Le Sony Alpha 7C (A7C) est un appareil photo hybride plein format annoncé en septembre 2020. Positionnement dans la gamme en dessous de l’A7 III sorti en 2018 dont il reprend une grande partie de la fiche technique, il se distingue par son boîtier particulièrement compact aux dimensions proches d’un hybride APS-C comme le Sony A6600.

Pesant seulement 509g, c’est l’un des hybrides 24×36 les plus légers du marché. Il est accompagné d’un nouvel objectif zoom kit rétractable, le Sony FE 28-60 mm f/4-5.6, lui aussi très compact.

Vendu nu aux alentours de 2100€ (seulement 50€ de moins que l’A7 III), ou en kit avec le 28-60mm à 2400€, l’A7C vise les photographes souhaitant passer au plein format sans sacrifier la portabilité, même s’il se place dans le haut de gamme tarifaire des hybrides 24×36 “grand public”.

Son look rétro argenté (également décliné en noir) n’est pas sans rappeler un Fujifilm. Le boîtier adopte une construction monocoque en alliage de magnésium, résistant à la poussière et l’humidité sans pour autant être tropicalisé.

Avec son capteur BSI CMOS de 24 Mpx, sa stabilisation 5 axes, son excellente autofocus et ses bonnes performances en vidéo jusqu’en 4K UHD 30p, l’A7C se destine aussi bien aux photographes de rue, aux voyageurs qu’aux vidéastes, grâce notamment à son écran orientable.

Caractéristiques techniques du Sony Alpha 7C

Nom : Sony Alpha 7C (A7C)

Prix de lancement : 2100€ (boîtier nu), 2400€ (kit avec 28-60mm f/4-5.6)

Date de sortie : Septembre 2020

Taille de capteur : Plein format (35.6 x 23.8mm)

Définition du capteur : 24.2 Mpx

Processeur : Bionz X

Plage de sensibilité ISO native : 100-51200 ISO

Visée : Électronique, OLED 2.36 Mpx, grossissement 0.59x

Écran : Tactile 3.0″ orientable, 921k points

Monture d’objectif : Sony FE

Rafale : 10 i/s (en JPEG, RAW compressé), 223/115 images (en JPEG/RAW)

Stabilisation : Oui, 5 axes, jusqu’à 5 IL

Obturation : 1/4000s (mécanique), 1/8000s (électronique)

Stockage : 1 emplacement SDXC UHS-II

Vidéo : 4K UHD 30p (recadrage), 4K 24p (plein format), Full HD 120p

Connectique : USB-C, micro-HDMI, micro, casque

Dimensions : 124.0 x 71.1 x 59.7mm

Poids : 509g (avec batterie et carte SD)

Tropicalisation : Non (joints d’étanchéité uniquement)

Batterie : NP-FZ100 (comme l’A7 III, A7R IV…)

Autonomie : 740 photos (écran), 680 (viseur)

Prise en main et ergonomie du boîtier

Le Sony A7C reprend globalement le design épuré et minimaliste de ses grands frères. Mais la recherche de compacité impose quelques concessions ergonomiques. Avec des dimensions de seulement 124 x 71,1 x 59,7 mm pour un poids de 509 g (avec batterie et carte), il est à peine plus grand qu’un Sony A6600 et tient facilement dans un petit sac.

Sony A7C boîtier nu

La poignée est peu prononcée et manque un peu d’adhérence malgré son nouveau revêtement plus lisse. Avec un objectif un peu lourd comme un zoom transtandard, l’équilibre peut être précaire, surtout comparé aux hybrides 24×36 plus imposants. Sony conseille d’utiliser l’A7C avec ses optiques “compactes” comme le nouveau zoom 28-60 mm f/4-5,6.

Le viseur électronique OLED de 2,36 Mpx est le même que sur l’A6600. Suffisamment défini mais avec un grossissement de seulement 0,59x, il paraît vraiment petit, même en collant l’œil. Difficile de contrôler la netteté précisément. Il ne rend pas honneur aux capacités de l’appareil. Et aussi, pour un boîtier à plus de 2000€, on est en droit d’attendre un viseur digne de ce nom (ça reste mon avis, pas la vérité absolue bien sûr !)

L’écran tactile de 3 pouces pour 921k points est orientable à 180° grâce à sa rotule latérale. Pratique pour la vidéo et les selfies, mais sa définition est limitée et l’écran paraît moins contrasté que celui de l’A7 III. Les fonctions tactiles restent sommaires (mise au point, déclenchement, grossissement).

écran du Sony A7C

Côté contrôles, l’A7C est très dépouillé. Pas de joystick pour déplacer la zone AF, le bouton Menu mal placé tout en haut, peu de touches de fonction (Fn, C1) et une seule molette de réglage à l’arrière. Il faut souvent passer par les menus labyrinthiques de Sony, toujours pas tactiles.

Sony A7C vue de dessus

Bonne nouvelle, l’A7C est compatible avec les batteries NP-FZ100 des autres Alpha 7 récents. L’autonomie progresse avec 740 images par charge sur l’écran, 680 sur le viseur. On peut recharger par USB-C, même en filmant. Dommage qu’il n’y ait qu’un seul slot SD (compatible UHS-II) au lieu de deux. On retrouve les ports micro, casque et micro-HDMI.

Connectique du Sony A7C

Malgré son boîtier en magnésium et ses joints d’étanchéité, l’A7C n’est pas tropicalisé contrairement aux A7 III et A7R IV. Il résiste aux projections mais risque de moins bien supporter une averse prolongée. À votre place je ne testerais pas 🙂

Au final, l’A7C tient davantage du Sony A6600 “boosté” au plein format que d’un véritable Alpha 7. Son ergonomie rappelle celle d’un compact expert plus que d’un hybride haut de gamme, ce qui ne plaira pas à tous. Mais les finitions sont bonnes et la compacité record est au rendez-vous, même avec le zoom 28-60 mm. Idéal pour voyager léger.

Son gabarit compact et son excellente qualité d’image font du Sony A7C un très bon choix pour la photo de rue. Si vous souhaitez vous lancer dans cette pratique passionnante mais intimidante, je vous invite à découvrir notre formation en ligne “Oser la photo de rue”.

Au programme : apprendre à dépasser sa timidité, créer des images fortes en toute discrétion, maîtriser les réglages et la composition. Et tout ça sous l’œil bienveillant de Philippe Blayo, photographe de rue primé et pédagogue (c’est rare d’être les deux en même temps ^^)

Je veux découvrir la formation “Oser la photo de rue”

Réactivité de l’appareil

D’une manière générale, le Sony A7C offre une excellente réactivité malgré son format compact, quasiment au niveau d’un Sony A7 III dont il reprend une bonne partie des entrailles.

©Sony

L’autofocus évolué repose sur 693 points à détection de phase couvrant 93% du champ, épaulés par 425 points à détection de contraste. Il est redoutablement véloce et précis en AF-S comme en AF-C et détecte les yeux jusqu’à -4 IL. Un héritage de l’A9 II.

Le suivi des sujets en temps réel, qu’il s’agisse de visages ou d’yeux humains comme animaux, est particulièrement efficace. L’A7C accroche en quelques instants les yeux de vos proches comme de votre chat ! L’AF est intelligent et affiche un cadre vert pour indiquer un visage, un blanc pour les yeux. Un cadre violet signale désormais quand on s’approche trop près du sujet.

©Sony

La rafale peut monter jusqu’à 10 i/s avec l’obturateur électronique, 8 i/s avec l’obturateur mécanique, le tout avec suivi AF/AE et en conservant le Live View (aucun ralentissement ni blackout). Le buffer autorise jusqu’à 223 JPEG ou 115 RAW compressés en une salve. On peut visionner ses images avec l’appareil qui continue à écrire sur la carte.

Nouveauté par rapport à l’A7 III, il est désormais possible de choisir entre les modes mécaniques et électronique depuis le menu. L’obturateur mécanique très réactif (1/4000e) est plus silencieux, tandis que l’obturateur électronique (1/8000e) permet de monter plus haut en vitesse.

Sony A7C

Seul point négatif, le démarrage un peu lent (près de 2 secondes), comme sur l’A7 III. Sony aurait pu profiter de cette version allégée pour améliorer ce point.

Qualité d’image du Sony A7C

Sans surprise vu qu’il reprend le même capteur BSI rétroéclairé Exmor R 24 Mpx que l’A7 III, l’A7C délivre une excellente qualité d’image. Sa plage dynamique atteint 15 IL grâce à la technologie BSI qui capte mieux la lumière.

La montée en ISO est très bien maîtrisée. En RAW, le bruit commence à être légèrement visible à partir de 6400 ISO, devient plus prononcé à 12800 ISO avec quelques détails lissés mais les images restent tout à fait exploitables. Il faut monter à 25600 ISO et au-delà pour voir apparaître un bruit numérique plus prononcé et des dégradations chromatiques.

©Sony

Cette excellente gestion de la sensibilité permet de shooter à main levée même quand la lumière vient à manquer, pour figer le mouvement ou en intérieur. L’A7C fait aussi bien qu’un A7 III. Les boîtiers plein format conservent un avantage certain sur ce terrain par rapport aux capteurs APS-C ou micro 4/3.

La colorimétrie est fidèle à la scène sans nécessiter de trop forcer la saturation. Les tons chair sont bien rendus. Les fichiers RAW 14 bits se prêtent bien à la retouche sur les zones d’ombres et de hautes lumières. La compression RAW sans perte permet de gagner 40% en taille de fichier sans dégrader l’image.

©Sony

Contrairement à l’A7S III, l’A7C intègre un filtre passe-bas pour éviter tout risque de moiré. Son capteur 24 Mpx est un bon compromis entre définition et souplesse d’utilisation. Il permet d’imprimer en grand format ou de recadrer modérément sans perte.

©Sony

Si l’A7C profite de la stabilisation mécanique sur 5 axes, son efficacité est néanmoins en-deçà des standards actuels. Difficile de descendre en dessous de 1/4s même avec un objectif grand angle. Sony annonce un gain de 5 IL quand Canon et Panasonic montent à 6,5 voire 7,5 IL sur certains modèles. C’est suffisant pour assurer la majorité des situations, mais les photographes adeptes de pose longue privilégieront un objectif stabilisé en complément.

L’A7C en vidéo

En vidéo, l’A7C permet d’enregistrer des séquences 4K UHD jusqu’à 30 i/s, mais avec un léger recadrage. Pour filmer en 4K en plein format, il faut se limiter à 24 i/s. L’appareil peut aller jusqu’à 100 Mbit/s avec les profils d’image S-Log2/3 et HLG pour l’HDR.

Le suivi autofocus des visages fonctionne très bien en vidéo et dispose de 7 niveaux de réactivité. L’écran orientable se montre pratique, tout comme la prise casque et micro. Rien à redire là-dessus !

En Full HD, l’A7C peut monter jusqu’à 120 i/s pour réaliser des ralentis. On regrette l’absence de stabilisation électronique qui oblige à utiliser un objectif stabilisé. Heureusement, l’enregistrement des données gyroscopiques permet de stabiliser numériquement en post-production via le logiciel gratuit Catalyst Browse de Sony.

Points forts et points faibles du Sony A7C

Points forts :
  • Boîtier très compact et léger pour un plein format (509g)
  • Excellente qualité d’image jusqu’en hautes sensibilités
  • Performances AF dignes d’un haut de gamme (693 pts, suivi des yeux)
  • Rafale à 10 i/s avec suivi AF et large buffer
  • Vidéo 4K bien définie avec suivi des visages, ralenti 1080p
  • Écran orientable pratique pour le vlog et les selfies
  • Bonne autonomie, batteries compatibles A7 III/A7R IV
  • Présence des ports micro, casque, USB-C
Points faibles :
  • Viseur trop petit, écran pas assez défini
  • Design repris d’un hybride APS-C, pas d’un Alpha 7
  • Poignée peu creusée, manque d’adhérence
  • Peu de boutons, pas de joystick, menus touffus
  • Léger recadrage en 4K 30p, pas de 4K 60p
  • Stabilisation pas au niveau de la concurrence
  • Pas de stabilisation électronique en vidéo
  • Un seul slot SD (mais UHS-II)
  • Seulement 50€ de moins que l’A7 III
Sony A7C

Comparaison avec les appareils concurrents

Le principal concurrent de l’A7C dans la catégorie des hybrides 24×36 mm compacts est sans conteste le Nikon Z5. Pour 300€ de moins, le boîtier de la firme japonaise offre une finition plus robuste, un viseur plus grand, deux emplacements pour cartes SD. Mais son autofocus à 273 points, hérité du Z6, se montre moins réactif en basse lumière et son rafale plafonne à seulement 4,5 i/s. Il manque aussi quelques fonctions avancées comme l’AF en vidéo ou les profils log.

Sony A7C et Nikon Z5
Sony A7C et Nikon Z5 (©Camerasize)

Chez Canon, l’EOS RP constitue l’entrée de gamme plein format la plus accessible du marché. S’il partage certaines concessions du Sony A7C comme la petite poignée et l’unique slot SD, l’EOS RP dispose d’un capteur 26 Mpx avec stabilisation numérique, d’un vrai mode silencieux et de menus tactiles bien conçus. Mais il accuse un certain retard en termes de rafale (5 i/s), d’autofocus en basse lumière, de vidéo et de tropicalisation. Le récent EOS R6 corrige tous ces points et devient une référence avec son AF ultra-rapide et son capteur stabilisé bluffant, mais il se positionne un cran au-dessus en tarif (2500€) et n’est pas aussi compact.

Sony A7C et Canon EOS RP
Sony A7C et Canon EOS RP (©Camerasize)

Si on compare l’A7C au sein même de l’écosystème Sony actuel :

  • L’A7 III “classique”, pour seulement 50€ de plus, reste une bien meilleure affaire à moins de rechercher absolument la compacité. Il offre une ergonomie plus équilibrée, un viseur plus grand, deux slots SD, le tout dans un gabarit certes supérieur mais qui reste raisonnable avec de petites optiques.

Sony A7C et Sony A7 III
Sony A7C et Sony A7 III (©Camerasize)
  • Pour les vidéastes, l’A7S III demeure la Rolls avec son capteur 12 Mpx ultra-sensible, sa 4K 120p et ses fonctions professionnelles. Mais son tarif est aussi deux fois plus élevé.

Sony A7C et Sony A7S III
Sony A7C et Sony A7S III (©Camerasize)
  • De son côté, l’A7R IV reste une référence photo avec son capteur 61 Mpx et sa construction sans faille. Mais là aussi il faut doubler le budget.

Sony A7C et Sony A7R IV
Sony A7C et Sony A7R IV (©Camerasize)
  • Quant à l’A9 II, il reste inégalé en termes de vitesse (20 i/s) et de réactivité, mais s’adresse avant tout aux photographes sportifs avec un tarif en conséquence.

Sony A7C et Sony A9 II
Sony A7C et Sony A9 II (©Camerasize)
Appareils photos
  • Prix
  • Note
  • Date de sortie
  • Capteur
  • Sensibilité ISO
  • Visée
  • Ecran
  • Objectif
  • Vitesse de la rafale
  • Buffer en RAW
  • Stabilisation
  • Carte mémoire
  • Vidéo
  • Dimensions
  • Poids avec batterie
  • Tropicalisation
  • Voir l'offre
    • À partir de 1149 €
    • 2020
    • FF - 24,2 Mpx
    • 100 - 51200
    • électronique - 2,36 Mpx
    • 3'' - 0,92 Mpx - tactile - sur rotule
    • -
    • 10 i/s
    • 45
    • oui
    • 1 SD
    • 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
    • 124 x 71 x 60 mm
    • 509 g
    • oui
    • Voir le prix sur
    • 1549 €
    • 2020
    • FF - 24,3 Mpx
    • 100 - 51200
    • électronique - 3,69 Mpx
    • 3,2'' - 1,04 Mpx - tactile - inclinable
    • -
    • 4,5 i/s
    • 78
    • oui
    • 2 SD
    • 4K UHD 30 i/s - 1080p 60 i/s
    • 134 x 101 x 70 mm
    • 675 g
    • oui
    • Voir le prix sur
    • À partir de 679 €
    • 2019
    • FF - 26,2 Mpx
    • 100 - 40000
    • électronique - 2,36 Mpx
    • 3'' - 1,04 Mpx - tactile - sur rotule
    • -
    • 5 i/s
    • 50
    • non
    • 1 SD
    • 4K UHD 24 i/s - 1080p 60 i/s
    • 133 x 85 x 70 mm
    • 485 g
    • non
    • Voir le prix sur
    • 1400 €
    • 2018
    • FF - 24,2 Mpx
    • 100 - 51200
    • électronique - 2,36 Mpx
    • 3'' - 0,92 Mpx - tactile - inclinable
    • -
    • 10 i/s
    • 40
    • oui
    • 2 SD
    • 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
    • 127 x 96 x 74 mm
    • 650 g
    • oui
    • Voir le prix sur
    • 4190 €
    • 2020
    • FF - 12,1 Mpx
    • 80 - 102400
    • électronique - 9,44 Mpx
    • 3'' - 1,44 Mpx - tactile - sur rotule
    • -
    • 10 i/s
    • 999
    • oui
    • 1 CFexpress + 1 SD
    • 4K UHD 120 i/s - 1080p 120 i/s
    • 129 x 97 x 81 mm
    • 699 g
    • oui
    • Voir le prix sur
    • 2499 €
    • 2019
    • FF - 61 Mpx
    • 100 - 32000
    • électronique - 5,76 Mpx
    • 3'' - 1,44 Mpx - tactile - inclinable
    • -
    • 10 i/s
    • 68
    • oui
    • 2 SD
    • 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
    • 129 x 96 x 78 mm
    • 665 g
    • oui
    • Voir le prix sur
    • À partir de 2669 €
    • 2020
    • FF - 24 Mpx
    • 100 - 51200
    • électronique - 3,69 Mpx
    • 3,2'' - 1,44 Mpx - tactile - inclinable
    • -
    • 20 i/s
    • 131
    • oui
    • 2 SD
    • 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
    • 129 x 96 x 76 mm
    • 678 g
    • oui
    • Voir le prix sur

L’A7C a donc du mal à trouver sa place au sein même des hybrides Sony, tant son positionnement est spécifique. Ses prestations le rapprochent d’un A6600 “full frame”, avec le tarif qui va avec.

Est-ce l’appareil de vos rêves ?

Pour résumer, le Sony A7C est un excellent appareil photo hybride qui concentre la qualité d’image et les performances des Alpha 7 dans un boîtier compact et léger taillé pour la mobilité.

Son capteur performant, son autofocus redoutable, ses capacités en rafale et en vidéo en font un très bon choix pour les photographes de rue, les voyageurs et les vidéastes pas trop exigeants.

Cependant, son ergonomie perfectible et son positionnement tarifaire le mettent en porte-à-faux par rapport aux hybrides 24×36 concurrents, souvent moins chers, ainsi que par rapport aux Alpha 7 dont il n’a pas le confort d’utilisation.

©Sony

Pour 50€ de plus, un A7 III reste plus équilibré dans une optique polyvalente, sauf à rechercher absolument la compacité. Le rapport fonctionnalités/prix est moins avantageux que chez Nikon et Canon sur le segment.

Comme toujours, le choix dépend des priorités et du budget de chacun. Ceux qui recherchent un hybride plein format le plus léger possible y trouveront leur compte, à condition d’accepter quelques concessions et d’investir dans des optiques adaptées.

Si vous possédez le Sony A7C, n’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires, ainsi que les points forts et points faibles selon votre pratique. Vos retours aideront les photographes intéressés par ce modèle à faire leur choix ! Merci de m’avoir lu et bonnes photos 🙂

Où trouver cet appareil photo?

Questions fréquemment posées sur le Sony A7C

Clément Belleudy
Je connais Laurent depuis le tout début d’Apprendre.Photo. Depuis 2020, je lui prête main forte sur la création de contenu, et comme apprendre est plus efficace en s’amusant, j’ai à cœur de créer des contenus pédagogiques et plaisants à lire, sans jamais trop se prendre au sérieux !
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