Nikon D500 vs Canon EOS 90D

Sept ans après le modèle D300s, Nikon propose enfin un successeur à son reflex APS-C haut de gamme destiné aux professionnels. Le Nikon D500 se présente comme une version miniature du Nikon D5, avec une carrure plus trapue et imposante.

Il est équipé d’un capteur CMOS 20 mégapixels et du processeur Expeed 5, et offre une sensibilité maximale de 1 640 000 ISO. La prise en main est très bonne grâce à l’ergonomie soignée et intuitive, avec des touches rétro-éclairées très pratiques. La connectique est riche, avec du Wi-Fi, du GPS et du Bluetooth.

Côté performances, le D500 est réactif grâce à son autofocus rapide à 153 collimateurs. Il peut shooté à 10 ips en rafale. La qualité d’image est au rendez-vous, avec un bon piqué jusqu’à 12 800 ISO. Le D500 filme jusqu’en 4K, mais le mode vidéo reste limité. Parmi les points forts, on retiendra le viseur optique à 100%, l’écran tactile, la qualité d’image, et la réactivité. Les seuls reproches concernent des noirs trop denses en JPG et un mode vidéo perfectible.

Au final, le Nikon D500 est considéré comme le reflex APS-C professionnel du moment, offrant des performances remarquables pour les experts comme pour les amateurs éclairés. Il constitue un excellent complément aux reflex 24×36, plus imposants.

Le Canon EOS 90D est un reflex numérique APS-C qui succède au modèle 80D. Il conserve le design et l’ergonomie de son prédécesseur, avec une construction solide et de nombreux boutons de contrôle, pour plaire aux amateurs de reflex.

La grande nouveauté est l’ajout de la tropicalisation, ce qui le rend plus résistant aux intempéries. La définition passe à 32,5 Mpx et il intègre le nouveau processeur DIGIC 8, ce qui lui permet d’améliorer ses performances. La rafale atteint 11 i/s et l’autofocus est rapide et précis, avec une détection des visages efficace. L’écran tactile orientable facilite la prise de vue vidéo, qui gagne la 4K/UHD sans recadrage, malheureusement limitée à 30p.

Côté image, la gestion du bruit est perfectible, avec une chute de qualité dès 1600 ISO. La latitude d’exposition est limitée, en particulier dans les hautes lumières. Le traitement JPEG se montre agressif et fait perdre des détails. Pour exploiter pleinement le capteur, il vaut mieux shooter en RAW. Les vidéos 4K manquent un peu de détails par rapport à la concurrence.

Au final, le Canon EOS 90D reste un très bon reflex, avec des améliorations notables par rapport au 80D, mais quelques faiblesses en termes de qualité d’image. Il ravira les amateurs de visée optique grâce à son ergonomie très aboutie.