Le Sony RX100 V est un appareil photo compact expert doté d’un capteur 1″ BSI-CMOS de 20 megapixels qui a été lancé en octobre 2016 au prix de 1200€. Il s’inscrit dans la célèbre gamme RX100 de Sony, une série de compacts experts haut de gamme très appréciée qui a fortement contribué à renouveler ce segment avec l’introduction de grands capteurs 1 pouce. Le RX100 V est une évolution du RX100 IV sorti en 2015.

Pour que vous puissiez vous y retrouver rapidement, les principales nouveautés du RX100 V sont :

  • Un autofocus hybride avec 315 points à détection de phase couvrant 65% du capteur

  • Une rafale à 24 images/seconde avec suivi AF et AE, à la fois en JPEG et en RAW

  • La vidéo 4K oversamplée à partir d’une captation 5K pour plus de détails (ça croustille !)

  • Un design quasiment identique au RX100 IV avec quelques petites retouches esthétiques

Au niveau des caractéristiques clés, on retrouve le même capteur 1 pouce BSI CMOS de 20 Mpx, le même zoom 24-70mm f/1.8-2.8, le viseur électronique rétractable, l’écran orientable et la vidéo haute vitesse jusqu’à 960 ips.

Ce boîtier compact et puissant s’adresse aux photographes exigeants recherchant une alternative de poche à leur reflex ou hybride, mais aussi à un public de passionnés souhaitant obtenir une qualité d’image maximale dans un format miniature. Son positionnement premium à plus de 1000€ à son lancement le destine cependant à une clientèle avertie et aisée.

Voyons en détail si les progrès apportés par Sony sur ce nouveau modèle en font le compact expert ultime ou s’il reste des points à améliorer pour en faire l’appareil de poche idéal !

Sony RX100 V

Caractéristiques techniques du Sony RX100 V

  • Nom : Sony RX100 V

  • Prix de lancement : 1200 €

  • Date de sortie : Octobre 2016

  • Taille de capteur : 1 pouce (13.2 x 8.8 mm)

  • Définition du capteur : 20,1 Mégapixels

  • Processeur : Bionz X + LSI Frontend (mémoire tampon)

  • Plage de sensibilité ISO native : 125 – 12800 ISO

  • Visée : Électronique, 2.36 Mpts, 0,59x

  • Écran : 3 pouces, 1.23 Mpts, inclinable à 180° vers le haut et 45° vers le bas

  • Objectif : zoom 24-70mm f/1.8-2.8 Zeiss Vario-Sonnar T*

  • Rafale : 24 i/s en JPEG/RAW (buffer 150 JPEG, 60 RAW+JPEG)

  • Stabilisation : Oui, stabilisation optique sur 3 axes

  • Obturation : Électronique jusqu’au 1/32000s, mécanique jusqu’au 1/2000s

  • Stockage : Slot SD (UHS-I) ou Memory Stick Pro Duo

  • Vidéo : 4K/UHD 30p 100 Mbps, 1080p 120 fps, 960 fps en 1080p

  • Connectique : Micro-HDMI, USB 2.0, Wi-Fi, NFC

  • Dimensions : 102 x 58 x 41 mm

  • Poids : 299 g (avec batterie et carte mémoire)

  • Tropicalisation : Non

  • Batterie : NP-BX1

  • Autonomie : 220 vues (norme CIPA)

Prise en main et ergonomie du boîtier

Le Sony RX100 V reprend le design et l’ergonomie des RX100 III et IV sans grands changements. On retrouve un boîtier compact en aluminium bien construit, dense et séduisant, mais au grip minimaliste (voire inexistant, disons-le 🙂 ) et aux commandes très petites.

 Sony RX100 V vue de face

L’absence de grip avant rend la prise en main peu rassurante, surtout en photo d’action ou avec des mains moites. Une dragonne est donc fortement recommandée. Le pouce trouve difficilement sa place à l’arrière sans activer par erreur une commande. La surface est aussi assez glissante. Sony propose une poignée optionnelle mais elle ajoute du volume. On aurait aimé un revêtement plus “grippant” ou un petit grip intégré. Clairement, pour un appareil photo à 1200€, vous n’avez pas trop envie de le faire tomber 😉

Les boutons et molettes sont vraiment minuscules et peu espacés. Difficile de les actionner précisément. La bague de contrôle autour de l’objectif n’est pas crantée, uniquement en friction continue. C’est pratique pour la mise au point manuelle ou le zoom progressif en vidéo, mais peu agréable pour les réglages “crantés” comme l’ouverture, la vitesse ou la correction d’exposition. On va souvent trop loin et la latence rend le réglage compliqué. On aimerait pouvoir choisir un mode “clics” comme sur le Canon G7X II ou le Sony RX10 III.

 Sony RX100 V vue de dessus

Le viseur électronique escamotable est le même que sur les RX100 III et IV. Avec ses 2,36 millions de points, il manque de définition par rapport aux standards actuels (le Panasonic LX10 va jusqu’à 4 millions de points !). Et il ne sort pas complètement automatiquement, il faut finir de l’extraire à la main après avoir actionné le commutateur. Dommage aussi qu’il n’y ait pas de détecteur oculaire pour passer automatiquement de l’écran au viseur. Malgré tout, ce viseur intégré apporte un vrai plus pour cadrer en plein soleil.

viseur du Sony RX100 V
Viseur électronique escamotable du Sony RX100 V

Cela dit, il faut bien garder en tête que Sony a miniaturisé à l’extrême la bête, et sur un appareil de ce gabarit, l’absence de viseur ne serait pas tout choquant. Ne soyons donc pas trop exigeant 🙂

Le système de menus est également assez confus et mal optimisé. Pas d’évolution majeure par rapport aux modèles précédents, on retrouve les mêmes problèmes d’organisation et de navigabilité. Les options par défaut sont assez mal choisies et nécessitent de fouiller dans les menus pour les adapter. Les réglages personnalisables de l’appareil photo pourraient améliorer l’expérience utilisateur, mais ils restent difficiles d’accès. Dommage que le RX100 V n’ait pas hérité des améliorations du firmware 4.0 de l’A7R II par exemple. Il va falloir passer du temps dans le manuel pour vous préparer un appareil au petits oignons qui corresponde à votre pratique. Mais ça n’est pas insurmontable, il faut juste prendre le temps 🙂

L’écran reste le même que depuis le RX100 premier du nom. Une dalle LCD de 3 pouces de bonne qualité, inclinable à 180° vers le haut pour les selfies et 45° vers le bas pour les prises de vue en contre-plongée. Mais toujours pas tactile en 2016, ce qui aurait été pourtant bien pratique pour la mise au point, la sélection des collimateurs AF ou la navigation dans les menus. C’est vraiment dommage car la concurrence (Canon G7X II, Panasonic LX10) propose déjà cette fonctionnalité bien utile.

écran du Sony RX100 V

Globalement, l’ergonomie du RX100 V souffre encore du syndrome “appareil de poche hyper-technologique“, comme on l’a dit. Malgré ses immenses capacités, son format ultra-compact impose des compromis en termes de prise en main, de taille des commandes et d’accès aux réglages. En deux mots, c’est la rançon de la compacité ! Néanmoins, des progrès sont encore possibles (grip, écran tactile, viseur haute définition, menus simplifiés…) pour rendre l’expérience utilisateur aussi aboutie que la fiche technique.

écran du Sony RX100 V à 180°

Mais ne le critiquons pas trop non plus, car sa compacité le fait vraiment rentrer dans une petite poche de chemise, et ce n’est pas rien car vous pouvez ainsi l’emporter partout sans trop réfléchir.

Si vous voulez explorer le sujet des appareils photo vraiment compacts, vous avions fait une vidéo pour creuser le sujet (spoiler : être dans la catégorie “compact expert” ne suffit pas du tout ^^)

YouTube video

Réactivité et autofocus de l’appareil

Le RX100 V brille par sa réactivité exceptionnelle. La mise sous tension est très rapide, quasi instantanée. Idem pour la mise au point, l’autofocus à détection de phase fait des merveilles. Il accroche les sujets en un éclair, même en basse lumière, là où beaucoup de compacts patinent. L’ajout de la détection des yeux est aussi un vrai plus pour les portraits. Le suivi des sujets en mouvement est excellent : tenace et stable, y compris en rafale à 24 i/s !

©Sony

Avec ce genre d’appareil, le suivi des sujets en mouvement, la réalisation de filés, et autres joyeusetés de la photo d’action vous seront grandement facilités.

Si vous avez du mal à capturer des sujets en mouvement (photos floues ou mal exposées, réglages de l’appareil pas clairs), nous avons une formation intitulée Photographier le mouvement pour tout remettre à plat. Si ça vous intéresse, cliquez ici pour regarder le programme 🙂

Revenons à notre chère rafale ! C’est donc au niveau de la vitesse de prise de vue que le RX100 V explose les records. Avec sa mémoire tampon “Front LSI” et son capteur empilé ultra-rapide, il est capable de shooter à 24 images/seconde en JPEG ET en RAW, avec suivi AF et mesure d’exposition continus ! C’est juste hallucinant pour un compact, il faut bien le dire. Aucun reflex ou hybride pro de même génération n’arrive à tenir une telle cadence avec autant de fonctions actives.

©Sony

Le buffer permet de tenir ce rythme effréné pendant une bonne seconde, de quoi capturer jusqu’à 150 JPEG ou 60 RAW+JPEG avant de faire une pause. L’appareil reste globalement utilisable pendant que la mémoire tampon se vide sur la carte, sauf pour les fonctions les plus gourmandes comme la 4K ou les ralentis. Seul petit bémol, la lenteur d’écriture des fichiers RAW même avec une carte UHS-II. Il faudra être patient si vous enchaînez les rafales en RAW.

L’obturateur électronique autorise un rendement élevé (1/32000s) et un fonctionnement parfaitement silencieux. Pratique pour la discrétion. Mais il génère aussi des effets de rolling shutter (déformation des sujets en mouvement) assez visibles. Ce phénomène est moins marqué avec l’obturateur mécanique (qui monte à 1/2000s), à privilégier tant que la vitesse le permet. La synchronisation flash est malheureusement bridée à 1/100s.

Enfin, la stabilisation optique du zoom a encore été améliorée pour atteindre 5 stops de gain. Une vraie sécurité pour les photos à main levée, surtout en basse lumière ou en position téléobjectif. Les vidéastes apprécieront aussi !

©Sony

Au final, le RX100 V se montre ultra-véloce et réactif dans tous les domaines. Plus rapide en aussi compact, ça n’existe pas sur le marché, c’est aussi simple que ça 🙂

Qualité d’image du Sony RX100 V

Le capteur 1″ Exmor RS empilé de 20 Mpx et le processeur Bionz X n’évoluent pas par rapport au RX100 IV. Mais ils n’en avaient pas forcément besoin vu l’excellent niveau déjà atteint. Le piqué, la dynamique, la colorimétrie et la gestion du bruit sont toujours au top dans cette catégorie. L’évolution se situe surtout au niveau du traitement JPEG, avec un léger changement des profils Creative Style (le mode Standard est un peu plus contrasté) et un accentuation un peu plus agressive à haut ISO.

©Sony

On retrouve en tout cas le même trio optique Zeiss que sur les deux générations précédentes : un zoom 8,8-25,7mm f/1.8-2.8 équivalent 24-70mm. Une formule lumineuse, compacte et polyvalente qui a fait ses preuves. Le piqué est excellent au centre à toutes les focales, avec une baisse logique de netteté sur les bords à grande ouverture. La distorsion et le vignetage sont bien corrigés. Seul le chromatisme pourrait être mieux traité. Cet objectif est particulièrement apprécié pour son grand angle, offrant des avantages en faible luminosité et un excellent contrôle de la profondeur de champ.

Évidemment, le capteur 1 pouce atteint ses limites en basse lumière face aux reflex et hybrides APS-C ou 24×36. Mais pour un compact, c’est vraiment très bon. La montée en ISO se passe bien jusqu’à 1600 ISO, puis le bruit devient plus visible mais encore acceptable à 3200 ISO. Il faudra se limiter à 6400 ISO en JPEG, ou passer par le RAW pour gratter un peu plus de détails. Le lissage assez prononcé des JPEG à haut ISO lisse le bruit mais bouche les détails fins. Si vous lisez le blog depuis un moment, vous savez que je vous encourage vivement à shooter en RAW 🙂

©Sony

Notez que la performance à haut ISO des appareils photos n’est plus un critère aussi central qu’avant. Les logiciels de retouche photo comme Lightroom intègrent des algorithmes IA de suppression du bruit absolument hallucinants. On vous avait fait une petite démo sur une photo prise à 12800 ISO sur micro 4/3 dans la formation Maîtriser la photo de nuit en 7 jours. Vraiment, il faut le voir pour le croire !

Au final, le RX100 V offre une qualité d’image remarquable pour un compact, en particulier en basse lumière et en sensibilité élevée grâce à son grand capteur et sa belle optique. De quoi rivaliser avec certains hybrides dans un gabarit nettement plus compact et pratique au quotidien.

Le Sony RX100 V en vidéo

Le RX100 V, c’est un peu le couteau suisse de la vidéo. Il hérite de toutes les fonctions avancées du RX100 IV (4K UHD, ralenti 1000 ips, picture profiles, S-Log2, zebra…) qu’il améliore encore avec une meilleure qualité d’image et un autofocus plus performant. De quoi ouvrir de nouvelles perspectives créatives aux vidéastes amateurs comme aux pros.

©Sony

La grande nouveauté, c’est la vidéo 4K UHD (3840 x 2160 pixels) à 30p en 100 Mbps. Le RX100 V fait mieux que du vrai 4K puisqu’il sur-échantillonne les images en interne à partir d’une définition 5K avant de les compresser en 4K. Cela permet d’obtenir des vidéos ultra-détaillées avec moins de moiré et d’aliasing. Le recadrage en 4K/30p est limité à 1,19x, l’équivalent d’un 28,8-84mm, ce qui reste utilisable pour la plupart des situations.

En Full HD, le RX100 V pousse jusqu’à 120 ips en 100 Mbps avec mise au point automatique et manuelle. De quoi réaliser de superbes ralentis 5x fluides et détaillés, sans le crop et les limitations du mode HFR (High Frame Rate). Ce dernier autorise tout de même des ralentis jusqu’à 40x en 1080p en filmant de 250 à 1000 ips. Mais avec une longue pause entre chaque prise pour recharger la mémoire temporaire.

©Sony

L’autofocus mérite une mention spéciale pour sa rapidité et sa précision en vidéo. Grâce à ses 315 points à détection de phase, il livre une mise au point quasi instantanée et un suivi des sujets très fiable, même en 4K et en 120 ips. Le vrai autofocus continu est géré en vidéo, y compris le suivi des visages, et la transition d’un sujet à l’autre se fait en douceur.

Les vidéastes experts disposent de nombreuses aides et réglages, notamment le profil d’image S-Log2 qui étend la dynamique à 1300%, les zebras, le focus peaking, le time code et le gamma SMPTE. Mais il manque encore une prise micro pour améliorer le son, des ralentis et accélérés intégrés, un mode AF continu avec priorité à la vitesse d’obturation, ainsi qu’une sortie vidéo propre 4:2:2 8bit, pour rivaliser avec les meilleures caméras compactes.

connectique du Sony RX100 V

Le talon d’Achille vidéo du RX100 V reste surtout l’autonomie. La petite batterie NP-BX1 ne tient qu’environ 30 minutes en 4K et 40 minutes en Full HD avant de lâcher. Il faudra donc prévoir de nombreux accus de rechange et/ou une batterie externe pour tenir sur la longueur. D’autant que l’enregistrement est limité à 5 minutes par clip en 4K à cause de la chauffe du boîtier.

 Sony RX100 V vue de face

Au final, le RX100 V s’impose comme un véritable concentré d’options vidéo, unique en son genre. Malgré son format ultra-compact, il offre des performances dignes d’une caméra pro et même supérieures à de nombreux hybrides experts. Seules l’autonomie et l’ergonomie l’empêchent de viser encore plus haut. Un exploit quand même, donc bien joué Sony !

Points forts et points faibles du Sony RX100 V

Points forts :
  • Capteur 1″ BSI-CMOS 20 Mpx
  • Qualité d’image jusqu’à 3200 ISO, voire un peu plus
  • Optique lumineuse 24-70mm f/1.8-2.8
  • Autofocus ultra-rapide et fiable
  • Rafale à 24 i/s en JPEG/RAW avec suivi AF continu !
  • Vidéo 4K oversamplée et Full HD 120p
  • Viseur électronique intégré
  • Flash intégré orientable
  • Écran orientable à 180°
  • Stabilisation optique sur 5 axes
  • Ultra-compact et bien construit
Points faibles :
  • Ergonomie et prise en main perfectibles (manque un vrai grip)
  • Pas d’écran tactile
  • Limites du capteur 1” pour créer une faible profondeur de champ
  • Viseur pas assez défini (seulement 2,36 Mpts)
  • Menus confus et interface utilisateur à optimiser
  • Vidéo 4K limitée à 5 min par clip
  • Autonomie limitée (environ 220 vues)
  • Tarif élevé
Sony RX100 V

Comparaison du Sony RX100 V avec les appareils concurrents

Difficile de trouver des concurrents directs au RX100 V, tant il surclasse les autres compacts experts par ses capacités hors-normes, notamment en rafale, en vidéo et en AF. Mais il existe quand même quelques challengers qui méritent le détour pour qui cherche une alternative moins onéreuse ou avec un meilleur rapport compacité/polyvalence :

  • Le Canon PowerShot G7 X Mark II utilise le même capteur 1” 20 Mpx BSI CMOS mais l’associe à un zoom 24-100mm f/1.8-2.8 plus polyvalent. Il intègre aussi un écran tactile multipoint et orientable à 180°, un AF à détection de phase (seulement 31 points), une rafale à 8 i/s, la vidéo Full HD 60p et une meilleure autonomie (265 vues). Le tout pour 200 € de moins que le Sony. Mais il fait l’impasse sur le viseur intégré, la vidéo 4K et les fonctions avancées (ralentis, log…).

Sony RX100 V et Canon PowerShot G7 X Mark II
Sony RX100 V et Canon PowerShot G7 X Mark II (©Camerasize)
  • Le Panasonic Lumix LX10 mise lui sur la compacité avec un zoom 24-72 mm f/1.4-2.8 très lumineux. Lui aussi doté d’un capteur 1” 20 Mpx, d’un écran tactile et d’un AF DFD rapide. Il filme en 4K UHD à 30p et ralentit jusqu’à 120 ips en Full HD. Pas de viseur mais une bague d’ouverture et un retardateur créatifs. Le tout pour 300 € de moins que le RX100 V. Un très bon choix pour les créatifs qui privilégient la poche et la simplicité.

Sony RX100 V et Panasonic Lumix LX10
Sony RX100 V et Panasonic Lumix LX10 (©Camerasize)
  • Pour le même prix que le Sony, le Fujifilm X100F propose une expérience et une qualité d’image différentes. Son capteur APS-C X-Trans III de 24 Mpx lui offre une meilleure montée en ISO et une dynamique supérieure. Son optique fixe 23mm f/2 (équiv. 35mm) et son look rétro séduiront les amateurs de street-photo. Son hybride OVF/EVF est aussi très agréable. En revanche, il est moins polyvalent et performant en vidéo.

Sony RX100 V et Fujifilm X100F
Sony RX100 V et Fujifilm X100F (©Camerasize)
Appareils photos
  • Prix
  • Note
  • Date de sortie
  • Capteur
  • Sensibilité ISO
  • Visée
  • Ecran
  • Objectif
  • Vitesse de la rafale
  • Buffer en RAW
  • Stabilisation
  • Carte mémoire
  • Vidéo
  • Dimensions
  • Poids avec batterie
  • Tropicalisation
  • Voir l'offre
    • À partir de 609 €
    • 2018
    • 1 '' - 20,1 Mpx
    • 125 - 12800
    • électronique - 2,36 Mpx
    • 3'' - 1,23 Mpx - inclinable
    • 24-70mm f/1,8-2,8
    • 24
    • 109
    • oui
    • 1 SD
    • 4K UHD 100 i/s
    • 102 x 58 x 41 mm
    • 299 g
    • non
    • Voir le prix sur
    • Momentanément non disponible
    • 2016
    • 1 '' - 20,1 Mpx
    • 125 - 12800
    • -
    • 3'' - 1,04 Mpx - tactile - inclinable
    • 24-120mm f/1,8-2,8
    • 8 i/s
    • 21
    • oui
    • 1 SD
    • 1080p 60 i/s
    • 106 x 61 x 42 mm
    • 319 g
    • non
    • Voir le prix sur
    • 599 €
    • 2016
    • 1'' - 20,1 Mpx
    • 125 - 12800
    • -
    • 3'' - 1,04 Mpx - tactile - inclinable
    • 24-72mm f/1,4-2,8
    • 10 i/s
    • oui
    • 1 SD
    • 4K UHD 30 i/s - 1080p 60 i/s
    • 106 x 60 x 42 mm
    • 310 g
    • non
    • Voir le prix sur
    • À partir de 999€
    • 2017
    • APS-C - 24,3 Mpx
    • 200 - 12800
    • électronique et optique - 2,36 Mpx
    • 3'' - 1,04 Mpx
    • 35mm f/2
    • 8 i/s
    • 28
    • non
    • 1 SD
    • 1080p 60 i/s
    • 127 x 75 x 52 mm
    • 469 g
    • non
    • Voir le prix sur

Est-ce l’appareil de vos rêves ?

Au final, le Sony RX100 V cumule les superlatifs : le compact expert le plus rapide, le plus performant en vidéo, le plus polyvalent du marché. La qualité d’image reste au top de sa catégorie. Les fonctions avancées comme la rafale à 24 i/s, l’AF hybride, la 4K ou les super ralentis ouvrent de nouveaux horizons créatifs. Le tout dans un gabarit ultra-compact, quasiment inchangé depuis le RX100 III.

©Sony

Mais cette course à la performance a un prix, au propre comme au figuré. Avec un tarif de lancement à 1200€, le RX100 V n’est clairement pas donné. Il faut vraiment avoir besoin de ses spécificités (rafale, 4K…) pour justifier un tel investissement. Surtout que l’ergonomie du boîtier n’a pas beaucoup évolué et souffre toujours de quelques lacunes (grip, menus, écran tactile, autonomie…) qui peuvent frustrer au quotidien.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 76111c79-99ad-4e4d-99c0-c0017c355e08.jpeg.
©Sony

Bref, le RX100 V est une petite merveille technologique qui fera le bonheur des photographes et vidéastes créatifs prêts à exploiter toute sa puissance. Mais pour beaucoup d’utilisateurs, un compact expert moins cher et plus simple comme le Canon G7X II ou le Panasonic LX10 fera sans doute l’affaire. L’essentiel est de bien définir vos priorités et votre budget, on en revient toujours à la même conclusion 🙂

À noter : depuis 2019, le RX100 VA remplace le RX100 V au catalogue

Je vous fais une partie supplémentaire pour vous indiquer qu’en 2019, Sony a discrètement remplacé le RX100 V par un nouveau modèle appelé RX100 VA. Il ne s’agit pas d’une nouvelle génération mais d’une simple mise à jour intégrant quelques améliorations issues du RX100 VI.

Le changement principal est l’adoption du nouveau processeur d’images BIONZ X du RX100 VI. Celui-ci permet d’améliorer les performances générales, avec notamment :

  • Un buffer plus profond permettant d’enregistrer jusqu’à 233 images en rafale (contre 150 sur le RX100 V)

  • Un meilleur suivi autofocus, en particulier sur les yeux des sujets

  • Une légère amélioration de la qualité d’image, notamment sur les textures et en haute sensibilité

Le RX100 VA hérite aussi du nouveau système de menus du RX100 VI, avec une organisation plus claire et surtout l’ajout d’un onglet “Mon Menu” personnalisable regroupant vos réglages favoris. Autres ajouts mineurs : un mode Proxy pour filmer en 4K+720p simultanément, de nouveaux modes de mesure spot, la notation des images dans l’appareil…

En revanche, le RX100 VA n’a pas l’écran tactile ni le viseur amélioré à déploiement motorisé du RX100 VI. Et il perd aussi la compatibilité avec les applications propriétaires “PlayMemories Camera Apps”.

Sony n’a pas communiqué officiellement sur cette mise à jour et a remplacé discrètement le RX100 V par le RX100 VA sur son site, sans changer le prix de vente conseillé. C’est la première fois que Sony met à jour un RX100 au lieu de le remplacer par un nouveau modèle.

L’arrivée du RX100 VA confirme la volonté de Sony de faire cohabiter au catalogue deux philosophies au sein de la gamme RX100 : d’un côté les modèles “VA” et “VI” privilégiant la polyvalence avec un zoom 24-200mm, de l’autre les modèles plus anciens du “I” au “IV” misant sur la compacité et la lumiosité avec un zoom 24-70mm ouvrant à f/1.8-2.8.

Sony RX100 VA et Sony RX100 VI
Sony RX100 VA et Sony RX100 VI (©Camerasize)

Si vous cherchez un RX100 V aujourd’hui, vérifiez bien qu’il s’agit de la nouvelle version “VA” incluant le processeur BIONZ X ! Le numéro de modèle exact est DSC-RX100M5A.

Si vous avez un Sony RX100 VA, faites-nous part de vos retours d’utilisation ! Qu’aimez-vous dans cet appareil photo ? Est-ce que ça compacité extrême vous convient ou bien vous avez parfois l’impression de manipuler un jouet pour enfant ? Merci de votre retour et bonnes photos !

Où trouver cet appareil photo?

  • Sony RX100 V sur Amazon

  • Sony RX100 V sur MPB

Questions fréquemment posées sur le Sony RX100 V

 

 

Clément Belleudy
Je connais Laurent depuis le tout début d’Apprendre.Photo. Depuis 2020, je lui prête main forte sur la création de contenu, et comme apprendre est plus efficace en s’amusant, j’ai à cœur de créer des contenus pédagogiques et plaisants à lire, sans jamais trop se prendre au sérieux !
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