Nikon Z50 vs Fujifilm X-Pro3

Le Nikon Z50 est le dernier hybride au format APS-C de Nikon, dans la lignée des Z6 et Z7 au format 24×36 présentés précédemment. Il se positionne comme une entrée de gamme plus accessible avec son capteur 20,9 Mpx.

La qualité d’image est satisfaisante, avec une bonne gestion du bruit jusqu’à 3200 ISO et une bonne latitude en post-traitement. La rafale à 11 i/s et l’autofocus rapide en font un appareil très réactif. La vidéo 4K est possible sans recadrage mais manque de finesse.

Côté ergonomie, Nikon a repris le design de ses modèles supérieurs pour offrir une excellente prise en main et de nombreuses possibilités de personnalisation. On regrette cependant l’absence de stabilisation, la construction un peu “entry-level” et le choix du micro-USB.

Malgré quelques limitations, le Nikon Z50 se présente comme un hybride APS-C sérieux et polyvalent à un tarif contenu.

Le Fujifilm X-Pro3 est le successeur du X-Pro2. Il utilise le même capteur APS-C X-Trans et processeur X-Processor de 4ème génération que les X-T3 et X-T30. Cela lui permet d’avoir une meilleure réactivité, une rafale plus rapide et une meilleure qualité d’image.

Le X-Pro3 se distingue par son design rétro avec un écran tactile qui se replie face cachée et un petit écran auxiliaire à l’arrière. Son principal atout est son viseur hybride optique/électronique très agréable. L’autofocus est rapide et précis même en basse lumière. La qualité d’image jpeg est excellente avec de nombreux modes de simulation de films. Par contre, le manque de stabilisation impose d’utiliser des optiques stabilisées. La rafale n’est pas très régulière. La vidéo 4K à 30p est de bonne qualité mais l’ergonomie n’est pas optimale.

C’est avant tout un appareil conçu pour le reportage photo avec une expérience de prise de vue unique. Il est plus limité qu’un X-T3 pour un usage polyvalent. À tarif équivalent on peut trouver des hybrides 24×36 plus polyvalents. Le X-Pro3 reste donc un appareil à part avec une approche photographique très spécifique.