c’est atteignable, quoi !
Cinquième question : Comment faire pour avoir un fond noir ou un fond coloré en photo de concert ? Est-ce que ça dépend du mode de mesure ?
Ca, ça ne dépend pas tellement de ta mesure, ça dépend de comment la lumière est à ce moment-là, en fait. (…) Ton fond noir tu vas l’avoir… En général, en fond de scène, tu as un rideau noir, ou un truc comme ça, tu vois ? Et en général, tu as aussi de la fumée, pour que les lumières se voient. Parce que la lumière, là les spots ils éclairent mais je ne vois pas de rayon lumineux, ce qui est l’idée.
Là, la fumée est là, pour que tu voies les rayons lumineux, et pour que le gars qui a fait l’éclairage on voit son boulot, quoi, parce qu’il bosse ! Il bosse carrément !
Donc là, juste derrière, tu avais juste de la fumée, et tu avais juste un spot orange là, et tu avais probablement, deux ou trois spots roses, sur les côtés qui éclairaient la fumée. Là je n’aurais pas pu avoir de fond noir. Parce que mon sujet est exposé à peu près comme le fond : le fond n’est pas beaucoup plus sombre ou beaucoup clair. Et c’est juste parce que les deux étaient aussi lumineux l’un que l’autre, et ça, quelle que soit la mesure que tu vas utiliser, tu ne vas pas le changer. Si ton sujet est aussi lumineux que ton fond, les deux vont être aussi lumineux sur l’image finale : tu ne peux pas y faire grand chose. Donc, si tu veux un fond noir, tu choisis le moment où le spot n’éclaire pas la fumée qui est dans ton cadre, et là, tu le vois dans le viseur, de toute façon. Tu vois le moment où le fond est noir si tu veux déclencher à ce moment-là !
Tu vas plutôt déclencher sur l’expression du moment que sur le fond, en fait, ou sur une lumière particulière, un truc comme ça qui éclaire le sujet. Personnellement, je suis revenu en mesure évaluative, matricielle ; j’ai fait en spot un moment, et en fait, finalement, en matriciel, il s’en sort très très bien.Ca dépend peut-être aussi du boîtier : je suis revenu à l’évaluative avec le 7D. Donc c’est aussi un boîtier qui est quand même assez exceptionnel. Au 550D, j’étais en pondérée centrale finalement, ce qui me paraissait un assez bon compromis. Donc, ça ne dépend quand même du boîtier : il faut tester, là ! C’est aussi selon les usages : il y a des gens qui préfèrent rester en spot, d’autres qui préfèrent rester en matricielle ; il y a des gens qui ont leurs préférences.
Le problème du spot, c’est qu’il prend son centre de l’image : tu dois faire une mémorisation d’exposition , recadrer, sauf qu’il bouge vite : tu dois saisir le moment. Moins tu as de choses à faire, plus c’est simple.
Sixième question :
Bruno me demande ce que je pense de l’apprentissage par le pastiche, la copie. S’inspirer fortement, voire copier.
(…) Tu parlais du portrait : c’est une démarche qui va permettre de comprendre quelle était la recette utilisée pour telle ou telle image. Et donc, derrière, qu’est-ce qui a été fait techniquement, qu’est-ce qui a été fait en termes de…comment l’image a été pensée à la base etc… Et c’est un peu comme découvrir une fonction au hasard, quand on découvre la mesure spot « tiens ! ça marche comme ça ! ». On va découvrir la fonction, on va l’expérimenter. Et bien là, on va découvrir la fonction qui a été utilisée, ou les fonctions, et en plus, on va associer ça à un résultat. Ce qui fait qu’après, si on veut reproduire un type de rendu, c’est-à-dire qu’on peut copier une photo complètement, et on a donc un rendu lumière, une composition,… sauf que ça, ce sont des éléments différents, et derrière, je peux m’inspirer de ce rendu lumière seulement et pas du reste de l’image, ou juste une partie de ce qui fait l’image qu’on copie. Et derrière, je sais comment on fait : je peux obtenir ce même rendu, sur des images à soi, ou modifier un peu, se dire « tiens ! j’aime bien ça » et puis derrière « ah ! je vais changer, j’aime pas trop ça ». Et voilà !
C’est vrai je pense que ça permet d’expérimenter plein de choses, de voir ce qui a déjà été fait avant, et de trouver des choses qui nous plaisent. Et on se dit : « tiens ! ça, j’aime bien » et on va le refaire si ce n’est à chaque fois, presque. Donc ça va devenir un peu une patte. Effectivement, je pense dans le fait de trouver son style, paradoxalement, ça doit aider de copier.
Et bien écoutez ! Merci pour votre attention. Merci d’être venus.
A bientôt sur le blog, dans la formation, ailleurs, au prochain Salon de la photo…
Bonjour Laurent,
Il se fait que je viens seulement de visionner la vidéo de ton parcours. Ok elle date d’il y a un an mais je te suis depuis seulement quelques semaines…
Je trouve ton parcours et ton enthousiasme très stimulants. Tu prouves, toi aussi, qu’avec un peu de motivation et de plaisir dans ce qu’on fait on peut très vite évoluer. L’essentiel, comme tu le dis, est de ne pas se mettre de barrière et d’y aller franchement.
Merci pour ce moment très instructif…
Hello !
Motivant comme article ! 😀 J’ai acheté mon réflex en… 2006 ou 2007, je sais plus trop (un ptit 350D, l’ancêtre!) mais je n’ai pas le sentiment de l’exploiter à sa juste valeur… La cause? Le manque de pratique !
Du coup, j’en viens à te demander quelques petites précisions quant à ta progression, et notamment du timing !
– Combien de sorties photos/sessions en moyenne par mois/semaine/année/siècle que sais-je !
– Comment organiser une “bonne” session? J’ai tendance à embarquer mon appareil en me disant “j’vais prendre des photos!!”, choisir un endroit et canarder… Peut être qu’en se fixant une “limite” (temps, nombre de clichés etc.) pourrait me permettre de progresser plus efficacement et surtout de façon plus régulière?
Ces questions sont bien sûr très “personnelles” (dans le sens où chacun appréhende les choses à sa façon) mais je serais curieuse de connaître un peu mieux tout ça !
ça vaut aussi bien pour tous les gens qui passeront par là ! 🙂
Merci et bonne soirée ! ^^
Franchement, rien que cet article est deja une bonne aide !
J’ai ceder a mes pulsions et me suis acheté un petit reflex a force de frequenté ce site et de me dire “B***del ! moi aussi je veut prendre des belles photos !”
Sans regrets , et Cimer Lolo
Bravo laurent, j ai adoré la vidéo et je suis hyper contente de savoir que d autre personne ( comme toi) ont eu ces especes de flash photo cad je vois une scene et me dis hummmm cela ferait un joli cliche! Pour moi la photo c est une façon d’arreter le temps et de figer l histoire. Je passe parfois de longues minutes sans parler et je photographie mes enfants qui rient, mangent du nutella, et font des caprices . Leur papa quelquefois doit trouver le temps long…. Bref tes conseils m’ont permis de faire bcp de progres techniques et ainsi de ne plus reussir ( ou rater ) mes photos de facon hasardeuse….
Alors moi l’an prochain je prends le thalys et relie la haye a paris pour assister au salon! Merci encore et a bientot sur le blog!
Peut-on retrouver les vidéos des différents intervenants sur l’agora du net ?
J’en recherche une sur le thème du voyage et de la photo.
Bonjour,
Il faudrait contacter l’Agora directement (sur leur site ou Twitter), mais je ne pense pas que les interventions aient été enregistrées malheureusement.
Passage rapide et petite intervention.
J’ai du mal a etre à jour et lire tout ce que j’aimerai…
Cependant ton petit mot me fait réagir :
“Il a un 85 mm à mise au point manuelle : il a un peu du mal à trouver le flou, etc…, qui fait un 135 sur son boîtier, en plus. Bon voilà, un 135 à grande ouverture en gros, ça fait une profondeur de champ très réduite, ce qui est bien pour le portrait sauf qu’on a une mise au point manuelle.”
Un 85 mm en 24/36 n’est pas vraiment un 135 en Apsc, mais surtout il aura exactement la même profondeur de champ et le même grandissement.
Il y a un schéma d’un forum qui vaut mieux que 100 discours. Mais pas de place ici…
Sur les capteurs plus petit c’est comme si on faisait un crop d’un plein format ce qui donne cette fausse impression de rapprochement en fait c’est la même image dont on ne voit qu’une partie, la même profondeur de champ le même grandissement.
Tout ça pour le même objectif qui passe d’un plein format a un format plus petit.
Voilà, en espérant aider aux débats, et éclaicir cette fausse idée généreusement développée par les fabricants !
Très intéressante comme vidéo. Les petites critiques que j’aurais à faire seraient plus sur le faite que parle vraiment vite et les “euh” (après j’imagine que tu étais restreint pas mal au niveau temps, je pense pas que j’aurais fait mieux).
En tout cas, je pense que ca va motiver beaucoup de débutants !
Et comme tu le dis, l’échec fait partie de l’apprentissage. La photo ne serait pas si tout ce que l’on prennait était déjà parfait. Et d’ailleurs, ce week-end j’ai shooté mon premier concert et il y a pas mal de travaille à faire (bien que cela ne soit pas mon domaine préféré, j’ai vraiment qu’une envie: recommencer et m’améliorer!).
Passionné et passionnant Laurent
Qui ne ménage ni son temps ni son énergie à nous partager son engouement de la photo .
C’est toujours un enrichissant plaisir de te retrouver sur le blog ou le cours .
Roger
Tout a été dit: tout simplement bluffant !!!
Merci pour ce feedback comme on dit.
Question: sur la page du site photographe-accompli.com, pourrais-tu donner plus de détail sur la formation que tu dispenses ? Dates, durée, rythme (plein temps ?), lieu, tarif, etc…
Quelque chose me dit que cela pourrait m’intéresser…
Bonjour François, et merci ! 🙂
Concernant la formation, je donnerai tous les détails quand j’en rouvrirai les portes. Si tu es inscrit à la newsletter ou à la liste d’attente, tu ne pourras pas le rater ! 😉
Sache déjà que la formation est entièrement en ligne, en vidéo (au rythme d’une par semaine pendant 7 mois, mais tu peux suivre plus lentement si tu veux).
Quelque chose me dit que tu en sauras plus bientôt… 🙂
Un énorme merci pour ce témoignage. Cet été, j’ai terminé de lire tous les artciles de ton blog et je peux dire que j’en ai appris énormément! Et en plus d’apprendre, la lecture de tes articles m’a donné le goût d’en savoir plus sur certains sujets et de rechercher l’information. Je pense que c’est là une qualité essentielle d’un bon professeur: donner le goût d’approfondir la matière.
J’ai bien hâte de découvrir ce que tu nous promets prochainement sur ton blog.
Merci et bonne continuation.
Sympa la vidéo avec la transcription dessous. Blog super pour permettre de progresser chacun à son rthme
Merci
Patrice
Très sympa ce témoignage, merci.
Bravo Laurent, c’est beau la passion, tu me rajeunis de 45 ans avec mon Rollei et les concerts de jazz à Wagram et theatre des Champs Elysées en bavant sur la classe de Jean Pierre Leloir.
Encore un grand MERCI
Merci Laurent pour ce tu nous transmets.
Oser, bien sûr, mais aussi “penser” sa photo avant d’appuyer sur le déclencheur.
Si j’ai préalablement “pensé” ma photo, je vais mieux comprendre pourquoi, comment, elle me plaît ou me déplaît. Et permettre de progresser; ce qui n’est pas si simple.
Penser et pratiquer, pour que l’oeil et la technique se fondent en harmonie. A suivre donc.
Bonne continuation…