Nikon D750 vs Nikon Coolpix P1000

Le boîtier du D750 a été repensé par Nikon dans un format plus compact et léger que le modèle précédent D700, avec une poignée plus fine pour faciliter la prise en main.

La construction reste solide, étanche aux intempéries. Le D750 est équipé d’un capteur 24 Mpx performant en hautes sensibilités, d’un autofocus rapide et d’une rafale à 6,5 images par seconde.

L’écran orientable est une première chez Nikon et un vrai plus pour photographier sous différents angles. On apprécie l’intégration du Wi-Fi pour le transfert sans fil et le pilotage à distance, bien que l’application soit limitée. La qualité d’image est excellente jusqu’à 6400 ISO, autorisant des tirages corrects en 20×30 cm.

Les principaux reproches concernent la lenteur de l’autofocus en visée écran et vidéo, l’absence de tactile, un mode vidéo trop classique et l’absence de GPS intégré.

Mais dans l’ensemble, le D750 est un très bon reflex 24×36 moderne, léger et rapide avec une belle qualité d’image. Il manque juste un peu d’audace pour se démarquer.

Le Nikon Coolpix P1000 est un appareil photo bridge qui a pour principal argument de vente son zoom 125x, avec une focale équivalente de 24 à 3000 mm, ce qui établit un nouveau record dans cette catégorie.

L’appareil photo est très imposant et encombrant, avec une sensation de “jouet” à la prise en main malgré ses finitions correctes. La partie ergonomie est bien pensée, avec notamment un écran orientable et une large poignée indispensable pour stabiliser l’appareil à de telles focales.

Cependant, l’écran n’est pas tactile, il n’y a pas de prise USB-C ni de Wi-Fi aux dernières normes, ce qui est regrettable pour un appareil de cette gamme. La réactivité s’avère moyenne, avec un démarrage sous la barre des 2 secondes mais une rafale limitée par la faible mémoire tampon. Surtout, l’autofocus à détection de contraste a beaucoup de mal dans de nombreuses situations, ce qui gâche l’expérience. Côté qualité d’image, le petit capteur de 1/2,3 pouce ne permet pas d’obtenir une excellente définition, avec une diffraction qui apparaît rapidement. Néanmoins, le traitement logiciel des JPEG est plutôt flatteur. La partie vidéo propose de la 4K, mais souffre des mêmes limitations.

Au final, le Nikon Coolpix P1000 séduira ceux qui recherchent avant tout la polyvalence d’une très longue focale, mais décevra sur la qualité d’image globale et la fiabilité de l’autofocus.