Comment construire une série de photos cohérente ? Je vous partage mon expérience lors d’un workshop à Rome, où j’ai créé une série de 12 photos (enfin, 24) en l’espace d’une semaine.

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Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle vidéo sur Apprendre la Photo.

Aujourd’hui, je vous fais une vidéo pour vous parler de mon projet photo le plus récent que j’ai fait à Rome il y a quelques semaines, maintenant, dans un workshop avec David DuChemin, exactement comme je l’avais fait l’année dernière à Venise.
Si vous n’avez pas vu la vidéo de l’année dernière sur le projet de Venise, je vous conseille fortement de la regarder tout de suite, avant même celle-ci, parce que j’ai détaillé pas mal le processus l’année dernière et je ne vais pas le redétailler complètement dans cette vidéo, parce que, sinon, je vais juste me répéter et ça n’a pas spécialement d’intérêt. Donc, si vous ne l’avez pas vue, cliquez là, regardez-la et revenez voir cette vidéo après, parce que vous allez voir que c’est important.

Rappel rapide, quand même : le but de ce workshop, c’est de passer 7 jours dans une ville, et sur ces 7 jours, de réaliser une série cohérente de 12 photos qu’on finit par présenter au groupe à la fin. Donc c’est un travail qui est très intéressant si vous vous placez dans une démarche photographique qui est plus artistique, plus une démarche d’auteur, parce que ça vous pousse vraiment dans vos retranchements et ça vous pousse à amener une cohérence visuelle à votre travail, ce qui est le premier pas vers des projets de plus grande envergure. Voilà, commencer par des séries qui sont de taille modeste, mais quand même un challenge, c’est important et c’est vraiment quelque chose qui fait beaucoup avancer dans la pratique photo.

Donc, comme vous le savez si vous avez vu la vidéo sur Venise, la première phase dans la semaine, qui dure à peu près deux jours – on commence un samedi, donc qui dure un week-end –, c’est ce qu’on appelle la phase d’inventaire visuel pendant laquelle on va repérer ce qui nous attire les yeux, en photographiant au maximum.
Donc, vous allez juste vous balader, photographier le plus possible et essayer de voir ce qui ressort de votre travail, tout seul, sans forcément avoir une idée de projet à ce moment-là. Ce n’est pas le moment où on a l’idée, c’est le moment où on fait suffisamment de travail photographique pour qu’elle émerge toute seule.

Pendant cette semaine-là, en gros, il y a deux choses qui ont attiré mes yeux.
La première, c’est quelque chose qui a une origine avant Rome, en fait. Un jour, j’étais dans un Uber à Paris, il faisait assez beau, genre début septembre, légèrement frais, mais plutôt beau, du soleil. Et, comme vous le voyez, j’ai des lunettes, je suis myope comme une taupe, et donc j’ai enlevé mes lunettes pour les nettoyer et en regardant dehors par la fenêtre, j’ai vu cette rue avec des arbres et c’était assez flou, et ça donnait un petit peu une impression de peinture impressionniste. Il y avait un côté flou qui me plaisait assez visuellement. Et j’avais seulement mon smartphone sur moi à ce moment-là, donc je l’ai sorti, j’ai utilisé la mise au point manuelle, parce que je peux le faire dessus, et j’ai fait un flou de mise au point pour essayer de retrouver en photo un peu la même chose.
Ça m’a juste plus sur le moment, je me suis dit “tiens, c’est une idée”, mais je n’ai pas forcément poussé plus loin.
Et il s’est trouvé qu’à Rome j’ai vu des scènes un peu similaires en termes de lumière, de petits contrastes dans les feuilles, ce genre de choses, et je me suis dit “tiens, ça peut se retester”. Là, j’ai testé avec mon appareil photo, en mise au point manuelle, en fouillant un peu différents niveaux de flou.
Je vous montre à l’écran un peu ce que ça a donné. Là, c’est ma première piste : c’était des photos floues avec un côté impressionniste.

La deuxième piste, c’était des photos que j’ai faites le premier soir, le samedi en fin de journée, juste après le coucher de soleil, dans le quartier du Trastevere, c’est là où on logeait, qui est un quartier assez petit avec plein de vie, plein de cafés, plein de restaurants, etc., très joli. Assez touristique, mais pas autant que le centre. Et il y avait des petites scènes de vie, comme ça, qui se passaient dans les restaurants, avec une jolie lumière ; vous savez, à l’intérieur il y a déjà une lumière chaude qui est là et puis à l’extérieur il y a encore une lumière un peu froide, ça donne un joli contraste que j’aimais bien, des choses qui se passaient.
Et puis, voilà, ça m’avait attiré l’œil, donc c’était un petit peu les deux choses qui sont ressorties de cette phase d’inventaire visuel.

Ce qu’il faut savoir, c’est que ça a l’air simple comme ça quand je dis “j’ai eu ces deux idées-là qui sont ressorties de mon travail”, mais en réalité, l’humeur était différente. C’est-à-dire que le premier jour, j’étais très enthousiaste, créatif, j’ai fait pas mal d’images, j’avais l’impression que c’était un bon début, que ça partait bien, etc. Mais par contre, le deuxième jour, j’étais d’une humeur très différente, j’ai passé une journée assez frustrante, et c’était un challenge émotionnellement, parce que j’avais l’impression que je ne voyais rien, que ça ne fonctionnait pas, qu’il n’y avait rien qui ressortait de mon travail. Enfin, le deuxième jour, je me sentais pas bien, franchement, et je suis rentré, j’étais un peu déprimé, et ce n’était pas du tout la même humeur que le premier jour. Et je vous le dis parce que c’est important que vous sachiez que ce n’est pas un processus qui est facile, et que par moment, vous allez avoir du mal, vous allez lutter avec vous-même, vous allez vous dire que ça ne va pas marcher, que vous allez avoir envie d’abandonner. C’est normal. Il faut juste passer ce stade-là.

Et donc, au bout de ces deux jours, voire deux jours et demi, il y a un moment où il faut choisir ses contraintes créatives (on va y revenir dans une minute), il faut choisir ce sur quoi on va se concentrer pendant la semaine pour arriver à sa série cohérente à la fin. Il ne faut pas photographier au hasard pendant toute la semaine. Et donc, pour ça on regarde un petit peu ses images, on regarde ce qu’on a dedans et on se dit “qu’est-ce qui en ressort ?”
Moi, j’avais ces deux choses qui ressortaient. J’ai parlé un petit peu avec David le lundi matin, histoire d’avoir son avis dessus, parce que moi, j’avais deux problèmes, enfin j’avais un problème avec chacune de ces idées.

Le problème des photos floues, c’est que je me demandais si ce n’était pas juste un gimmick pour rendre des photos inintéressantes plus “artistiques”, et je me demandais si ça apportait vraiment quelque chose à la photo. Donc je n’étais pas très très convaincu par cette idée. J’aimais esthétiquement, mais c’est tout, et ça ne me semblait pas être suffisant.

Et pour les scènes de vie, eh bien, j’avais un problème, c’était que ce n’était pas suffisant non plus. C’est-à-dire que je n’avais pas l’impression que c’était quelque chose d’assez poussé. Juste des scènes de vie dans ce quartier-là, OK, je pense que j’allais assez rapidement tourner en rond.

Donc, en gros, pour vous la faire courte, David était plutôt d’accord avec moi sur ces deux choses-là, c’est-à-dire qu’il manquait quelque chose, par contre, en regardant un peu la présélection de photos que j’avais faite dans Lightroom – parce que j’avais juste, vous savez, mis un petit drapeau sur toutes les photos qui étaient, pour moi, intéressantes –, il y avait une paire de photos que j’avais sélectionnées – alors, je ne les avais pas sélectionnées en paire, j’avais juste sélectionné chacune d’entre elles parce qu’elles me semblaient sympas et que je ne savais pas laquelle j’allais choisir à la fin –, les deux étaient l’une à côté de l’autre dans la sélection, parce qu’évidemment, comme vous le voyez, c’était la même scène qui a été prise à quelques secondes d’intervalle, David les repère et dit “tiens, c’est intéressant cette paire-là parce que tu peux les mettre ensemble”, donc je les affiche ensemble, et il fait “elles vont bien ensemble, est-ce que ce ne serait as une idée de bosser par paire ?”

C’est vrai que je n’y avais pas pensé sur le moment, et j’ai fait l’erreur – en fait, si je n’ai pas trouvé ça tout seul, vous allez dire “c’est bien gentil, mais tu n’as pas trouvé l’idée de ta série tout seul”, et dans un sens, c’est vrai, même si après je l’ai développée tout seul –, en fait, j’ai fait une erreur, donc je vous la dis, comme ça vous ne la referez pas si vous partez dans le même processus : c’est que je me suis uniquement concentré sur les tendances que je voyais dans mes photos des premiers jours. Je me suis dit “OK, j’ai fait pas mal de photos avec ce flou de mise au point et j’ai fait pas mal de photos de scènes de vie”, mais je ne me suis pas dit “quelles sont les photos les plus intéressantes là-dedans ?”, et en fait, ces deux photos des gars qui poussent leur bagnole, c’était parmi les photos les plus intéressantes que j’ai faites pendant ces deux premiers jours. Mais il n’y avait que cette paire-là qui fonctionnait par paire, le reste, je n’avais jamais photographié par paire. Et même là, je n’avais pas photographié par paire intentionnellement, c’était un peu un accident.
Il n’y avait finalement que cette paire-là. Donc parmi toute la sélection, elle n’était pas du tout visible puisqu’il n’y en avait qu’une contrairement aux autres qui se répétaient. Donc j’ai fait l’erreur de seulement regarder les tendances et de ne pas regarder la qualité intrinsèque des photos. Donc voilà, je vous le dis, regardez les tendances, parce que c’est important, mais s’il n’y a rien qui vous touche vraiment, regardez aussi quelles sont les photos – ou la photo – qui est vraiment la meilleure et est-ce qu’on peut en tirer un thème.

Donc, voilà, à partir de ce moment-là, je choisis mes contraintes, parce que quand il me dit ça, ça m’enthousiasme tout de suite, je sais, je me dis “tiens, ça, c’est intéressant”. Donc, ma contrainte, ce sont, en gros, mon thème ce sont : des scènes de vie en diptyque, vraiment avec deux photos l’une à côté de l’autre qui fonctionnent ensemble et qui sont présentées ensemble ; et je choisis d’autres contraintes créatives qui, elles, sont assez évidentes, parce que je n’ai quasiment photographié que comme ça. Donc : je me cantonne au format vertical et 4:3, parce que j’ai shooté quasiment que comme ça ; et en couleur également, parce que je n’ai quasiment pas fait de noir et blanc pendant les deux jours. Ça, ce sont en gros mes contraintes visuelles là-dessus, et puis, également, la paire de photos que vous avez vue et qui est à l’origine de la série, elle a été shootée au Panasonic Leïca 42,5 mm f/1.2, ce qui est un équivalent 90 mm en équivalent 24×36. Et je ne me mets pas comme contrainte ferme d’absolument utiliser cet objectif-là, mais je me dis que ça peut être une bonne idée de, au moins, continuer avec celui-ci, sans non plus me fermer complètement à quelque chose de plus grand-angle si jamais j’en ai besoin.

Donc, le fait d’avoir ce focus et de vraiment savoir ce que je voulais faire, d’avoir ces contraintes créatives, ça m’a redonné un gros coup de motivation, parce que derrière, quand on sait ce qu’on veut, eh bien, c’est beaucoup plus facile de le voir, et le fait d’avoir ces contraintes, ça va permettre vraiment de bien mieux voir ce qu’on veut voir, mais aussi de moins voir le reste.
C’est un choix, mais c’est vraiment extrêmement important pour mieux voir ça.

Ensuite, au cours de la semaine, je photographie, et c’est important de regarder ses photos tous les soirs pour voir un peu comment ça avance, qu’est-ce qui peut manquer à la série, comment on peut un petit peu modifier sa prise de vue pour l’améliorer par la suite.
Alors, également, lors d’un point le jeudi matin, je crois – on les présente le vendredi soir, donc on est quand même vers la fin –, David me conseille de bien les visualiser côte à côte, puisque comme on va les présenter côte à côte, c’est important de les voir côte à côte et éventuellement de les recadrer, d’adapter la composition pour que les deux fonctionnent bien ensemble.
J’y avais déjà pensé, mais effectivement, c’est un bon conseil. Si jamais vous faites des diptyques, c’est important, parce que les deux photos vont être montrées ensemble. Donc vous ne pouvez pas complètement penser la composition indépendamment, vous devez aussi la penser l’une avec l’autre.
Voilà, assez parlé maintenant, je vais vous passer la série sans commentaires comme je l’ai fait devant les autres, et puis je rajouterai ensuite peut-être une ou deux choses là-dessus.

Voilà, j’espère que la série vous a plu. C’est la première fois qu’elle est montrée sur Internet, je l’ai juste montrée au salon de la Photo lors de deux conférences juste avant.
Je vais juste finir par parler d’un ou deux challenges qu’il y a eu dans la composition de la série.

D’abord, évidemment, le vendredi, le dernier jour, il faut choisir les photos qu’il y avait dedans. Donc, ça, ça va, parce que j’avais 13 paires le 12 ou le 14, en tout cas je n’avais qu’une ou deux photos à éliminer du tas. Ça, ça a été, j’ai eu la chance de ne pas en avoir beaucoup trop, ou alors pas assez. Mais par contre, il y avait l’ordre de la série.

Alors, l’ordre de la série, j’avais deux idées en tête. Celle que j’ai choisie, au final, vous l’avez peut-être remarqué, c’est de les placer, en fait, du matin au soir. C’est-à-dire que c’est des photos qui sont un peu dans l’ordre de la journée. Les premières photos de la série commencent le matin et les dernières sont carrément la nuit. Ça me semblait donner un rythme naturel à la série qui s’enchaînait pas mal.

Deuxième option que j’avais en tête, c’était de trouver un point commun entre une paire de photos et la suivante. Par exemple : il y a une voiture = il y a une voiture dans la suivante, ou il y a une couleur = il y a une couleur, etc. Dans la pratique, ça ne marchait pas vraiment, c’est-à-dire que j’ai essayé un petit peu et j’arrivais à faire trois-quatre paires dessus, mais pas plus, ça ne marchait pas tant que ça, donc j’ai préféré faire l’option plus simple du matin au soir, et je pense qu’au final elle est sans doute meilleure.

Également, il fallait penser à la composition des photos l’une à côté de l’autre, comme je l’ai dit juste avant. Ça, ça a souvent nécessité du recadrage, parfois pour ne pas avoir quelque chose qui se ressemblait trop en termes de cadrage par rapport à celle d’avant, donc parfois j’ai recadré pas mal. Mais aussi, des fois, juste pour soit bien aligner quelque chose, soit ne pas l’aligner du tout, mais en tout cas faire un choix franc dessus. Et il y a eu besoin de recadrer un petit peu pour adapter la composition et que les deux fonctionnent bien ensemble, donc ça a été quand même une part relativement importante du traitement.

Une des questions que je me suis posées, c’est comment apporter de la variété dans la série. Parce que, vous l’avez vu, il y a certaines photos qui sont plus ou moins la même scène coupée en deux, et pendant la semaine, je me suis rendu compte que j’avais peut-être un peu trop de ça et qu’il fallait apporter de la variété. En fait, elle pouvait s’apporter de plusieurs manières, puisque finalement, c’est toujours deux parties d’une histoire qui sont séparées soit dans l’espace, soit dans le temps, donc déjà c’est une manière d’apporter de la variété. Vous voyez qu’il y a une ou deux photos où j’ai changé l’angle de vue entre deux images, notamment celle-ci, vous voyez que j’avais la scène de face et ensuite je me suis mis de profil, ce qui me permet d’avoir un angle différent, de mettre l’accent sur autre chose, de voir la fumée de cigarette du monsieur, ça me permet de faire pas mal de choses. Donc voilà, changer de vue, ça fonctionnait, également, comme je vous l’ai dit, recadrer, parce qu’au final, comme je n’ai utilisé quasiment que ma focale fixe, eh bien, je n’avais pas trop la possibilité de zoomer sur place. Parfois je n’avais pas le temps de me rapprocher ou de m’éloigner, et donc j’ai parfois recadré au post-traitement, tout simplement.

Donc, voilà, il y avait plusieurs manières d’apporter de la variété, mais c’était important que ce ne soit pas non plus trop monotone. J’en ai parlé dans une autre vidéo de garder de la cohérence sans tomber dans la monotonie, eh bien, là, c’était un peu le défi qu’il y avait dans cette série. Et je l’ai également fait avec peut-être une paire que vous avez vue, à peu près au milieu de la série, et vous vous êtes peut-être demandé pourquoi elle était là, c’est la paire où il n’y a personne dedans. Il n’y a pas d’êtres humains, c’est une petite différence par rapport au reste. J’ai un petit peu hésité à la mettre, parce que j’avais une ou deux paires supplémentaires qui auraient pu remplacer celle-ci, et je l’ai mise, finalement, justement pour un peu casser le rythme. C’est-à-dire un petit peu comme je le disais dans la vidéo sur le bouquin de Todd Hido où il compare une série de photos ou un livre à un morceau de musique, où parfois il fait savoir casser le rythme, savoir changer de tonalité, eh bien, là, c’était un peu ça, c’était un peu comme le pont dans un morceau de rock, c’était mettre une petite différence dans la série pour surprendre un petit peu au moment où vous pensiez que vous aviez compris l’idée, juste pour ramener un petit peu d’intérêt, donc c’est pour ça que je l’ai mise dans la série. Et évidemment, pour que ça casse le rythme, il ne faut pas la mettre au début ou à la fin, sinon ça ne marche pas, donc c’est pour ça qu’elle est à peu près vers le milieu.

Voilà, si vous avez aimé cette vidéo, mettez-lui un pouce bleu et puis partagez-la avec vos amis photographes, je pense que ça pourrait les intéresser, parce que ce n’est pas forcément souvent qu’on voit un processus complet de création d’une série expliqué par son créateur.
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Voilà, je vous dis à plus dans la prochaine vidéo, et d’ici là à bientôt, et bonnes photos !

 

 

Laurent Breillat
J'ai créé Apprendre.Photo en 2010 pour aider les débutants en photo, en créant ce que je n'avais pas trouvé : des articles, vidéos et formations pédagogiques, qui se concentrent sur l'essentiel, battent en brêche les idées reçues, tout ça avec humour et personnalité. Depuis, j'ai formé plus de 14 000 photographes avec mes formations disponibles sur Formations.Photo, sorti deux livres aux éditions Eyrolles, et édité en français des masterclass avec les plus grands photographes du monde comme Steve McCurry.
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