C’était l’appareil photo que tous les pros attendaient ! Sony dévoile en 2021 son Alpha 1 (ou A1), un hybride 24×36 mm positionné tout en haut de sa gamme. Successeur de l’excellent Alpha 9 II sorti fin 2019, ce nouveau boîtier ne fait pas dans la demi-mesure avec son capteur plein format de 50,1 mégapixels, sa rafale ultra-rapide à 30 i/s et même un mode vidéo 8K ! De quoi donner des sueurs froides à ses concurrents directs que sont le Canon EOS R5 et le Nikon Z7 II.
En 2021, le Sony A1 se place clairement comme LE nouveau flagship de la marque, fusionnant le meilleur des Alpha 9, Alpha 7R et Alpha 7S (évidemment depuis, des boîtiers plus puissants encore sont sortis, c’est un jeu sans fin vous le savez bien ^^). Sony présente donc le A1 modestement comme “une nouvelle dimension d’expression au-delà de l’imagination“. Cela dit, vu le prix, on est en droit de l’espérer 🙂
Résolument taillé pour les photographes sportifs ou animaliers, ce boîtier professionnel adopte un look assez classique mais robuste, typique des Alpha, avec une tropicalisation poussée. Disponible dès mars 2021 au prix de 7299 €, il est compatible avec les optiques Sony FE. Alors, l’Alpha 1 sera-t-il votre prochain compagnon de voyage ? Regardons donc un peu le détail de plus près.
Caractéristiques techniques
Voici les caractéristiques techniques de cet appareil photo Sony Alpha 1 (A1) :
Nom : Sony Alpha 1 (A1)
Prix de lancement : 7299 €
Date de sortie : mars 2021
Capteur : CMOS BSI Exmor RS Full-Frame de 50,1 mégapixels avec filtre passe-bas
Processeur d’images : Double Bionz XR
Plage de sensibilité ISO native : 100 à 32000 ISO (extensible de 50 à 102400 ISO)
Visée : électronique, viseur OLED Quad-XGA de 9,44 Mpx, grossissement 0,9x, rafraîchissement jusqu’à 240 Hz
Écran : LCD 3″ de 1,44 Mpx, tactile multipoint, inclinable sur 2 axes (107° vers le haut, 41° vers le bas)
Monture d’objectif : Sony E
Autofocus hybride : 759 points AF à détection de phase + 425 points AF à détection de contraste, sensibilité jusqu’à -4 IL, couverture AF de 92%
Rafale : 30 i/s en JPEG et RAW compressé sans perte (obturateur électronique), 10 i/s en RAW (obturateur mécanique), buffer 238 RAW
Stabilisation : oui, capteur stabilisé sur 5 axes, jusqu’à 5,5 IL de gain
Obturation : 1/8000s (mécanique), 1/32000s (électronique)
Stockage : 2 slots (SD UHS-II / CFexpress Type A)
Vidéo : 8K 30p (8,6K oversampling, 4:2:0 10 bit), 4K 120p (5,8K oversampling, 4:2:2 10 bit), S-Log2/3, HLG, S-Cinetone
Connectique : USB-C 3.2 Gen 2 10 Gbps, micro-HDMI Type D, prise micro, prise casque, Ethernet RJ-45 1000BASE-T, synchro-flash, griffe porte-accessoire
Dimensions : 128,9 x 96,9 x 80,8 mm
Poids : 737 g (avec batterie et carte mémoire)
Tropicalisation : oui, protection contre l’humidité, la poussière et le froid
Batterie : NP-FZ100, 2280 mAh
Autonomie : 430 vues (viseur) à 530 vues (écran) selon la norme CIPA
Prise en main et ergonomie du Sony A1
Le Sony A1 reprend globalement le design des derniers hybrides experts de la marque, comme le A7R IV et le A9 II. Avec ses dimensions de 128,9 x 96,9 x 80,8 mm pour 737 g (avec batterie et carte), il reste plutôt compact et léger pour un boîtier de ce calibre, même s’il s’épaissit un peu par rapport au A9 II pour permettre une meilleure dissipation thermique. La poignée a été revue pour offrir une meilleure prise en main, notamment avec de gros objectifs comme les télézooms G Master. On note aussi l’existence du grip vertical optionnel (VG-C4EM) pour doubler l’autonomie.
Entièrement construit en alliage de magnésium, le boîtier est très robuste et tropicalisé pour résister à l’humidité, la poussière et le froid. L’assemblage est d’excellente facture. L’obturateur se ferme automatiquement devant le capteur à l’extinction pour limiter les poussières lors des changements d’optique.Très bonne idée Sony, puissent les autres constructeurs vous imiter ! L’équilibre est bon avec la plupart des objectifs, comme le FE 135mm f/1.8 GM, ou un 70-200mm f/2.8 classique.
Côté ergonomie, le A1 s’avère plutôt intuitif à prendre en main. On retrouve les molettes et boutons habituels de l’Alpha 9 II, dont davantage de commandes personnalisables. Les réglages des molettes d’épaules disposent d’un verrouillage pratique. Le joystick est réactif pour déplacer la zone AF. Les touches rétroéclairées sont bien dimensionnées et agréables sous les doigts. Encore un détail qui fait toute la différence en pratique (la nuit ou dans les concerts) !
En revanche, l’écran LCD reste le point faible. Bien que tactile multipoint et inclinable, sa définition de 1,44 Mpx est un peu juste et il manque cruellement une rotule pour pivoter à 180° (il est “juste” inclinable). Heureusement, le viseur électronique OLED compense largement avec sa définition monstrueuse de 9,44 millions de points (Quad-XGA) ! Le grossissement 0,9x, le taux de rafraîchissement variable jusqu’à 240 i/s et le temps de latence réduit en font l’un des, si ce n’est le meilleur viseur du marché. Autant vous dire que l’affichage sera fluide !
La connectique est ultra-complète avec ports USB-C 3.2 Gen 2 (10 Gb/s), micro-HDMI 2.0, prises casque/micro et même Ethernet Gigabit, pratique pour les pros (transferts sécurisés FTPS). La présence de deux slots SD UHS-II et CFexpress Type A est aussi un vrai plus, ces cartes ultras rapides étant indispensables pour encaisser les rafales et vidéos les plus gourmandes. Dommage que les cartes CFexpress Type A ne soient pas plus répandues (et abordables). On apprécie enfin le retour du levier ON/OFF verrouillable hérité de l’Alpha 9 II.
Réactivité de l’appareil
Réactivité et Alpha 1, c’est un peu un synonyme ^^ Ce boîtier ultra-véloce atteint des sommets en termes de vitesse et précision. L’autofocus hybride est excellent dans toutes les conditions, même en basse lumière (jusqu’à -4 IL).
La détection des yeux et le suivi temps réel des sujets (Real-Time Tracking) s’avèrent bluffants de fiabilité et de rapidité, y compris sur les visages humains, les animaux et, grande nouveauté, les oiseaux en vol ! Une prouesse permise par les nouveaux algorithmes de l’A1 adaptés aux déplacements aléatoires (à opposer aux déplacements prévisibles d’une voiture par exemple). L’AF fonctionne aussi bien en photo qu’en vidéo. Reste que le mode “oiseaux” manque encore un peu de constance selon les espèces.
Mais c’est surtout la rafale qui impressionne avec ses 30 i/s en JPEG et RAW compressé sans perte (avec l’obturateur électronique), le tout avec mesure d’exposition et autofocus continus. C’est du jamais vu ! Bien sûr, le buffer a été musclé en conséquence et permet d’enchaîner jusqu’à 400 JPEG ou 238 RAW avant de saturer (en 30 i/s). De quoi mitrailler un 100 mètres ou un décollage d’oiseau sans louper la moindre fraction de seconde.
Néanmoins, la rafale “se limite” à 10 i/s avec l’obturateur mécanique, ce qui reste très véloce mais en retrait par rapport au A9 II (20 i/s). En contre-partie, Sony promet d’avoir quasiment éliminé l’effet rolling shutter (1/250s) et le flickering (scintillement dû à des sources lumineuses clignotantes) en obturateur électronique. Ce qui permettrait de l’utiliser dans (presque) toutes les situations.
Qualité d’image du Sony A1
Il était difficile d’attendre moins que l’excellence de ce capteur plein format de 50,1 mégapixels ! Et le nouveau CMOS empilé Exmor RS de Sony tient toutes ses promesses en termes de qualité d’image.
Le piqué est époustouflant, en particulier avec les optiques G Master qui exploitent pleinement la définition. Le niveau de détails autorise tous les recadrages ou agrandissements.
Rappelez-vous que vous n’avez pas besoin d’une telle définition pour faire de grands tirages. Laurent avait d’ailleurs fait une vidéo à ce sujet pour prouver qu’on peut faire des tirages A1 avec un appareil micro 4/3, je vous la mets juste en dessous. Et si vous voulez apprendre à faire des tirages de A à Z en 7 jours, jetez un oeil à la formation éponyme en cliquant ici 🙂
La gestion du bruit s’avère excellente jusqu’à 6400 ISO et reste très correcte au-delà. Il est donc possible de shooter en faible lumière sans souci, la réduction de bruit en JPEG préservant bien les détails fins. Et on conserve la possibilité de développer les RAW plus “poussés”.
La plage dynamique est impressionnante et rivalise avec le A7R IV, permettant de récupérer beaucoup de détails dans les hautes et basses lumières. On apprécie aussi une colorimétrie très fidèle, avec des teintes chair naturelles et des couleurs éclatantes mais réalistes.
Le A1 gère le RAW 14 bits non compressé, compressé ou compressé sans perte mais aussi le nouveau format HEIF 10 bits, plus “léger” que le JPEG classique. On peut aussi convertir ses clichés en JPEG “light” directement dans l’appareil pour un partage plus rapide. Les fichiers RAW sont très malléables en post-traitement et supportent des retouches poussées sans dégradation. Dommage qu’on ne puisse pas opter pour des fichiers RAW moins volumineux qu’en 50 Mpx comme chez Nikon. Mais bon, la matière première est là en tout cas !
Bref, un sans-faute côté image qui ravira les amateurs d’agrandissements ou de recadrages serrés, pour peu qu’ils s’équipent d’optiques et de cartes mémoires à la hauteur !
Le Sony A1 en vidéo
L’Alpha 1 n’est pas en reste côté vidéo avec l’ajout très attendu de l’enregistrement 8K jusqu’à 30 i/s, après le Canon EOS R5. Il se payant même le luxe d’opter pour un codec XAVC HS plus léger que le RAW Canon. Concrètement, le A1 capture en 8,6K (environ 42 Mpx) puis suréchantillonne en 8K UHD 10 bits 4:2:0, résultant en une qualité d’image époustouflante et riche en détails.
Limites de ce mode 8K : un crop d’environ 10% et surtout un rolling shutter plus prononcé qu’en 4K (1/50s mesuré vs 1/105s). Pas de quoi entacher la qualité mais ce ralenti d’obturation pourra gêner sur les mouvements brusques.
Pour les usages plus courants, l’A1 excelle aussi en 4K jusqu’à 120 i/s (en 4:2:2 10 bits) pour des ralentis x5 d’une fluidité exceptionnelle. Là encore, le Super 35 est surpassé via un oversampling 5,8K sans crop (à ne pas confondre avec le mode Super 35 1,5x crop, utile pour gagner en focale). Seul bémol, une perte de stabilisation à 120 i/s.
Côté formats, l’A1 gère toute la gamme Sony avec les profils S-Log 2/3, HLG et surtout S-Cinetone qui préserve les tons chaire. La plage dynamique atteint 15 IL en vidéo et le capteur double ISO natif (800/12800) permet de monter jusqu’à 102400 ISO avec un bruit contenu.
Comme en photo, l’autofocus vidéo est au top avec la reconnaissance des visages et des yeux, y compris sur les animaux (l’AF oiseaux n’est pas dispo en vidéo). Le suivi est précis et tenace même en 8K. On peut activer un mode “produit” spécifique très utile en vidéo.
Autres nouveautés pratiques : une prise de vue rapide (Quick Take) pour commencer à filmer en un clic, un mode de stabilisation Active pour les conditions difficiles (mais avec crop), un affichage assisté pour visualiser le rendu de son profil d’image et d’exposition.
Le son n’est pas en reste avec une prise micro, une prise casque et une griffe pour micro XLR (via l’adaptateur Sony ECM-B1M). Le A1 intègre aussi la synchronisation temporelle via Ethernet, un must pour les productions multi-caméras.
Mieux, l’Alpha 1 permet de streamer en 4K 60p directement par FTP ! Une belle avancée pour les vidéastes reporters. Et les créateurs seront ravis de pouvoir diffuser en direct l’écran de l’appareil via USB sur leur ordinateur, pour faire du streaming facecam par exemple.
La dissipation thermique a été grandement améliorée pour éviter les surchauffes, grâce à un mécanisme de refroidissement passif hérité de l’A7S III. Sony promet ainsi 30 minutes d’enregistrement continu en 8K ou en 4K 60p sans problème. Et nos tests confirment qu’on peut aller bien au-delà en conditions normales, là où un EOS R5 aurait disjoncté depuis longtemps. Attention toutefois aux températures extérieures élevées qui accélèrent la chauffe.
Enfin, le A1 inaugure des ralentis Full HD jusqu’à 240 i/s pour des effets “slow-mo” spectaculaires. Du grand art, même si on aurait aimé l’avoir en 4K !
Bref, l’Alpha 1 coche quasiment toutes les cases en vidéo et se pose comme l’hybride idéal pour les vidéastes créatifs ou reporters. Sa polyvalence lui permet de remplacer avantageusement plusieurs boîtiers ou caméras spécialisés. Seul bémol, l’absence d’écran orientable à 180° qui complique le vlogging ou le tournage en solo.
Points forts et points faibles
Comparaison avec les appareils concurrents
Canon EOS R5 : le R5 est sans doute le principal rival de l’A1 avec une fiche technique proche et alléchante : capteur plein format de 45 Mpx, rafale à 20 i/s, vidéo 8K RAW, autofocus intelligent… Son AF Dual Pixel CMOS II est excellent et détecte aussi les yeux et animaux. Sa rafale est un peu moins véloce (20 i/s) et limitée à 350 JPEG ou 180 RAW. Mais surtout, il souffre d’importants problèmes de surchauffe qui limitent drastiquement l’enregistrement vidéo, notamment en 8K (20 min max en continu). Un défaut presque rédhibitoire que Sony a su éviter sur l’A1. En revanche, le R5 a pour lui un écran orientable bien pratique pour vlogger ou filmer en solo, là où l’A1 conserve un écran fixe. Le R5 gère aussi le C-Log ou le RAW en interne. Mais pour 1000 € de moins que l’A1, difficile de le conseiller aux vidéastes. En photo, le match est plus serré même si l’A1 garde l’avantage en termes de rapidité, de fiabilité et de définition.
Nikon Z7 II : sur le papier, le Z7 II fait jeu égal avec l’A1 sur certains points : capteur 24×36 de 45,7 Mpx, double processeur, AF hybride, écran tactile, vidéo 4K 60p, deux slots cartes… Mais en y regardant de plus près, il accuse plusieurs générations de retard. Sa rafale plafonne à 10 i/s, son buffer est limité (3,3 s en RAW), son viseur est deux fois moins défini. Surtout son AF n’est pas aussi évolué (suivi des yeux moins fiable) et il se limite à la 4K 60p avec un léger recadrage (pas de 8K ni de 4K 120p). Enfin, Nikon ne peut pas encore rivaliser avec les optiques Sony en monture Z. Reste que le Z7 II profite d’une ergonomie et d’un look pro avec sa poignée généreuse. Et son tarif nettement inférieur (3000 € nu) peut en faire une alternative intéressante pour qui n’a pas besoin des performances extrêmes de l’A1.
Sony A9 II : le prédécesseur de l’A1 reste une référence en matière d’autofocus et de rapidité. Avec sa rafale à 20 i/s en RAW + AF/AE continu, son obturateur électronique anti-flickering et son AF quasi-infaillible, c’est une machine taillée pour la photo d’action (sport, animaux…). Mais sa définition limitée à 24 Mpx, son unique slot UHS-II et surtout l’absence de vidéo 8K/4K 120p le relèguent au second plan face à l’A1 qui repousse toutes ses limites. Pour 4500 €, le A9 II reste néanmoins une excellente affaire pour les photographes sportifs shootant en JPEG.
Sony A7R IV : l’actuel vaisseau amiral des hybrides Sony garde un atout de taille avec ses 61 Mpx, ce qui en fait un monstre de définition, parfait pour la photo de studio, de paysage ou d’architecture. Il conserve quelques arguments face à l’A1 comme l’écran tactile, le pixel shift (jusqu’à 240 Mpx !) ou le mode APS-C à 26 Mpx. Mais pour le reste (rafale, vidéo, AF…), il ne fait plus le poids face aux nouvelles technologies de l’A1. Son plus gros défaut restant le rolling shutter très marqué dû au capteur ultra-défini. A 3500 €, il s’impose toujours comme un excellent boîtier pour la photo détaillée mais devra baisser en prix pour rester attractif.
Sony A7S III : petite piqûre de rappel, le Sony A7S III est le monstre vidéo 4K de Sony, taillé pour les vidéastes exigeants. Malgré sa définition photo limitée à 12 Mpx, il reste indétrônable en basse lumière et en 4K, grâce à son capteur Dual ISO natif, sa plage dynamique énorme de 15+ IL et ses nombreux profils vidéo (S-Log, HLG, S-Cinetone…), le tout avec une stabilisation et un AF au top. Seul hic, il plafonne à la 4K 120p et n’a pas de 8K, ce qui laisse la voie libre au A1 sur ce segment. Pour 1000 € de moins (4200 €), le A7S III garde quand même de sérieux arguments en vidéo, avec la possibilité de filmer en 4K quasi sans limite de durée. Le choix entre les deux se fera selon le type de projets et les contraintes de budget, le A1 étant bien plus polyvalent pour mixer photo et vidéo.
En conclusion, si le Sony Alpha 1 surclasse techniquement tous ses concurrents directs, ils ne jouent pas tout à fait dans la même cour en termes de cibles et de tarif. Le Canon R5 reste une alternative pour la photo, à condition d’oublier la 8K ; le Nikon Z7 II séduit par son ergonomie et son rapport qualité/prix ; le Sony A9 II convient aux pros de la photo d’action pur jus ; le Sony A7R IV aux amoureux des MPx ; et le Sony A7S III aux vidéastes. Mais aucun n’atteint le niveau d’excellence et de polyvalence de l’A1, quitte à y mettre le prix fort. Le roi est (pour l’instant) unique en son royaume !
- Prix
- Note
- Date de sortie
- Capteur
- Sensibilité ISO
- Visée
- Ecran
- Objectif
- Vitesse de la rafale
- Buffer en RAW
- Stabilisation
- Carte mémoire
- Vidéo
- Dimensions
- Poids avec batterie
- Tropicalisation
- Voir l'offre
-
Sony A1
Sony
- 7300 €
- 2021
- FF - 50 Mpx
- 100 - 32000
- électronique - 9,44 Mpx
- 3'' - 1,44 Mpx - tactile - inclinable
- -
- 20 i/s
- 80
- oui
- 2 SD/CFexpressA
- 8K 30 i/s - 4K DCI 120 i/s - 4K UHD 120 i/s
- 129 x 97 x 81 mm
- 737 g
- oui
- Voir le prix sur
-
Canon EOS R5
Canon
- 3800 €
- 2020
- FF - 45 Mpx
- 100 - 51200
- électronique - 5,76 Mpx
- 3,2'' - 2,1 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 20 i/s
- 180
- oui
- 1 SD + 1 CFexpress
- 8K 30 i/s - 4K DCI 120 i/s - 4K UHD 120 i/s
- 138 x 98 x 88 mm
- 738 g
- oui
- Voir le prix sur
-
Nikon Z7 II
Nikon
- 3550 €
- 2020
- FF - 46 Mpx
- 64 - 25600
- électronique - 3,69 Mpx
- 3,2'' - 2,1 Mpx - tactile - inclinable
- -
- 10 i/s
- 77
- oui
- CFexpressB/XQD + 1 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 134 x 101 x 70 mm
- 705 g
- oui
- Voir le prix sur
-
Sony A9 II
Sony
- À partir de 2669 €
- 2020
- FF - 24 Mpx
- 100 - 51200
- électronique - 3,69 Mpx
- 3,2'' - 1,44 Mpx - tactile - inclinable
- -
- 20 i/s
- 131
- oui
- 2 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 129 x 96 x 76 mm
- 678 g
- oui
- Voir le prix sur
-
Sony A7R IV
Sony
- 2499 €
- 2019
- FF - 61 Mpx
- 100 - 32000
- électronique - 5,76 Mpx
- 3'' - 1,44 Mpx - tactile - inclinable
- -
- 10 i/s
- 68
- oui
- 2 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 129 x 96 x 78 mm
- 665 g
- oui
- Voir le prix sur
-
Sony A7S III
Sony
- 4190 €
- 2020
- FF - 12,1 Mpx
- 80 - 102400
- électronique - 9,44 Mpx
- 3'' - 1,44 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 10 i/s
- 999
- oui
- 1 CFexpress + 1 SD
- 4K UHD 120 i/s - 1080p 120 i/s
- 129 x 97 x 81 mm
- 699 g
- oui
- Voir le prix sur
Est-ce l’appareil de vos rêves ?
Si vous cherchez ce qui se fait de mieux en matière d’hybride plein format, le Sony Alpha 1 est clairement le nouveau roi de la jungle ! C’est une bête de course ultra-polyvalente qui excelle dans (presque) tous les domaines : rapidité, qualité d’image, autofocus, vidéo, robustesse… Bref, une machine de rêve pour les photographes et vidéastes pros les plus exigeants, notamment pour la photo d’action, le sport, l’animalier ou le reportage.
Bien sûr, son prix ultra-premium le réserve aux experts ayant des besoins très poussés et prêts à casser leur tirelire. Mais vu les performances hallucinantes proposées, difficile de lui reprocher ce tarif de champion toutes catégories. Attendez-vous aussi à investir dans des optiques haut de gamme (série G Master) et des cartes mémoires ultra-rapides pour exploiter tout son potentiel.
Malgré quelques petits défauts ergonomiques, comme l’écran fixe, et des fonctions manquantes (time-lapse, focus stacking), le Sony A1 s’impose comme LA nouvelle référence des hybrides professionnels. Il place la barre très haut pour la concurrence, qui aura du mal à répliquer une telle fiche technique sans compromis.
Bien sûr, peu de photographes ont réellement besoin d’une telle puissance de feu. Un A7 III, un A7R IV ou un A7S III suffiront amplement à la plupart des usages, pour bien moins cher. Mais si vous voulez le nec plus ultra actuel en matière de photo et vidéo, que vous visez une carrière professionnelle ou que vous avez un budget “no limit”, l’Alpha 1 est fait pour vous ! Mieux vaut néanmoins attendre les premiers retours utilisateurs, les tests poussés et une éventuelle baisse de prix avant de franchir le pas.
En attendant, si vous avez la chance de l’avoir entre les mains, n’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires, en détaillant les points forts et limites que vous avez pu constater sur le terrain, pour aider les photographes encore hésitants. Votre avis sera précieux pour compléter les tests labo et guider le choix des futurs acheteurs !
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Questions fréquemment posées
En conclusion, le Sony Alpha 1 semble tenir toutes ses promesses et repousser les limites des hybrides, tant en photo qu’en vidéo. Mais son positionnement très haut de gamme en fait clairement un outil destiné aux professionnels les plus exigeants. Pour les amateurs avancés et les créateurs, les A7 III, A7C, A7R IV et A7S III restent d’excellents choix, plus abordables et polyvalents. Affaire à suivre !