Sony ZV-E10 vs Canon EOS M50 Mark II

Le Sony ZV-E10 est un appareil photo hybride à capteur APS-C destiné aux vidéastes comme les vlogueurs ou les créateurs de contenu pour YouTube. Il succède au compact expert Sony ZV-1.

Bien que plus polyvalent grâce à sa monture E compatible avec de nombreux objectifs, le ZV-E10 souffre d’une ergonomie perfectible avec des commandes trop petites et lisses. Il n’a pas non plus de stabilisation mécanique du capteur, ce qui est regrettable.

Côté photo, la réactivité est en demi-teinte avec un autofocus lent et peu fiable en basse lumière. Cependant, la qualité d’image est au rendez-vous avec une bonne gestion du bruit jusqu’à 3200 ISO et une belle latitude en termes de dynamique.

Pour la vidéo, le ZV-E10 se rattrape et convient parfaitement à l’usage prévu. L’autofocus est rapide et précis, avec un très bon suivi des yeux. Les nombreuses options pour faciliter les vlogs comme le contrôle du flou d’arrière-plan sont efficaces. On regrette quand même un fort rolling shutter et le recadrage induit par l’absence de stabilisation mécanique.

Dans l’ensemble, le Sony ZV-E10 est un bon choix pour les vidéastes recherchant la compacité et une bonne qualité d’image. Il souffre cependant de quelques lacunes ergonomiques et d’une polyvalence limitée en photo.

Le Canon EOS M50 Mark II est un appareil photo hybride APS-C destiné au grand public. C’est une version améliorée du M50 original, avec quelques ajouts logiciels mais sans changement matériel majeur.

Le design et l’ergonomie sont identiques au modèle précédent, avec un boîtier compact et léger ainsi qu’une interface simplifiée.

L’autofocus a été amélioré, notamment avec l’ajout de la détection et du suivi des visages et des yeux. La rafale atteint 10 images par seconde mais le buffer est limité. La qualité d’image est bonne jusqu’à 3200 ISO mais se dégrade au-delà. La vidéo 4K est possible mais avec un fort recadrage.

Dans l’ensemble, le M50 Mark II est un appareil réactif et facile à utiliser pour les débutants en photographie. Ses points faibles sont l’absence de stabilisation, une connectique limitée et un mode vidéo perfectible. Pour un rapport qualité/prix optimal, le premier M50 reste une option à envisager.