Pentax K-70 vs Nikon Coolpix P1000

L’appareil photo Pentax K-70 est un appareil qui reprend beaucoup d’éléments de ses prédécesseurs les K-50 et K-S2, tout en ajoutant quelques fonctionnalités plus poussées du K-3 II.

Le boîtier est robuste et résistant aux intempéries grâce à sa tropicalisation, et l’ergonomie est simple et efficace. La prise en main est facilitée par la poignée creuse et le grip en caoutchouc. La connectique reste assez basique avec une seule prise SDXC.

Le capteur de 24Mpx permet d’obtenir une belle qualité d’image, notamment grâce à la technologie Pixel Shift qui fusionne 4 images pour optimiser les couleurs et la netteté. La montée en ISO est homogène et exploitable jusqu’à 1600 ISO. Le gros point faible vient de l’autofocus vieillissant, notamment en Live View, ainsi que du mode vidéo limité malgré l’enregistrement Full HD. L’absence d’écran tactile est regrettable, de même que la petite batterie et le fonctionnement bruyant.

Malgré ses nombreux avantages, le K-70 pêche donc au niveau de la réactivité et du mode vidéo qui ne suivent plus vraiment les standards actuels.

Le Nikon Coolpix P1000 est un appareil photo bridge qui a pour principal argument de vente son zoom 125x, avec une focale équivalente de 24 à 3000 mm, ce qui établit un nouveau record dans cette catégorie.

L’appareil photo est très imposant et encombrant, avec une sensation de “jouet” à la prise en main malgré ses finitions correctes. La partie ergonomie est bien pensée, avec notamment un écran orientable et une large poignée indispensable pour stabiliser l’appareil à de telles focales.

Cependant, l’écran n’est pas tactile, il n’y a pas de prise USB-C ni de Wi-Fi aux dernières normes, ce qui est regrettable pour un appareil de cette gamme. La réactivité s’avère moyenne, avec un démarrage sous la barre des 2 secondes mais une rafale limitée par la faible mémoire tampon. Surtout, l’autofocus à détection de contraste a beaucoup de mal dans de nombreuses situations, ce qui gâche l’expérience. Côté qualité d’image, le petit capteur de 1/2,3 pouce ne permet pas d’obtenir une excellente définition, avec une diffraction qui apparaît rapidement. Néanmoins, le traitement logiciel des JPEG est plutôt flatteur. La partie vidéo propose de la 4K, mais souffre des mêmes limitations.

Au final, le Nikon Coolpix P1000 séduira ceux qui recherchent avant tout la polyvalence d’une très longue focale, mais décevra sur la qualité d’image globale et la fiabilité de l’autofocus.