Dévoilé en décembre 2025, le Sony A7 V vient succéder au très populaire A7 IV qui dominait les ventes mondiales depuis 2021. Cet hybride plein format polyvalent marque une évolution majeure dans la gamme classique de Sony, celle qui vise autant les photographes passionnés que les créateurs de contenu vidéo.
Avec son capteur Full-Frame semi-empilé de 33 mégapixels, le A7 V apporte enfin ce qui manquait cruellement à son prédécesseur : une vraie capacité en photographie d’action. La rafale grimpe à 30 images par seconde en obturation électronique, une première pour un boîtier Sony hors gammes A1 et A9. Le nouveau processeur Bionz XR2 avec fonctions d’intelligence artificielle améliore considérablement l’autofocus et la réactivité générale de l’appareil.
Côté design, Sony reste fidèle à la philosophie de l’A7 IV avec un boîtier compact et robuste, enrichi d’un écran orientable sur 4 axes inspiré de l’A7R V. La monture Sony E vous donne accès à un catalogue impressionnant d’objectifs natifs et tiers.
Positionné à 2 999 €, le Sony A7 V se mesure directement au Nikon Z6 III, au Canon EOS R6 Mark III et au Panasonic Lumix S1 II. Voyons ensemble si ce boîtier peut réellement devenir votre nouveau compagnon de création.

Caractéristiques techniques du Sony A7 V
Voici les caractéristiques techniques de cet appareil photo Sony A7 V :
- Nom : Sony A7 V
- Prix de lancement : 2 999 €
- Date de sortie : Décembre 2025
- Taille de capteur : Full-Frame (24×36 mm)
- Définition du capteur : 33 Mégapixels (capteur Exmor RS BSI semi-empilé)
- Processeur : Bionz XR2 avec fonctions IA intégrées
- Plage de sensibilité ISO native : 100-51 200 ISO (extensible de 50 à 204 800 ISO)
- Visée : Électronique OLED de 3,68 Mpx, grossissement 0,78x, rafraîchissement 120 Hz
- Écran : 3,2 pouces, 2,095 Mpx, tactile, orientable et inclinable sur 4 axes
- Monture d’objectif : Sony E (plein format)
- Rafale : 10 images/seconde en obturation mécanique (buffer illimité en RAW), 30 images/seconde en obturation électronique (35-40 RAW compressés sans perte, 85 RAW compressés)
- Stabilisation : Oui, 7,5 stops de compensation
- Obturation : Vitesse maximale 1/8000 s (mécanique), 1/16 000 s (électronique)
- Stockage : 2 emplacements (1 CFexpress Type A / SD UHS-II + 1 SD UHS-II)
- Vidéo : 4K UHD 60 fps (sans crop ou crop 1,2x selon options), 4K UHD 120 fps (crop Super 35 environ 1,5x)
- Connectique : 2x USB-C (un 3.2 Gen2 10 Gbit/s, un 2.0), HDMI Type A, prise micro jack 3,5 mm, prise casque jack 3,5 mm
- Dimensions : 130 x 96,4 x 82,4 mm
- Poids : 695 g (avec batterie et carte mémoire)
- Tropicalisation : Oui, châssis en alliage de magnésium avec joints d’étanchéité, utilisation de 0 à 40°C
- Batterie : NP-FZ100 (2280 mAh)
- Autonomie : 750 images (écran LCD) / 630 images (viseur électronique) selon norme CIPA
Prise en main et ergonomie du boîtier
Le Sony A7 V ne réinvente pas la roue en matière de design, et franchement, c’est tant mieux. Si vous avez déjà tenu un A7 IV ou un A7R V entre les mains, vous serez en terrain connu. Avec ses 130 mm de large, 96,4 mm de haut et 82,4 mm de profondeur, ce boîtier reste dans un gabarit compact pour un hybride plein format. À 695 grammes (batterie et carte incluses), il prend seulement 40 grammes de plus que l’A7 IV, probablement à cause de la double charnière de l’écran.

La construction inspire confiance. Le châssis en alliage de magnésium et les joints d’étanchéité vous protègent efficacement contre la poussière et l’humidité. Vous pouvez shooter sous une pluie raisonnable sans angoisser. Sony a même adouci le son de l’obturateur mécanique, beaucoup plus feutré que le claquement sec et sonore de l’A7 IV.
La poignée creusée offre une prise en main sûre et confortable. Sony affirme avoir retravaillé sa courbe par rapport à l’A7 IV, mais soyons honnêtes : la différence est imperceptible. L’équilibre avec un objectif léger comme le FE 50 mm f/2,5 G est parfait, vous pouvez shooter toute la journée sans fatigue. Même avec un zoom plus imposant comme le FE 70-200 mm f/2,8 GM II, l’ensemble reste bien équilibré et agréable à manipuler.

Côté ergonomie, Sony conserve sa disposition de commandes éprouvée : double molette (avant et arrière), molette de compensation d’exposition personnalisable, commutateur photo/vidéo/ralenti, joystick de sélection, bouton d’accès rapide au menu Fn, bouton REC dédié, 4 touches Custom et une roue crantée cliquable. Tout est là où on l’attend, sans surprise mais sans frustration non plus.
La vraie nouveauté, c’est l’écran de 3,2 pouces avec sa définition de 2,095 Mpx et son articulation sur 4 axes. Ce moniteur orientable et inclinable, déjà vu sur l’A7R V, change vraiment la donne. Vous pouvez l’incliner verticalement et latéralement, tout en conservant une rotation complète sur le côté. Pour les compositions créatives en contre-plongée ou pour vous filmer en face caméra, c’est un bonheur.

Le viseur électronique OLED conserve sa définition de 3,68 Mpx avec un grossissement de 0,78x et un rafraîchissement à 120 Hz. C’est très correct pour la catégorie, même si on aurait aimé qu’il soit un poil plus lumineux dans certaines conditions.
La connectique est bien fournie : deux ports USB-C (un USB 3.2 Gen2 à 10 Gbit/s pour les transferts rapides, un USB 2.0 pour les accessoires ou l’alimentation), un port HDMI Type A, une prise micro et une prise casque en jack 3,5 mm. Le passage au Wi-Fi 6 accélère notablement les transferts d’images vers votre smartphone via l’application Creator’s App.

Les deux emplacements carte mémoire acceptent les CFexpress Type A ou SD UHS-II pour le premier slot, et uniquement SD UHS-II pour le second. Dommage que Sony ne propose pas la norme CFexpress Type A 4.0, qui aurait permis de doubler la capacité du buffer.
Réactivité du Sony A7 V
Le Sony A7 V marque un véritable tournant en termes de réactivité, devenant enfin un boîtier taillé pour l’action. Son nouveau capteur semi-empilé et son processeur Bionz XR2 lui permettent d’atteindre des performances qui étaient jusqu’alors réservées aux gammes A1 et A9.

Autofocus
L’autofocus du Sony A7 V impressionne par sa rapidité et sa précision. Même sans puce IA dédiée, le nouveau processeur fait des merveilles grâce à la détection par intelligence artificielle. Le système reconnaît et suit automatiquement les humains (visages, yeux et corps), les animaux, les oiseaux, les insectes, ainsi que les véhicules (voitures, trains, avions, hélicoptères).

La Human Pose Estimation permet au boîtier de prédire la position du sujet même quand l’œil n’est pas visible. Concrètement, si votre sujet se retourne ou est masqué partiellement, l’autofocus reste verrouillé sur lui. Le nombre d’images ratées devient quasiment nul. Même en basse lumière ou avec un sujet de profil portant casque et lunettes, l’AF reste accroché sans faillir.
Le mode Auto privilégie automatiquement les humains tout en détectant les autres sujets, vous évitant de changer constamment de mode de reconnaissance. En conditions normales, la détection de l’œil est instantanée et le suivi impeccablement verrouillé.

Seul petit bémol : la sensibilité en basse lumière reste bloquée à -4 EV, alors que Canon et Panasonic atteignent -6,5 EV et Nikon -10 EV. Sony accuse ici un retard qu’on aurait aimé voir comblé.
Rafale
La rafale constitue la révolution majeure de ce Sony A7 V. En obturation électronique, le boîtier atteint 30 images par seconde avec suivi AF et enregistrement en RAW 14 bits. C’est une première pour un appareil Sony hors gammes A1 et A9, qui étaient jusqu’alors bridés à 10 i/s.

Mieux encore : tous les RAW sont désormais en 14 bits, même à 30 i/s, contrairement aux générations précédentes qui passaient en 12 bits en rafale rapide. Vous conservez ainsi toute la dynamique et la qualité d’image même en pleine action.
En obturation mécanique, la cadence reste à 10 images par seconde, mais avec un buffer quasiment illimité (plus de 1000 images consécutives en RAW). Le son plus feutré de l’obturateur rend la prise de vue plus discrète.

Le mode Speed Boost vous permet de basculer temporairement d’une rafale lente (10 i/s par exemple) à la cadence maximale (30 i/s) en appuyant sur un bouton programmé. Pratique pour économiser le buffer et ne découper le mouvement à fond qu’au moment décisif.
La fonction de pré-capture enregistre jusqu’à 1 seconde de photos avant votre déclenchement, soit le double du Canon R6 Mark III. Vous rattrapez ainsi votre temps de réaction humain et ne ratez plus jamais l’instant décisif.

Le principal point faible reste le buffer limité en rafale rapide : seulement 35 à 40 RAW compressés sans perte à 30 i/s, soit à peine plus d’une seconde. En RAW compressés, vous atteignez environ 85 images, soit moins de 3 secondes. C’est trois fois moins que le Canon R6 Mark III. Heureusement, contrairement au Canon, la rafale ne se bloque pas totalement mais redescend à 10 i/s, vous permettant de continuer à shooter.
Attention : les objectifs tiers (Sigma, Tamron, Viltrox) restent limités à 15 images par seconde, une restriction frustrante que Sony maintient pour favoriser ses propres optiques.
Stabilisation
La stabilisation mécanique grimpe à 7,5 stops de compensation (avec le FE 50 mm f/1,2 GM), contre 5,5 stops sur l’A7 IV. Sur le terrain, vous pouvez récupérer environ 5,5 à 6 stops à main levée, soit des poses d’une seconde à 1,3 seconde avec un 50 mm. C’est très honnête, même si ce n’est pas la meilleure du marché. Vous aurez des photos parfaitement nettes à des vitesses d’obturation que vous n’auriez jamais osé tenter auparavant.
Qualité d’image du Sony A7 V
Le Sony A7 V délivre une qualité d’image excellente grâce à son nouveau capteur semi-empilé qui combine performance et qualité sans compromis.

Le capteur Exmor RS semi-empilé de 33 mégapixels constitue le cœur de ce boîtier. Cette architecture hybride positionne le circuit électronique avec le convertisseur analogique-numérique à la fois au-dessus et en dessous de la couche des pixels. Résultat : une lecture plus rapide qu’un capteur classique, pour un coût inférieur à un capteur entièrement empilé. C’est la même technologie qu’on retrouve sur les Nikon Z6 III et Panasonic Lumix S1 II.
Les fichiers RAW pèsent environ 40 à 45 Mo en compression sans perte, 35 Mo en RAW compressés haute qualité ou compressés standard. Sony a abandonné le RAW non-compressé comme Nikon avant lui, mais assure que cela n’affecte ni la qualité ni la dynamique. Les fichiers JPEG font environ 20 Mo.

La définition de 33 Mpx offre un excellent équilibre : suffisamment de pixels pour recadrer confortablement vos images, sans les inconvénients d’un capteur haute résolution en termes de poids de fichiers et de montée en ISO. Le niveau de détail impressionne, et avec les bonnes optiques, la sensation de piqué est vraiment au rendez-vous.
Sony annonce gagner un stop de dynamique par rapport à l’excellent A7 IV en obturation mécanique, affichant pour la première fois 16 stops de dynamique en photo RAW. Si cela se confirme, Sony redeviendrait le roi de la dynamique avec un stop de plus que tous ses concurrents. Cette large dynamique vous permet de récupérer plusieurs IL au post-traitement, même en poussant ou en tirant fortement l’exposition.

La colorimétrie hérite des améliorations introduites sur l’A7R V et l’Alpha One Mark II. L’exposition est souvent plus juste d’emblée, et Sony inaugure ici une toute nouvelle génération d’algorithmes de balance des blancs. Sur le terrain, la différence est flagrante : fini les tons trop blancs ou trop verts, la balance des blancs part d’une base beaucoup plus juste.
Les profils créatifs Film Look passent à 12 au total avec l’ajout des FL2 et FL3 hérités du RX1R III. Ces profils donnent du caractère à vos images directement au boîtier, sans passer par un logiciel de traitement.

La montée en ISO reste exemplaire. Les images sont impeccables jusqu’à 1600 ISO. La dégradation reste très contenue jusqu’à 12 800 ISO, où apparaissent les premières dérives colorimétriques légères et une perte de détails un peu plus prononcée. Jusqu’à 51 200 ISO, les fichiers restent exploitables pour des besoins réels. Au-delà, dans les valeurs étendues (102 400 et 204 800 ISO), la qualité se dégrade nettement et ces sensibilités restent réservées aux situations d’urgence absolue.

Le Sony A7 V introduit aussi une fonction d’upscale par IA via le logiciel Imaging Edge sur ordinateur. Vous pouvez agrandir n’importe quel RAW jusqu’à 130 mégapixels (14016 x 9344 px) avec un résultat très probant et dénué d’artefacts. Le processus prend 15 à 20 secondes par photo. C’est bien plus pratique qu’un mode Pixel-Shift contraignant, et vous obtenez un fichier RAW éditable prêt à être retravaillé.
Points forts et points faibles

Comparaison Sony A7 V avec les appareils concurrents
Le Sony A7 V évolue sur un marché devenu très compétitif depuis la sortie de l’A7 IV en 2021. Voici comment il se positionne face à ses principaux rivaux :
- Canon EOS R6 Mark III : rafale encore plus rapide à 40 i/s mais avec un buffer deux fois plus capacitif qui se bloque complètement pendant 7 secondes une fois épuisé, alors que le Sony continue à 10 i/s. L’autofocus Canon garde une légère avance en photo, mais le Sony domine en vidéo. Le Canon propose la 4K 120 fps en plein format sans crop, un avantage notable. Les deux boîtiers sont au même prix de 2999 €.


- Nikon Z6 III : équipé du même type de capteur semi-empilé 24 Mpx fabriqué par… Sony. Le Nikon offre une sensibilité autofocus jusqu’à -10 EV, imbattable en basse lumière. Il propose de l’enregistrement RAW en interne et des formats vidéo plus avancés. Le buffer varie selon le type de carte utilisée. Prix identique à 2999 € au lancement.


- Panasonic Lumix S1 II : affiche une rafale théorique à 70 i/s mais bridée par un buffer très limité. Il propose de l’Open Gate et des fonctions vidéo plus complètes comme les waveforms. L’autofocus reste toutefois en retrait par rapport au Sony. Le stabilisation sans crop est un vrai plus. Prix supérieur à 3299 €.


- Sony A7 IV (2021) : l’ancien modèle que remplace le A7 V. Rafale limitée à 10 i/s, capteur classique plus lent, pas de pré-capture, stabilisation de seulement 5,5 stops, autofocus moins performant, 4K 60 fps avec crop 1,5x marqué. Le A7 V corrige absolument tous les défauts de son prédécesseur et justifie pleinement l’écart de prix de 200 €.


- Sony A1 II et A9 III : les grands frères du A7 V dans la gamme Sony. Ils offrent un buffer bien plus profond, des rafales encore plus rapides, un viseur de meilleure qualité, des fonctions pro supplémentaires, mais à des tarifs nettement supérieurs (6300 € et 6500 €). Le A7 V apporte 80% de leurs performances pour moins de la moitié du prix.


- Prix
- Note
- Date de sortie
- Capteur
- Sensibilité ISO
- Visée
- Ecran
- Objectif
- Vitesse de la rafale
- Buffer en RAW
- Stabilisation
- Carte mémoire
- Vidéo
- Dimensions
- Poids avec batterie
- Tropicalisation
- Voir l'offre
-
Canon EOS R6 Mark III
Canon
- 2900 €
- 2025
- FF - 34,2 Mpx
- 50 - 204800
- électronique - 3,69 Mpx
- 3'' - 1,62 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 1 CFexpress Type B + 1 UHS-II SD
- 7K DCI 30 i/s - 4K DCI 120 i/s - 4K UHD 120 i/s
- 138 x 98 x 88 mm
- 699 g
- oui
- Voir le prix sur

-
Nikon Z6 III
Nikon
- 2800 €
- 2024
- FF - 24,5 Mpx
- 100 - 64000
- électronique - 5,76 Mpx
- 3.2” - 2,1 Mpx - tactile - rotule
- Nikon Z
- 14 i/s
- 200
- oui
- 1 CFexpress type B + 1 SD UHS-II
- 6K 60i/s - 4K oversampled 60i/s - 4K DX 120i/s - 1080p 240i/s
- 138,5 x 101,5 x 74 mm
- 750 g
- oui
- Voir le prix sur

-
Panasonic Lumix S1 II
Panasonic
- 3390 €
- 2025
- FF - 24 Mpx
- 50-204800
- électronique - 5,76 Mpx
- 3'' - 1,84 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 40 i/s
- 1 CFexpress Type B + 1 UHS-II
- 6K 30 i/s - 4K DCI 120 i/s - 4K UHD 120 i/s - 1080p 240 i/s
- 134 x 102 x 92 mm
- 800 g
- oui
- Voir le prix sur

-
Sony A7 IV
Sony
- 2700 €
- 2021
- FF - 33 Mpx
- 100 - 51200
- électronique - 3,69 Mpx
- 3'' - 1,04 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 10 i/s
- 999
- oui
- 1 SD + CFexpressA
- 4K UHD 120 i/s - 1080p 120 i/s
- 131 x 96 x 80 mm
- 659 g
- oui
- Voir le prix sur

-
Sony A1 II
Sony
- 7500 €
- 2024
- FF - 50 Mpx
- 50 - 102400
- électronique - 9,4 Mpx
- 3.2″ - 2,1 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 10 i/s
- oui
- 2 SD/CFexpressA
- 8K UHD 30 i/s - 4K UHD 120 i/s - 1080p 120 i/s
- 136 x 97 x 83 mm
- 743 g
- oui
- Voir le prix sur

-
Sony Alpha A9 III
Sony
- 6790 €
- 2023
- FF - 25 Mpx
- 250 - 25600
- électronique - 9,44 Mpx
- 3,2'' - 2,1 Mpx - tactile - sur rotule et inclinable
- -
- 120 i/s
- 192
- oui
- 2 CFexpress type A et SD UHS-II
- 4K UHD 120 i/s
- 136,1 x 96,9 x 82,9 mm
- 702 g
- oui
- Voir le prix sur

Est-ce l’appareil de vos rêves ?
Le Sony A7 V marque un tournant important dans la gamme des hybrides plein format polyvalents. Avec sa rafale à 30 i/s en RAW 14 bits, son autofocus redoutablement performant, sa pré-capture d’1 seconde et ses 16 stops de dynamique annoncés, ce boîtier devient enfin un véritable outil pour la photographie d’action. La stabilisation de 7,5 stops, l’écran orientable sur 4 axes et l’autonomie exceptionnelle complètent un package photo vraiment solide.

Côté vidéo, le boîtier fait le job avec sa 4K 60 fps sans crop (ou presque), son autofocus imparable et sa stabilisation efficace. Mais soyons honnêtes : face à la concurrence qui propose de la 6K, de l’Open Gate ou du RAW en interne, Sony reste un peu timide. Les vidéastes professionnels trouveront probablement le A7 V un cran en dessous de leurs attentes.
Le buffer très limité à 30 i/s et la restriction des objectifs tiers à 15 i/s frustrent aussi. Sony semble vouloir protéger ses gammes supérieures en bridant volontairement certaines capacités.
Ce boîtier s’adresse particulièrement aux photographes polyvalents qui shootent aussi bien du paysage que du portrait, avec une dose croissante de sport ou d’animalier. Si vous êtes équipé en Sony et que votre A7 IV commence à montrer ses limites en action, le A7 V sera une vraie révélation. Les créateurs de contenu qui font 80% de photo et 20% de vidéo y trouveront aussi leur compte.

En revanche, si vous êtes principalement vidéaste et cherchez les formats les plus avancés, regardez du côté du Nikon Z6 III ou du Panasonic S1 II. Et si le budget n’est pas un souci et que vous voulez le meilleur en rafale, visez directement un A1 II ou un A9 III.
Vous avez déjà un Sony A7 V entre les mains ? J’aimerais vraiment connaître votre expérience sur le terrain ! Qu’est-ce qui vous a le plus impressionné ? Le buffer limité vous a-t-il posé problème en situation réelle ? L’autofocus est-il aussi bluffant que décrit ? Et côté vidéo, êtes-vous frustré par l’absence de formats plus avancés ?

Partagez votre retour en commentaire, que vous soyez conquis ou déçu. Votre témoignage aidera d’autres photographes à faire le bon choix pour leur pratique. Et si vous hésitez encore avec un autre boîtier, dites-moi lequel : je pourrai vous aiguiller selon vos besoins spécifiques !
Où trouver cet appareil ?
- Sony A7 V sur MN Photo Vidéo
- Sony A7 V sur Digit-Photo