Sony ZV-E10 vs Sony A7S III

Le Sony ZV-E10 est un appareil photo hybride à capteur APS-C destiné aux vidéastes comme les vlogueurs ou les créateurs de contenu pour YouTube. Il succède au compact expert Sony ZV-1.

Bien que plus polyvalent grâce à sa monture E compatible avec de nombreux objectifs, le ZV-E10 souffre d’une ergonomie perfectible avec des commandes trop petites et lisses. Il n’a pas non plus de stabilisation mécanique du capteur, ce qui est regrettable.

Côté photo, la réactivité est en demi-teinte avec un autofocus lent et peu fiable en basse lumière. Cependant, la qualité d’image est au rendez-vous avec une bonne gestion du bruit jusqu’à 3200 ISO et une belle latitude en termes de dynamique.

Pour la vidéo, le ZV-E10 se rattrape et convient parfaitement à l’usage prévu. L’autofocus est rapide et précis, avec un très bon suivi des yeux. Les nombreuses options pour faciliter les vlogs comme le contrôle du flou d’arrière-plan sont efficaces. On regrette quand même un fort rolling shutter et le recadrage induit par l’absence de stabilisation mécanique.

Dans l’ensemble, le Sony ZV-E10 est un bon choix pour les vidéastes recherchant la compacité et une bonne qualité d’image. Il souffre cependant de quelques lacunes ergonomiques et d’une polyvalence limitée en photo.

Le Sony Alpha 7S III est un appareil photo hybride plein format dédié à la vidéo, qui vient remplacer le modèle précédent A7S II après 5 ans de service.

Tout en restant sur une définition de capteur limitée à 12,1 mégapixels, Sony a beaucoup fait évoluer ce nouveau modèle. L’ergonomie est améliorée avec un meilleur grip, un écran tactile orientable et des menus revus. Le viseur électronique atteint une définition record de 9,44 millions de points, et devient l’un des meilleurs du marché en termes de confort.

Côté vidéo, le A7S III est une référence, grâce notamment à sa gestion du bruit et des basses lumières. Il peut filmer en 4K à 120 images/seconde et Full HD jusqu’à 240 ips, autorisant des ralentis extrêmes. Le codec 4:2:2 10 bits et un débit maximal de 600 Mbits/s assurent une grande latitude en post-production. L’autofocus, la détection des visages, et la réduction du “rolling shutter” ont également été améliorés.

Si l’usage photo est limité par la faible définition du capteur, le A7S III s’impose comme l’un des meilleurs hybrides dédiés à la vidéo du marché d’après Les Numériques. Il rectifie les défauts de son prédécesseur et repousse les limites en 4K, malgré l’absence de 8K ou du format Cinema 4K.