Le Sony Alpha 6400 (A6400) est un appareil photo hybride APS-C sorti début 2019. Commercialisé à partir de 1050€ nu, cet appareil vient compléter la gamme entre les A6300 et A6500.
Reprenant le design et la plupart des caractéristiques de l’A6300 sorti en 2016, l’A6400 mise tout sur la réactivité et l’autofocus, domaines dans lesquels Sony excelle. Le nouveau processeur Bionz X de l’A9 a été intégré, ainsi qu’un autofocus ultra-rapide avec suivi en temps réel des sujets. Sony annonce fièrement détenir le record du monde de mise au point en seulement 0,02s !
Quelques évolutions bienvenues font leur apparition, comme l’écran tactile orientable à 180° qui facilitera la prise de selfies et vlogs. La sensibilité maximale grimpe à 102 400 ISO (contre 51 200 ISO sur l’A6300). La vidéo 4K UHD est toujours de la partie, désormais avec des profils d’image avancés S-Log2/3 et HLG.
Par contre, cet A6400 n’intègre toujours pas la stabilisation 5 axes du capteur ni la tropicalisation de son grand frère l’A6500. Son positionnement est donc très resserré au sein de la gamme.
Avec son capteur APS-C de 24 Mpx, son boîtier léger (403g) et son autofocus ultra-performant, l’A6400 s’adresse aux photographes et vidéastes exigeants en quête d’un appareil polyvalent, réactif et facilement transportable. De quoi faire de l’ombre au Fujifilm X-T30 sur le segment des hybrides APS-C experts. Jetons donc un œil à ses caractéristiques techniques !
Caractéristiques techniques du Sony A6400
Nom : Sony Alpha 6400 (A6400)
Prix de lancement : 1050€ (boîtier nu)
Date de sortie : Février 2019
Taille de capteur : APS-C
Définition du capteur : 24,2 MP
Processeur : Bionz X
Plage de sensibilité ISO native : 100 à 32 000 ISO
Visée : électronique 2,36 Mpx, grossissement 0,7x, rafraîchissement 100/120 fps
Écran : 3”, 921 600 points, tactile, inclinable à 180°
Monture d’objectif : Sony E type E
Rafale : 11 i/s en RAW (buffer 99 images), 8 i/s en RAW+JPEG avec suivi AF
Stabilisation : non
Obturation : 1/4000s (mécanique), 1/32000s (électronique)
Stockage : 1 slot SD UHS-I
Vidéo : 4K UHD 30p, Full HD 120p
Connectique : micro-USB, micro-HDMI, microphone
Dimensions : 120 x 67 x 60 mm
Poids : 403 g (avec batterie et carte mémoire)
Tropicalisation : non
Batterie : NP-FW50
Autonomie : 360 vues (viseur) / 410 vues (écran)
Prise en main et ergonomie du boîtier
Reprenant à l’identique le design de l’A6300, l’A6400 est compact et léger avec ses 403g et ses dimensions de 120 x 67 x 60 mm. Le Sony Alpha A6400 noir est également disponible pour ceux qui préfèrent une esthétique plus classique. Sa construction est robuste avec une belle qualité d’assemblage. On apprécie la poignée bien dimensionnée qui permet une excellente prise en main, même avec des optiques un peu lourdes.
Le grip manque cependant d’adhérence car il n’est pas recouvert de caoutchouc. Pour une meilleure préhension, Sony propose une extension de grip (Sony GP-X1EM) en option (et oui, il faudra alors repasser à la caisse ^^)
La disposition des commandes est similaire à l’A6300. On retrouve sur le dessus la molette de mode PASM, la molette de réglage principale et le bouton C1 personnalisable.
À l’arrière, l’écran est désormais tactile et orientable à 180°. C’est pratique pour les selfies et le vlog, même si le viseur vient un peu gêner lorsque l’écran est complètement basculé. Le tactile permet de déplacer rapidement la zone de mise au point. Par contre, il ne sert pas à naviguer dans les menus.
On retrouve à l’arrière les fonctions classiques : un bouton Fn donnant accès aux réglages rapides, un joystick multidirectionnel, les raccourcis lecture, suppression, MENU… La touche d’enregistrement vidéo est bizarrement placée à côté du repose pouce, peu pratique d’accès (à moins de risquer de laisser tomber l’appareil !)
Le viseur électronique OLED est qualitatif avec ses 2,36 millions de points, son taux de rafraîchissement élevé (100 fps en mode normal, 120 fps en mode High) et son grossissement 0,7x. La couverture à 100% et le dégagement oculaire généreux de 23 mm offrent un confort de visée correct. Cela dit, les viseurs de la série A6XXX ne peuvent pas rivaliser avec ceux de la série A7X (Sony A7 III, A7 IV, etc) qui sont plus spacieux, surtout pour les porteurs de lunettes.
Un flash escamotable est intégré sur le dessus. La griffe porte-accessoire permet de fixer un flash externe ou un micro pour la vidéo. Attention, en utilisant un micro, l’écran orienté vers l’avant sera en partie masqué.
L’appareil n’est malheureusement pas tropicalisé, contrairement à l’A6500. La connectique comprend des ports micro-USB et micro-HDMI, une prise microphone 3,5 mm. Le slot unique pour carte SD est compatible UHS-I, dommage que l’UHS-II plus rapide ne soit pas pris en charge, mais ce n’est pas si grave pour un appareil de 24 Mpx (d’ailleurs, vous verrez dand la suite que le buffer est assez confortable en rafale).
Le Wi-Fi, NFC et Bluetooth sont présents pour connecter facilement l’appareil à un smartphone via l’application mobile Imaging Edge. Le Bluetooth permet un transfert basse consommation des images de petite taille.
Les menus, bien que toujours très denses, ont été un peu réorganisés. On distingue désormais mieux les onglets photo et vidéo. Mais il faut encore fouiller pour dénicher certaines options. Par exemple, les 14 onglets consacrés à la qualité d’image sont assez confus.
Enfin, signalons l’ajout d’un intervallomètre intégré, réglable entre 1 et 60 secondes, pratique pour réaliser des timelapses !
Au final, l’ergonomie de l’A6400 reste fidèle à la philosophie Sony : un boîtier compact bardé de technologies, avec une personnalisation avancée mais une prise en main qui nécessite un temps d’adaptation. L’écran tactile à 180° et les nouveaux modes AF avec suivi des yeux devraient toutefois plaire aux créateurs de contenus et aux portraitistes.
Réactivité de l’appareil
Sony met le paquet sur la réactivité de cet A6400, et en même temps c’est leur marque de fabrique ! Globalement l’appareil démarre vite et réagit au quart de tour.
L’autofocus est le gros point fort. Composé de 425 collimateurs à détection de phase, il couvre 84% du champ. Il se montre extrêmement rapide et précis, avec une accroche quasi instantanée.
Deux nouveaux modes basés sur de l’intelligence artificielle font leur apparition : le Real Time Tracking suit le sujet en analysant les informations spatiales de couleur, contraste et profondeur. Le Real Time Eye AF se focalise sur l’oeil du sujet, même en mouvement, avec une précision redoutable. Idéal pour la photo de sport, d’animaux ou de portraits.
Ces technologies s’appuient sur de nouveaux algorithmes développés par Sony, qui exploitent pleinement les données de l’autofocus hybride. Les ingénieurs Sony ont néanmoins convenu que le Real Time Tracking n’est pas parfait à 100%, notamment sur des sujets très rapides ou temporairement masqués. Mais dans la majorité des cas, le suivi fonctionne de manière remarquable. Notez aussi que les boîtiers qui suivent le A6400 font mieux, bien évidemment.
L’A6400 est aussi un monstre de rapidité en rafale, pouvant atteindre 11 i/s en RAW avec un buffer de 99 images ! En RAW+JPEG la cadence descend à 8 i/s avec suivi AF, ce qui reste excellentissime. Le mode “Hi+” à 11 i/s ne permet plus de voir le sujet en temps réel dans le viseur. Il faut repasser en mode “Hi” à 8 i/s pour bénéficier du retour d’image.
Seul bémol, le slot UHS-I bride un peu la vitesse d’écriture sur la carte, ce qui rallonge le temps pour vider le buffer après une grosse rafale. Pendant ce laps de temps, l’appareil est inutilisable. Un slot UHS-II aurait été bienvenu. On aurait aussi aimé pouvoir extraire une image de la rafale sans attendre qu’elle soit totalement écrite sur la carte, comme le proposent Olympus ou Panasonic. Mais bon, avec plus de 90 images de rafales, ce blocage est assez rare, donc onne va pas se plaindre outre mesure 🙂
Enfin, la vitesse d’obturation plafonne à 1/4000 s en mode mécanique, ce qui peut être limitant en plein soleil et à grande ouverture. L’obturateur électronique monte jusqu’à 1/32000s mais peut générer des effets de rolling shutter.
Autre regret, l’absence de la stabilisation mécanique 5 axes présente dans l’A6500. Dommage pour un hybride aussi réactif et taillé pour l’action. Heureusement, de nombreuses optiques Sony sont stabilisées, comme le 18-135 mm f/3.5-5.6 OSS. Dans ce cas, ce manque ne vous dérangera pas 😉
Qualité d’image du Sony A6400
L’A6400 conserve le capteur APS-C 24 Mpx et le processeur de l’A6500. Pas de révolution donc mais la qualité d’image est au rendez-vous (et en même temps, c’est la cas de tous les appareils photo depuis 2018 environ ^^)
La définition est excellente, avec un bon piqué et des détails fins. La colorimétrie est agréable et naturelle, fidèle à la scène. La plage dynamique est élevée, autorisant de bonnes récupérations en post-traitement dans les hautes et basses lumières.
Le traitement du bruit numérique s’avère performant. Le lissage est maîtrisé jusqu’à 6400 ISO, un cran au-dessus de l’A6300 grâce au nouveau processeur. Au-delà et jusqu’à 25600 ISO, le bruit chromatique est contenu et le bruit lumineux, bien que présent, n’est pas trop gênant avec une texture fine.
C’est à partir de 51200 ISO que la dégradation s’accélère avec une perte visible de détails, des couleurs qui dérivent et des aberrations chromatiques. Le mode étendu 102400 ISO est à réserver aux situations désespérées.
Globalement, même si l’accroissement de la plage ISO ne révolutionne pas la donne, l’A6400 conserve une belle qualité d’image jusqu’à 12800 ISO environ, ce qui permet de shooter sereinement en basse lumière.
Concernant la montée en ISO, gardez à l’esprit que l’avènement des algorithmes de suppression du bruit basés sur l’IA ont changé la donne ces dernières années. Que ce soit sur Lightroom ou sur DxO PureRAW, vous pouvez désormais à partir d’un fichier à 6400 ISO, le rénover pour qu’il semble avoir été capturé à 100 ISO.
Donc ne bloquez pas trop sur ce critère de montée en ISO lors du choix (du moment que vous choisissez un appareil à grand capteur). Et vous allez pouvoir garder vos appareils plus longtemps !
D’ailleurs, si vous avez besoin de tout remettre à plat sur le post-traitement, jetez donc un oeil au programme de la formation Sublimer vos Photos ! Concernant le traitement du bruit via les algorithmes IA, il est abordé en détail dans Maîtriser la photo de nuit en 7j.
La qualité des fichiers JPEG en sortie de boîtier est bonne, avec un traitement qui préserve bien les détails. Mais la réduction du bruit est plus agressive qu’en RAW à partir de 6400 ISO, entraînant une perte de micro-contraste. Les puristes préféreront développer les RAW pour une qualité optimale. Regardez l’article sur le choix des logiciels de retouche photo si vous n’avez pas encore trouvé votre logiciel de cœur !
Il faut aussi souligner que la balance des blancs automatique a tendance à tirer vers des tons un peu froids. Un réajustement en post-traitement est souvent nécessaire pour retrouver des couleurs plus chaudes. Vous pouvez aussi vous créer un preset appliqué à l’import pour corriger automatiquement ce biais sur Lightroom.
Au final, l’A6400 délivre une très bonne qualité d’image pour un hybride APS-C. Son gros point fort est sa capacité à monter dans les ISO élevées tout en préservant un niveau de détails satisfaisant. Le capteur pourra néanmoins montrer ses limites face aux références sur 24×36 en termes de dynamique et de profondeur de couleurs.
Vidéo 4K et nouvelles fonctions
L’A6400 reprend l’excellente section vidéo de l’A6300/A6500.
Normalement, nous somme bien sur un blog dédié à la photo, mais comme cet appareil a aussi des capacités en vidéos, je me permets de mettre un peu de détail, exceptionnellement 🙂
Il filme en 4K UHD (3840 x 2160 px) à 30p avec un échantillonnage full pixel readout, sans recadrage (format Super 35). Le suréchantillonnage 6K vers 4K (oversampling) permet une restitution d’image optimale, riche en détails.
La 4K 24p et 25p est aussi disponible, idéale pour obtenir un rendu cinéma. Pour les ralentis, la Full HD 120 i/s est de la partie. Deux débits peuvent être choisis : 100 Mb/s ou 60 Mb/s.
La grosse nouveauté est l’arrivée des profils d’image avancés S-Log2, S-Log3 et Hybrid Log Gamma (HLG). Le S-Log2 et S-Log3 offrent une plage dynamique étendue et une courbe logarithmique permettant de mieux préserver les détails dans les hautes et basses lumières. Le HLG est un profil HDR (High Dynamic Range) compatible avec les téléviseurs 4K HDR : il offre une gamme de couleurs élargie et un contraste amélioré.
Ces profils sont appréciés des vidéastes experts car ils facilitent l’étalonnage des images en post-production. Pour les utilisateurs lambda, des profils créatifs, comme le S.Gamut, offrent des rendus plus “clé en main”.
La qualité vidéo de l’A6400 est très bonne, avec une belle définition d’image, des couleurs naturelles et un bon piqué. Mais la 4K souffre un peu de l’effet de rolling shutter (déformation des lignes verticales lors de mouvements latéraux rapides). Il est donc préférable de filmer sur trépied ou avec des mouvements fluides. En Full HD, le phénomène est bien moins prononcé.
L’autofocus fait un excellent travail en vidéo. Le Real Time Tracking AF suit les sujets en mouvement avec une grande efficacité. Des réglages fins pour la sensibilité du suivi et la vitesse de transition de mise au point permettent d’adapter le comportement de l’AF au type de scène filmé. Pratique pour obtenir des changements de zone de netteté plus ou moins progressifs.
L’A6400 intègre la plupart des fonctions vidéo essentielles : contrôle des zebras (pour repérer les zones surexposées), focus peaking (pour visualiser les zones de netteté), assist. mise au point (agrandissement de l’image), affich. marqueurs (pour cadrer selon différents formats)…
Petit bémol, il manque une prise casque pour contrôler le son. Mais le micro stéréo intégré est de bonne qualité et une entrée micro est présente. Enfin, on aurait aimé que les modes de suivi AF, comme le Eye AF, puissent être activés en filmant, sans devoir sortir du mode vidéo.
Au final, l’A6400 perpétue la tradition des hybrides Sony en matière de vidéo. Malgré quelques limitations, il offre une très bonne qualité d’image, des fonctions avancées (4K, log, zebras, focus peaking…) et des performances AF au top, le tout dans un corps compact. De quoi satisfaire les créateurs de contenus.
Points forts et points faibles
Comparaison avec les appareils concurrents
Sur le segment des hybrides APS-C experts, l’A6400 affronte principalement le Fujifilm X-T30. Plus compact et abordable que l’A6400, ce boîtier au look rétro embarque un excellent capteur X-Trans 26 Mpx épaulé par un autofocus performant sur 425 points. Il surpasse même l’A6400 en vidéo grâce à sa 4K 60p (mais avec un léger recadrage). Son plus gros défaut face à l’A6400 est l’absence d’écran tactile, bien pratique pour la mise au point.
L’autre alternative chez Sony est l’A6500, modèle supérieur sorti fin 2016. Ses principaux atouts face à l’A6400 sont son capteur stabilisé sur 5 axes et sa construction tropicalisée. Niveau AF et rafale, il reste performant mais un cran en dessous du dernier né. Son prix plus élevé le destine aux utilisateurs ayant absolument besoin de la stabilisation.
Dans un style plus “compact”, le Canon EOS M50 joue la carte de la simplicité. Bien construit et agréable en main, il séduit par son écran tactile orientable, son AF Dual Pixel réactif et ses nombreuses fonctions d’aide à la prise de vue. Mais il est un peu en retrait sur la qualité d’image (capteur 24 Mpx sans stabilisation) et il limite la 4K avec un recadrage 1,6x et un AF bridé dans ce mode. Un modèle intéressant pour débuter mais moins évolué que l’A6400. De plus, la gamme va être probablement abandonnée au profit de la nouvelle RF-S, donc j’aurais tendance à vous déconseiller d’investir dans M.
- Prix
- Note
- Date de sortie
- Capteur
- Sensibilité ISO
- Visée
- Ecran
- Objectif
- Vitesse de la rafale
- Buffer en RAW
- Stabilisation
- Carte mémoire
- Vidéo
- Dimensions
- Poids avec batterie
- Tropicalisation
- Voir l'offre
-
Sony A6400
Sony
- 920 €
- 2019
- APS-C - 24,2 Mpx
- 100 - 32000
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 0,92 Mpx - tactile - inclinable
- -
- 11 i/s
- 46
- non
- 1 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 120 x 67 x 60 mm
- 403 g
- oui
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Fujifilm X-T30
Fujifilm
- À partir de 734 €
- 2019
- APS-C - 26 Mpx
- 160 - 12800
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 1,04 Mpx - tactile - inclinable
- -
- 20 i/s
- 17
- oui
- 1 SD
- 4K DCI 30 i/s - 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 118 x 83 x 47 mm
- 383 g
- non
- Voir le prix sur
-
Sony A6500
Sony
- À partir de 684 €
- 2016
- APS-C - 24 Mpx
- 100 - 25600
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 0,92 Mpx - tactile - inclinable
- -
- 11 i/s
- 110
- oui
- 1 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 120 x 67 x 53 mm
- 453 g
- oui
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-
Canon EOS M50
Canon
- À partir de 334 €
- 2018
- APS-C - 24 Mpx
- 100 - 25600
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 1,04 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 10 i/s
- 20
- non
- 1 SD
- 4K UHD 24 i/s - 1080p 60 i/s
- 116 x 88 x 59 mm
- 390 g
- non
- Voir le prix sur
Est-ce l’appareil de vos rêves ?
Au final, le Sony A6400 s’impose comme l’un des hybrides APS-C les plus réactifs et polyvalents du marché. Il coche presque toutes les cases : excellente qualité d’image, prise de vue discrète et mobile, autofocus ultra-performant, rafale élevée, vidéo avancée.
Si vous recherchez un hybride expert rapide comme l’éclair, avec des automatismes au top pour saisir toutes les occasions, alors foncez, l’A6400 est fait pour vous. Il se montrera un compagnon idéal pour la photo de sport, d’action, animalière ou le reportage.
Les amateurs de vlogs apprécieront aussi son écran orientable, sa 4K oversamplée et ses connexions micro/HDMI. Dommage que la stabilisation et la tropicalisation soient aux abonnées absentes.
En kit avec le zoom transtandard 18-135mm f/3.5-5.6, l’A6400 constituera un combo léger et polyvalent taillé pour les voyages et le quotidien.
Vendu nu autour de 1050€, l’A6400 n’est pas donné mais apporte des évolutions notables (AF, rafale, écran tactile) par rapport à l’A6300 d’ancienne génération. Un très bon choix si vous n’avez pas besoin de la stabilisation de l’A6500.
Bien sûr, il n’est pas exempt de défauts. On aurait aimé un second slot SD UHS-II pour augmenter la vitesse d’écriture et la flexibilité de stockage. Le menu, bien qu’amélioré, demeure parfois confus. Surtout, l’absence de stabilisation du capteur et de tropicalisation restreint un peu son potentiel en situation difficile.
Certains lui reprocheront aussi un look un peu trop “électronique” et une ergonomie moins immédiate qu’un Fujifilm. Mais ce sont des choix assumés par Sony, qui mise tout sur la technologie et la personnalisation avancée. Ça dépend des goûts, à vous de tester en magasin pour vous faire un ressenti !
Finalement, le principal frein à l’achat sera peut-être le prix, assez élevé pour un modèle APS-C. En ajoutant un ou deux objectifs de qualité (comme les excellents 16-70mm f/4 et 70-350mm f/4.5-6.3 G), la facture peut vite grimper.
Malgré ces réserves, l’A6400 reste une belle réussite qui devrait donner du fil à retordre à la concurrence.
Où trouver cet appareil photo?
Sony A6400 sur Amazon
Sony A6400 sur Miss Numérique
Sony A6400 sur Digit-Photo
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Questions fréquemment posées
Si vous avez cet appareil, n’hésitez pas à partager vos impressions et conseils pour éclairer la communauté, ça en aidera plus d’un ! Merci et bonnes photos 😉
Bonjour Clément, j’ai lu ailleurs que l’A6400 est résistant à la poussière et l’humidité et même votre tableau indique qu’il est tropicalisé. Qu’en est-il vraiment ? Pour moi c’est un critère important
Merci pour votre travail de qualité cordialement
Bonjour Aurélie, oui en effet il est tropicalisé selon le constructeur, mais bien garder en tête que c’est une notion subjective car il n’y a pas de norme unique entre les constructeurs. Ainsi le niveau de tropicalisation diffère entre un Sony A6400 et un Nikon Z9 par exemple (plus de joints, etc) ! N’oubliez pas de choisir également des objectifs tropicalisés sinon la tropicalisation du boîtier ne sert à rien ! Mais ne vous en faites pas trop, en étant un minimum soigneux et précautionneux (ne pas immerger l’appareil, ne pas changer d’objectif sous la pluie battante ^^), ça se passera bien !