Nikon D5 vs Nikon Coolpix P1000

Le Nikon D5 est le dernier reflex professionnel de Nikon. Il impressionne par sa taille et son poids important, typique d’un appareil pour photographes professionnels.

La prise en main est excellente grâce aux nombreuses poignées et boutons, avec notamment un superbe viseur optique et un écran tactile. La navigation dans les menus est facile malgré leur richesse. Ce boîtier offre une réactivité exceptionnelle avec un autofocus à 153 collimateurs très rapide et une rafale pouvant atteindre 14 images par seconde. La qualité d’image est aussi au rendez-vous avec un capteur de 20,8 Mpx qui monte jusqu’à 3 280 000 ISO, du jamais vu. Les photos sont exploitables jusqu’à 102 400 ISO. Les capacités vidéo sont plus limitées, notamment à cause des recadrages selon la définition, mais la qualité d’image reste bonne.

Les points forts sont la sensibilité extrême, la rafale, la construction robuste, l’autofocus performant et l’écran tactile. Les points faibles sont l’absence de stabilisation, de Wi-Fi et de GPS.

Le Nikon D5 est un excellent boîtier professionnel qui ouvre de nouvelles possibilités aux photographes exigeants. C’est un outil de production fiable et polyvalent qui ravira les professionnels, même si certains reproches peuvent être faits pour un usage grand public.

Le Nikon Coolpix P1000 est un appareil photo bridge qui a pour principal argument de vente son zoom 125x, avec une focale équivalente de 24 à 3000 mm, ce qui établit un nouveau record dans cette catégorie.

L’appareil photo est très imposant et encombrant, avec une sensation de “jouet” à la prise en main malgré ses finitions correctes. La partie ergonomie est bien pensée, avec notamment un écran orientable et une large poignée indispensable pour stabiliser l’appareil à de telles focales.

Cependant, l’écran n’est pas tactile, il n’y a pas de prise USB-C ni de Wi-Fi aux dernières normes, ce qui est regrettable pour un appareil de cette gamme. La réactivité s’avère moyenne, avec un démarrage sous la barre des 2 secondes mais une rafale limitée par la faible mémoire tampon. Surtout, l’autofocus à détection de contraste a beaucoup de mal dans de nombreuses situations, ce qui gâche l’expérience. Côté qualité d’image, le petit capteur de 1/2,3 pouce ne permet pas d’obtenir une excellente définition, avec une diffraction qui apparaît rapidement. Néanmoins, le traitement logiciel des JPEG est plutôt flatteur. La partie vidéo propose de la 4K, mais souffre des mêmes limitations.

Au final, le Nikon Coolpix P1000 séduira ceux qui recherchent avant tout la polyvalence d’une très longue focale, mais décevra sur la qualité d’image globale et la fiabilité de l’autofocus.