Pentax K-50 vs Nikon D3200

Le Pentax K-50 est un reflex numérique destiné aux amateurs éclairés. Il se distingue par sa robustesse grâce à sa construction tropicalisée, permettant une utilisation par tous les temps. Il possède également un viseur de qualité avec une couverture de 100% du cadre. La qualité d’image est très bonne jusqu’à 1600 ISO et il accepte aussi bien une batterie lithium-ion qu’un jeu de 4 piles AA, appréciable en voyage.

Cependant, l’appareil souffre d’un temps de démarrage lent, d’une mise au point bruyante et lente dans les conditions de faible luminosité. L’écran fixe manque de modernité face à la concurrence et il n’y a pas de connectivité WiFi. La vidéo reste anecdotique et le micro intégré est monophonique.

Dans l’ensemble, le K-50 semble marquer un certain immobilisme technologique par rapport à la concurrence et même face au K-30, son prédécesseur direct. Il conviendra surtout aux amateurs exigeants recherchant avant tout la robustesse et la polyvalence d’utilisation.

Le Nikon D3200 est un reflex numérique d’entrée de gamme qui succède au Nikon D3100. Il est équipé d’un capteur CMOS 24 mégapixels APS-C, une première pour un appareil de cette gamme.

La prise en main est agréable grâce à une poignée caoutchoutée, mais le viseur optique est un peu étroit. L’écran arrière de 3 pouces a une bonne définition de 921 000 points. Les performances en matière de mise au point semblent décevantes avec un temps de focus lent notamment avec l’objectif 18-55mm f/3,5-5,6 VR du kit. La rafale grimpe à 4 ips.

La qualité d’image est bonne avec un bruit maîtrisé jusqu’à 1600 ISO. La vidéo atteint 1080p à 30 ips et l’autofocus est présent mais lent. Les points forts sont la définition de 24 Mégapixels, la qualité d’image, l’autofocus et la vidéo 1080p. Les points faibles sont la lenteur de la mise au point, l’absence de molette de navigation dans les menus et l’écran non orientable.

Malgré des atouts indéniables, les problèmes de mise au point risquent de décevoir les utilisateurs.