En juillet 2021, Nikon dévoile le Nikon Z fc, un appareil photo hybride au look résolument rétro. Reprenant les codes esthétiques du légendaire Nikon FM2 sorti en 1982, ce boîtier APS-C en monture Z est en fait un Nikon Z 50 stylisé en appareil argentique.
Vendu nu aux alentours de 999€ à son lancement, il se positionne dans la même catégorie que les hybrides APS-C experts comme le Fujifilm X-T30 (900€), le Sony A6400 (900€) ou le Canon EOS M6 Mark II (830€). Mais contrairement à eux, il mise tout sur un look vintage inspiré des reflex argentiques des années 80 pour séduire les photographes en quête de différenciation et de nostalgie 🙂
Concrètement, le Nikon Z fc partage la même base technique que le Z 50 sorti fin 2019, pas de révolution de ce côté-là : capteur CMOS APS-C de 20,9 Mpx, processeur Expeed 6, autofocus hybride à 209 points, rafale à 11 i/s, vidéo 4K UHD à 30 i/s… Tout l’intérêt de ce nouveau boîtier réside donc dans son positionnement esthétique et sa philosophie de prise de vue.
Nikon renoue ainsi avec l’héritage de ses illustres reflex argentiques comme le FM2 en proposant une ergonomie à l’ancienne : molettes crantées pour la vitesse et l’ouverture, correcteur d’exposition dédié, gainage façon cuir, etc. Tout en intégrant des éléments modernes comme l’écran tactile orientable sur rotule, une première sur un hybride Nikon en monture Z.
Est-ce que cela suffit à justifier les 100€ de plus que le Z 50 (899€ à sa sortie) ? Le pari du rétro est-il réussi pour autant ? Regardons déjà plus en détail les caractéristiques techniques !
Caractéristiques techniques du Nikon Zfc
Nom : Nikon Z fc
Prix de lancement : 999€ (boîtier nu)
Date de sortie : Juillet 2021
Type : Appareil photo hybride APS-C
Taille de capteur : APS-C
Définition du capteur : 20,9 mégapixels
Processeur : Expeed 6
Plage de sensibilité ISO native : 100 à 51 200 ISO (extensible de 100 à 204 800 ISO)
Viseur : 2,36 millions de points, grossissement x0,68, dég. oculaire 19,5 mm
Écran : tactile orientable sur rotule, 7,5 cm (3 pouces), 1,04 million de points
Monture d’objectif : Nikon Z
Vitesse d’obturation : 30s à 1/4000s (mécanique), 30s à 1/16000s (électronique)
Rafale : 11 i/s en AF-C (JPEG Fine ou RAW 12 bits), buffer 35 RAW ou 98 JPEG avant ralentissement
Vidéo : 4K UHD (3840 x 2160) à 30p/25p/24p (20 min max), Full HD jusqu’à 120p
Connectique : USB-C (USB 3.1 Gen1), micro HDMI (type D), prise micro, télécommande filaire
Batterie : EN-EL25 Lithium-ion (7,6V, 1120 mAh)
Autonomie : 300 vues (norme CIPA)
Dimensions : 134,5 x 93,5 x 43,5 mm
Poids : 445 g (avec batterie et carte SD)
Tropicalisation : Non
Prise en main et ergonomie du boîtier Nikon Z FC
Dès le premier regard, le Nikon Z fc affiche clairement son identité rétro. Impossible de le confondre avec un appareil moderne tant il regorge de clins d’oeil esthétiques aux mythiques reflex argentiques des années 80 comme le Nikon FM2.
Tout y est : la forme cubique aux angles arrondis, le large prisme optique factice sur le capot qui cache en réalité le viseur électronique, le logo Nikon calligraphié façon 70’s, le levier d’armement du film qui sert ici au déclenchement de l’obturateur, le gainage façon similicuir sur la face avant imitant les FM/FE/FA, etc.
Mais le plus impressionnant reste sans conteste la profusion de molettes de réglage et cadrans crantés sur le capot. On retrouve ainsi de gauche à droite : une molette de sélection du mode d’exposition (Auto, PASM, vidéo), une molette de réglage de la sensibilité allant de 100 à 6400 ISO (extensible à 25600), le levier de déclenchement associé à la bague de réglage des vitesses (de 4s à 1/4000s + pose B), une molette de correction d’exposition (+/-3 IL), une petite fenêtre affichant la valeur d’ouverture sélectionnée comme sur les FM, et enfin une bague de réglage de l’ouverture (absente sur le 16-50 mm).
Cette débauche de contrôles physiques semble directement inspirée des reflex experts argentiques. La priorité est clairement donnée au réglage manuel et direct de l’exposition, là où la plupart des hybrides modernes adoptent le mode classique P-a-S-M, avec réglage avec les molettes sous le pouce et l’index. On est dans une philosophie de prise de vue proche de celle des Fujifilm série X (X-Pro, X100, X-T).
Est-ce que cela apporte un réel avantage en termes d’ergonomie et de praticité ? Pas sûr ! Car malgré un look indéniablement vintage, le Nikon Z fc n’échappe pas à certains défauts de prise en main inhérents à sa conception.
Ainsi, le grip avant manque singulièrement d’épaisseur pour offrir une préhension sécurisée, surtout avec un objectif un peu lourd. Le revêtement en similicuir n’y change pas grand chose. À l’arrière, on regrette également l’absence d’un repose pouce digne de ce nom. Pour y remédier, Nikon propose une poignée optionnelle MB-N10 qui offre un bien meilleur maintien. Mais du coup, il faut repasser à la caisse.
Autre problème, les molettes crantées sont certes très agréables à utiliser (surtout celle des vitesses), mais elles obligent à appuyer sur le bouton central pour les déverrouiller avant chaque manipulation, ce qui casse un peu la fluidité d’usage. De plus, la position des corrections IL et ISO est peu pratique et nécessite de décoller l’oeil du viseur.
À l’usage, on a un peu l’impression que l’obsession du rétro a pris le pas sur l’ergonomie pure. Ce n’est pas rédhibitoire, mais il faudra un temps d’adaptation pour maîtriser toutes ces commandes old school. Les habitués des Fujifilm seront sans doute moins dépaysés.
Heureusement, le Nikon Z fc n’est pas qu’une belle coquille vide et intègre tout de même quelques raffinements modernes bienvenus. À commencer par son excellent écran arrière tactile de 7,5 cm orientable à 180°. Une première sur un hybride Nikon qui facilite grandement les prises de vue en contre-plongée, les selfies ou le vlogging. Dommage que la définition de 1,04 Mpx soit un peu juste.
Le viseur OLED de 2,36 Mpx offre lui aussi un très bon rendu, lumineux et contrasté, même s’il n’atteint pas la définition des meilleurs EVF du marché. Son grossissement de 0,68x (équivalent 24×36) et son dégagement oculaire de 19,5 mm assurent un confort de visée suffisant pour les porteurs de lunettes.
Au rayon des bonnes surprises, on note aussi la présence d’un petit écran LCD sur l’épaule droite qui affiche la valeur d’ouverture sélectionnée, comme sur les Nikon FM argentiques. Bien vu ! La connectique évolue également avec l’adoption de l’USB-C (qui remplace le Micro USB), autorisant la charge mais aussi l’alimentation continue via une batterie externe.
Enfin, même si le boîtier n’est pas tropicalisé, Nikon annonce une construction robuste en alliage de magnésium (coques avant/arrière) et une résistance aux intempéries grâce à des joints d’étanchéité. Les dimensions restent compactes (134,5 x 93,5 x 43,5 mm) pour un poids contenu de 445 g avec batterie. L’appareil est léger au format DX, ce qui le rend polyvalent pour différents types de prises de vue, des photos aux vidéos en passant par les vlogs.
Au final, l’ergonomie du Nikon Z fc est un peu en demi-teinte. Si le look rétro fait son petit effet et apporte une vraie personnalité à l’appareil, il implique aussi quelques concessions en termes de prise en main et d’accès direct aux réglages. L’ensemble reste globalement agréable mais demandera un temps d’adaptation, surtout pour les habitués des hybrides modernes. Un choix assumé donc, qui plaira ou non selon les goûts et usages de chacun.
Réactivité de l’appareil et connectivité Wi-Fi
Malgré son look rétro, le Nikon Z fc n’a pas à rougir face à la concurrence actuelle en termes de réactivité. Il faut dire qu’il reprend l’intégralité de la base technique du très bon Nikon Z 50.
Cela se traduit par un autofocus hybride (détection de phase + contraste) réactif et précis, reposant sur un capteur AF de 209 collimateurs couvrant 90% du champ. La mise au point est quasi instantanée en pleine lumière, avec un très bon maintien des collimateurs même sur sujet mobile. L’objectif NIKKOR Z DX 16-50mm f/3.5-6.3 VR est particulièrement réactif et polyvalent. Le retardement au déclenchement est lui aussi imperceptible. L’objectif Z DX 16-50 offre une excellente qualité d’image et une mise au point rapide même en basse lumière.
En basse lumière, l’autofocus se montre tout aussi performant grâce à une détection des contrastes opérationnelle jusqu’à -4 IL. Les collimateurs mettent à peine plus de temps à se verrouiller sans jamais partir à la chasse. Un excellent point qui permet de shooter sereinement même de nuit.
Autres bonnes surprises, la détection des visages et des yeux (humains et animaux) qui fonctionne remarquablement bien, tant en photo qu’en vidéo. Le Z fc accroche les visages très rapidement, même de profil, et maintient le focus sur les yeux avec une grande efficacité. Idéal pour la photo de portrait, de famille ou animalière.
Pour aller plus loin, le boîtier propose également plusieurs modes Zone AF (automatique, large, réduite) qui donnent la priorité aux sujets au centre de l’image. De quoi éviter que l’AF ne parte sur un sujet non désiré situé en périphérie.
Bien sûr, quelques limites subsistent, notamment sur le suivi des sujets très rapides qui sortent du champ (l’AF peut alors accrocher l’arrière-plan) ou sur les scènes à très faible contraste. Mais dans l’ensemble, l’autofocus du Nikon Z fc se montre à la hauteur des meilleurs hybrides APS-C du marché en 2021 (Sony A6400, Fujifilm X-T4). Il permet de shooter sereinement dans la plupart des situations.
Même constat positif pour la réactivité générale de l’appareil. Le démarrage s’effectue en moins d’une seconde grâce au processeur Expeed 6. L’navigation dans les menus s’avère fluide, tout comme le basculement entre les différents modes de prise de vue (PASM). Le temps de latence au viseur est minime et l’affichage des informations réactif, notamment pour l’exposition. Là encore, on est au niveau des références actuelles.
L’obturateur mécanique autorise des vitesses de 1/4000s à 30s ainsi qu’une pose B (bulb) illimitée pour les photos de nuit ou light painting. Le mode silencieux électronique permet quant à lui d’atteindre le 1/16000s pour figer les sujets très rapides ou shooter discrètement. La synchro flash est limitée au 1/200s.
En matière de rafale, le Z fc fait jeu égal avec le Z 50 en enchaînant jusqu’à 11 i/s en AF-C (RAW 12 bits ou JPEG Fine) avec un buffer confortable autorisant 35 vues RAW ou 98 vues JPEG avant de marquer une pause. De quoi immortaliser la plupart des scènes d’action, même si on reste en deçà d’un Sony A6600 (11 i/s avec 115 RAW).
Enfin, l’appareil assure une très bonne gestion de l’alimentation. Son accu EN-EL25 lui confère une autonomie de 300 vues selon la norme CIPA, dans la moyenne de sa catégorie. Pratique, il est possible de recharger l’appareil en USB-C ou d’utiliser une batterie externe comme source d’énergie. La fonction d’économie d’énergie se montre efficace.
Au final, le Nikon Z fc s’avère un boîtier très réactif et performant malgré son look old school. Que ce soit pour la rapidité de l’autofocus, la détection des sujets, le déclenchement ou l’enchaînement des vues, il se montre à la hauteur des meilleurs hybrides APS-C actuels. Un excellent point qui en fait un appareil polyvalent, capable de s’adapter à la plupart des scènes et styles photographiques.
Qualité d’image du capteur APS-C
Sur le plan de la qualité d’image, le Nikon Z fc exploite le même capteur CMOS APS-C de 20,9 Mpx que le Z 50. Un module connu pour délivrer d’excellents clichés dans la plupart des situations.
En basse sensibilité (100 à 800 ISO), les images séduisent par leur piqué élevé, leur richesse colorimétrique et leur grande latitude d’exposition. Le niveau de détails est excellent, tant en JPEG qu’en RAW, avec une restitution très fine des textures. Le bruit électronique est quasi absent et les dégradés parfaitement gérés. De plus, l’appareil permet de créer des images emblématiques grâce à son style vintage et à la technologie de la série Z.
La plage dynamique s’avère elle aussi très étendue, avec de belles récupérations possibles dans les hautes et basses lumières (environ 2 IL de marge). De quoi gérer sereinement les scènes très contrastées ou les contre-jours sans craindre de perdre trop d’information. Les fichiers RAW s’avèrent particulièrement malléables au post-traitement.
Bien sûr, la montée en sensibilité s’accompagne d’une dégradation progressive de la qualité d’image. Mais celle-ci reste contenue et très graduelle. Jusqu’à 1600 ISO, le bruit numérique reste ainsi discret et peu chromatique. Au-delà, un léger grain s’installe mais le niveau de détails demeure très bon, surtout en RAW.
Les ISO 3200 et 6400 restent ainsi parfaitement exploitables, avec une perte de piqué limitée et un bruit finement dosé. Seules les sensibilités extrêmes (12800 à 51200 ISO) dégradent nettement l’image, avec une forte réduction du contraste et des tons saturés. Mais pour des partages sur le Web ou les réseaux sociaux, cela reste utilisable.
Le traitement JPEG apparaît très réussi, avec une excellente gestion du bruit numérique jusqu’à 6400 ISO. Au-delà, le lissage devient un peu trop prononcé et fait perdre en microcontraste, mais le résultat reste exploitable. En jouant sur les Réglages de Picture Control intégrés, il est possible d’accentuer l’accentuation afin de mieux préserver les détails.
Quant à la colorimétrie, elle est fidèle à la réputation de Nikon, à savoir éclatante et saturée, avec une dominante chaude. Les couleurs sont franches, vives, tout en restant naturelles dans l’ensemble. Les tons chair sont bien rendus, sans excessive saturation. Les Picture Control permettent de moduler le rendu à sa guise (portrait, paysage, neutre, saturé…).
En vidéo, le Z fc délivre là encore de très belles prestations grâce à son capteur. En 4K UHD comme en Full HD, la définition est au rendez-vous, avec un excellent piqué et une belle précision. Les couleurs sont vives et l’autofocus réactif, malgré quelques légères saccades parfois. La Full HD 120p autorise quant à elle de beaux ralentis. Seul bémol, un rolling shutter légèrement visible sur les mouvements rapides. De plus, la stabilisation d’image VR ajoute de la valeur à l’appareil, le rendant adapté à une variété de prises de vue, y compris des vlogs et des situations de faible luminosité.
Dernier bon point, la qualité optique des objectifs Nikkor Z, qu’ils soient en monture native ou adaptés via la bague FTZ (compatible avec toutes les optiques en F). Les zooms transtandards 16-50 mm f/3.5-6.3 et 24-50 mm f/4-6.3 fournis en kit sont d’excellente facture, tout comme le nouveau 28 mm f/2.8 SE (Special Edition) au look rétro dédié. Les focales fixes lumineuses (35 mm f/2.8, 50 mm f/1.8…) sont elles aussi d’un très haut niveau.
Au final, le Nikon Z fc hérite de toutes les qualités photographiques du très bon Z 50, avec en prime quelques évolutions bienvenues (Picture Control étendus, Autofocus amélioré, profils vidéo…). À capteur égal, difficile de lui trouver des défauts en matière d’image. C’est une excellente base polyvalente, capable de s’adapter à tous les styles et sujets tout en délivrant des clichés détaillés et éclatants. Seuls les photographes les plus exigeants pourront lui reprocher un manque de latitude en très hautes sensibilités. Mais c’est le lot de tous les capteurs APS-C face aux full frame.
Points forts et points faibles
Comparaison avec les appareils concurrents
Sur le marché des hybrides APS-C experts, le Nikon Z fc doit composer avec une rude concurrence, notamment du côté de chez Fujifilm et Sony. Le Nikon Z fc fait partie de la série Z, combinant la conception classique des anciens appareils argentiques Nikon avec la technologie innovante de la série Z.
Face à lui, le Fujifilm X-S10 (1000 €) représente sans doute la menace la plus sérieuse. Lui aussi réputé pour son look néo-rétro et ses nombreuses molettes de contrôle, il ajoute néanmoins une poignée plus généreuse, un écran plus défini (1,62 Mp), une stabilisation mécanique sur 5 axes et deux emplacements pour cartes SD. Il bénéficie aussi d’un système optique Fujinon X très riche et qualitatif. Mais son autofocus est moins performant.
Dans un style plus conventionnel mais tout aussi efficace, le récent Fujifilm X-T30 II (1000 €) constitue une excellente alternative. Plus compact que le Z fc, il intègre un capteur APS-C X-Trans CMOS 4 de 26 Mpx, une rafale à 30 i/s, un AF intelligent et de très bonnes performances vidéo (4K 60p, F-Log). Mais son écran est seulement orientable sur deux axes.
Chez Sony, l’excellent A6400 (900 €) reste une valeur sûre malgré ses 3 ans d’ancienneté. Son autofocus à détection de phase est toujours l’un des meilleurs du marché et sa qualité d’image n’a pas pris une ride. On apprécie aussi son grand confort de prise de vue, sa compacité et ses nombreuses fonctionnalités (Picture Effect, panorama par balayage, time-lapse…). Mais il n’a pas d’écran tactile, ni de stabilisation et sa définition vidéo est limitée à la 4K 30p.
Un cran au-dessus, le Sony A6600 (1400 €) apparaît encore comme la référence absolue dans la catégorie. Plus cher et imposant que le Z fc, il se rattrape avec une stabilisation 5 axes, un autofocus encore plus performant, deux slots SD UHS-II, une rafale à 11 i/s quasi illimitée et une batterie d’une autonomie record (720 vues). Il ne lui manque qu’un look vintage pour inquiéter le Nikon.
Chez Canon, l’EOS M6 Mark II (1000 €) peut séduire par son capteur APS-C de 32 Mpx, son écran tactile orientable à 180° et sa rafale à 14 i/s. Mais il est dépourvu de viseur intégré et son autofocus Dual Pixel CMOS AF est un ton en dessous des meilleurs. Son successeur EOS M50 Mark II (700 €) corrige ce dernier point mais se contente d’un capteur de 24 Mpx.
Enfin, impossible de ne pas évoquer le principal rival du Z fc au sein même de la gamme Nikon, à savoir le Z 50 (830 € nu). Techniquement identique (même capteur, même AF, même rafale…), il adopte un look résolument moderne avec une vraie poignée et un écran seulement inclinable. Surtout, il s’affiche 150 € moins cher que son jumeau vintage ! Difficile dans ces conditions de justifier le surcoût du Z fc, à moins de craquer complètement pour son look rétro. Le Nikon Z fc est couvert par une garantie de 24 mois, offrant une tranquillité d’esprit supplémentaire aux clients.
- Prix
- Note
- Date de sortie
- Capteur
- Sensibilité ISO
- Visée
- Ecran
- Objectif
- Vitesse de la rafale
- Buffer en RAW
- Stabilisation
- Carte mémoire
- Vidéo
- Dimensions
- Poids avec batterie
- Tropicalisation
- Voir l'offre
-
Nikon Z fc
Nikon
- 950 €
- 2021
- APS-C - 21 Mpx
- 100 - 51200
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 1,04 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 11 i/s
- 45
- non
- 1 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 135 x 94 x 44 mm
- 445 g
- oui
- Voir le prix sur
-
Fujifilm X-S10
Fujifilm
- 1298 €
- 2020
- APS-C - 26 Mpx
- 160 - 12800
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 1,04 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 20 i/s
- 23
- oui
- 1 SD
- 4K DCI 30 i/s - 4K UHD 30 i/s - 1080p 240 i/s
- 126 x 85 x 65 mm
- 465 g
- non
- Voir le prix sur
-
Fujifilm X-T30 II
Fujifilm
- 939 €
- 2021
- APS-C - 26 Mpx
- 160 - 12800
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 1,04 Mpx - tactile
- -
- 20 i/s
- 17
- non
- 1 SD
- 4K DCI 30 i/s - 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 118 x 83 x 47 mm
- 383 g
- non
- Voir le prix sur
-
Sony A6400
Sony
- 900 €
- 2019
- APS-C - 24,2 Mpx
- 100 - 32000
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 0,92 Mpx - tactile - inclinable
- -
- 11 i/s
- 46
- non
- 1 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 120 x 67 x 60 mm
- 403 g
- oui
- Voir le prix sur
-
Sony A6600
Sony
- 1300 €
- 2019
- APS-C - 24 Mpx
- 100 - 32000
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 0,92 Mpx - inclinable
- -
- 11 i/s
- 46
- oui
- 1 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 120 x 67 x 69 mm
- 503 g
- oui
- Voir le prix sur
-
Canon EOS M6 Mark II
Canon
- À partir de 659 €
- 2019
- APS-C - 32,5 Mpx
- 100 - 25600
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 1,04 Mpx - tactile - inclinable
- -
- 14 i/s
- 23
- non
- 1 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 120 x 70 x 49 mm
- 408 g
- non
- Voir le prix sur
-
Nikon Z50
Nikon
- 999 €
- 2019
- APS-C - 20,9 Mpx
- 100 - 51200
- électronique - 2,36 Mpx
- 3,2'' - 1,04 Mpx - tactile - inclinable
- -
- 11 i/s
- 35
- non
- 1 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 127 x 94 x 60 mm
- 450 g
- oui
- Voir le prix sur
Est-ce l’appareil de vos rêves ?
Avec le Z fc, Nikon a osé sortir des sentiers battus en misant sur un look résolument rétro inspiré de son mythique FM2, faisant de cet appareil photo hybride une combinaison réussie entre la conception classique des appareils Nikon et la technologie innovante de la série Z. Loin d’être un simple artifice cosmétique, ce design vintage apporte une vraie personnalité à l’appareil avec ses nombreuses molettes crantées, son gainage façon cuir et ses courbes old school.
Bien sûr, ce parti pris esthétique ne plaira pas à tout le monde et implique quelques concessions ergonomiques (grip limité, molettes peu pratiques, pas de repose-pouce…). Mais pour les amateurs de belles mécaniques et de sensations à l’ancienne, le charme opère indéniablement ! D’autant que ce look néo-rétro ne sacrifie en rien les performances de l’appareil photo.
Car sous son allure de boîtier argentique, le Z fc cache en réalité toute la technologie moderne du très bon Z 50. On retrouve ainsi un excellent capteur APS-C de 20,9 Mpx, un autofocus hybride réactif avec détection des visages, une rafale à 11 i/s, une vidéo 4K et un écran tactile orientable à 180°. Le tout servi par une ergonomie repensée avec un contrôle direct de l’exposition. De quoi correspondre parfaitement à un usage polyvalent.
Bien sûr, le Z fc n’est pas exempt de défauts. On pourra ainsi lui reprocher son absence de stabilisation mécanique, son unique slot SD, son obturateur limité au 1/4000s ou encore son prix élevé au regard d’un Z 50. Son look polarisant est aussi à double tranchant, même si l’essayer c’est souvent l’adopter.
Dans l’absolu, le Z fc n’a donc rien d’un appareil révolutionnaire. Mais il a le mérite d’apporter un vrai vent de fraîcheur et d’originalité sur le marché des hybrides APS-C experts. Un créneau plutôt trusté par Fujifilm jusqu’ici avec ses boîtiers X néo-rétro. Nikon prouve qu’il a aussi des arguments à faire valoir en la matière.
Pour autant, difficile de le conseiller les yeux fermés au regard de son positionnement tarifaire. À 999 € nu, il s’adresse surtout aux amoureux du vintage, prêts à sacrifier un peu d’ergonomie et de polyvalence sur l’autel du style. Les autres préfèreront sans doute un Fujifilm X-S10, un Sony A6400 ou tout simplement un Nikon Z 50 moins cher et plus conventionnel.
Mais si vous craquez pour son look rétro et sa philosophie « à l’ancienne », le Nikon Z fc a assurément de quoi combler les photographes créatifs en quête de sensations et de différenciation. Un appareil plaisir, attachant, qui donne envie de photographier avec le coeur. Et ça, c’est déjà beaucoup !
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Questions fréquentes