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Qu’est-ce qui est préférable pour votre pratique photo : prendre beaucoup de clichés, pour essayer plein de choses et trier le bon grain de l’ivraie après coup, ou au contraire se limiter et prendre très peu de clichés ?
C’est en effet une question qu’on peut se poser : si vous vous essayez de progresser en photo (j’imagine que oui si vous êtes là 😉 ), vous avez sans doute déjà lu deux types de conseils :
« Photographiez beaucoup, tout le temps » : prenez votre appareil partout, photographiez tout ce que vous voyez et qui peut vous sembler intéressant, essayez plein de points de vue et de réglages différents.
« Limitez le nombre de photos que vous prenez et réfléchissez » : ne prenez une photo qu’après avoir réfléchi longuement à sa composition et à tous les paramètres, et attendez le bon moment. Si vous voulez devenir bon photographe, il faut prendre la bonne photo du premier coup. Faites l’exercice de « faire semblant de faire de l’argentique », en vous limitant à 36 clichés sur une séance.
Alors quand des sources tout aussi sérieuses les unes que les autres se contredisent, qui croire ? Et bien comme d’habitude il n’y a pas de réponse simple ! (sinon je n’aurais pas écrit d’article 😉 )
À mon avis, il faut préciser plusieurs choses pour répondre à cette question, et ça dépend également de votre niveau.
Prendre beaucoup de photos
Les bonnes raisons
Apprendre la technique : Il est tout à fait normal de prendre beaucoup de photos au tout début, pour apprendre la technique et comment ça fonctionne. Expérimenter avec votre appareil photo est une des meilleures façons d’apprendre, donc allez-y, foncez !
Corriger un premier essai : Une fois sur le terrain, vous allez faire une première photo et la soigner, en termes de réglages et de composition (enfin j’espère 😉 ). Mais voilà, il arrive quand on débute de se tromper, et même quand on ne débute pas, la mesure d’exposition peut parfois se tromper. C’est une très bonne démarche pour votre progression de vérifier sur le terrain que votre image est bien exposée et bien composée, donc n’hésitez pas une seconde à reprendre une photo si vous souhaitez corriger l’exposition, redresser l’horizon ou enlever un élément gênant du bord du cadre.
Essayer plusieurs réglages quand on doute du rendu qu’on va préférer : Quand on débute, il est tout à fait acceptable de se demander si la scène va mieux rendre avec une faible ou une grande profondeur de champ, et de vouloir garder les deux options pour plus tard. Je vous encourage à décider de ça à la prise de vue, mais il y a des situations où on hésite trop, et où on préfère décider à tête reposée, et c’est bien normal.
Essayer de nombreux points de vue et compositions : C’est probablement la meilleure raison de prendre beaucoup de clichés. Essayer beaucoup de points de vue et de cadrages est à mon sens LA chose qui améliorera le plus vos compositions à terme. De ce que j’ai vu parmi vous et parmi les élèves de ma formation, c’est vraiment LE facteur qui peut améliorer la composition : ne pas être fainéant et essayer des tonnes de choses.
Prendre une rafale pour ne pas rater un moment très fugace : Parfois, vous voyez venir un moment qui pourrait faire une très bonne photo, mais il est si fugace qu’il est difficile de capter très précisément l’instant souhaité. En ce qui me concerne, quand ça m’arrive c’est le plus souvent en concert, quand un chanteur grimpe sur la grosse caisse pour sauter. Il faut évidemment essayer de capter le bon moment, mais n’hésitez pas à prendre une rafale de 3 ou 4 photos pour assurer le coup (évitez d’en prendre 30, vous pouvez faire moins que ça 😉 )
Avoir besoin de plusieurs images pour les assembler en post-traitement : Dans certaines situations de lumière difficile (notamment en lumière contrastée]), il peut être utile d’utiliser plusieurs images pour avoir une bonne exposition au final. Vous pouvez même vouloir assembler plusieurs images pour avoir une jolie lumière sur la colline à gauche et la montagne à droite, que vous n’avez jamais réussi à avoir au même moment (certains disent que c’est tricher, d’autres non).
Les mauvaises raisons
En prendre une autre « pour être sûr » : À vos tous débuts, c’est tout à fait pardonnable. Vous êtes perdu devant la technique, et vous préférez prendre plusieurs fois la même photo, sans rien changer aux réglages d’ailleurs, « pour être sûr ». Mais c’est une habitude qu’il faut perdre au plus vite : vous devez en tout premier lieu maîtriser les réglages, savoir pourquoi vous choisissez telle ouverture et telle vitesse. Et si vous vous trompez, c’est tout à fait normal, ne vous flagellez pas avec des orties fraîches : apprenez simplement à détecter d’où vient l’erreur, et corrigez en conséquence. Mais ne reprenez pas exactement la même photo « juste pour être sûr ».
Prendre 12 photos presque identiques sans réfléchir : C’est ce qu’on pourrait aussi appeler « le syndrome du touriste ». On arrive dans un bel endroit, on pointe l’appareil photo devant soi, et puis on prend 12 photos avec des points de vue à peine différents, sans réfléchir à la composition. Résultat, on va se retrouver avec plein de photos toutes mauvaises et presque identiques (ce qui est ennuyeux à regarder), ce qui est quand même nettement moins bien qu’UNE bonne photo de cet endroit.
Ne pas en prendre beaucoup
Les bonnes raisons
Savoir d’avance quels réglages vont fonctionner : Si vous êtes assez expérimenté pour savoir à l’avance (à peu près) quels réglages vont fonctionner, vous éliminerez (presque) le besoin de reprendre une photo pour corriger l’exposition ou autre.
Repérer quelles compositions fonctionnent avant même de déclencher : Avec de l’expérience dans votre domaine photographique, votre démarche de composition va devenir plus rapide et fluide. Avant même de mettre votre appareil photo à l’oeil, vous allez déjà sélectionner un endroit propice. Puis quand vous serez en train de composer, en regardant dans le viseur ou sur l’écran, vous n’aurez plus besoin de prendre le cliché pour savoir si l’image est bien composée ou non : vous verrez directement s’il y a des choses à changer, et vous prendrez directement l’image que vous souhaitez.
Ne déclencher qu’au bon moment : Un des composants d’une bonne photo est de bien choisir son moment. Que ce soit en paysage avec la bonne lumière, ou en portrait avec la bonne expression, le moment est presque toujours important (sauf en photos d’objets en studio peut-être, puisqu’on a rarement vu une bouteille s’enfuir en courant avec ses petites pattes 😉 ). Avec de l’expérience, vous saurez ce que vous attendez comme type d’expression, et vous déclencherez pile à ce moment-là. Ca m’est arrivé par exemple dans un concert, où j’ai littéralement attendu 5 minutes l’oeil dans le viseur que le visage du chanteur de Phoenix présente une émotion visible. J’avais mal au bras, mais j’ai été récompensé 🙂
Les mauvaises raisons
Ne pas faire l’effort de réfléchir sa photo jusqu’au bout : La plupart du temps, réfléchir 15 secondes à sa composition, prendre 1 ou 2 clichés et partir n’est pas suffisant. C’est déjà bien de réfléchir bien sûr, mais il faut aller jusqu’au bout de la démarche et prendre le temps. (C’est évidemment différent pour des domaines où la fugacité est une contrainte, comme la photo de rue, où il faut souvent composer très rapidement.)
Avoir peur d’essayer plein de choses : Je pense que chez certains, il y a une peur d’essayer plusieurs points de vue et cadrages. Peut-être parce qu’on a peur de faire attendre la personne qui nous accompagne, ou de paraître ridicule à mettre 10 minutes pour prendre une photo, ou parce qu’on ne sait pas trop quoi essayer. Ce sont des mauvaises raisons : une bonne photo prend souvent du temps et des efforts. Le secret du talent, c’est avant tout le travail 😉
« Si les gens savaient à quel point j’ai travaillé pour développer ce talent, ils ne s’étonneraient plus. » – Michel Ange
Avoir peur de l’échec ou de la réussite : C’est très courant dans tous les domaines, et très humain.On a soit peur d’échouer : « Oh mon Dieu, que va-t-il se passer si je fais une mauvaise photo ? Je vais me sentir mal, être déçu et ridicule ! Il vaut mieux que je n’en fasse pas, comme ça au moins je ne serai pas déçu. »Soit peur de réussir (ce qui est plus vicieux et inconscient, mais souvent lié, c’est en fait la peur de l’inconnu) : « Oh mon Dieu, mais si je travaille et que j’y passe du temps, et que je fais une bonne photo, c’est l’inconnu, je n’ai jamais fait ça. En plus après je vais sûrement rencontrer d’autres problèmes, et puis il va falloir que je me mette au post-traitement. Trop compliqué ! »
Je caricature un peu, mais vous voyez l’idée 😉
En résumé
Alors concrètement, faut-il en prendre beaucoup ou non ? Vous l’avez peut-être remarqué, mais je pense que ça dépend avant tout du stade de votre apprentissage de la photo.
Si vous débutez, n’hésitez pas à prendre plein de photos. Vous avez besoin d’apprendre la technique, d’expérimenter beaucoup tant en termes de réglages que de composition. Et comme disait Cartier-Bresson, vos 10 000 premières photos sont les pires. Quand on débute, il faut prendre des tonnes de clichés donc, mais intelligemment : ne les prenez pas « pour être sûr », prenez-les dans le but d’apprendre quelque chose, de corriger vos erreurs ou d’expérimenter.
Mais le but vers lequel vous devez tendre, c’est d’éliminer les prises de vue inutiles. Vous devez vous concentrer sur votre confiance en vous : d’abord être sûr de vos réglages, puis de votre composition. En vous améliorant progressivement sur ces deux points, vous verrez, votre nombre de clichés diminuera naturellement, et vous ne finirez par ne prendre que ce dont vous avez besoin.
Quand vous avez un peu d’expérience, il peut être utile de vous forcer juste un peu à diminuer le nombre de vos clichés : demandez-vous à la prise de vue, juste avant de déclencher, s’il n’y a pas encore quelque chose que vous pourriez corriger tout de suite. Ça vous aidera à réfléchir aux bonnes choses.
Mais rassurez-vous, tout ça prend beaucoup de temps, et il est tout à fait normal de prendre encore plusieurs photos d’une même scène après quelques années de pratique, dans la mesure où vous avez une bonne raison de le faire 😉
Voilà, j’espère que cet article vous aura aidé à vous y retrouver sur ces conseils parfois contradictoires, et à vous décomplexer ! Et vous, ça vous préoccupe de prendre « trop » de photos ?
Laurent Breillat
J'ai créé Apprendre.Photo en 2010 pour aider les débutants en photo, en créant ce que je n'avais pas trouvé : des articles, vidéos et formations pédagogiques, qui se concentrent sur l'essentiel, battent en brêche les idées reçues, tout ça avec humour et personnalité.
Depuis, j'ai formé plus de 14 000 photographes avec mes formations disponibles sur Formations.Photo, sorti deux livres aux éditions Eyrolles, et édité en français des masterclass avec les plus grands photographes du monde comme Steve McCurry.
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Bonjour Laurent,
Merci pour cet article. Je vais me remettre en question car en concert, dans des petites salles, je fais facilement 350 à 400 photos, pour être sûre de ne pas rater “le cliché” !!! Et je n’en garde au final que 20 à 30, donc, beaucoup de travail de tri ….
Après, le concert n’est il pas une situation particulière ?
Ou bien peut être que je ne sais pas anticiper ?
Bonjour Betty,
Anticiper s’apprend avec l’expérience. A force de trier tes photos (à tête reposée), tu verras de mieux en mieux ce que tu aurais pu faire autrement lors de la prise de vue (sur le vif).
Avant cela, par sécurité, c’est tout à fait normal de faire beaucoup de photos pour s’assurer d’en avoir quelques bonnes!
D’autant plus en concert où les conditions de prise de vue sont difficiles 🙂
Bonjour,
Mes enfants font du sport Basket & Twirling baton. Lors de compétition sur tout pour ma fille qui fait du twirling baton, il y a beaucoup de mouvements. Je fais les photos d’elle et de ses copines du club. Faut-il faire beaucoup de clichés ? Prendre en raffale ? Avoir une photo nette avec le baton flou n’est pas évident à faire non plus et c’est ce que je pense une belle photo. Sujet + baton net est également une belle photo. De plus quel est le bon réglage pour la vitesse / profondeur de champs avec un 70/210 ou un 18/55 ou un 18/200 ? Merci pour vos conseils. PS: J’adore la photo floue avec les girafes, ça ressemble à un tableau de peintre. Merci encore pour vos conseils.
Ps : Ma fille a une nouvelle compétion diamnche 27/02, pouvez-vous me donner réponse dès que vous pouvez, SVP. Merci Sylvie
Bonjour,
“faut il faire beaucoup de photos” n’est pas en soi la bonne question à se poser. Dans votre cas, on parle de photographie sportive en plus de photographie familiale. Dans ce cas, il faut avant tout savoir faire des photos “au bon moment”. Mais l’action entrainera inexorablement des ratés, surtout pour les sports d’équipe où une belle photo d’action de votre fils sera gâchée par la main d’un adversaire devant son visage…
Bref, dans ces situations, vous avez deux cas : les temps hors action où vous devez avoir une approche “portrait”. Essayez à terme de limiter le nombre de photos que vous prendrez dans ces moments là. Puis, il y a les temps d’action.
Dans cette deuxième situation, en ayant une certaine expérience, ayez votre appareil réglé sur rafale mais n’en faites pas systématiquement. Anticipez et suivez l’action. La rafale sera indispensable lors de l’action mais il faut savoir ne pas en abuser. Personnellement, avec des artistes (escrime/danse) ou des sports que je connais, il m’arrive de ne prendre qu’un photo pour avoir “la bonne”. Mais ça vient avec l’expérience.
Pour les réglages, vous vous doutez qu’il faut favoriser un temps court. C’est un peu difficile sans expérience du domaine de vous dire quelle est le temps maximum que vous pouvez vous autoriser. Personnellement, dans ce genre de cas, j’aurai tendance à choisir une priorité ouverture et ouvrir au maximum. Des gradins, la profondeur de champs sera en général suffisante et vous aurez la meilleur vitesse. Jouez ensuite sur la sensibilité, n’hésitez pas à l’augmenter quit à réduire le bruit lors du traitement mais là, tout dépend de votre appareil.
Un conseil : repassez les photos que vous avez déjà fait afin de déterminer quelle vitesse vous permet d’avoir vos enfants net. Je parle bien des personnes, c’est la première chose qui attire l’attention. Une main avec le bâton ou la balle flou, ça peut passer, pas le sujet.
Pour résumer : mode rafale mais gardez le contrôle, priorité ouverture et ouverture maximum et sensibilité qui vous permet d’avoir une vitesse suffisamment rapide.
Bonne chance à votre fille le 27.
je me reconnais un peu dans le sydrome de la touriste! 🙂
Mais je commence à en prendre moins…
J’ai un peur de rater LA photo du coup j’ai tendance à prendre plusieurs clichés de la même chose mais en changeant de point de vue. On se dit toujours “j’effacerai les 10 en trop” mais une fois dans la boîte, je garde tout…Pas vous?!
Bonjour Emilie,
Non, je ne garde pas tout. Je prends énormément de photos sur un site (des centaines, voire des milliers) et chaque soir, en rechargeant mes batteries, je les repasse pour éliminer celles qui ne valent rien ou qui font double emploi. Au retour de voyage, je les mémorise sur un gros disque externe (4 To) et les reprends sous Lightroom, avec des mots clés. Puis je les sélectionne et les développe une à une (je ne fais que du Raw, à la fois sous Lightroom et sous Photoshop), en détruisant une nouvelle fois celles qui ne m’intéresent pas. Ensuite j’en fais des sorties pour le Web (à envoyer à des amis, en mail), des sorties pour l’impression de livres, des sorties Jpeg de bonne qualité pour des photos papier ou des agrandissements, des sorties écran de bonne qualité pour des présentations photo+ (des photos présentées comme des vidéos, avec musique synchronisée sous Proshow Producer), des sorties pour le relief avec des lunettes 3D actives, des panoramiques, etc… Mais je n’hésite jamais à détruire les inutiles, pour ne conserver que les plus belles et les plus intéressantes. Néanmoins mon catalogue Lightroom contient déjà plus de 27 000 photos…
À mon sens, commencer à supprimer est signe de l’acquisition d’une certaine maturité dans la gestion de ses photos.
Pour commencer, je ne suis pas tout à fait d’accord avec “la crainte de rater LA photo”. On ne réussit pas LA photo sur un coup de bol en prenant quelque chose sous tous les angles, et encore moins en rafale sur un sujet dynamique. On prends alors la meilleur photo qu’on est capable de faire à ce moment.
Après, je ne dis pas que lorsqu’on a un sujet et qu’on a pris sa photo, on ne se rend pas compte après que finalement il y a un meilleur angle, que finalement le campeur qui gâchait le cadre a fini par partir ou que simplement la lumière a changée.
Dans tous les cas, pour ces “10 de trop”, l’une des premières étapes du workflow est d’évaluer les photos, c’est là qu’on devrait être capable d’évaluer de manière indépendante chaque photo. Et il n’est pas impossible qu’au final, selon ses critères, tout soit à jeter… Je ne sais plus si Lightroom à l’équivalent des stacks (piles) d’Apertures qui permettent de regrouper toutes les photos d’une même série, mais cette fonctionalité aide énormément à trier ce qui est pris dans ces situations.
Oui, Lightroom possède une fonction “pile” qui permet de regrouper des photos.
Concernant la rafale sur un sujet dynamique, je ne suis pas tout à fait d’accord : c’est ce que je pratique pour les oiseaux en vol, par exemple, dont le nombre de battements d’ailes à la seconde rend impossible le choix du “bon moment” de la prise de vue. Sur une série prise en rafale, il y en a toujours une qui est plus intéressante que les autres (à jeter). Sinon ce serait quasi impossible.
Pour la rafale nous ne sommes pas en désaccord, je me suis peut être mal exprimé. Une rafale “à l’aveugle” uniquement dans l’espoir de capturer une bonne photo sur le volume ne sert à rien. Avec l’expérience, on ne déclenche pas une rafale n’importe comment ni n’importe quand. On sait quand l’arrêter et si il n’est pas certain d’avoir une bonne photo, on sait par contre si on n’a rien. Bien sûr, ça nécessite de connaitre un peu le domaine (sport, nature, artistique…).
Je ne suis pas spécialement photographe animalier, mais pour les oiseaux, je vois exactement ce que tu veux dire 😉
je réagis sur la notion de limite à 36 clichés, qui est l’apanage de la photo argentique en format 135.
Je pense que la limite dépend de chacun et du sujet.
Mais surtout je crois que LE véritable facteur limitant de la photo argentique (*) n’est pas le nombre mais l’impossiblité de vérifier sa prise de vue sur un écran à l’arrière de l’appareil.
(*)qui est d’une grande aide pour s’améliorer chez les numéristes, pas seulement au niveau du manque d’écran.
Quand aux chiffres, il faut je pense, garder à l’esprit qu’en situation professionnelle, argentique ou numérique les nombres ont toujours explosés.
En shoot argentique commercial de mode par exemple le photographe avait un assistant qui préparait un et même jusqu’à 3 boitiers chargés en avance.
Il était ainsi plus rapide changer de boitier que de pellicule… Et dans ce cadre on se retrouvait dans la même situation qu’en numérique aujourd’hui sauf que le client payait plus cher …
Le problème restait le même, shooter plus ou shooter moins ?
Pour les non pro le problème était le même qu’aujourd’hui i.e. “si je shoot trop je dépense trop d’argent” est devenu “si je shoot trop je dépense trop de temps en post prod”
ce qui d’un point de vue purement économique revient au même puisque le temps c’est de l’argent.
Pour ma part j’en suis arrivé à la conclusion que le problème du nombre est un faux problème. La merveille du numérique c’est que pour apprendre la base de la technique on investi très peu. Mais ce qui rend l’apprentissage très abordable devient vite un frein pour progresser.
Et puique tu proposes une limite virtuelle à 36 clichés pourquoi ne pas tester l’argentique directement 😉
Moi ça m’a fait un bien fou, à tel point que j’envisage sérieusement d’abandonner le numérique, ce qui est déjà fait pour tous mes projets perso.
La prise de vue argentique c’est vraiment beaucoup beaucoup plus qu’une limite à 36 clichés. Certaines pellicules et appareils t’offrent une limite à 24, 16, 15, 12, 10, 9 jusqu’à 1 seule photo pour le grand format.
Et toutes ces contraintes sont un excellent moteur de progrès à mons sens.
J’ai une question : le shooting “mode”, ça nécessite encore de faire des tonnes de photos ? Je ne fais pas de “studio”, mais quand j’en fais, mon appareil est connecté au Mac et la photo directement dispo sous Aperture. La photo peut être évaluée immédiate et traitée ou entrainer une correction. À mon niveau, je bosse ainsi avec un simple câble USB, mais les appareils “haut de gamme” ont même du RJ45, je m’imagine qu’en studio c’est exploité est le nombre de cliché a chuté drastiquement…
Petite note pour évaluer la valeur de mes propos: je ne suis pas photographe de mode, je rapporte ici l’expérience de personne que j’ai côtoyé dans ce domaine. Etant par ailleurs photographe je connais également les contraintes, tenants et aboutissants d’une prise de vue professionnelle.
Dans le domaine de la mode toutes les prise de vues ne se font pas en connexion directe sur ordi. Mais il est vrai que c’est devenu quasi indispensable sur les shoots à vocation publicitaires ou les shoots éditoriaux de grands magazine (comprendre gros budget) à la ligne éditoriale forte et faisant donc appel à une direction artistique (DA) très affirmée.
Le nombre de clichés (un faux problème à mon sens) est dans ces situations complètement subordonné au temps alloué à la prise de vue ex: une matinée, 5 looks signifie moins de 20 min de prise de vue effective par look. Si le modèle ne se chauffe pas vite c’est compliqué, autant dire que l’économie du nombre de clics est en priorité numéro 251.
L’avantage (pas pour le photographe) de la connexion c’est que le DA vise les photos en temps réel, recarde le photographe rapidement si le shoot prend une “mauvaise” direction et surtout il peut signaler qu’il a SON cliché et qu’on peut passe au look suivant pour économiser du temps.
Donc dans ce cadre oui si le DA signale “j’ai le shot” et que le photographe coopère, le nombre de clics sur ce look n’augmente plus mais c’est fait au profit du dernier look sur lequel le temps gagné va être dépensé. Quand tu payes tout le staff à la demi-journée ou journée, tu ne les laisses pas partir avant. Si il te reste du temps tu shoot encore. donc l’économie du clic …
Mais globalement oui la connexion limite un peu le nombre, mais cela dépend encore du type de prise de vue.
Je connais un photographe anglais qui sur une journée a pris 8000 clichés, plein de looks et tout basé sur le mouvement en extérieur (pas de connexion) … ça laisse pensif
Comme le mentionnait Laurent la citation de Cartier Bresson doit rester présente à notre esprit. Et c’était de l’argentine !
C’est pourquoi je pense que le nombre est un faux problème, en photographie le vrai problème a toujours été le temps.
Salut Alexis, désolé j’ai complètement zappé la réponse.
Merci pour ces précisions. Alors oui, l’intérêt de la connexion est l’évaluation immédiate donc n’a d’intérêt que par la présence d’un DA ou n’importe qui de compétent pour dire si il a LA photo qu’il lui faut. Je vois bien le lien avec “le temps”, mais j’ai aussi à l’esprit que 8000 clichés, c’est du temps à évaluer… 🙂
Là dessus, je suis d’accord que le nombre en lui même est un faux problème, ma question était plus sur le process, comme je l’ai dit, ce n’est pas mon milieu 🙂
Je pense qu’il appartient à chacun de trouver le dosage qui lui convient. Pour ma part, je n’aime pas faire beaucoup de photos parce que c’est beaucoup de travail ensuite ne serait-ce que pour le tri. Et je sais avec l’expérience que le nombre ne me permet pas d’augmenter la qualité des clichés.
Je fais beaucoup de photo de sport et j’essaye de ne prendre que ce qui peut être intéressant à mes yeux. Je n’utilise pas beaucoup la rafale ou alors 2 ou 3 photos par séquence maxi et ça me convient. D’expérience je sais que j’arrive à mieux saisir le bon moment d’un clic en étant réactif plutôt qu’en essayant de le capter dans une séquence entière de plusieurs déclenchements.
Je pense qu’il est bon de prendre le temps parfois de ne pas déclencher pour réfléchir ou même regarder un peu ce qu’on a pu faire sur le boîtier, même vite fait. Ca évite de s’enfermer dans l’erreur et ça permet aussi de voir qu’on a saisi X fois le même type d’image et donc de varier un peu.
Bonjour!!
La peur d’échouer, c’est tout à fait moi. J’adore la photo, depuis mon adolescence. Une belle image me met en transe, j’aimerais le faire mais voilà, à chaque fois que je me lance, je me bloque. Cela en devient agaçant…Il y a tellement de gens qui font des photos, certains sont même extrêmement doués. J’ai toujours peur de ne pas faire aussi bien, et en même temps je me demande “oui, mais aussi bien selon qui??” Bref, j’ai du mal à me lancer, ceci dit j’y crois. Et puis, cette sensation unique que j’ai rien qu’au déclenchement de mon appareil, ça mérite que je creuse la question.
Merci pour ces différents articles qui n’ont qu’un seul but: aider les autres à y voir plus clair.
Je suis la maman de Karim TATAI, autiste, déficient mental et analphabète… Il ne peut donc s’exprimer lui-même ici et je parle en son nom.
Depuis cinq ans, il a découvert la photographie. Il a demandé un appareil photo pour faire “comme les autres”. Nous étions au Carnaval de Venise avec des amis photographes.
En quatre jours, il a pris 3200 photos… et depuis, ça continue tous les jours (il a amené un de ses appareils à obsolescence…)… Bien sûr, c’est moi qui trie. Il me dit juste, tu mets sur Facebook.
trier ses photos c’est comme être chercheur d’or, au milieu des graviers, il y a la pépite….
La plupart de ses photos sont prises très vite. Les questions de lumière, de vitesse, d’obturateur et tout ce ce que tu nous apprends à travers ton blog sont au-dessus de sa compréhension. Mais il a un oeil qui sublime le banal et le quotidien.
Il ne prend les choses qu’une fois, donc pas plusieurs clichés au cas où… Par contre, son autiste l’amène à reprendre parfois chaque jour pendant des mois le même objet quand il passe devant….
Nous avons déjà fait quelques expositions dans notre quartier et la photo a amené à Karim un trésor inestimable : exister…
Quand tu es une personne handicapée mentale, tu n’es souvent que le fils ou la fille de tes parents. Maintenant, quand Karim se promène dans la rue, on lui parle, on lui dit bonjour et tu ne peux pas t’imaginer ce que cela peut changer la vie.
Grâce à la photo.
Le blog de Karim : http://www.karimtatai.fr
Bonjour Laurent
Je suis artiste peintre, et ma démarche picturale s’oriente vers l’hypperéalisme la photo est un outil très important pour moi, mais voila je prends encore que très rarement des photos, et je pense en prendre plus régulièrement dans le futur, pour progresser et faire progresser ma technique picturale en plus.
il faut plutôt cherché à faire des compositions intéressantes en apprenant….
Bonjour Laurent,
Je lis régulièrement vos articles sans oser me manifester. ça y est, j’ai fait l’aquisition d’un reflex (je n’avais qu’un compact que je vais conserver je pense, car léger il reste toujours à portée de main), et je photographie en réfléchissant relativement longuement à la prise de vue, sans pour l’instant me risquer au mode Manuel !
Je ne prends que deux ou trois photos de chaque scène sous des angles différents, en mode tout automatique… (pour l’instant !) , pour apprendre à cadrer, à gérer ma position par rapport à la lumière, et je fais le tri le soir en essayant d’analyser le pourquoi de telle prise de vue meilleure que telle autre.
J’ai fait beaucoup de photos sur un appareil argentique Minolta, il y a quelques années maintenant !!
La photo me permet de regarder les choses et les gens qui m’entourent d’un oeil différent.
Merci beaucoup pour tous vos précieux conseils.
Mapa
Pour ma part,un appareil photographique n’est pas une arme à feu, et le sujet n’est pas une cible. Il est préférable de s’accorder un petit moment de réflexion et d’examiner ce que vous voyez dans le viseur.
Super article Laurent,
J’avais publié un article sur le sujet il y a quelques temps : http://photo.nicolascroce.com/progresser-en-photographie-qualite-vs-quantite/
Mon avis est un peu plus tranché que le tiens, puisque pour moi, plus tu pratiques, plus tu progresses. Point.
Et même pour les plus aguerris, c’est lorsqu’on commence à photographier un sujet, à tourner autour, à prendre des photos, qu’on a de nouvelles idées.
Pour moi, plus on a de temps pour expérimenter, plus on a de temps pour chercher, et plus on trouve des idées originales.
La créativité à besoin de temps et de nombreux essais pour s’exprimer.
Bonjour laurent
je me retrouve dans tes propos; je fais moins de photos depuis que je suis la formation. et…
je pense à ma femme qui attends pendant ce temps là.
c’est aussi un critère à prendre en compte
Patrick
Bonjour,
En ce qui me concerne, je fais beaucoup de photos, car mon domaine de prédilection est la photo de sport auto, tout particulièrement, le rallye.
Donc forcement je shoote en rafale, pour être sure d’avoir le bon moment, genre blocage de roue et aussi je fais du filé quand je vais sur circuit( c’est plus simple les pilotes passent plusieurs fois et surtout plus large comparé au rallye).
Je fais au minimum 2 ou 3 photos par concurrents,entre 100 et 150 pilotes + 2 ou 3 passages par épreuves, je me retrouve avec un très grand nombre de photos a trier et a retoucher.
Évidement les photos se ressemblent et la composition est difficile, les sujets vont très vite et n’ont pas forcement les mêmes trajectoires et aussi il y a aussi des banderoles de sécurité qui gâchent un peu, mais je fais avec et je pense d’abord a ma sécurité, quand j’en vois certains où ils se placent ça fait peur, en bref.
De plus, depuis que je suis la formation de Laurent, j’ai beaucoup moins de photos floues, avant j’avais pas mal de déchets qui allaient direct a la poubelle.
Et puis l’avantage du numérique et vu les prix des cartes mémoires, on peut se permettre de faire du zèle.
Ce dernier paragraphe résume à lui seul la nécessité d’articles comme celui-ci… Pouvoir ne signifie pas que l’on doit. Jérôme, tu le dit toi même : tu te retrouve avec beaucoup de photos à trier.
Il faut comprendre les contextes. Dans le cas que tu décrit Jérôme, on est sur de la photo de reportage ou évènementielle et il y a des contraintes incompressibles : 150 pilotes, c’est 150 photos minimum avec comme objectif d’avoir une photo exploitable par pilote. Extrapoler cet article à ce cas, c’est diminuer le nombre de photos par pilote car on apprends que certaines prises de vue ne marcheront pas.
Pour la photo du rallye (et sportive de manière plus générale), tout dépend de l’intention. Si l’objectif est de faire un catalogue (rien de péjoratif là dedans, soit c’est une volonté personnelle, soit une commande, soit une nécessité de fournir chaque pilote), on a les même contraintes que pour les portraits. Si par contre, on parle d’illustration de l’évènement, là, on retombe sur le principe du minimum lisible par le lecteur. Et je suis persuadé que lors de la prise de vue, on est avec l’expérience capable de savoir qu’un passage ne donnera rien où à quel moment ça va être intéressant.
À nouveau, il y a 2 choses contradictoires dans cette intervention qu’il faut équilibrer : “on peut faire du zèle” et “se retrouver avec un grand nombre de photos à trier”. L’idéal est de ne pas faire trop de zèle et minimiser les photos prises (déclencher la rafale au bon moment, pas faire un film tant que la voiture est visible) pour minimiser ce qui est le plus chronophage, c’est à dire le tri et le traitement.
Bonjour Laurent et bonne anniversaire !
Merci encore pour cet article.
L’idée des “36 vues” en argentique est pour moi un but en soi….
De plus, le tri n’a rien de marrant, si ce n’est que pour l’autocritique, qui est importante aussi. Mais, réfléchir, bouger de place, attendre, se fixer un objectif à la fois de travail et déclencher est pour moi une méthode qui le convient.
Bonne journée et profitez des belles lumière de septembre. Ici, en Belgique, il fait magnifique !
Salut Laurent….très bon anniversaire.
Oui je me retrouve assez bien dans ton article,avec le temps on s’améliore et forcément on shoote moins…mmmh pas sur disons que l’on a moins de photos loupées….
J’espère que tu as passé une bonne journée d’anniversaire!
Beaucoup de bonheurs, photographiques et autres, pour l’année qui vient!
Article très intéressant, je vais appliquer le conseil de prendre beaucoup de photos … avec des réglages différents!
Merci
Un superbe article, objectif (vous me direz, en matière de photo) et surtout qui ne cherche pas à diffuser une doctrine. Comme vous je pense que le pragmatisme doit être le guide du photographe. Je rentre juste de vacances avec 2000 clichés environs, dont 20 % en gros aboutiront. J4avoue jouer parfois la sécurité, mais j’aime aussi tenter et shooter “pour voir”: une bonne surprise, ça ne coûte rien et ça fait du bien.
Après, si c’est raté, on fera mieux la prochaine fois, l’important étant d’avoir compris son erreur.
Rien à voir avec les pépites de chocolat (malheureusement) : on sert juste à faire fonctionner le site correctement, mesurer l'audience (anonymement), et vous proposer les contenus que vous allez dévorer (mais sans pépites de chocolat du coup). Ok pour vous ?
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Bonjour Laurent,
Merci pour cet article. Je vais me remettre en question car en concert, dans des petites salles, je fais facilement 350 à 400 photos, pour être sûre de ne pas rater “le cliché” !!! Et je n’en garde au final que 20 à 30, donc, beaucoup de travail de tri ….
Après, le concert n’est il pas une situation particulière ?
Ou bien peut être que je ne sais pas anticiper ?
Bonjour Betty,
Anticiper s’apprend avec l’expérience. A force de trier tes photos (à tête reposée), tu verras de mieux en mieux ce que tu aurais pu faire autrement lors de la prise de vue (sur le vif).
Avant cela, par sécurité, c’est tout à fait normal de faire beaucoup de photos pour s’assurer d’en avoir quelques bonnes!
D’autant plus en concert où les conditions de prise de vue sont difficiles 🙂
Bonjour,
Mes enfants font du sport Basket & Twirling baton. Lors de compétition sur tout pour ma fille qui fait du twirling baton, il y a beaucoup de mouvements. Je fais les photos d’elle et de ses copines du club. Faut-il faire beaucoup de clichés ? Prendre en raffale ? Avoir une photo nette avec le baton flou n’est pas évident à faire non plus et c’est ce que je pense une belle photo. Sujet + baton net est également une belle photo. De plus quel est le bon réglage pour la vitesse / profondeur de champs avec un 70/210 ou un 18/55 ou un 18/200 ? Merci pour vos conseils. PS: J’adore la photo floue avec les girafes, ça ressemble à un tableau de peintre. Merci encore pour vos conseils.
Ps : Ma fille a une nouvelle compétion diamnche 27/02, pouvez-vous me donner réponse dès que vous pouvez, SVP. Merci Sylvie
Bonjour,
“faut il faire beaucoup de photos” n’est pas en soi la bonne question à se poser. Dans votre cas, on parle de photographie sportive en plus de photographie familiale. Dans ce cas, il faut avant tout savoir faire des photos “au bon moment”. Mais l’action entrainera inexorablement des ratés, surtout pour les sports d’équipe où une belle photo d’action de votre fils sera gâchée par la main d’un adversaire devant son visage…
Bref, dans ces situations, vous avez deux cas : les temps hors action où vous devez avoir une approche “portrait”. Essayez à terme de limiter le nombre de photos que vous prendrez dans ces moments là. Puis, il y a les temps d’action.
Dans cette deuxième situation, en ayant une certaine expérience, ayez votre appareil réglé sur rafale mais n’en faites pas systématiquement. Anticipez et suivez l’action. La rafale sera indispensable lors de l’action mais il faut savoir ne pas en abuser. Personnellement, avec des artistes (escrime/danse) ou des sports que je connais, il m’arrive de ne prendre qu’un photo pour avoir “la bonne”. Mais ça vient avec l’expérience.
Pour les réglages, vous vous doutez qu’il faut favoriser un temps court. C’est un peu difficile sans expérience du domaine de vous dire quelle est le temps maximum que vous pouvez vous autoriser. Personnellement, dans ce genre de cas, j’aurai tendance à choisir une priorité ouverture et ouvrir au maximum. Des gradins, la profondeur de champs sera en général suffisante et vous aurez la meilleur vitesse. Jouez ensuite sur la sensibilité, n’hésitez pas à l’augmenter quit à réduire le bruit lors du traitement mais là, tout dépend de votre appareil.
Un conseil : repassez les photos que vous avez déjà fait afin de déterminer quelle vitesse vous permet d’avoir vos enfants net. Je parle bien des personnes, c’est la première chose qui attire l’attention. Une main avec le bâton ou la balle flou, ça peut passer, pas le sujet.
Pour résumer : mode rafale mais gardez le contrôle, priorité ouverture et ouverture maximum et sensibilité qui vous permet d’avoir une vitesse suffisamment rapide.
Bonne chance à votre fille le 27.
je me reconnais un peu dans le sydrome de la touriste! 🙂
Mais je commence à en prendre moins…
J’ai un peur de rater LA photo du coup j’ai tendance à prendre plusieurs clichés de la même chose mais en changeant de point de vue. On se dit toujours “j’effacerai les 10 en trop” mais une fois dans la boîte, je garde tout…Pas vous?!
Bonjour Emilie,
Non, je ne garde pas tout. Je prends énormément de photos sur un site (des centaines, voire des milliers) et chaque soir, en rechargeant mes batteries, je les repasse pour éliminer celles qui ne valent rien ou qui font double emploi. Au retour de voyage, je les mémorise sur un gros disque externe (4 To) et les reprends sous Lightroom, avec des mots clés. Puis je les sélectionne et les développe une à une (je ne fais que du Raw, à la fois sous Lightroom et sous Photoshop), en détruisant une nouvelle fois celles qui ne m’intéresent pas. Ensuite j’en fais des sorties pour le Web (à envoyer à des amis, en mail), des sorties pour l’impression de livres, des sorties Jpeg de bonne qualité pour des photos papier ou des agrandissements, des sorties écran de bonne qualité pour des présentations photo+ (des photos présentées comme des vidéos, avec musique synchronisée sous Proshow Producer), des sorties pour le relief avec des lunettes 3D actives, des panoramiques, etc… Mais je n’hésite jamais à détruire les inutiles, pour ne conserver que les plus belles et les plus intéressantes. Néanmoins mon catalogue Lightroom contient déjà plus de 27 000 photos…
À mon sens, commencer à supprimer est signe de l’acquisition d’une certaine maturité dans la gestion de ses photos.
Pour commencer, je ne suis pas tout à fait d’accord avec “la crainte de rater LA photo”. On ne réussit pas LA photo sur un coup de bol en prenant quelque chose sous tous les angles, et encore moins en rafale sur un sujet dynamique. On prends alors la meilleur photo qu’on est capable de faire à ce moment.
Après, je ne dis pas que lorsqu’on a un sujet et qu’on a pris sa photo, on ne se rend pas compte après que finalement il y a un meilleur angle, que finalement le campeur qui gâchait le cadre a fini par partir ou que simplement la lumière a changée.
Dans tous les cas, pour ces “10 de trop”, l’une des premières étapes du workflow est d’évaluer les photos, c’est là qu’on devrait être capable d’évaluer de manière indépendante chaque photo. Et il n’est pas impossible qu’au final, selon ses critères, tout soit à jeter… Je ne sais plus si Lightroom à l’équivalent des stacks (piles) d’Apertures qui permettent de regrouper toutes les photos d’une même série, mais cette fonctionalité aide énormément à trier ce qui est pris dans ces situations.
Bonjour Darko,
Oui, Lightroom possède une fonction “pile” qui permet de regrouper des photos.
Concernant la rafale sur un sujet dynamique, je ne suis pas tout à fait d’accord : c’est ce que je pratique pour les oiseaux en vol, par exemple, dont le nombre de battements d’ailes à la seconde rend impossible le choix du “bon moment” de la prise de vue. Sur une série prise en rafale, il y en a toujours une qui est plus intéressante que les autres (à jeter). Sinon ce serait quasi impossible.
Merci pour l’info.
Pour la rafale nous ne sommes pas en désaccord, je me suis peut être mal exprimé. Une rafale “à l’aveugle” uniquement dans l’espoir de capturer une bonne photo sur le volume ne sert à rien. Avec l’expérience, on ne déclenche pas une rafale n’importe comment ni n’importe quand. On sait quand l’arrêter et si il n’est pas certain d’avoir une bonne photo, on sait par contre si on n’a rien. Bien sûr, ça nécessite de connaitre un peu le domaine (sport, nature, artistique…).
Je ne suis pas spécialement photographe animalier, mais pour les oiseaux, je vois exactement ce que tu veux dire 😉
Bonnes fêtes.
Bonjour Laurent,
je réagis sur la notion de limite à 36 clichés, qui est l’apanage de la photo argentique en format 135.
Je pense que la limite dépend de chacun et du sujet.
Mais surtout je crois que LE véritable facteur limitant de la photo argentique (*) n’est pas le nombre mais l’impossiblité de vérifier sa prise de vue sur un écran à l’arrière de l’appareil.
(*)qui est d’une grande aide pour s’améliorer chez les numéristes, pas seulement au niveau du manque d’écran.
Quand aux chiffres, il faut je pense, garder à l’esprit qu’en situation professionnelle, argentique ou numérique les nombres ont toujours explosés.
En shoot argentique commercial de mode par exemple le photographe avait un assistant qui préparait un et même jusqu’à 3 boitiers chargés en avance.
Il était ainsi plus rapide changer de boitier que de pellicule… Et dans ce cadre on se retrouvait dans la même situation qu’en numérique aujourd’hui sauf que le client payait plus cher …
Le problème restait le même, shooter plus ou shooter moins ?
Pour les non pro le problème était le même qu’aujourd’hui i.e. “si je shoot trop je dépense trop d’argent” est devenu “si je shoot trop je dépense trop de temps en post prod”
ce qui d’un point de vue purement économique revient au même puisque le temps c’est de l’argent.
Pour ma part j’en suis arrivé à la conclusion que le problème du nombre est un faux problème. La merveille du numérique c’est que pour apprendre la base de la technique on investi très peu. Mais ce qui rend l’apprentissage très abordable devient vite un frein pour progresser.
Et puique tu proposes une limite virtuelle à 36 clichés pourquoi ne pas tester l’argentique directement 😉
Moi ça m’a fait un bien fou, à tel point que j’envisage sérieusement d’abandonner le numérique, ce qui est déjà fait pour tous mes projets perso.
La prise de vue argentique c’est vraiment beaucoup beaucoup plus qu’une limite à 36 clichés. Certaines pellicules et appareils t’offrent une limite à 24, 16, 15, 12, 10, 9 jusqu’à 1 seule photo pour le grand format.
Et toutes ces contraintes sont un excellent moteur de progrès à mons sens.
Juste mon humbke grain de sel …
Alexis
J’ai une question : le shooting “mode”, ça nécessite encore de faire des tonnes de photos ? Je ne fais pas de “studio”, mais quand j’en fais, mon appareil est connecté au Mac et la photo directement dispo sous Aperture. La photo peut être évaluée immédiate et traitée ou entrainer une correction. À mon niveau, je bosse ainsi avec un simple câble USB, mais les appareils “haut de gamme” ont même du RJ45, je m’imagine qu’en studio c’est exploité est le nombre de cliché a chuté drastiquement…
Salut Darko,
Petite note pour évaluer la valeur de mes propos: je ne suis pas photographe de mode, je rapporte ici l’expérience de personne que j’ai côtoyé dans ce domaine. Etant par ailleurs photographe je connais également les contraintes, tenants et aboutissants d’une prise de vue professionnelle.
Dans le domaine de la mode toutes les prise de vues ne se font pas en connexion directe sur ordi. Mais il est vrai que c’est devenu quasi indispensable sur les shoots à vocation publicitaires ou les shoots éditoriaux de grands magazine (comprendre gros budget) à la ligne éditoriale forte et faisant donc appel à une direction artistique (DA) très affirmée.
Le nombre de clichés (un faux problème à mon sens) est dans ces situations complètement subordonné au temps alloué à la prise de vue ex: une matinée, 5 looks signifie moins de 20 min de prise de vue effective par look. Si le modèle ne se chauffe pas vite c’est compliqué, autant dire que l’économie du nombre de clics est en priorité numéro 251.
L’avantage (pas pour le photographe) de la connexion c’est que le DA vise les photos en temps réel, recarde le photographe rapidement si le shoot prend une “mauvaise” direction et surtout il peut signaler qu’il a SON cliché et qu’on peut passe au look suivant pour économiser du temps.
Donc dans ce cadre oui si le DA signale “j’ai le shot” et que le photographe coopère, le nombre de clics sur ce look n’augmente plus mais c’est fait au profit du dernier look sur lequel le temps gagné va être dépensé. Quand tu payes tout le staff à la demi-journée ou journée, tu ne les laisses pas partir avant. Si il te reste du temps tu shoot encore. donc l’économie du clic …
Mais globalement oui la connexion limite un peu le nombre, mais cela dépend encore du type de prise de vue.
Je connais un photographe anglais qui sur une journée a pris 8000 clichés, plein de looks et tout basé sur le mouvement en extérieur (pas de connexion) … ça laisse pensif
Comme le mentionnait Laurent la citation de Cartier Bresson doit rester présente à notre esprit. Et c’était de l’argentine !
C’est pourquoi je pense que le nombre est un faux problème, en photographie le vrai problème a toujours été le temps.
Amicalement,
Alexis
Salut Alexis, désolé j’ai complètement zappé la réponse.
Merci pour ces précisions. Alors oui, l’intérêt de la connexion est l’évaluation immédiate donc n’a d’intérêt que par la présence d’un DA ou n’importe qui de compétent pour dire si il a LA photo qu’il lui faut. Je vois bien le lien avec “le temps”, mais j’ai aussi à l’esprit que 8000 clichés, c’est du temps à évaluer… 🙂
Là dessus, je suis d’accord que le nombre en lui même est un faux problème, ma question était plus sur le process, comme je l’ai dit, ce n’est pas mon milieu 🙂
Merci et bonnes fêtes
Je pense qu’il appartient à chacun de trouver le dosage qui lui convient. Pour ma part, je n’aime pas faire beaucoup de photos parce que c’est beaucoup de travail ensuite ne serait-ce que pour le tri. Et je sais avec l’expérience que le nombre ne me permet pas d’augmenter la qualité des clichés.
Je fais beaucoup de photo de sport et j’essaye de ne prendre que ce qui peut être intéressant à mes yeux. Je n’utilise pas beaucoup la rafale ou alors 2 ou 3 photos par séquence maxi et ça me convient. D’expérience je sais que j’arrive à mieux saisir le bon moment d’un clic en étant réactif plutôt qu’en essayant de le capter dans une séquence entière de plusieurs déclenchements.
Je pense qu’il est bon de prendre le temps parfois de ne pas déclencher pour réfléchir ou même regarder un peu ce qu’on a pu faire sur le boîtier, même vite fait. Ca évite de s’enfermer dans l’erreur et ça permet aussi de voir qu’on a saisi X fois le même type d’image et donc de varier un peu.
Bonjour,
Désolé, mais d’expérience je suis d’un avis totalement opposé, sur tout.
Bonjour!!
La peur d’échouer, c’est tout à fait moi. J’adore la photo, depuis mon adolescence. Une belle image me met en transe, j’aimerais le faire mais voilà, à chaque fois que je me lance, je me bloque. Cela en devient agaçant…Il y a tellement de gens qui font des photos, certains sont même extrêmement doués. J’ai toujours peur de ne pas faire aussi bien, et en même temps je me demande “oui, mais aussi bien selon qui??” Bref, j’ai du mal à me lancer, ceci dit j’y crois. Et puis, cette sensation unique que j’ai rien qu’au déclenchement de mon appareil, ça mérite que je creuse la question.
Merci pour ces différents articles qui n’ont qu’un seul but: aider les autres à y voir plus clair.
Bonjour Laurent
Je suis la maman de Karim TATAI, autiste, déficient mental et analphabète… Il ne peut donc s’exprimer lui-même ici et je parle en son nom.
Depuis cinq ans, il a découvert la photographie. Il a demandé un appareil photo pour faire “comme les autres”. Nous étions au Carnaval de Venise avec des amis photographes.
En quatre jours, il a pris 3200 photos… et depuis, ça continue tous les jours (il a amené un de ses appareils à obsolescence…)… Bien sûr, c’est moi qui trie. Il me dit juste, tu mets sur Facebook.
trier ses photos c’est comme être chercheur d’or, au milieu des graviers, il y a la pépite….
La plupart de ses photos sont prises très vite. Les questions de lumière, de vitesse, d’obturateur et tout ce ce que tu nous apprends à travers ton blog sont au-dessus de sa compréhension. Mais il a un oeil qui sublime le banal et le quotidien.
Il ne prend les choses qu’une fois, donc pas plusieurs clichés au cas où… Par contre, son autiste l’amène à reprendre parfois chaque jour pendant des mois le même objet quand il passe devant….
Nous avons déjà fait quelques expositions dans notre quartier et la photo a amené à Karim un trésor inestimable : exister…
Quand tu es une personne handicapée mentale, tu n’es souvent que le fils ou la fille de tes parents. Maintenant, quand Karim se promène dans la rue, on lui parle, on lui dit bonjour et tu ne peux pas t’imaginer ce que cela peut changer la vie.
Grâce à la photo.
Le blog de Karim : http://www.karimtatai.fr
Bonjour Laurent
Je suis artiste peintre, et ma démarche picturale s’oriente vers l’hypperéalisme la photo est un outil très important pour moi, mais voila je prends encore que très rarement des photos, et je pense en prendre plus régulièrement dans le futur, pour progresser et faire progresser ma technique picturale en plus.
il faut plutôt cherché à faire des compositions intéressantes en apprenant….
Bonjour,
Merci tout d’abord pour cet article sur le sujet polémique du monde de la photographie.
Le nombre de photographies est il important ? Ne dépend t elle pas des circonstances, moyens techniques, …
Prendre la photo d’un évènement sportif est tout de même moins facile et nécessite plus de prises que couvrir un vernissage ou une séance en studio.
Après effectivement, il est surtout nécessaire de faire une trie.
Qu’en pensez vous ?
Excellente journée,
Germain
http://photographie.germaingilbert.fr/
Bonjour Laurent,
Je lis régulièrement vos articles sans oser me manifester. ça y est, j’ai fait l’aquisition d’un reflex (je n’avais qu’un compact que je vais conserver je pense, car léger il reste toujours à portée de main), et je photographie en réfléchissant relativement longuement à la prise de vue, sans pour l’instant me risquer au mode Manuel !
Je ne prends que deux ou trois photos de chaque scène sous des angles différents, en mode tout automatique… (pour l’instant !) , pour apprendre à cadrer, à gérer ma position par rapport à la lumière, et je fais le tri le soir en essayant d’analyser le pourquoi de telle prise de vue meilleure que telle autre.
J’ai fait beaucoup de photos sur un appareil argentique Minolta, il y a quelques années maintenant !!
La photo me permet de regarder les choses et les gens qui m’entourent d’un oeil différent.
Merci beaucoup pour tous vos précieux conseils.
Mapa
Bonsoir,
Pour ma part,un appareil photographique n’est pas une arme à feu, et le sujet n’est pas une cible. Il est préférable de s’accorder un petit moment de réflexion et d’examiner ce que vous voyez dans le viseur.
Cordialement,
Aziz Boussalem
Super article Laurent,
J’avais publié un article sur le sujet il y a quelques temps : http://photo.nicolascroce.com/progresser-en-photographie-qualite-vs-quantite/
Mon avis est un peu plus tranché que le tiens, puisque pour moi, plus tu pratiques, plus tu progresses. Point.
Et même pour les plus aguerris, c’est lorsqu’on commence à photographier un sujet, à tourner autour, à prendre des photos, qu’on a de nouvelles idées.
Pour moi, plus on a de temps pour expérimenter, plus on a de temps pour chercher, et plus on trouve des idées originales.
La créativité à besoin de temps et de nombreux essais pour s’exprimer.
Merci pour cet article aussi simple que rassurant! Ca fait du bien de lire çà…
Heu, il a vraiment dit çà Cartier-Bresson? Les 10.000 [dix-mille]premières… Au moins, il sait de quoi il parle 🙂
Bonsoir,
J’ai découverts ce site il y a peu et j’y apprend énormément de choses sur la photo (ça fait un peu moins d’un ans que je m’y suis mis), donc merci 🙂
Bonjour laurent
je me retrouve dans tes propos; je fais moins de photos depuis que je suis la formation. et…
je pense à ma femme qui attends pendant ce temps là.
c’est aussi un critère à prendre en compte
Patrick
Bonjour,
En ce qui me concerne, je fais beaucoup de photos, car mon domaine de prédilection est la photo de sport auto, tout particulièrement, le rallye.
Donc forcement je shoote en rafale, pour être sure d’avoir le bon moment, genre blocage de roue et aussi je fais du filé quand je vais sur circuit( c’est plus simple les pilotes passent plusieurs fois et surtout plus large comparé au rallye).
Je fais au minimum 2 ou 3 photos par concurrents,entre 100 et 150 pilotes + 2 ou 3 passages par épreuves, je me retrouve avec un très grand nombre de photos a trier et a retoucher.
Évidement les photos se ressemblent et la composition est difficile, les sujets vont très vite et n’ont pas forcement les mêmes trajectoires et aussi il y a aussi des banderoles de sécurité qui gâchent un peu, mais je fais avec et je pense d’abord a ma sécurité, quand j’en vois certains où ils se placent ça fait peur, en bref.
De plus, depuis que je suis la formation de Laurent, j’ai beaucoup moins de photos floues, avant j’avais pas mal de déchets qui allaient direct a la poubelle.
Et puis l’avantage du numérique et vu les prix des cartes mémoires, on peut se permettre de faire du zèle.
Oui évidemment, dans certaines situations la rafale permanente est presque indispensable 🙂
Ce dernier paragraphe résume à lui seul la nécessité d’articles comme celui-ci… Pouvoir ne signifie pas que l’on doit. Jérôme, tu le dit toi même : tu te retrouve avec beaucoup de photos à trier.
Il faut comprendre les contextes. Dans le cas que tu décrit Jérôme, on est sur de la photo de reportage ou évènementielle et il y a des contraintes incompressibles : 150 pilotes, c’est 150 photos minimum avec comme objectif d’avoir une photo exploitable par pilote. Extrapoler cet article à ce cas, c’est diminuer le nombre de photos par pilote car on apprends que certaines prises de vue ne marcheront pas.
Pour la photo du rallye (et sportive de manière plus générale), tout dépend de l’intention. Si l’objectif est de faire un catalogue (rien de péjoratif là dedans, soit c’est une volonté personnelle, soit une commande, soit une nécessité de fournir chaque pilote), on a les même contraintes que pour les portraits. Si par contre, on parle d’illustration de l’évènement, là, on retombe sur le principe du minimum lisible par le lecteur. Et je suis persuadé que lors de la prise de vue, on est avec l’expérience capable de savoir qu’un passage ne donnera rien où à quel moment ça va être intéressant.
À nouveau, il y a 2 choses contradictoires dans cette intervention qu’il faut équilibrer : “on peut faire du zèle” et “se retrouver avec un grand nombre de photos à trier”. L’idéal est de ne pas faire trop de zèle et minimiser les photos prises (déclencher la rafale au bon moment, pas faire un film tant que la voiture est visible) pour minimiser ce qui est le plus chronophage, c’est à dire le tri et le traitement.
Bonjour Laurent et bonne anniversaire !
Merci encore pour cet article.
L’idée des “36 vues” en argentique est pour moi un but en soi….
De plus, le tri n’a rien de marrant, si ce n’est que pour l’autocritique, qui est importante aussi. Mais, réfléchir, bouger de place, attendre, se fixer un objectif à la fois de travail et déclencher est pour moi une méthode qui le convient.
Bonne journée et profitez des belles lumière de septembre. Ici, en Belgique, il fait magnifique !
Salut Laurent….très bon anniversaire.
Oui je me retrouve assez bien dans ton article,avec le temps on s’améliore et forcément on shoote moins…mmmh pas sur disons que l’on a moins de photos loupées….
J’espère que tu as passé une bonne journée d’anniversaire!
Beaucoup de bonheurs, photographiques et autres, pour l’année qui vient!
Article très intéressant, je vais appliquer le conseil de prendre beaucoup de photos … avec des réglages différents!
Merci
Un superbe article, objectif (vous me direz, en matière de photo) et surtout qui ne cherche pas à diffuser une doctrine. Comme vous je pense que le pragmatisme doit être le guide du photographe. Je rentre juste de vacances avec 2000 clichés environs, dont 20 % en gros aboutiront. J4avoue jouer parfois la sécurité, mais j’aime aussi tenter et shooter “pour voir”: une bonne surprise, ça ne coûte rien et ça fait du bien.
Après, si c’est raté, on fera mieux la prochaine fois, l’important étant d’avoir compris son erreur.