Le Sony Alpha 6600 (A6600) a été dévoilé en août 2019, venant prendre la relève de l’Alpha 6500 (qui date de 2016) dans le haut de gamme des hybrides APS-C de Sony. Ce nouvel appareil photo hybride doté d’un capteur APS-C de 24,2 mégapixels est une mise à jour relativement modeste de son prédécesseur. Il vient se placer au-dessus des récents Alpha 6100 et Alpha 6400 (sorti lui aussi en 2019, soit après le A6500 : oui ça manque de logique ^^). Cet appareil photo hybride se pose notamment comme un concurrent direct des Fujifilm X-T3 et Panasonic Lumix G9.

Le boîtier adopte un look rectangulaire classique pour Sony, avec un design anguleux mais une poignée plus prononcée que ses petits frères. Au niveau technique, il intègre le processeur Bionz X, une sensibilité ISO étendue à 102 400 ISO, un autofocus amélioré avec détection des yeux et suivi en temps réel, ainsi qu’un mode vidéo HLG pour le HDR. Le mécanisme de stabilisation sur 5 axes du capteur est également de la partie.

Destiné aux photographes experts recherchant un boîtier compact et polyvalent, le Sony A6600 est particulièrement taillé pour la photo de sport et d’action. Son autofocus ultra-rapide, sa rafale à 11 i/s avec suivi AF/AE et sa montée en ISO excellente en font un appareil de choix pour les sujets en mouvement. Son mode vidéo très complet (4K UHD, profils S-Log, HLG…) séduira aussi les vidéastes.

L’Alpha 6600 était proposé à 1600€ nu à sa sortie, plaçant la barre assez haut. Mais ses prestations de haut vol et l’étendue de ses fonctionnalités en font un incontournable de sa catégorie. Voyons plus en détail ce que propose ce boîtier, il est temps de se pencher sur les caractéristiques techniques 🙂

Sony A6600 avec un objectif 18-135

Caractéristiques techniques du Sony A6600

  • Nom : Sony Alpha 6600 (A6600)

  • Prix de lancement : 1600€ (boîtier nu)

  • Date de sortie : Août 2019 (le A6500 date de 2016 et le A6400 de 2019, numérotation logique ^^)

  • Taille de capteur : APS-C

  • Définition du capteur : 24,2 Mégapixels

  • Processeur : Bionz X

  • Plage de sensibilité ISO native : 100-32000 ISO

  • Visée : Électronique 2,36 Mpts OLED, 0,7x, 100/120 fps

  • Écran : LCD tactile 3” 921k points, orientable 180°

  • Monture d’objectif : Sony E

  • Rafale : 11 i/s en RAW (buffer 99 vues), 8 i/s en silence

  • Stabilisation : Oui, capteur stabilisé 5 axes

  • Obturation : 1/4000s max. (mécanique)

  • Stockage : 1 slot SD UHS-I

  • Vidéo : 4K HDR UHD 30p, 1080p 120p

  • Connectique : USB-C, micro-HDMI, micro, casque

  • Dimensions : 120 x 67 x 59 mm

  • Poids : 503g (avec batterie et carte)

  • Tropicalisation : Oui, étanchéité renforcée

  • Batterie : NP-FZ100, batterie haute capacité

  • Autonomie : 720 vues (norme CIPA)

Prise en main et ergonomie du boîtier

Le Sony Alpha 6600 est un appareil photo hybride qui reprend le design compact et rectangulaire de la série A6000. Bien qu’il soit légèrement plus épais que l’A6500 qu’il remplace, il reste très compact et léger pour un hybride APS-C expert (503g). Le Sony Alpha 6600 est également un hybride Alpha de la gamme APS-C de Sony. On apprécie la poignée davantage creusée et allongée qui offre une meilleure préhension, même avec un objectif un peu lourd. C’est un vrai plus par rapport aux modèles précédents. Le grip est recouvert d’un matériau antidérapant très agréable au toucher.

Sony A6600

La construction et les finitions sont d’excellente qualité. Le boîtier en magnésium respire la solidité et profite d’une tropicalisation poussée avec joints d’étanchéité. On peut l’emmener sans crainte sous la pluie ou dans des environnements hostiles.

L’ergonomie générale est un modèle de personnalisation. Pas moins de 4 boutons paramétrables sont présents en plus des touches classiques. Chacun pourra configurer son A6600 selon ses habitudes. On regrette cependant l’absence d’une molette avant pour contrôler directement avec l’index un des paramètres d’exposition, ainsi qu’un vrai joystick pour déplacer le point AF.

Sony A6600 vue de dessus

Ce dernier doit se faire via l’écran tactile, ce qui est moins pratique lorsqu’on a l’œil rivé au viseur. Sony pourrait améliorer ce point, comme le fait Fujifilm avec ses joysticks.

L’écran tactile de 3 pouces est orientable à 180°, parfait pour vlogger ou surveiller son cadrage en vidéo/photo. La définition de 921k points est standard. Les couleurs sont fidèles mais il manque de luminosité par défaut. Dommage que les menus ne soient pas pilotables au doigt et que l’écran tactile soit sous-exploité.

écran du Sony A6600

Le viseur OLED de 2,36 Mpts offre une belle définition et un mode 120 fps pour suivre l’action en toute fluidité. Son grossissement de 0,7x n’est pas le plus généreux mais suffisant pour une visée correcte. Ça peut être handicapant si vous portez des lunettes, mais vous pouvez aussi choisir de viser en utilisant la plupart du temps l’écran arrière, dans ce cas ce n’est pas si grave 🙂

Enfin, la connectique a été enrichie d’une sortie casque, ce qui fera plaisir aux vidéastes. On retrouve les prises micro et micro-HDMI, ainsi que l’USB-C (malheureusement limité à l’USB 2.0, pas de charge). L’unique slot SD se contente de l’UHS-I, un peu juste pour absorber les rafales RAW+JPEG.

connectique du Sony A6600

Les manques notables sont l’absence de flash intégré (il faudra passer par un flash externe sur la griffe) et une vitesse d’obturation limitée au 1/4000s. C’est surprenant sur un boîtier expert à ce prix. La concurrence fait mieux.

écran du Sony A6600 à 180°

Malgré ces quelques défauts, l’A6600 offre une expérience de prise en main de haut vol. Son excellente construction, ses multiples customisations et sa compacité en font un outil polyvalent et robuste à emmener partout. Seuls les plus exigeants regretteront quelques options manquantes.

Réactivité de l’appareil

L’Alpha 6600 n’est pas le plus rapide à démarrer, comptez environ 1 seconde. Rien de dramatique mais les Nikon Z et Fuji X sont plus véloces. Une fois allumé, l’appareil se montre en revanche très réactif au déclenchement et enchaîne les vues sans temps mort notable. L’obturateur électronique est si discret qu’on en vient à ne plus l’entendre.

C’est sur l’autofocus que Sony place la barre très haut. Le système AF hybride (à détection dephase et de contraste) associé au nouveau algorithme de suivi en temps réel et à la détection des yeux est redoutablement efficace. Lors de notre prise en main, il s’est avéré extrêmement réactif et précis pour verrouiller les sujets, même en mouvement rapide grâce à l’AF en temps réel.

La détection des visages et des yeux, couplée au suivi temps réel, fonctionne admirablement bien. Il est difficile de mettre l’appareil en défaut, même avec des sujets très mobiles. La mise au point automatique Eye AF en temps réel permet une précision accrue, même pour les portraits et les animaux. L’AF à détection de phase couvre 84% du capteur, un taux largement suffisant pour la plupart des situations.

Certes, comme sur la plupart des appareils, il y a un ralentissement de l’AF en basse lumière, mais rien de rédhibitoire. Dans l’ensemble, l’A6600 se montre digne des meilleurs appareils du marché sur ce point. Il surclasse la plupart de ses concurrents directs.

La rafale plafonne à 11 i/s avec suivi AF/AE (8 i/s en silence). L’A6600 tient ces cadences élevées sans broncher, avec un buffer très généreux. Comptez jusqu’à 40 RAW compressés ou 100 JPEG Extra fine avant que la mémoire tampon ne sature. Cela laisse de la marge pour capturer les instants décisifs. Le délai de latence au déclenchement est lui aussi très court. Un vrai régal pour les photographes de sport.

La stabilisation du capteur sur 5 axes s’avère elle aussi performante, autorisant des vitesses 4 à 5 stops en dessous de la normale. Couplée à la stabilisation optique intégrée à certains objectifs (OSS), on peut descendre à des vitesses très lentes et conserver des images nettes. Sans boire trop de café, vous pouvez shooter à 1/5s, voire 1/4s en 16 mm sans flou de bougé ! La stabilisation dépasse les 1/20s sans trop de difficulté en standard (50 mm).

Un tel degré de stabilisation ouvre de nouvelles possibilités créatives et facilite grandement la photo à main levée comme la vidéo. L’A6600 se montre à l’aise dans les conditions les plus précaires.

Le seul petit bémol concerne le buffer en rafale RAW+JPEG. La faute au slot SD UHS-I qui ne permet pas d’écrire assez rapidement sur la carte. Après une dizaine de vues, le rythme ralentit sensiblement. Ceux qui shootent essentiellement en JPEG ne seront pas impactés.

Qualité d’image du Sony A6600

La qualité d’image produite par l’A6600 est tout simplement excellente. En même temps, c’est le cas de tous les appareils sortis depuis 2018 environ, du moment qu’ils sont à grand capteur 🙂

A ce propos, regardez cette vidéo pour une petite prise de recul sur la situation du marché des appareils photos, ça vous permettra de relativiser l’importance du choix de tel ou tel modèle d’appareil sur les photos que vous serez en mesure de produire 🙂

Reprenons ! Son capteur APS-C de 24 Mpx, sans doute hérité de l’A6500, fait des merveilles. Les fichiers RAW comme JPEG présentent un bon piqué, des couleurs fidèles et une très belle dynamique.

À sensibilité standard, les images sont très détaillées, nettes et ne présentent quasiment pas de bruit numérique. Sony a encore amélioré le traitement JPEG de son processeur Bionz X. Les fichiers sont directement exploitables sans retouche. Les couleurs sont réalistes sans être ternes, avec un bel équilibre entre saturation et neutralité. Les teintes de peau sont particulièrement bien rendues.

La montée en ISO est parfaitement maîtrisée. Le boîtier reste très bon jusqu’à 1600 ISO avec un faible grain chromatique et un faible niveau de bruit. Du bruit numérique fait son apparition à partir de 3200 ISO mais reste facilement exploitable. Il faut atteindre des sensibilités extrêmes comme 51200 ISO pour vraiment dégrader l’image avec du bruit de chrominance. Mais même là, l’A6600 conserve un bon niveau de détails et des couleurs relativement préservées.

La plage dynamique est également un des points forts de l’A6600. Grâce au capteur BSI et à l’excellent traitement des fichiers RAW, il parvient à récupérer un bon niveau de détails dans les basses et hautes lumières. En sous-exposition, on peut rattraper jusqu’à 4 IL sans trop dégrader l’image. Il faut y aller franchement pour faire apparaître du bruit dans les zones sombres. C’est très appréciable pour shooter en contre-jour ou dans des scènes à fort contraste.

En surexposition, la limite se situe vers +2,5 IL avant l’apparition d’une dérive colorimétrique. Au-delà, les hautes lumières ont tendance à virer au gris. Mais cela reste gérable au post-traitement si on ne pousse pas trop loin les curseurs. Le plus impressionnant est la rétention de détails dans les zones brûlées. Là où beaucoup d’APS-C “cramaient” complètement les hautes lumières, l’A6600 préserve les informations.

L’A6600 permet donc de shooter en toute confiance dans des conditions de contraste élevé et de luminosité réduite. C’est un véritable atout pour la photo d’environnement, de voyage ou de reportage. Il pardonne assez bien les erreurs d’exposition et offre de la marge pour retravailler les images a posteriori.

D’un point de vue des optiques, la monture Sony E dispose désormais d’un catalogue étoffé pour exploiter pleinement ce capteur. Que ce soit les zooms transtandard f/4 ou f/2.8, les focales fixes lumineuses (35mm, 50mm) ou les telezooms, on trouve son bonheur à un tarif certes élevé mais justifié. Les optiques Sony G et Zeiss ZA sont très bien corrigées et délivrent une excellente qualité d’image dès la pleine ouverture.

C’est un élément à prendre en compte dans le choix d’un boîtier expert : il faut aussi considérer la qualité, la variété et le prix des objectifs pour exploiter tout son potentiel. L’A6600 est bien loti sur ce plan.

Points forts et points faibles

Points forts :
  • Qualité d’image excellente avec un capteur APS-C 24 Mpx moderne
  • Autofocus ultra-performant avec suivi des yeux et du sujet en temps réel
  • Rafale à 11 i/s avec suivi AF/AE et grand buffer
  • Excellente montée en ISO jusqu’à 6400 ISO
  • Vidéo 4K UHD oversamplée sans recadrage
  • Stabilisation sur 5 axes efficace pour photo et vidéo
  • Écran tactile orientable 180° bien pratique
  • Ergonomie très personnalisable
  • Grande autonomie grâce à la batterie Z
  • Construction robuste et tropicalisée
Points faibles :
  • Pas de joystick pour déplacer le point AF
  • Écran tactile au fonctionnement limité
  • Viseur de taille moyenne (0,7x)
  • Vitesse d’obturation plafonnée au 1/4000s
  • Pas de double slot SD ni de compatibilité UHS-II
  • Vidéo limitée à 4K 30p et 8bits 4:2:0
  • Pas de prise de vue sans limite de temps
  • Poignée confortable mais reste un peu petite pour les grandes mains
Sony A6600

Comparaison avec les appareils concurrents

Sur le marché des hybrides APS-C experts, l’hybride Alpha 6600 (A6600) affronte des concurrents de taille. Son rival le plus direct est sans doute le Fujifilm X-T3 (et son successeur le X-T4). Ce dernier possède de sérieux arguments, comme une vidéo 4K 60p 10bits, un look rétro séduisant, un deuxième slot SD UHS-II, un mode rafale plus véloce (20/30 i/s) et une meilleure autonomie. Il est aussi moins cher d’environ 300€.

Sony A6600, Fujifilm X-T3 et Fujifilm X-T4
Sony A6600, Fujifilm X-T3 et Fujifilm X-T4 (©Camerasize)

Mais l’hybride Alpha 6600 conserve quelques avantages de poids : son autofocus plus réactif et personnalisable, sa stabilisation mécanique du capteur (le X-T3 n’en a pas), sa montée en ISO encore meilleure et son écran tactile totalement orientable. Deux approches différentes mais qui visent la même cible des photographes experts.

Notons que le A6600 fait mieux que son petit frère le A6400 (sorti en 2019 également) en proposant une stabilisation du capteur, la tropicalisation, et une plus large batterie, essentiellement 🙂

L’autre alternative est le micro 4/3 haut de gamme : Panasonic Lumix G9. Son atout principal réside dans sa construction robuste et tropicalisée, son excellente stabilisation, son mode rafale à 20 i/s, son viseur haute définition et sa prise en main customisable. Des arguments convaincants pour les photographes baroudeurs et de sport.

Sony A6600 et Panasonic Lumix G9
Sony A6600 et Panasonic Lumix G9 (©Camerasize)

Néanmoins, le plus petit capteur 4/3 (20 Mpx) du G9 plafonne plus vite en haute sensibilité et ne permet pas d’obtenir des fichiers aussi détaillés et dynamiques que l’APS-C de l’hybride Alpha 6600. L’autofocus du G9, bien qu’efficace, peine aussi face à celui de l’hybride Alpha 6600 sur les sujets très mobiles.

Enfin dans le camp des reflex, on peut citer le Nikon D500, un autre crack en rafale (10 i/s) et en autofocus grâce à son capteur autofocus 180K pixels. Mais l’hybride Alpha 6600 profite d’un boîtier plus compact, d’une meilleure vidéo (4K 30p) et de nombreuses technologies avancées. Le D500 reste intéressant si on possède déjà des optiques Nikkor mais souffre face aux dernières innovations des hybrides.

Sony A6600 et Nikon D500
Sony A6600 et Nikon D500 (©Camerasize)
Appareils photos
  • Prix
  • Note
  • Date de sortie
  • Capteur
  • Sensibilité ISO
  • Visée
  • Ecran
  • Objectif
  • Vitesse de la rafale
  • Buffer en RAW
  • Stabilisation
  • Carte mémoire
  • Vidéo
  • Dimensions
  • Poids avec batterie
  • Tropicalisation
  • Voir l'offre
    • 1300 €
    • 2019
    • APS-C - 24 Mpx
    • 100 - 32000
    • électronique - 2,36 Mpx
    • 3'' - 0,92 Mpx - inclinable
    • -
    • 11 i/s
    • 46
    • oui
    • 1 SD
    • 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
    • 120 x 67 x 69 mm
    • 503 g
    • oui
    • Voir le prix sur
    • À partir de 834 €
    • 2018
    • APS-C - 26 Mpx
    • 160 - 12800
    • électronique - 3,69 Mpx
    • 3'' - 1,62 Mpx - tactile - inclinable
    • -
    • 20 i/s
    • 35
    • non
    • 2 SD
    • 4K DCI 60 i/s - 4K UHD 60 i/s - 1080p 120 i/s
    • 133 x 93 x 59 mm
    • 539 g
    • oui
    • Voir le prix sur
    • 1511 €
    • 2020
    • APS-C - 26 Mpx
    • 160 - 12800
    • électronique - 3,69 Mpx
    • 3'' - 1,62 Mpx - tactile - sur rotule
    • -
    • 20 i/s
    • 36
    • oui
    • 2 SD
    • 4K DCI 60 i/s - 4K UHD 60 i/s - 1080p 240 i/s
    • 135 x 93 x 84 mm
    • 607 g
    • oui
    • Voir le prix sur
    • À partir de 569 €
    • 2017
    • micro 4/3 - 20,3 Mpx
    • 200 - 25600
    • électronique - 3,68 Mpx
    • 3'' - 1,04 Mpx - tactile - sur rotule
    • -
    • 60 i/s
    • 50
    • oui
    • 2 SD
    • 4K UHD 60 i/s - 1080p 60 i/s
    • 137 x 97 x 92 mm
    • 658 g
    • oui
    • Voir le prix sur
    • À partir de 819 €
    • 2016
    • APS-C - 20,9 Mpx
    • 100 - 51200
    • optique
    • 3,2'' - 2,36 Mpx - tactile - inclinable
    • -
    • 10 i/s
    • 40
    • non
    • 1 XQD + 1 SD
    • 4K UHD 30 i/s - 1080p 60 i/s
    • 147 x 115 x 81 mm
    • 860 g
    • oui
    • Voir le prix sur

Au final, l’hybride Alpha 6600 domine ses concurrents directs sur la plupart des points, notamment l’AF, la rafale, la montée en ISO et la vidéo. Seul le X-T3 parvient à le challenger sur certains aspects (look, vidéo, double slot). Mais le tarif est aussi plus élevé chez Sony. Environ 1800€ avec le très bon zoom 16-55mm f/2.8, contre 1500€ pour le X-T3 équipé du 16-55mm f/2.8.

L’hybride Alpha 6600 conviendra surtout aux photographes qui recherchent les meilleures performances AF et une excellente polyvalence photo/vidéo. Le X-T3 et le G9 gardent une longueur d’avance pour la vidéo pure ou l’ergonomie. Le choix dépendra de vos priorités et de votre budget. Mais dans l’absolu et sur le terrain, l’hybride Alpha 6600 est certainement le plus performant.

Est-ce l’appareil photo de vos rêves ?

En conclusion, le Sony A6600 concentre le meilleur de la technologie de Sony dans un boîtier compact et puissant. Son atout numéro 1 est sans conteste son autofocus ultra-performant, notamment grâce à la mise au point automatique Eye AF qui en fait un compagnon idéal pour capturer les sujets en mouvement. On apprécie aussi la montée en ISO impressionnante et la stabilisation efficace qui assurent d’obtenir des images nettes dans toutes les conditions.

Côté vidéo, même s’il a des limitations (4K 30p, 8 bits, pas de RAW), il délivre une excellente qualité d’image oversamplée. Les fonctions avancées (Log, HLG, AF eye tracking…) raviront les vidéastes exigeants.

Le principal point faible est son ergonomie perfectible, avec quelques contrôles et options qu’on aimerait voir (joystick, molette avant, écran totalement tactile). Ce n’est pas rédhibitoire mais il y a une marge de progression.

Au final, l’A6600 conviendra surtout aux photographes experts recherchant un boîtier polyvalent, rapide et fiable pour shooter dans toutes les situations.

Sony A6600

Les amateurs de photo d’action, de sport, animalière ou même de voyage seront conquis par sa compacité et sa réactivité. Pour un usage vidéo pur, certains lui préfèreront un Lumix GH5 ou un Fuji X-T4. Mais pour allier photo et vidéo de haut vol, l’A6600 est l’un des meilleurs choix actuels en APS-C.

Si vous hésitez encore, définissez bien vos priorités et votre budget. La concurrence (Fuji X-T3, X-T4, etc) propose aussi d’excellentes alternatives dans la même catégorie, souvent moins chères. Mais en termes de performances pures, l’A6600 reste la référence.

Et vous, que pensez-vous de cet appareil ? Faites-nous part de vos retours d’expérience et de vos interrogations dans les commentaires ! Votre retour aidera d’autres lecteurs indécis, donc merci et bonnes photos 🙂

Où trouver cet appareil ?

Questions fréquemment posées

Clément Belleudy
Je connais Laurent depuis le tout début d’Apprendre.Photo. Depuis 2020, je lui prête main forte sur la création de contenu, et comme apprendre est plus efficace en s’amusant, j’ai à cœur de créer des contenus pédagogiques et plaisants à lire, sans jamais trop se prendre au sérieux !
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