Sony ZV-1

Sony vient de dévoiler en mai 2020 un tout nouveau compact expert baptisé ZV-1, spécialement conçu pour séduire les créateurs de vlogs et les YouTubeurs. Inspiré de la célèbre série des RX100 dont il reprend de nombreux éléments, ce boîtier apporte une ergonomie retravaillée et des fonctions inédites orientées vidéo.

Le ZV-1 se positionne comme une alternative plus accessible et compacte que les hybrides plein format comme les Sony A7 III, Canon EOS R ou Nikon Z6 souvent plébiscités par les vidéastes. Avec son capteur 1 pouce de 20 Mpx similaire au RX100 VII et son optique lumineuse 24-70 mm f/1.8-2.8, il vise les vlogueurs souhaitant une qualité supérieure à leur smartphone dans un format de poche.

Pour faciliter la prise en main, il intègre de nombreux automatismes comme la mise au point sur les yeux, le bokeh artistique en un clic, ou l’ajustement des teints de peau. Ses atouts pour la vidéo comprennent la 4K UHD à 30 i/s, la stabilisation sur 5 axes, un micro directionnel avec bonnette anti-vent et un écran tactile orientable à 180°.

Vendu 799€ nu ou 899€ avec une poignée dédiée à sa sortie en juin 2020, le Sony ZV-1 apparaît comme un outil taillé sur mesure pour les youtubeurs nomades cherchant simplicité et performances. Découvrons en détail si ce nouveau venu tient ses promesses pour libérer votre créativité vidéo !

Caractéristiques techniques du Sony ZV-1

• Nom : Sony ZV-1

• Prix de lancement : 799 € nu / 899 € avec poignée

• Date de sortie : Juin 2020

• Capteur : CMOS 1″ Exmor RS de 20,1 Mpx

• Processeur : BIONZ X

• Sensibilité ISO : 100-12 800 ISO

• Visée : Écran tactile LCD 3″ 921 000 pts, orientable à 180°

• Monture objectif : Fixe

• Optique : Zeiss Vario-Sonnar T* 24-70 mm f/1.8-2.8

• Rafale : 24 i/s en JPEG et RAW

• Stabilisation : SteadyShot avec mode actif (vidéo), 5 axes

• Obturateur : 1/2000 s (mécanique), 1/32000 s (électronique)

• Stockage : 1 slot SD/SDHC/SDXC (UHS-I)

• Vidéo : 4K UHD 3840 x 2160p à 30 i/s, Full HD 1920 x 1080p à 120 i/s

• Audio : Micro 3 capsules directionnel avec bonnette anti-vent, prise micro-jack 3,5 mm

• Connectique : USB 2.0, micro-HDMI, Wi-Fi, Bluetooth

• Tropicalisation : Non

• Dimensions : 105,5 x 60 x 43,5 mm

• Poids : 294 g (avec batterie et carte SD)

Prise en main et l’ergonomie du Sony ZV-1

Dès la prise en main, on sent que Sony a peaufiné le design du ZV-1 par rapport à ses compacts experts RX100. La principale innovation est la présence d’une petite poignée rétractable qui offre une bien meilleure préhension, surtout en mode selfie. Un ajout significatif quand on sait que sur les RX100, il fallait se contenter d’acheter une poignée en option pour améliorer le grip.

Les dimensions restent ultra compactes avec seulement 105,5 x 60 x 43,5 mm pour un poids plume de 294 g, batterie et carte SD incluses. Le ZV-1 se glisse facilement dans une poche et s’emporte partout avec soi pour saisir la moindre opportunité de vlog. Sa coque en plastique noir mat semble robuste mais on regrette l’absence de tropicalisation, un manque étonnant pour un boîtier visant un public de créateurs nomades.

La face avant évolue avec l’apparition d’un gros bouton d’enregistrement vidéo rouge bien identifiable sur le capot, ainsi qu’une petite LED témoin qui confirme le démarrage et l’arrêt de l’enregistrement d’un simple coup d’oeil. Sony a aussi ajouté un bouton dédié au bokeh permettant de flouter artistiquement l’arrière-plan en un clic, sans réglage manuel de l’ouverture. Bien vu !

L’écran reste le principal atout de ce boîtier avec une belle dalle LCD tactile de 3 pouces orientable à 180°. De quoi cadrer aisément ses selfies ou filmer sous des angles improbables. Dommage que l’interface tactile ne soit pas mieux exploitée, notamment pour naviguer dans les menus toujours aussi denses malgré les efforts de simplification de Sony.

Au rayon des déceptions, on note la disparition du viseur électronique pourtant bien pratique en plein soleil sur les RX100. Sony a préféré le remplacer par une griffe porte-accessoire pour fixer un micro ou une petite lumière d’appoint. Pas sûr que les vlogueurs apprécient ce choix… La bague de réglage autour de l’objectif permettant d’ajuster rapidement son ouverture ou sa vitesse manquera aussi cruellement.

On regrette enfin la présence d’un ancien port micro-USB au lieu d’un port USB-C moderne, ainsi que l’absence d’une sortie casque pourtant très utile pour contrôler le son en cours d’enregistrement.

Au final, ce Sony ZV-1 aurait mérité un petit effort d’ergonomie supplémentaire pour convaincre pleinement. Son design un peu brut et sa coque en plastique lui donnent davantage un look d’appareil grand public que de véritable outil pour créateurs exigeants. Mais il a au moins le mérite de proposer plus de praticité qu’un simple RX100 en termes de préhension ou d’accès rapide à l’enregistrement vidéo.

Réactivité de l’appareil

Au rayon performances, nos tests confirment la très bonne réactivité globale du Sony ZV-1, avec toutefois quelques bémols. L’autofocus hybride à détection de phase (315 points) et de contraste (425 points) impressionne par sa vélocité. La mise au point est quasiment instantanée, même en faible luminosité. Un excellent point pour filmer sans risque de flou.

Le suivi autofocus en continu eye AF fonctionne remarquablement bien et maintient le regard du sujet parfaitement net en toutes circonstances. Rien à redire de ce côté là. Pour les tests de produits, le mode “Product Showcase” optimisé est bluffant. L’autofocus passe automatiquement du produit en gros plan au visage du vidéaste de manière fluide et naturelle.

Côté photo, le ZV-1 conserve les très bonnes capacités en rafale des RX100 grâce au processeur Bionz X emprunté au Sony A9. Comptez jusqu’à 24 i/s en JPEG et RAW avec un buffer confortable de 80 images ! Les vlogueurs photographes seront aux anges.

Malheureusement, le talon d’Achille du ZV-1 est son démarrage vraiment poussif. Il faut souvent patienter plus de 4 secondes entre le moment où on allume l’appareil et celui où il est réellement prêt à déclencher. Un vrai problème pour les vlogueurs qui aiment saisir l’instant et filmer sur le vif. Espérons que Sony corrige ce défaut rédhibitoire par une mise à jour logicielle…

Outre ce gros bémol, le ZV-1 impressionne par sa rapidité et sa fiabilité. Son autofocus vidéo surpasse celui de nombreux concurrents, y compris hybrides. De quoi rassurer ceux qui se lancent dans le vlog et apprécieront sa simplicité d’usage.

Qualité d’image du Sony ZV-1

Sans surprise, le Sony ZV-1 hérite de l’excellente qualité d’image des récents RX100 dont il reprend le capteur 1 pouce et le processeur. Son capteur CMOS Exmor RS de 20,1 Mpx avec technologie DRAM empilée est associé à un zoom Zeiss Vario-Sonnar T 24-70 mm f/1,8-2,8* connu pour sa polyvalence et sa grande ouverture.

Signalons la très bonne tenue du capteur jusqu’à 1600 ISO, avec un piqué optimal, des couleurs fidèles et un faible bruit numérique. À 3200 ISO, un léger lissage entre en action mais la qualité reste largement exploitable. Il vaut mieux éviter de dépasser 6400 ISO, sauf urgence, sous peine d’afficher un bruit bien visible et des dérives colorimétriques disgracieuses.

L’optique Zeiss assure l’essentiel avec une grande ouverture f/1,8 idéale pour isoler les sujets sur un joli flou d’arrière-plan. Ce bokeh artistique est facilement accessible avec le mode dédié qui ouvre le diaphragme en grand. Très pratique pour mettre en valeur visages ou produits, même si certains diront que c’est un peu gadget 🙂

La qualité optique est au rendez-vous sur toute la plage focale 24-70 mm (équivalent 24×36) avec un bon piqué et un beau contraste, surtout en fermant un peu l’objectif entre f/2,8 et f/5,6. Seul bémol, la netteté baisse légèrement en fin de course à 70 mm. Le traitement Zeiss T* limite bien les effets de flare ou les images fantômes.

En vidéo, le ZV-1 excelle avec une définition 4K UHD 3840 x 2160 pixels à 30 i/s sans recadrage. Les séquences s’avèrent détaillées et les couleurs naturelles sans forcément passer par des profils d’image avancés S-Log. La compression maîtrisée en XAVC S 4:2:0 8 bits à 100 Mb/s conserve bien les nuances sans artefacts.

En Full HD, vous pouvez même filmer jusqu’en 120 i/s pour réaliser de beaux ralentis. Un atout créatif non négligeable pour dynamiser ses vlogs. Le format 24p est évidemment disponible pour obtenir un rendu cinéma.

Bonne nouvelle, le micro d’origine offre un son clair et détaillé. Il capte fidèlement les voix grâce à sa directivité avant et atténue bien les bruits latéraux/arrière. Sony fournit même une bonnette anti-vent très efficace pour diminuer les sons de vent et de respiration, au prix d’un look un peu étrange ! Le sifflement de l’autofocus est parfois audible en environnement calme.

Au final, le ZV-1 délivre une qualité photo et vidéo digne des meilleurs compacts experts. Son petit capteur 1 pouce et son optique lumineuse surclassent largement les smartphones, tout en restant simples d’utilisation. De quoi satisfaire les vlogueurs qui veulent passer à la vitesse supérieure sans se ruiner.

Points forts et points faibles du Sony ZV-1

Comparaison du Sony ZV-1 avec les appareils concurrents

Le Sony ZV-1 se frotte sur le marché à plusieurs concurrents sérieux dans le domaine des compacts experts taillés pour la vidéo. Sa cible : les vlogueurs et créateurs nomades.

Son rival le plus proche est sans doute le Canon PowerShot G7 X Mark III, un autre compact 1 pouce 20 Mpx avec écran orientable et vidéo 4K. Toutefois le Sony prend l’avantage grâce à son autofocus ultra réactif avec suivi des yeux, son mode “Product Showcase” et son prix inférieur de 100€. En face, le Canon mise sur un zoom plus polyvalent (24-100 mm f/1,8-2,8) et un mode livestream bien utile pour diffuser en direct sur YouTube.

Dans un registre plus photographique, le Panasonic Lumix LX100 II joue la carte du gros capteur 4/3 de 17 Mpx pour une meilleure qualité d’image et un look plus proche de celui d’un reflex. Mais il se contente d’une optique fixe 24-75 mm f/1,7-2,8 et fait l’impasse sur l’écran orientable ou l’autofocus vidéo avancé. Vendu 200€ plus cher que le ZV-1, il vise davantage les photographes que les vidéastes.

Face à un public de vlogueurs, la vraie concurrence du ZV-1 vient plutôt des petits hybrides qui cumulent bonne qualité d’image et polyvalence vidéo à prix serré. C’est le cas du récent Panasonic Lumix G100, un hybride Micro 4/3 de 20 Mpx optimisé pour le vlogging avec son stabilisateur intégré, son viseur, son écran orientable et son prix canon à 750€ avec zoom 12-32 mm. Mais il se limite à une 4K recadrée et un autofocus basique.

Plus perfectionnés mais plus onéreux, les hybrides APS-C Sony A6400 (1000€ nu) ou plein format Sony A7C (1800€ nu) corrigent les défauts du ZV-1 en embarquant un autofocus vidéo au top, un suivi des yeux parfait et des objectifs interchangeables. Mais ils sont aussi bien plus gros et complexes.

Conclusion : Le Sony ZV-1 est-il l’appareil de vos rêves pour vlogger ?

Au terme de ce test, le Sony ZV-1 s’avère être un compact expert plutôt convaincant pour les créateurs de contenus vidéo. Il combine avec intelligence la qualité d’image héritée des excellents Sony RX100 dans un boîtier repensé pour le vlogging nomade.

Son capteur 1 pouce et son optique lumineuse lui assurent des photos et vidéos 4K UHD au top, tandis que son autofocus hybride très réactif avec suivi des yeux garantit des vlogs nets en toutes circonstances. Sans oublier son écran orientable, son micro directif avec bonnette ou son mode dédié aux vidéos de produits.

Néanmoins, il faut noter une ergonomie pas assez poussée, l’absence de fonctions comme le livestream ou la prise casque, et quelques lenteurs à l’allumage notamment. Son tarif assez élevé le met aussi en concurrence avec des hybrides mieux équipés.

Cela reste cependant un excellent choix si vous cherchez un appareil compact et polyvalent pour vous lancer dans l’aventure du vlogging avec une qualité photo et vidéo au rendez-vous. Son côté automatisé vous facilitera la vie au quotidien, sans sacrifier la créativité.

Mais si votre budget le permet, un hybride avec objectifs interchangeables et plus de réglages comme le Sony A6400 ou le Panasonic G100 vous offrira plus de possibilités et une meilleure marge de progression. C’est évident que si vous faites davantage de photo, c’est selon moi le choix à privilégier 🙂

Et vous, qu’en pensez-vous ? Le Sony ZV-1 est-il l’appareil qu’il vous faut pour libérer votre fibre créative ? Ou lui préférez-vous un autre modèle ? Partagez votre avis et votre expérience dans les commentaires !

Où trouver cet appareil photo?

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Questions fréquemment posées sur le Sony ZV-1