Nikon D7000 vs Nikon Coolpix P1000

Le Nikon D7000 est un reflex expert qui vient créer une gamme intermédiaire dans le haut de gamme pour les amateurs experts. Le boîtier est bien fini et inspire confiance avec des joints en mousse, un logement pour cartes SD, un viseur optique couvrant 100% du champ et un écran LCD de bonne qualité. Les menus sont denses et pas forcément évidents à prendre en main.

Le D7000 possède un nouveau module autofocus avec 39 collimateurs qui se montre rapide et efficace. La mise au point en visée directe est plus véloce que sur les autres boîtiers Nikon mais reste perfectible. Le mode rafale atteint 6 images par seconde. La gestion du bruit électronique est excellente jusqu’à 3200 ISO, permettant de monter dans les sensibilités. Le kit avec l’objectif 18-105mm est polyvalent et de bonne qualité.

En vidéo, le D7000 filme en 1080p ou 720p mais l’autofocus est trop lent pour suivre les sujets en mouvement. Les points forts sont la construction, le viseur, la gestion du bruit, la rafale et les flashes sans fil. Les points faibles sont le mode vidéo perfectible, des JPEG un peu fades, l’écran fixe et l’absence de sortie casque.

Le Nikon D7000 est un très bon appareil expert réussi malgré quelques réserves pour la vidéo.

Le Nikon Coolpix P1000 est un appareil photo bridge qui a pour principal argument de vente son zoom 125x, avec une focale équivalente de 24 à 3000 mm, ce qui établit un nouveau record dans cette catégorie.

L’appareil photo est très imposant et encombrant, avec une sensation de “jouet” à la prise en main malgré ses finitions correctes. La partie ergonomie est bien pensée, avec notamment un écran orientable et une large poignée indispensable pour stabiliser l’appareil à de telles focales.

Cependant, l’écran n’est pas tactile, il n’y a pas de prise USB-C ni de Wi-Fi aux dernières normes, ce qui est regrettable pour un appareil de cette gamme. La réactivité s’avère moyenne, avec un démarrage sous la barre des 2 secondes mais une rafale limitée par la faible mémoire tampon. Surtout, l’autofocus à détection de contraste a beaucoup de mal dans de nombreuses situations, ce qui gâche l’expérience. Côté qualité d’image, le petit capteur de 1/2,3 pouce ne permet pas d’obtenir une excellente définition, avec une diffraction qui apparaît rapidement. Néanmoins, le traitement logiciel des JPEG est plutôt flatteur. La partie vidéo propose de la 4K, mais souffre des mêmes limitations.

Au final, le Nikon Coolpix P1000 séduira ceux qui recherchent avant tout la polyvalence d’une très longue focale, mais décevra sur la qualité d’image globale et la fiabilité de l’autofocus.