Quand on travaille beaucoup sur ses photos, de la prise de vue au post-traitement, la dernière chose dont on a envie, c’est de tout perdre. Une panne de disque dur, un problème électrique, un vol, un incendie ou un dégât des eaux, et ce sont des années de travail et de nombreux souvenirs qui peuvent partir en fumée. Mais ne paniquez pas, je vais vous expliquer comment dormir tranquille 😉
En effet, il vous faut réaliser que la sauvegarde est vraiment quelque chose à ne pas négliger. Mais ça peut sembler complexe, coûteux, tant et si bien qu’on peut finir par se dire que ça n’arrive qu’aux autres (et croyez-moi, j’ai moi aussi beaucoup remis à plus tard de faire une sauvegarde solide de mes photos). La vérité, c’est que demain votre disque dur peut tomber en panne. Ou dans 15 secondes en fait… Vous êtes encore là ? Bonne nouvelle, profitez donc de votre chance pour faire le nécessaire 😀
Vous avez de la chance : j’ai fait un chapitre bonus sur la sauvegarde (mise à jour : octobre 2023) pour ma formation Sublimez vos Photos, et au final je me suis dit que c’était trop vital pour ne pas le rendre public. Du coup, j’ai réarrangé un petit peu les vidéos et je vous mets à disposition tout ce que vous avez besoin de savoir pour dormir sur vos deux oreilles. Prenez un thé et un carré de chocolat, et détendez-vous 😉
Voyons donc comment sauvegarder correctement vos photos:
Voilà, vous n’avez plus d’excuses maintenant ! 😉
Bonjour.
Votre formation n’est pas pertinente.
En cas de corruption de donnée (incohérence de donnée dans une base de données par exemple) sans que l’on s’en aperçoive, celle ci est reportée dans les incréments de sauvegarde dans le cadre de l’automatisation. À chaque utilisation de la base, sans qu’on s’apercoive de l’incohérence, on enregistre une nouvelle version qui est reportée par les mécanismes de l’increlentiel.
Beaucoup de logiciel supprime les anciennes versions après x versions ou x jours tel que hyper backup.
Par conséquent les fichiers sains anciens seront supprimés et il sera impossible de restaurer une donnée non corrompue. Car parfois on s’ aperçoit du dégât plusieurs mois après.
Beaucoup de personnes créent une sauvegarde principale puis tous les jours par exemple des incréments d’image. Afin d’avoir des milliers d’increments, souvent ces gens refont toutes les semaines ou tous les mois une nouvelle sauvegarde complète et ainsi de suite. Les anciennes sauvegardes seront supprimées pour des raisons de place
On comprends que la restauration de la donnée saine sera impossible
Donc non la sauvegarde incrementielle qui gère le versionning ne répond pas à cette problématique. Il faudrait concerver à vie l’ ensemble des incréments d’image et les milliers de versions (j’exagère) sans supprimer quoique ce soit pour être sûr que lorsque l’on s’aperçoit de la corruption on puisse restaurer (impossible de désactiver la suppression des vieilles versions sur certains logiciels).
Puis je ne parle même pas de la restauration d’un fichier qui a plusieurs semaines, avec la perte énorme du travail.
La sauvegarde incrementielle est parfaite pour restaurer un fichier mais elle a ses limites
Concernant l’automatisation, je n’y suis pas favorable, et prone la sauvegarde manuelle, contrôlable. Il est juste nécessaire, et j’insiste, d’être rigoureux et attentif.
Dans le cadre d’une synchro miroir, une donnée qui ne change pas est synchronisée une SEULE fois.
Si après mon travail ou suite à l’ajout de nouvelle donnée ou même la suppression (être attentif) je lance une synchro qui me fournie un journal d’état avant l’acceptation de la tâche. Si mon fichier qui ne change pas (vidéo, ebook, photo) est dans la liste une seconde fois c’est qu’il y a un problème. C’est là qu’il sera nécessaire d’intervenir.
Cela suppose une très grande rigueur. Mais cela permet de ne pas reporter les corruptions automatiquement et cela évite de conserver dans ses sauvegardes des données que l’on aurait supprimées tel que des vidéos de 12 go par exemple.
Et oui la synchro incrementielle a également ce vice que de vouloir concerver toutes vos données supprimées. Bonjour les dégâts et un gros gros travail de maintenance en cas de restauration de masse.
Il existe des méthodes de sauvegarde hors site basé sur le NAS collaboratif. J’ai un NAS dédié que j’utilise pour sauvegarder exclusivement les données d’autres personnes éloignés, et crypté afin que je ne puisse accéder aux données.
En échange ces autres personnes défient un NAS pour accueillir mes sauvegardes.
Ça nécessite l’achat d’un NAS dédié mais faite le calcul d’un cloud au bout de 10 ans avec disons 5 to de données
Bonjour Laurent,
Merci pour ces explications détaillées. J’ai une question de novice, n’étant pas encore habitué aux processus de sauvegarde. À quoi sert la copie “de sauvegarde”, si la copie “de travail” est backupée via backblaze ou autre service Cloud ? Est-ce parce que c’est le seul moyen d’avoir une sauvegarde incrémentielle ? N’y a-t-il pas de service de sauvegarde hors site qui intègre la gestion des versions (il me semble qu’on devine cette possibilité dans ta vidéo avec Acronis et la sauvegarde Cloud) ?
Merci d’avance,
Julien
Bonjour,
Vous avez raison, un NAS c’est bien pratique.
Ce que j’ai mis en place :
– rsync vers le NAS (deux disques en miroir), fréquence journalière
– Externalisation vers deux disques externes, l’un en local, l’autre distant. Rotation entre ces deux disques
Bonjour,
pensez également aux serveurs NAS qui, me semble t’il, sont abordables pour les particuliers.
A+
J’ai utilise time machine pour sauvegarder uniquement lightroom catalogue et photo ,( en excluant mon disque du mac) mais j’ai été incapable de restaurer à partir de cette sauvegarde
faut il inclure le disque du mac ?