En février, je pars au Kenya pour un safari photo. Dans cette vidéo, je vous montre le contenu de mon sac photo, et je vous explique pourquoi j’ai fait ces différents choix.
L’idée n’est surtout pas de vous dire “prenez la même chose” (ce serait stupide), mais de vous expliquer ma démarche pour que vous puissiez prendre une bonne décision.

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Liste de tout ce que je prends :

  • Sac Filson Photographer’s Backpack
  • 2 Canon EOS 5D MkIII + un grip
  • Sigma 150-600mm f/5-6.3
  • Canon 16-35mm f/4
  • Panasonic GX8
  • Olympus 12-40mm f/2.8
  • Olympus 9-18mm
  • Olympus 45mm f/1.8
  • Panasonic 35-100mm f/2.8
  • Bean bag Gura Gear Sabi Super
  • Un trépied Sirui T-1204X (pas pour le safari, ça ne sert à rien)
  • Des filtres Lee Seven5 : ND1000, dégradés gris neutre et polarisant
  • des tonnes de batteries et de cartes mémoires
  • Un ordinateur portable + 2 disques SSD Samsung T1
  • 3 adaptateurs pour le courant
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Comme vous le savez peut-être si vous avez suivi les emails ces derniers temps, je pars très bientôt au Kenya, en safari pour dix jours, avec David Duchemin, grand photographe et formateur à la photo canadien.
On part dix jours pour simplement shooter la faune africaine – et je pense aussi l’Afrique tout court –, du coup je prends cette fois-ci un sac photo un peu différent de ce que je prends d’habitude. D’habitude, ce que je prends est assez léger : un hybride, deux ou trois objectifs, et c’est parti. Là, je me suis plus équipé, car pour photographier la faune sauvage, ça nécessite un matériel un peu plus évolué sur certains points. Du coup, j’ai eu envie de vous montrer ce que j’emmenais comme matériel photo ; ça me semblait intéressant parce que j’ai pas mal réfléchi à ce que j’allais emmener et je voulais vous le partager aujourd’hui.

Tout d’abord, il faut que je vous décrive un peu mon voyage : comme je l’ai dit, je pars dix jours en safari photo, donc nous allons être dans de gros Range Rover la majorité de la journée pour essayer de shooter la faune. Juste après, j’ai aussi deux ou trois jours avec une ONG, World Teacher Aid, qui s’occupe de construire des écoles au Kenya. Je vais faire des photos pour eux, ce sera forcément différent, ce sera plus du reportage et j’aurais donc des besoins différents. (Je reviendrai dessus après dans la vidéo.) Ensuite, je vais quinze jours en Thaïlande, notamment pour voir des amis, mais aussi pour me reposer, être plus au calme et avoir le temps de me recentrer un peu sur moi, sur les projets de cette année – ça me semble assez important.

Je vais être un peu moins en mode photo en Thaïlande, mais évidemment, ça m’étonnerait que je n’en fasse pas. Il faut aussi penser à ça quand on prend son matériel : l’intégralité du voyage.

Le sac photo

Tout d’abord, le sac photo. Il est juste à côté de moi. C’est un sac photo de la marque Filson, le modèle Filson Photographer’s Backpack, marque qui a conçu ses sacs en partenariat avec de grands photographes – notamment le fameux Steve McCurry qui a fait la photo de la jeune fille afghane aux yeux verts que vous connaissez sans doute.
C’est un sac que j’ai choisi, en premier lieu, parce qu’il correspondait bien à mes besoins. Je ne voulais pas prendre quelque chose de trop grand pour éviter la tentation de prendre trop de matériel. Vous voyez que tout rentre, pile. J’ai encore de la place dans la poche du dessus, ici, donc ce sera un sac qui va à la fois me servir pour le transport pour le prendre en cabine, et quand je serai sur place, je vais enlever tout ce qui est chargeur et compagnie – là, je n’ai pas mis tous les chargeurs, mais il y en aura évidement plein, je vais y revenir – et je vais m’en servir pendant la journée pour emmener mon matériel. Il sera relativement compact, pas trop lourd non plus – c’est un sac en toile, donc pas très lourd à la base –, il est aussi résistant, parce que Filson est une excellente marque de sac. C’est évidemment pas donné, mais leurs sacs sont garantis à vie, donc si dans dix ans il y a une bretelle qui lâche, je peux aller les voir et ils me la répareront gratuitement. C’est un bon service client, donc on le paye d’un autre côté. Je vous avoue que je ne suis pas grand fan des sacs en matière plastique noire, je voulais un truc un peu joli aussi, c’est mon choix, mais on peut trouver des sacs, tout à fait adaptés pour ce style de trip, moins chers que celui-ci.
Là, c’est le sac que je vais emmener, et je vais vous montrer ce que je prends comme matériel.

Le matériel

Les boîtiers

Tout d’abord, en termes d’appareil photo, je suis beaucoup plus chargé que d’habitude, car habituellement, j’ai tout simplement un seul boîtier hybride et là, je vais carrément partir avec trois boîtiers.

Pourquoi ? D’abord, j’ai un 5D Mark III que vous voyez ici, avec son grip qui va me permettre à la fois d’avoir un peu plus d’autonomie en batterie, mais aussi de bien pouvoir le maintenir quand il sera à la verticale, si je prends des photos à la verticale avec le gros zoom que vous voyez là et dont je vais vous parler tout de suite. Ça me permettra de mieux le maintenir, donc j’ai décidé de prendre le grip avec.

J’ai pris un premier 5D Mark III, et David nous a dit “prenez absolument un second boîtier, parce que si jamais votre premier boîtier ne fonctionne plus – c’est rare, mais si jamais il tombe en panne, vous serez au milieu de la savane avec des choses magnifiques à photographier et vous n’aurez pas de matériel qui fonctionne”. Ce serait vraiment dommage.

J’ai donc pris un deuxième 5D Mark III – que je ne peux pas vous montrer parce qu’il est en train de me filmer actuellement ; je l’ai remplacé dans le sac par un 7D pour l’exemple, c’est à peu près le même volume –, et j’ai également pris un hybride  dont je vais vous parler ensuite.

Les optiques

En termes d’optiques, pour les deux reflex Canon, j’ai tout d’abord pris la grosse optique de photo animalière, c’est le Sigma 150-600 mm. En l’occurrence je ne l’ai pas acheté, parce que je pars une fois au Kenya pour dix jours et qu’il est peu probable que ça me serve beaucoup. C’est Sigma qui me l’a prêté. Évidemment, vous n’aurez peut-être pas la chance de vous faire prêter du matériel par Sigma, mais c’est un type d’objectif que vous pouvez louer ; je vous conseille, pour des trips comme ça, si vous voulez éviter de dépenser 1 000 € dans une optique faite uniquement pour la photo animalière, et qui n’est pas forcément utile pour vous au quotidien, de louer les optiques, puisque vous allez faire un investissement beaucoup plus faible – vous allez peut-être payer 100 ou 150 € pour louer l’optique deux semaines et vous n’aurez pas à faire de compromis sur la qualité, puisque si vous achetiez les mêmes optiques ça vous coûterait peut-être 1 000, 2 000 ou 3 000 euros ou plus. Vous aurez ainsi une optique exceptionnelle pour un prix somme toute assez dérisoire, et même si vous ne la possédez pas après, ce n’est pas de l’argent perdu puisque vous allez ramener de meilleures images que si vous aviez acheté un zoom un peu entrée de gamme pour, finalement, trois fois plus cher. Pour moi, l’essentiel c’est les images, donc si je n’avais pas eu cette optique en prêt, j’aurais sans doute loué un gros téléobjectif pour le voyage plutôt que d’en acheter un, parce que ça n’a pas de sens puisque je ne vais probablement pas m’en resservir après.

Avec le Sigma 150-600, je vais donc aller jusqu’à 600 mm. C’est un grossissement vraiment gigantesque, il n’y a vraiment pas besoin de plus. David nous a dit “emmenez au minimum un équivalent 300 mm”, là je suis carrément deux fois plus gros que ce que lui emmène – il n’emmène pas plus qu’un 300 mm. Je voulais pouvoir me rapprocher. Vous voyez qu’une fois déployé – là, il y a le pare-soleil – ça prend un peu de place, fort heureusement il se replie, et je vais pouvoir photographier la vie sauvage. Ce sera sans doute l’objectif que je vais utiliser le plus pendant ce voyage ; c’est aussi celui qui prend le plus de place et qui est le plus lourd, mais ça va valoir le coup de le prendre.

Deuxième optique que j’emmène pour les reflex, c’est un 16-35 mm f/4. Lui aussi est en train de me filmer, donc je ne peux pas vous le montrer, mais, en substance, c’est un ultra grand-angle qui va me permettre de faire des photos de paysage comme je veux ; quand il sera dans le sac, il sera fixé à un 5D Mark III, donc l’encombrement sera à peu près similaire à ce que vous voyez ici.

Ça, c’est pour mon matos de reflex, qui sera mon matériel principal durant ce voyage, mais comme il me restait un peu de place et, comme je vous l’ai dit,  que je vais ensuite faire du reportage avec des enfants dans des écoles, je n’ai pas envie de m’amener avec mon gros reflex qui peut être un peu intimidant. Vous imaginez la taille du boîtier, ici, avec le gros objectif en plus et vous regardez comme ça dedans : on n’a pas un rapport direct avec le sujet qui, je pense, est meilleur pour ce genre de photo. Donc, j’avais envie d’avoir du matériel plus discret qui me permette un meilleur contact grâce à la visée par l’écran. Bref, j’ai pris mon hybride habituel.

Je pars donc également avec le Panasonic GX8 et l’objectif 12-40 mm f/2.8, qui est un zoom transtandard qui va me permettre de faire plein de choses, et qui pourrait également me servir pendant le safari. Si jamais j’ai besoin d’une focale entre un équivalent 24-110 comme celui-ci, eh bien, je l’aurai à portée de main, je n’aurai qu’à le sortir du sac, l’allumer, et je pourrai tout de suite shooter, je n’aurai même pas à changer d’objectif. C’est un avantage dans cette situation.

Lui va surtout me servir pour photographier les écoles de World Teacher Aid et éventuellement en Thaïlande ; je pense qu’il va un peu moins me servir pendant le safari, mais c’est toujours bon à avoir.

Je le prends également avec deux autres objectifs, parce que c’est tellement petit que ce serait dommage de s’en priver. J’ai choisi un ultra grand-angle. Certes, il fait double emploi avec le 16-35 mm du Canon, mais j’ai des filtres qui sont tous adaptés – ce sont des filtres pour Micro 4/3 – aux objectifs que j’ai sur le GX8, donc si je veux faire des photos avec filtre, il me faut cet objectif-là, et comme il pèse environ 130 grammes, vous imaginez bien qu’à côté du kilo de matériel juste à côté, rien que pour un objectif, ce n’est pas grand-chose.

Donc, je prends celui-ci et je prends également une petite focale fixe de portrait – là encore, parce que ça ne coûtait pas grand-chose – qui est l’Olympus 45 mm f/1.8, équivalent 90 mm en full frame, qui fonctionne très bien, qui a une très belle qualité optique et qui va me permettre de faire des portraits des enfants. Je sais que si je n’ai pas ce type d’optique, qui pourrait me servir, je vais le regretter. Je ne l’aurais peut-être pas emporté si j’avais dû prendre une grosse optique de reflex, parce que je me serais demandé s’il allait vraiment me servir. Là, en l’occurrence, comme ça ne pèse vraiment rien du tout, je peux tout à fait l’emmener pour un investissement en poids vraiment minimum.

Les accessoires

Il y a autre chose dont je voulais vous parler et qui est extrêmement important, c’est qu’en l’occurrence, au Kenya, on ne va pas forcément avoir de l’électricité tous les soirs – a priori ce sera le cas, mais David nous a dit “soyez prudents, prenez suffisamment de cartes mémoire et de batteries pour survivre deux, voire trois jours, histoire d’être sûr de ne pas être frustré”.

Du coup, j’ai fait une pile de batteries. Ici, j’ai cinq batteries, plus les deux qui sont dans le grip, plus une autre dans l’appareil en train de filmer. Donc, ça fait huit batteries en tout. Normalement, ça devrait aller, mais je me suis dit que, finalement, comme ça ne pèse pas grand-chose et que je pars déjà avec pas mal de matériel, autant être vraiment sûr parce que je ne voudrais surtout pas être frustré. Imaginez : le troisième jour sans électricité, vous arrivez en fin de journée, il y a un beau coucher de soleil, les lions ne sont pas loin et ont un comportement magnifique, et vous n’avez plus de batterie. C’est vraiment dommage, donc j’ai considéré que c’était indispensable d’avoir suffisamment de batteries – et là, j’ai vraiment fait le plein – qui sont évidemment toutes chargées avant que je parte.

J’ai également fait le plein de cartes mémoire que j’ai mises dans ces étuis de marque PNY qui sont assez résistants. Je me suis dit qu’il valait mieux qu’elles soient dans cette protection. J’ai des cartes mémoire pour les reflex – j’ai des cartes CF –, j’ai également des cartes SD pour les reflex aussi (puisqu’ils ont un emplacement de carte SD), et pour l’hybride. J’en ai plusieurs ici, et ce que je ferai pendant le voyage, c’est que j’aurai un boîtier avec les cartes pleines et un boîtier avec les cartes vierges, comme ça je saurai toujours dans quel boîtier mettre l’ancienne carte et dans quel boîtier prendre la nouvelle de manière à ne pas me tromper et être sûr de ne rien effacer ou ne pas devoir changer de carte très souvent.

Ça, c’est un aspect “survie”, puisqu’on ne va pas avoir forcément de l’électricité tout le temps.

Un autre accessoire indispensable, c’est ce que l’on appelle un “bean bag” – en français “un sac de haricots”. L’idée, c’est de le remplir de quelque chose pour qu’il soit à la fois stable, mais un peu mou, ce qui va nous permettre de poser l’appareil dessus. Par exemple, il pourra tenir debout comme ça et je pourrai poser le reflex là. Ça, c’est un “bean bag” de la marque Gura Gear, que j’ai fini par trouver en France sur le site d’Objectif Bastille. Faites attention, même si sur la photo il est présenté avec les sacs qui vont avec, il n’est pas vendu avec, donc il faut bien acheter les sacs en plus.
Ces sacs ont l’air encombrants et lourds, mais en fait, c’est extrêmement léger. Vous avez la solution de ne pas emmener ça et de remplir le “bean bag” là-bas directement en achetant sur place du riz ou des lentilles qui peuvent le remplir, c’est une solution tout à fait viable. En l’occurrence, David nous l’a déconseillé, car il nous a dit qu’il était possible que l’on mette plusieurs jours pour trouver la quantité de riz suffisante pour tout le monde. Donc, plutôt prenez ça avec. Ça ira dans ma valise, pas dans mon sac photo, sinon il n’y aurait plus la place. Une fois arrivé, je remplirai le “bean bag” avec, et juste avant de repartir du Kenya, je viderai le “bean bag”, je me débarrasserai de ça, je le jetterai, tant pis, parce que ça prend trop de place. Du coup, j’aurai le “bean bag” tout plat dans le sac, ça ne prend pas beaucoup de place, et je n’aurai plus qu’à racheter ça la prochaine fois que je vais au Kenya – mais ça ne devrait pas être tout de suite -, et en plus ça ne coûte vraiment pas très cher. Je pense que pour les deux sacs j’en ai eu pour 10 € – ce n’est pas grand-chose, juste des coques de graines. Ça, c’est vraiment indispensable pour photographier dans les jeeps, parce qu’évidemment un trépied dans la jeep, ça ne va pas très bien marcher et ça, ça se pose beaucoup plus facilement, c’est plus compact, plus fluide aussi, vous pouvez plus facilement bouger. Il y a vraiment plein d’avantages.

Autre chose, évidemment, vous avez besoin de tous vos chargeurs. Moi, par exemple, je vais emmener deux chargeurs pour les batteries des reflex parce que je ne veux pas en charger une à la fois, c’est trop long. Et puis un chargeur pour l’hybride et un chargeur pour tout ce dont j’ai besoin à côté. Pensez absolument à tout.

Et pensez également aux adaptateurs, c’est important. Celui-ci, c’est un adaptateur universel qui m’a suivi aux quatre coins du monde, parce que, vraiment, là-dedans vous pouvez mettre ce que vous voulez et vous le ressortez dans ce que vous voulez. Vous avez ici la partie américaine avec les deux petites prises ici, vous avez la partie britannique qui va me servir au Kenya, parce que le Kenya a des prises de type britannique comme celle-ci. Là, j’en ai un, et je viens d’en commander deux autres sur Amazon pour pouvoir charger plusieurs choses en même temps ; parce que si je veux charger mes batteries, mon ordinateur et d’autres choses, il faut que je puisse tout faire en même temps, et c’était important pour moi d’avoir plusieurs adaptateurs de ce type. Ça, c’est vraiment super important. Je le précise – je sais que les voyageurs parmi vous le savent –, car c’est intéressant à savoir.

Dernière chose : je vais également emmener de quoi sauvegarder mes images, parce que les cartes mémoire que j’ai prises ne seront certainement pas suffisantes pour me faire tout le trip, donc j’emmène avec moi mon ordinateur – je l’emmène toujours en voyage parce que je bosse sur internet, c’est quand même important d’avoir mon ordinateur avec moi. Je ne peux pas partir un mois sans pouvoir gérer le blog, etc. Je le prends de toute manière d’habitude. Il rentre dans le sac, il y a un emplacement prévu juste ici pour mettre l’ordinateur.

Et j’emmène également de quoi faire des copies de sauvegarde, parce que mon disque dur fait 512 Go sur mon MacBook Air et ce n’est pas forcément suffisant pour contenir le système, les fichiers déjà dessus, plus toutes les photos et les vidéos que je vais charger. Évidemment, comme je vais faire de la vidéo pour vous, ça prend beaucoup de place, donc je prends deux disques comme ceux-ci. Ce sont des SSD. L’avantage, c’est que c’est extrêmement petit – vous voyez que ça fait la taille de pratiquement deux clés USB –, c’est très fin, très léger – ça ne pèse vraiment rien, ça doit peser 30 grammes –, c’est aussi, à mon sens, plus résistant au voyage, parce qu’un disque dur normal, quand on le bouge beaucoup, peut être sensible aux chocs, aux vibrations, etc., tandis qu’un SSD, pas du tout. C’est comme une grosse clé USB, concrètement, la technologie est la même, du coup si vous le faites tomber il n’y a pas grand-chose à craindre. J’en prends deux pour avoir suffisamment de capacités ; avant, j’avais acheté un 500 Go pour le voyage, là j’ai pris carrément 1 To parce qu’avec les vidéos, ça peut aller très vite, et j’ai préféré être sûr de ne pas manquer d’espace, et puis je pourrai faire une copie de sauvegarde – je préfère avoir deux copies et avoir, par exemple, un SSD dans ma poche et l’autre dans la valise dans la chambre, car je veux vraiment être sûr de ne rien perdre. C’est mon côté un peu paranoïaque. Les SSD ne sont pas encore gratuits du tout, ça coûte nettement plus cher que les disques durs, donc ne vous dites pas “il me faut absolument un SSD maintenant”. C’est une solution, si vous avez les moyens de le faire, pourquoi pas, mais gardez à l’esprit que je tourne cette vidéo en 2016, mais que probablement en 2018 ce sera le même prix qu’un disque dur et vous pourrez, dans tous les cas, très bientôt y accéder parce que les prix baissent rapidement.

Dernière chose, je vais également emmener un peu de matos vidéo. Alors, j’aurais sans doute une GoPro – qui est en ce moment prêtée à un pote – avec une ventouse pour mettre sur la voiture pour vous montrer les images de là-bas, et en plus de ça, je vais prendre une petite caméra avec moi, la DJI Osmo, qui est comme une camera de drone, elle est stabilisée et va me permettre de filmer des vidéos super stables en voyage et de vous montrer tout ça. Comme vous pouvez le voir, c’est un peu Wall-E, cette caméra est assez drôle, et ça produit une qualité très sympa parce que c’est très stabilisé – vous voyez que si je fais ça, ça ne bouge pas. On va dire que c’est mon petit gadget du moment en vidéo, ça me donne envie de faire des vidéos parce qu’on peut faire plein de choses très sympas avec ça. Et je peux la bouger facilement comme ça et vous regarder. Voilà, c’est mon petit accessoire en plus.

Alors, ça prend un petit peu trop de place à mon goût, mais vu la technologie, c’est difficile de faire plus petit. Mais comme j’ai des bagages un peu plus volumineux, j’en profite pour la prendre et vous montrer plein d’images du Kenya.

Voilà, j’espère que vous aurez apprécié cette vidéo et que ça vous aidera à construire votre sac photo en voyage. Là, je vous ai fait une vidéo où je prends beaucoup plus de matos que d’habitude pour vous montrer que ça dépend beaucoup de la situation et qu’il faut prendre en compte, évidemment, ce qu’on va faire comme photos, les situations photographiques dans lesquelles on va se retrouver, donc ne copiez pas exactement ce que je fais, ça n’a pas de sens. C’était juste pour vous montrer mon processus de pensée, comment j’ai construit mon sac photo pour ce voyage.

S’il vous reste des questions, n’hésitez surtout pas à les poser juste en dessous de la vidéo. Si je ne réponds pas tout de suite, pas de panique, je serai ou dans l’avion pour le Kenya ou sans internet pendant quelques jours, mais je vous répondrai dès que possible.
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On se revoit au Kenya et, d’ici là, je vous dis à bientôt, et bonnes photos !

 

 

Laurent Breillat
J'ai créé Apprendre.Photo en 2010 pour aider les débutants en photo, en créant ce que je n'avais pas trouvé : des articles, vidéos et formations pédagogiques, qui se concentrent sur l'essentiel, battent en brêche les idées reçues, tout ça avec humour et personnalité. Depuis, j'ai formé plus de 14 000 photographes avec mes formations disponibles sur Formations.Photo, sorti deux livres aux éditions Eyrolles, et édité en français des masterclass avec les plus grands photographes du monde comme Steve McCurry.
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