Nikon Coolpix P1000 vs Fujifilm X-T20

Le Nikon Coolpix P1000 est un appareil photo bridge qui a pour principal argument de vente son zoom 125x, avec une focale équivalente de 24 à 3000 mm, ce qui établit un nouveau record dans cette catégorie.

L’appareil photo est très imposant et encombrant, avec une sensation de “jouet” à la prise en main malgré ses finitions correctes. La partie ergonomie est bien pensée, avec notamment un écran orientable et une large poignée indispensable pour stabiliser l’appareil à de telles focales.

Cependant, l’écran n’est pas tactile, il n’y a pas de prise USB-C ni de Wi-Fi aux dernières normes, ce qui est regrettable pour un appareil de cette gamme. La réactivité s’avère moyenne, avec un démarrage sous la barre des 2 secondes mais une rafale limitée par la faible mémoire tampon. Surtout, l’autofocus à détection de contraste a beaucoup de mal dans de nombreuses situations, ce qui gâche l’expérience. Côté qualité d’image, le petit capteur de 1/2,3 pouce ne permet pas d’obtenir une excellente définition, avec une diffraction qui apparaît rapidement. Néanmoins, le traitement logiciel des JPEG est plutôt flatteur. La partie vidéo propose de la 4K, mais souffre des mêmes limitations.

Au final, le Nikon Coolpix P1000 séduira ceux qui recherchent avant tout la polyvalence d’une très longue focale, mais décevra sur la qualité d’image globale et la fiabilité de l’autofocus.

Le Fujifilm X-T20 est un appareil photo hybride au format APS-C, reprenant les avancées du X-T2 dans un format plus compact et abordable.

Son capteur X-Trans III de 24,3 mégapixels offre une excellente qualité d’image jusqu’à 12800 ISO et un autofocus rapide et précis. La prise en main est convaincante malgré quelques fausses notes ergonomiques au niveau des molettes PASM peu intuitives. L’écran orientable gagne en définition et devient tactile. Côté vidéo, le X-T20 filme jusqu’en 4K/UHD 30p mais pêche par le manque d’options et les durées limitées d’enregistrement.

Le boîtier est compact, le rendu des images typique de Fujifilm et le bond en avant sur l’autofocus mais regrette la sous-exploitation de l’écran tactile et des capacités vidéo.