Pentax K-S2 vs Olympus Pen E-P7

Le reflex Pentax K-S2 est le successeur du K-S1. Le K-S2 présente un design anguleux et militaire avec une poignée orange flashy. Il s’agit d’un reflex d’entrée de gamme robuste et tropicalisé, proposé à moins de 800€ à son lancement.

Côté ergonomie, la prise en main est excellente avec toutes les commandes bien positionnées. On regrette cependant la connectique limitée, l’autonomie faible et des grincements dans la motorisation de l’objectif. Le K-S2 se démarque par son viseur optique 100% et son écran orientable. Ses possibilités de personnalisation sont très étendues.

Concernant les performances, l’autofocus manque de réactivité, notamment en liveview. La qualité d’image reste correcte jusqu’à 1600 ISO mais l’optique de kit manque de piqué. Le mode vidéo Full HD est anecdotique avec de nombreux bruits de manipulation.

En conclusion, le K-S2 est une valeur sûre pour les débutants grâce à sa robustesse, son ergonomie et ses réglages, malgré quelques défauts de jeunesse. Avec plus de moyens, Pentax pourrait faire des merveilles.

Le nouvel hybride Micro 4/3 Olympus Pen E-P7 est un appareil photo réussi doté d’un design vintage attrayant typique de la marque Olympus. Il dispose de nombreuses options créatives grâce à ses modes photo avancés qui permettent d’ajuster les paramètres à sa guise.

L’appareil est compact, sa prise en main est agréable et il offre une bonne réactivité générale. Ses points forts sont également la stabilisation mécanique sur 5 axes du capteur de 20,3 mégapixels, l’obturateur électronique pouvant monter jusqu’à 1/16 000 s et l’écran tactile orientable à 180°. Cependant, il présente quelques limites comme un autofocus capricieux en basse lumière, une latitude d’exposition un peu étroite et un mode vidéo limité à 4K 30fps. De plus, il ne dispose pas de résistance à la poussière et à l’humidité.

Dans l’ensemble, le Pen E-P7 conviendra bien aux photographes débutants comme confirmés à la recherche d’un appareil créatif au look vintage, même s’il reste en deçà des performances d’un Sony A6400 ou d’un Fujifilm X-E4.