photo avec grande ouverture de diaphragme

A la suite de l’article sur l’exposition, comme promis, j’ai consacré un article à chaque “angle” du triangle de l’exposition, concept clé en photographie (ouverture, vitesse d’obturation, sensibilité ISO). Attention, si vous n’avez pas lu ce premier article sur l’exposition, je vous recommande vivement de le lire avant !

Je commencerai donc par l’ouverture du diaphragme : ce n’est pas le plus facile à appréhender parmi ces éléments, mais une fois que vous aurez compris cette partie, le reste vous paraîtra plus facile. Et surtout, l’ouverture et l’effet qu’elle produit est pour moi ce qui contribue beaucoup à la réussite (ou non) d’une photo. Mais nous y reviendrons.

Note : plus récemment, j’ai réalisé une vidéo courte pour vous aider à comprendre l’ouverture en photographie. Si vous préférez ce format ou que vous voulez voir ce concept expliqué d’une autre façon, la voici 😉

Comprendre l’ouverture du diaphragme d’un objectif

Qu’est-ce que l’ouverture du diaphragme en photo ?

L’ouverture du diaphragme est un paramètre fondamental en photographie qui permet de contrôler la quantité de lumière qui entre dans l’appareil photo. Situé à l’intérieur de l’objectif, le diaphragme est composé de lamelles qui s’ouvrent ou se ferment pour réguler cette ouverture.

Vous pouvez imaginer cela comme une fenêtre dont vous ajustez la taille pour laisser entrer plus ou moins de lumière. L’ouverture est notée par un nombre précédé du symbole « f/ », tel que f/2.8 ou f/11. Une grande ouverture, comme f/2.8, laisse passer une grande quantité de lumière, idéale pour les conditions de faible luminosité. À l’inverse, une petite ouverture, comme f/11, laisse passer moins de lumière, ce qui est utile en plein jour ou pour obtenir une grande profondeur de champ.

Rappelez-vous, l’ouverture du diaphragme est un des 3 paramètres fondamentaux qui influencent l’exposition d’une photographie. L’ouverture du diaphragme, la vitesse d’obturation et la sensibilité ISO forment le triangle de l’exposition.

Comme ça va sans dire mais que ça va toujours mieux en le disant 🙂

lamelles contrôlant l'ouverture du diaphragme d'un objectif photo
En plus d’être astucieux, c’est design !

Comment fonctionne l’ouverture du diaphragme ?

Le fonctionnement de l’ouverture du diaphragme repose sur la régulation de la quantité de lumière qui entre dans l’appareil photo. Lorsque vous choisissez une grande ouverture, les lamelles du diaphragme s’écartent pour laisser passer plus de lumière, ce qui est parfait pour les scènes sombres ou pour créer un effet de faible profondeur de champ.

En revanche, une petite ouverture signifie que les lamelles se rapprochent, réduisant ainsi la quantité de lumière qui traverse l’objectif. Cela permet de contrôler l’exposition de la photo et d’obtenir une grande profondeur de champ, où une plus grande partie de l’image est nette. La profondeur de champ, ou zone de netteté, est donc directement influencée par l’ouverture du diaphragme.

Quelle ouverture utiliser en photographie ?

L’ouverture du diaphragme se mesure en “nombre f“. Sur votre appareil photo, cela s’inscrit comme “f/nombre”. C’est-à-dire f/3.5 ou f/22 par exemple. L’ouverture du diaphragme fait partie intégrante du système optique de l’appareil photo, interagissant avec d’autres éléments pour influencer la qualité de l’image. Là où beaucoup de photographes débutants se perdent, c’est que f/3.5 représente une plus grande ouverture que f/22 par exemple ! Il serait inutile de rentrer dans les détails techniques, mais retenez que :

  • plus le nombre f est grand, plus l’ouverture est petite
Ouverture diaphragme f/11 : petite ouverture
  • plus le nombre f est petit, plus l’ouverture est grande
Ouverture diaphragme f/2 : grande ouverture

En fait, c’est juste comme une fraction (retour dans le passé en classe de 5ème B) : 1/11 c’est plus petit que 1/2. Mais comme là c’est un f, c’est pas aussi intuitif pour tout le monde, mais bon, c’est comme ça !

Allez, un petit carousel des ouvertures de f/16 à f/1.4 rien que pour vous :

Si vous regardez bien votre objectif photo, vous trouverez une inscription du type 18-55mm 1:2.8-4. Le “1:2.8-4” représente en fait l’ouverture maximale de votre objectif à ses extrêmes de distance focale (ou de zoom si vous préférez). Je sais, je parle un peu chinois, voyons donc à quoi ça correspond dans le cas de cet objectif.

Oui l’image est à l’envers, c’est pour lire sans attraper de torticolis

Ça marche aussi chez toutes les autres marques hein 🙂

Ici, il s’agit d’un objectif qui peut donc ouvrir au maximum à f/2.8 à 18mm et au maximum à f/4 à 55mm. En effet, sur ces objectifs de kit, l’ouverture maximale change avec la longueur focale (il existe également des objectifs qui ont une ouverture constante, mais ils sont en général à la fois plus coûteux et de meilleure qualité).

Un dernier exemple avec le Fujifilm X-S10 la tête en bas (promis après j’arrête avec les images à l’envers) et un autre objectif où on peut lire “16-80mm 1:4. Il s’agit d’un objectif qui peut donc ouvrir à f/4 constant de 16mm à 80mm.

Gardez ça en tête, on y reviendra.

Comment régler l’ouverture ?

Régler l’ouverture est quelque chose de simple à effectuer. Vous pouvez la modifier dans deux modes différents : le mode manuel (M) ou le mode priorité à l’ouverture (mode Av ou mode A). (pour plus de détails, voir l’article sur les modes de l’appareil photo)

Le mode manuel (M)

En mode manuel, si vous souhaitez modifier l’ouverture vous devez maintenir le bouton “Av” ou “+/-” sur votre appareil photo enfoncé, et tourner la molette.

Sur la plupart des boîtiers photo milieu et haut de gamme, il y a 2 molettes, dont une des deux contrôle l’ouverture, et l’autre la vitesse d’obturation.

molette de réglage ouverture
Les deux molettes en question sur un Nikon Z6 II. Sur la molette des modes à gauche, c’est M qui devrait être sélectionné et non Auto (je vous demande de faire preuve d’imagination s’il vous plaît 😉 )

Petit aparté si vous avez un Fujifilm X (comme le X-T5 par exemple) : vous pouvez régler l’ouverture directement via la bague d’objectif et la vitesse d’obturation via la molette dédiée 🙂 Je dis bien vous “pouvez”, car vous avez la possibilité de rester sur l’ergonomie à deux molettes que j’ai décrite sur le Z6 II. Et certains objectifs n’ont pas de bague de diaphragme, donc dans ce cas vous devez passer par la molette avant, comme sur le Z6 II.

bague ouverture objectif photo
Réglages “à l’argentique” de la vitesse d’obturation et de l’ouverture sur un Fujifilm X-T5

N’oubliez pas que modifier l’ouverture modifiera l’exposition, et qu’il faudra donc sans doute jouer sur l’un des deux autres piliers pour maintenir une exposition normale (c’est à dire une quantité de lumière normale pour avoir une photo ni trop claire ni trop sombre). Cela dit, je vous déconseille de vous essayer au mode manuel tant que vous n’êtes pas au fait des 3 éléments de l’exposition. C’est un mode que vous allez utiliser pour la prise de vue de nuit notamment, mais 95% du temps vous serez plutôt en mode priorité ouverture ou vitesse.

Et pour les maîtriser au point que ça devienne complètement instinctif, la formation Devenez un Photographe Accompli peut vous aider car on remet tout à plat 🙂

Le mode priorité à l’ouverture (Av ou A)

Ce mode porte bien son nom : quand vous l’utilisez, votre priorité est de régler l’ouverture. Vous n’allez donc régler que l’ouverture (avec la molette), et l’appareil photo fera le reste, à savoir régler la vitesse d’obturation, et les ISO si vous avez laissé sur ISO auto, pour obtenir une bonne exposition.

Vous allez donc logiquement me demander à quoi sert de régler l’ouverture, à part à modifier l’exposition ?

Le lien entre l’ouverture du diaphragme et la profondeur de champ

La profondeur de champ ou zone de netteté est la proportion du cliché qui va être nette, ou mise au point si vous préférez. Pour faire simple :

  • si la profondeur de champ est grande, la majorité (voire la totalité) de l’image sera nette
  • si la profondeur de champ est faible, une petite partie de l’image seulement sera nette

En quoi cela nous concerne-t-il ? Et bien il existe une relation très intuitive entre nombre f et profondeur de champ : plus le nombre f est grand, plus la profondeur de champ est grande, et inversement. L’un des meilleurs conseils que je puisse vous donner c’est de retenir cette relation.

Photo prise à f/1.7. La profondeur de champ est réduite : seule la figurine est nette. Et encore, ses “oreilles” sont floues ! L’arrière-plan quant à lui est complètement flou.
Photo prise à f/16. La profondeur de champ est beaucoup plus grande, donc l’arrière-plan est net (en tout cas on le distingue), et la figurine l’est complètement.
Pour une valeur intermédiraire (ici f/5.6), on observe logiquement un résultat… intermédiaire. Toute la figurine est nette (y compris ses “oreilles”), et l’arrière-plan présente un peu de flou, mais on le distingue quand même pas mal.

Vous l’aurez compris, ceci a pour conséquence que si vous souhaitez augmenter la profondeur de champ, vous allez en fait diminuer l’ouverture (et donc la lumière qui entre dans votre appareil photo).

Cela dit, la profondeur de champ est un peu plus complexe que ça et est influencée par d’autres facteurs. Si vous voulez aller plus loin, lisez le cours sur la profondeur de champ ! 😉

Quand utiliser la profondeur de champ et le mode priorité à l’ouverture ?

Typiquement, vous souhaitez en général avoir une grande profondeur de champ (grand nombre f) quand vous photographiez un paysage par exemple, ou même un monument.

A l’inverse, si vous faites un portrait ou que vous photographiez quelque chose comme une fleur par exemple, il peut être intéressant et esthétique d’utiliser une faible profondeur de champ (petit nombre f). Ceci permet d’obtenir un arrière-plan flou, et donc d’avoir seulement votre sujet net.

Cette technique permet de centrer l’attention sur votre sujet. Bien sûr, il a d’autres principes de construction d’image pour renforcer vos compositions, c’est d’ailleurs l’objet de la formation Composition Captivante avec David duChemin.

photo faible ouverture f16
Sur cette photo, je voulais avoir l’arrière-plan net bien sûr, mais aussi la route : j’ai donc utilisé une ouverture relativement faible de f/16.
photo grande ouverture f/1.2
A l’inverse, sur cette photo, je voulais la mise au point uniquement sur le visage du chiot, et que le reste se perde dans le flou. J’ai donc utilisé une grande ouverture : f/1.2.

A ce stade, j’espère que vous avez bien compris, mais je résume rapidement :

  • grande ouverture = f/petit = faible profondeur de champ = portrait, fleurs, …
  • faible ouverture= f/grand = grande profondeur de champ = paysages, …

Evidemment il n’y a pas une ouverture obligatoire par type de prise de vue, ça dépend de votre intention, mais quand on débute la photographie on a parfois besoin de règles simplifiées pour comprendre 🙂 Pour mieux s’en affranchir ensuite.

Astuce pour visualiser l’ouverture en prise de vue

Si vous avez déjà commencé à vous amuser avec l’ouverture et donc la profondeur de champ en lisant cet article, vous avez dû remarquer que quand vous modifiez l’ouverture, vous ne voyez pas la différence de profondeur de champ en temps réel dans le viseur, au moment de la prise de vue. Ce que je dis là est vrai pour le viseur optique un appareil reflex. Commençons par comprendre pourquoi et on va parler des hybrides juste après !

En effet, un appareil photo reflex reste avec le diaphragme grand ouvert pour viser et mettre au point, et ne le ferme qu’au déclenchement.

Mais il existe un outil fantastique : le bouton de contrôle de profondeur de champ. En fait il porte mal son nom, il devrait plutôt s’appeler “visualisation de la profondeur de champ”. En effet, quand vous le maintenez enfoncé et que vous changez l’ouverture grâce à la molette, vous voyez l’effet qu’a le changement d’ouverture sur la profondeur de champ en direct dans le viseur ! De quoi obtenir exactement le flou que vous souhaitez !

bouton de contrôle de profondeur de champ

Sur un appareil reflex, il est normal que l’utilisation de ce bouton modifie la luminosité que vous percevez dans le viseur optique, puisque vous changez la quantité de lumière qui entre dans l’objectif (la “taille de la fenêtre”).

Mais ne vous inquiétez pas, si vous êtes en mode priorité à l’ouverture, l’appareil photo compensera par la vitesse d’obturation et/ou les ISO. Par ailleurs cette différence de luminosité disparaît dès que vous relâchez le bouton.

Jusqu’ici tout va bien, maintenant compliquons les choses en parlant du live view (visée sur écran arrière) et du viseur électronique.

En live liew sur l’écran arrière, ou dans le viseur électronique d’un appareil hybride, l’appareil va compenser la luminosité pour que vous ne voyiez pas d’assombrissement.

Petite précision concernant le fameux bouton, il n’est pas toujours très visible ni très bien placé sur votre appareil photo. Notez que sur plein d’appareils, reflex ou hybrides, vous pouvez choisir vous-même le bouton de contrôle de profondeur de champ. Par exemple sur un X-T3, je trouve ça très pratique de l’assigner au bouton AE-L, accessible avec le pouce.

Tutoriel pas à pas pour prévisualiser l’ouverture du diaphragme

Une image vaut mieux que 1000 mots, et donc je me suis dit qu’un petit récapitulatif en images de l’utilisation du bouton de contrôle de profondeur de champ ne serait pas du luxe 🙂

Cas 1 : viseur optique d’un appareil photo reflex

Imaginons que vous ayez un objectif 50mm f/1.8 monté sur votre reflex, vous êtes en priorité ouverture et vous fermez le diaphragme à f/10 pour photographier cette magnifique pellicule argentique. L’appareil calcule la vitesse d’obturation de 1,6s pour bien exposer votre photo à f/10 sachant que vous êtes à ISO 100. Vous faites la mise au point, et voilà ce que vous voyez dans le viseur optique :

Souvenez-vous : la visée est faite à pleine ouverture, donc vous voyez ici votre photo à F/1.8 (et d’ailleurs si je fais cette photo à f/1.8, le temps de pose correspondant est plus court, 1/20s, logique)

Si vous appuyez sur le bouton de contrôle de profondeur de champ, vous verrez quelque chose comme ça :

L’appareil a fermé le diaphragme à F/10 mais du coup votre visée optique en a pris un coup : elle est moins lumineuse. Tout est normal 🙂

Mais quand vous prendrez la photo, l’image sur l’écran arrière ressemble ça :

La photo est plus lumineuse car l’appareil avait bien calculé la vitesse d’obturation pour exposer correctement votre photo. Et cette fois-ci la profondeur de champ est bien celle correspondante à f/10.

Cas 2 : visée sur écran d’un appareil photo reflex/hybride et visée électronique d’un hybride

Dans ce cas tout est plus simple. Reprenons la même scène, à 50mm f/10, que vous visez via l’écran (sur un reflex ou un hybride) ou via viseur électronique (sur un hybride uniquement), puis vous faites la mise au point sur la pellicule. Vous verrez directement cela :

C’est bien l’aspect de la profondeur de champ à F/10, mais cette fois-ci avec directement la bonne luminosité !

Notez une chose importante :

  • c’est au moment de faire la mise au point que vous avez cet aperçu à f/10. Avant, l’appareil était à pleine ouverture comme le reflex (essayez de changer l’ouverture avant de faire la mise au point, vous ne verrez aucune différence dans le viseur).
  • vous pouvez avoir le même aperçu en appuyant sur le bouton de contrôle de profondeur de champ, sans faire la mise au point.
  • sur un appareil photo hybride, puisque vous pouvez prévisualiser la profondeur de champ en faisant la mise au point, le bouton de contrôle de profondeur de champ devient moins indispensable que sur reflex.

Et si vous voulez utiliser une grande ouverture (ou une petite ouverture) mais que vous ne pouvez pas ?

Ça peut vous arriver dans certaines conditions de lumière ! Typiquement :

  • Vous êtes en extérieur, en plein soleil (il y a beaucoup de lumière), et vous voulez faire un portrait à pleine ouverture. Comme vous êtes en mode priorité ouverture, l’appareil photo calcule lui-même la vitesse d’obturation pour que l’exposition soit bonne (que votre image ne soit ni trop sombre, ni trop claire). Problème, il est à 1/4000s, la vitesse d’obturation la plus rapide de votre boîtier et ça ne suffit toujours pas (la vitesse clignote ou s’affiche en rouge) ! Dans ce cas précis (qui n’est pas si courant quand même), à cause de la forte quantité de lumière, vous serez obligé de choisir une plus petite ouverture, ou de trouver un endroit moins lumineux, ou de mettre un filtre ND sur votre objectif pour réduire la quantité de lumière qui rentre (mais c’est un peu pénible pour une seule photo, on ne va pas se mentir)
  • Vous êtes en train de photographier un concert. Vous voudriez photographier le bassiste et le chanteur nets tous les deux, alors même qu’ils sont dans des plans différents. Vous êtes déjà à 6400 ISO, la sensibilité ISO maximale acceptable de votre boîtier. Votre vitesse est de 1/200e, et vous savez qu’il ne faut pas descendre en dessous sous peine d’avoir du flou de mouvement (car le chanteur saute partout !). Vous êtes toujours en mode priorité ouverture à f/2.8. Si vous passez à f/4, l’appareil change la vitesse à 1/100s pour compenser et garder la même exposition. Là aussi, vous êtes contraints dans votre choix d’ouverture à cause de la lumière disponible. Il va falloir faire avec !

Voilà, c’est tout pour cet article, et c’est déjà pas mal ! Si vous avez des questions sur l’ouverture, des remarques, des précisions ou autres, laissez un commentaire ! Ça nous aide à améliorer l’article 🙂

En tout cas, merci de m’avoir lu jusqu’au bout et j’espère que ça vous aura aidé !

Et maintenant que vous avez bien compris, lisez les articles sur la vitesse d’obturation d’abord, puis sur la sensibilité iso ! Et vive la photographie 🙂

Vérifiez en 3min que vous avez bien tout compris sur l’ouverture  !


 

 

Laurent Breillat
J'ai créé Apprendre.Photo en 2010 pour aider les débutants en photo, en créant ce que je n'avais pas trouvé : des articles, vidéos et formations pédagogiques, qui se concentrent sur l'essentiel, battent en brêche les idées reçues, tout ça avec humour et personnalité. Depuis, j'ai formé plus de 14 000 photographes avec mes formations disponibles sur Formations.Photo, sorti deux livres aux éditions Eyrolles, et édité en français des masterclass avec les plus grands photographes du monde comme Steve McCurry.
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