Dévoilé en février 2022, l’OM System OM-1 est le premier boîtier hybride micro 4/3 de la marque OM System, qui a repris la division imagerie d’Olympus. Il vient remplacer l’Olympus OM-D E-M1 Mark III dans la gamme. Ce boîtier professionnel intègre plusieurs nouvelles technologies comme un capteur rétroéclairé empilé de 20 Mpx, un autofocus Quad Pixel, une rafale jusqu’à 120 i/s, un viseur OLED de 5,76 millions de points, le tout dans un boîtier compact et léger certifié IP53. Vendu à partir de 2199€ nu, il est compatible avec les optiques micro 4/3 OM System et Olympus. Un appareil résolument polyvalent, qui sera particulièrement à l’aise pour la photographie d’action, animalière et de paysage. Voyons en détail ce que vaut ce premier boîtier OM System dans la pratique.
Caractéristiques techniques de l’OM System OM-1
– Nom : OM System OM-1
– Prix de lancement : 2199€ (boîtier nu)
– Date de sortie : Mars 2022
– Taille de capteur : Micro 4/3 (17,3 x 13 mm)
– Définition du capteur : 20,4 Mégapixels
– Processeur : TruePic X
– Plage de sensibilité ISO native : 200 à 25600 ISO
– Visée : électronique (EVF OLED 5,76 Mpts, grossissement 1,65x, 120 im/s)
– Écran : 3 pouces, 1,62 Mpts, tactile, orientable sur rotule
– Monture d’objectif : Micro 4/3
– Rafale : 50 RAW/s (AF-C) et 120 RAW/s (AF-S) avec obturateur électronique
– Stabilisation : oui, mécanique 5 axes (jusqu’à 8 IL de gain)
– Obturateur : 1/8000s (mécanique), 1/32000s (électronique)
– Stockage : 2 slots SD (UHS-II)
– Vidéo : 4K DCI 60p, 4K UHD 30p, Full HD 240p
– Connectique : USB-C, micro HDMI, micro-jack, synchro-flash
– Dimensions : 134,8 x 91,6 x 72,7 mm
– Poids : 599 g (avec batterie et carte SD)
– Tropicalisation : oui (norme IP53)
– Batterie : BLX-1
– Autonomie : 520 vues (norme CIPA)
Prise en main et ergonomie du boîtier
L’OM-1 reprend les codes esthétiques des boîtiers OM-D d’Olympus avec un look rétro assumé qui rappelle les reflex argentiques. Mais sous ses airs vintage, il intègre des technologies dernier cri dans un boîtier robuste et tropicalisé. Les matériaux du boîtier jouent la carte de la légèreté avec un poids de 599g (avec batterie et carte). Le revêtement façon cuir apporte une bonne adhérence même avec des gants.
La poignée a été retravaillée par rapport à l’E-M1 Mark III. Plus creusée, elle offre une prise en main sûre et confortable, y compris avec les optiques lourdes comme le M.Zuiko 40-150mm f/2.8 PRO. L’appareil est parfaitement équilibré et stable, de quoi viser à main levée en toute sérénité.
La répartition des commandes a été revue, avec un nouveau déclencheur plus incurvé et une molette arrière encastrée. Un bouton dédié aux vidéos et au mode haute résolution fait son apparition. Les touches et molettes sont personnalisables pour adapter l’OM-1 à sa façon de shooter. Joystick, touches Fn, molettes crantées, rien ne manque. L’idée est que tout soit facilement accessible du bout des doigts sans lâcher l’appareil des yeux.
OM System a aussi soigné la visée. Le viseur électronique OLED fait un bond en avant en termes de définition (5,76 Mpts), de grossissement (1,65x), de clarté et de fluidité (120 im/s). De quoi rivaliser avec un viseur optique! L’oeilleton est plus grand et confortable, même pour les porteurs de lunettes. L’écran LCD tactile de 3 pouces est orientable sur rotule. Il peut s’incliner, pivoter et se retourner. De quoi explorer tous les angles de vue.
Au rayon des améliorations bienvenues, on note des menus repensés plus intuitifs. Des codes couleurs, des explications sur les options grisées, une navigation plus fluide… OM System a retenu les critiques sur l’ergonomie logicielle de ses prédécesseurs. Reste que certains menus sont encore denses et touffus. Il faudra un temps d’adaptation, surtout pour les nouveaux venus.
Mais la vraie nouveauté de l’OM-1, c’est sa tropicalisation IP53 sans précédent sur un hybride. Son étanchéité lui permet de résister à une pluie battante, aux projections d’eau, aux nuages de poussière et de shooter jusqu’à -10°C. De quoi partir à l’aventure dans les conditions les plus extrêmes.
En main, l’OM-1 s’avère donc un boîtier agréable, intuitif et rassurant. Compact mais avec une excellente préhension, personnalisable à souhait, tropicalisé et taillé pour le terrain, il coche toutes les cases pour les baroudeurs exigeants en quête d’un compagnon polyvalent et endurant.
Réactivité de l’OM-1
L’OM-1 se devait d’avoir un temps de réaction à la hauteur de ses ambitions. Verdict ? C’est globalement le cas, même s’il reste perfectible sur certains points.
Les atouts de l’OM-1 en termes de vélocité sont d’abord sa réactivité générale. Le délai de mise sous tension s’est raccourci. L’autofocus est deux fois plus rapide que l’E-M1 Mark III sur les derniers objectifs M.Zuiko PRO compatibles (entre 0,1 et 0,3 seconde). Le mode rafale impressionne avec des cadences maximales de 50 i/s avec autofocus continu et jusqu’à 120 i/s avec autofocus fixe. Dans les deux cas, le blackout est quasi inexistant dans le viseur. Bluffant!
L’OM-1 brille aussi par son nouveau système autofocus hybride. Il combine détection de phase et de contraste avec 1053 collimateurs. La couverture AF est de 100% sur tout le capteur, même en périphérie. Le suivi des sujets fait un bond en avant avec une détection humains, animaux (oiseaux, chiens, chats et insectes) mais aussi véhicules en mouvement (avions, trains, voitures et deux roues). De quoi débloquer de nouvelles situations de prise de vue dynamiques. Le système fonctionne jusqu’à -8 EV pour les scènes nocturnes.
Selon les scènes, la détection des yeux et visages est assez fiable. Le suivi des oiseaux et animaux est également efficace, même avec des sujets peu contrastés ou en partie masqués. Le nouvel OM-1 a progressé dans l’interprétation intelligente des scènes.
Côté zone AF, le boîtier propose de multiples tailles et configurations de collimateurs pour s’adapter à tous les sujets. Idem pour les modes de pilotage AF, avec du Single AF, Continu AF, Manuel ou combiné. Des groupes d’AF permettent aussi de basculer rapidement d’un mode à l’autre.
Moins réjouissant, la mémoire tampon limitée qui sature au bout d’environ 90/100 images en RAW en rafale SH1/SH2 à 50 ou 120 i/s. Il faut alors patienter quelques dizaines de secondes que la mémoire se vide pour reprendre la main. Que voulez-vous, c’est le prix de la vitesse ! Heureusement, le mode ProCapture compense en partie en stockant en continu les images dans la mémoire tampon et en déclenchant rétroactivement. Difficile de rater l’instant décisif.
Autre bémol, le démarrage du boîtier assez lent (2,2 s), près du double d’un E-M1 Mark III. C’est un détail, mais qui peut énerver sur le terrain.
Au final, l’OM-1 se montre globalement rapide et réactif avec une autofocus amélioré et une rafale ultra véloce. De quoi immortaliser les sujets les plus vifs, que ce soit en sport, animalier ou documentaire. Seule la mémoire tampon limitée et le démarrage lent viennent ternir le tableau. Il reste une marge de progression sur l’AF !
Qualité d’image de l’OM-1
L’OM-1 inaugure un nouveau capteur rétroéclairé empilé micro 4/3 de 20 Mpx. Si la définition reste identique, l’architecture change avec un empilement des photosites et circuits pour accélérer le transfert des données. Autre nouveauté, un revêtement AR (anti-reflet) pour améliorer la transmission de la lumière.
Premier constat, les images JPEG issues de l’OM-1 sont piquées avec des couleurs éclatantes sans être artificielles. Le contraste est élevé mais préserve les hautes et basses lumières. La colorimétrie est fidèle à la scène avec un bon respect des teintes. Le bruit est bien géré jusqu’à 3200 ISO. Au-delà, un lissage progressif s’opère mais l’image reste propre et détaillée jusqu’à 6400 ISO. C’est seulement à partir de là que le bruit devient perceptible et limite l’exploitabilité des clichés. Hormis pour la créativité, mieux vaut rester en deçà de 12800 ISO.
Sur les fichiers RAW non lissés, on note une belle conservation des détails jusqu’à 1600 ISO. Ensuite, un grain très fin apparaît à 3200 ISO mais reste facilement gérable en post-traitement, surtout avec les derniers algorithmes de réduction du bruit de Lightroom.
Comparé à l’ancien 20 Mpx, le nouveau capteur apporte un gain visible sur la plage dynamique, surtout dans les basses lumières où l’on récupère plus d’information. C’est appréciable en paysage.
Face à un capteur 24×36 comme celui du Canon EOS R6 (20 Mpx), la différence de qualité est marginale jusqu’à 3200 ISO. Au-delà, le plein format creuse logiquement l’écart sur le bruit, le piqué et la dynamique. Mais le micro 4/3 reste dans la course !
En situation, les photographes de paysage apprécieront la restitution détaillée des feuillages et des textures naturelles. Contrairement aux idées reçues, le micro 4/3 a de la réserve ! Pour la photo en basses lumières (concert, spectacle, soirée), le boîtier assure des clichés utilisables jusqu’à 6400 ISO. Bien exploité, le boîtier livre des fichiers propres, équilibrés et riches en détails. Il n’est pas du tout à la masse 🙂
Côté latitude d’exposition, le capteur reste dans la moyenne. On peut sous-exposer et rattraper 2 IL en post-traitement sans dégradation majeure. Mais au-delà, du bruit coloré apparaît. Même chose pour la surexposition où la marge de manœuvre se limite à environ 1 IL. Comme toujours, il vaut mieux viser la bonne exposition au déclenchement. Les progrès restent mesurés sur ce point.
L’OM-1 propose aussi des fonctions photo avancées pour pousser plus loin la qualité. Le mode High Res Shot permet de générer des fichiers 50 Mpx à main levée ou 80 Mpx sur trépied. En composant plusieurs clichés légèrement décalés et en les fusionnant, il offre un gain de piqué spectaculaire sans artefact. Idéal pour les shootings nature, paysage et studio.
Le Focus Stacking (empilement de mise au point) est une autre fonction qui s’avère très pratique pour la macro et le paysage. En combinant plusieurs images avec une mise au point progressive, on obtient une netteté optimale du premier au dernier plan. Très efficace pour la proxiphotographie et la photo de fleurs ou d’insectes. Le tout en conservant les fichiers RAW individuels pour retravailler le bracketing manuellement.
Enfin, le Live ND intégré simule un filtre gris neutre jusqu’à ND64 (6 IL) pour rallonger le temps de pose en plein jour et flouter les éléments en mouvement comme l’eau ou les nuages. Là encore, l’effet est convaincant et naturel. Un outil de niche, mais rarement proposé sur les appareils photo.
Au final, l’OM-1 ne révolutionne pas la qualité d’image micro 4/3 mais l’amène à un niveau de maturité très satisfaisant. Son nouveau capteur gagne en dynamique, en vitesse et sa plage ISO exploitable s’étend. On peut travailler sereinement jusqu’à 6400 ISO. Combiné aux fonctions High Res Shot, Focus Stacking et Live ND, le gain est sensible pour les photographes de paysage et de nature.
À vous de maîtriser le boîtier dans ses réglages et ses limites pour en tirer la quintessence. Bien exploité, il produit des images riches, équilibrées et détaillées dans la plupart des situations. Son petit capteur casse les préjugés !
L’OM-1 en vidéo
Côté vidéo, l’OM-1 est capable de filmer en 4K DCI à 60 i/s en 4:2:2 10 bits en interne ou en 12 bits RAW via un enregistreur externe type Atomos Ninja V. La 4K UHD est limitée à 30 i/s mais profite du capteur full width (pas de recadrage comme en DCI). Le Full HD monte jusqu’à 240 i/s pour les ralentis. La durée d’enregistrement n’est plus limitée.
L’autofocus fonctionne bien en vidéo, avec une détection des visages et des yeux. Les transitions de mise au point sont douces et progressives. Le rolling shutter (effet de jellô) est bien géré.
La qualité d’image est au rendez-vous, même si on note un léger manque de piqué en 4K DCI. Les vidéastes pourront exploiter le profil Log pour étalonner en post-production. Mais l’OM-1 n’atteint pas le niveau des références vidéo comme les Panasonic GH5 II/ GH6 ou Sony A7S III.
Points forts et points faibles de l’OM-1
Comparaison de l’OM-1 avec les appareils concurrents
Panasonic Lumix GH6 : concurrent direct en micro 4/3 mais plus orienté vidéo. Capteur 25 Mpx, vidéo 5,7K 60p et 4K 120p, AF efficace, design plus moderne. Pas de High Res Shot ni de rafale aussi rapide que l’OM-1.
Fujifilm X-T4 : hybride APS-C plus grand mais aux lignes rétro comme l’OM-1. Excellent capteur X-Trans 26 Mpx, bon AF, vidéo 4K 60p, écran tactile orientable. Moins bon en rafale (15 i/s) et en stabilisation.
Sony A7 IV : un cran au-dessus en plein format (capteur 24×36 33 Mpx) mais plus cher et encombrant. AF et suivi des yeux redoutable, vidéo 4K 60p, bon autofocus, écran tactile 4K. Mais rafale à 10 i/s, menus complexes.
Canon EOS R6 : autre alternative plein format avec capteur 20 Mpx. AF ultra-réactif, rafale 12 i/s, vidéo 4K 60p en crop, superbe viseur 3,7 Mpts. Monture RF encore récente. Bonne construction mais pas tropicalisé comme l’OM-1.
- Prix
- Note
- Date de sortie
- Capteur
- Sensibilité ISO
- Visée
- Ecran
- Objectif
- Vitesse de la rafale
- Buffer en RAW
- Stabilisation
- Carte mémoire
- Vidéo
- Dimensions
- Poids avec batterie
- Tropicalisation
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-
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- 2022
- micro 4/3 - 20 Mpx
- 80 - 25600
- électronique - 5,76 Mpx
- 3″ - 1,62 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 120 i/s
- 92
- oui
- 1 SD
- 4K DCI 60 i/s - 4K UHD 60 i/s - 1080p 60 i/s
- 135 x 92 x 73 mm
- 599 g
- oui
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- 100 - 25600
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- 14 i/s
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- 5,8K 30 i/s - 4K DCI 120 i/s - 4K UHD 240 i/s - 1080p 240 i/s
- 138 x 100 x 100 mm
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- électronique - 3,69 Mpx
- 3'' - 1,62 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 20 i/s
- 36
- oui
- 2 SD
- 4K DCI 60 i/s - 4K UHD 60 i/s - 1080p 240 i/s
- 135 x 93 x 84 mm
- 607 g
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- oui
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- 3'' - 1,62 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 20 i/s
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- oui
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- 4K UHD 60 i/s - 1080p 120 i/s
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- 680 g
- oui
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Est-ce l’appareil de vos rêves ?
Au terme de ce test, une chose est sûre : l’OM System OM-1 a de sérieux arguments pour s’imposer comme le nouveau roi du micro 4/3. Il cumule les points forts :
Une construction robuste et tropicalisée pour affronter tous les terrains
Une prise en main ergonomique, personnalisable et intuitive
Un autofocus réactif avec suivi des sujets et détection des visages/yeux amélioré
Une rafale ultra véloce jusqu’à 120 i/s pour figer tous les instants
Une excellente qualité d’image jusqu’à 6400 ISO grâce à son nouveau capteur empilé
Une stabilisation mécanique sur 5 axes très efficace (jusqu’à 8 IL de gain)
Des fonctions créatives uniques comme le High Res Shot, le Focus Stacking et le Live ND
Bref, tout ce qu’on peut attendre d’un hybride expert taillé pour la polyvalence et les conditions extrêmes.
Alors oui, si vous êtes amateur d’action, de sport, d’animalier ou de paysage et que vous voulez voyager léger sans compromis sur la qualité, l’OM-1 est (presque) l’appareil de vos rêves. Sa compacité, sa robustesse et son endurance en font un compagnon de tous les instants et de tous les terrains.
Si en plus vous avez déjà investi dans des optiques micro 4/3 lumineuses, vous allez pouvoir exprimer tout leur potentiel sur ce boîtier moderne. Son capteur exploite au mieux la définition et fait un peu oublier le crop factor en basses lumières.
Bien sûr, l’OM-1 n’est pas exempt de défauts. On peut regretter son prix élevé au lancement (2199 €), une définition de 20 Mpx un peu dépassée en 2022, une dynamique perfectible, un buffer limité en rafale, ou un démarrage lent. Surtout, il reste un cran en dessous de la concurrence en autofocus.
Mais ces défauts sont largement compensés par l’ergonomie bien pensée et son viseur haute définition font oublier qu’on shoote avec un petit capteur.
Si vous êtes un vidéaste exigeant, l’OM-1 ne sera peut-être pas votre premier choix face aux références du genre comme les Panasonic GH5 II / GH6 ou Sony A7S III. Mais pour filmer au quotidien ou réaliser de beaux clips 4K, il assure de belles prestations avec son mode 4K DCI 60p en interne ou 12 bits RAW en externe. Son AF et sa stabilisation fonctionnent aussi en vidéo, ce qui facilite la prise de vue. Un couteau suisse qui sait tout faire !
Alors, faut-il craquer pour l’OM-1 ? Si vous recherchez un hybride expert polyvalent, endurant, rapide et facile à transporter, il coche presque toutes les cases. Si vous possédez déjà des optiques micro 4/3, c’est un excellent moyen de leur donner une seconde jeunesse. Si vous voulez vous lancer dans ce système ouvert, l’OM-1 en est une très belle porte d’entrée malgré son tarif.
La philosophie OM System est là : allier performances, compacité et solidité.
Seul le prix pourrait vous freiner. À plus de 2000 €, on s’attend au meilleur et la concurrence (Fujifilm X-T4, Sony A7 IV) n’est pas loin sur certains points. Mais dans cet exercice du compromis technico-artistique, l’OM-1 tire habilement son épingle du jeu et ouvre une nouvelle voie ambitieuse pour le micro 4/3.
A vous de voir si ses atouts (rapidité, compacité, robustesse, stabilisation, fonctions avancées) font la différence face à ses limites (définition, dynamique, prix).
En attendant, si vous avez craqué pour ce nouveau venu, n’hésitez pas à partager vos plus beaux clichés réalisés avec l’OM-1 en commentaire. Vos retours d’expérience seront précieux pour aider les photographes encore hésitants. Merci à vous !
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