Fujifilm a lancé en janvier 2021 le X-E4, un nouvel appareil photo hybride au look rétro et télémétrique dans la lignée des précédents modèles X-E. Ce boîtier fait partie des hybrides APS-C de Fujifilm. Ce boîtier compact et léger (364g) vise une clientèle de photographes de rue ou de voyage à la recherche d’un appareil discret et performant (et mignon aussi, on ne va pas se le cacher 🙂 ).
Le X-E4 se distingue par son capteur APS-C X-Trans CMOS 4 de 26,1 Mpx, le même que celui des X-T3 et X-T4, associé au processeur X-Processor 4. Cela lui permet de rivaliser en termes de qualité d’image avec des modèles plus haut de gamme, tout en étant vendu à un tarif plus abordable de 899€ nu à sa sortie.
Son design épuré et anguleux rappelle les télémètriques argentiques. On retrouve les codes des X-E avec le viseur décentré sur la gauche, mais l’ergonomie a été retravaillée. L’écran tactile devient orientable à 180° et le nombre de boutons a été réduit, pour une prise en main simplifiée (parfois au détriment du confort). Fujifilm propose en option une poignée et un repose-pouce pour une meilleure préhension.
Polyvalent, le X-E4 l’hybride conviendra aussi bien aux photographes de rue recherchant un boîtier compact, discret et réactif, qu’aux voyageurs souhaitant s’équiper léger sans sacrifier la qualité d’image. Il est compatible avec les optiques en monture X de Fujifilm.
Caractéristiques techniques du Fujifilm X-E4
Nom : Fujifilm X-E4
Prix de lancement : 899 €
Date de sortie : janvier 2021
Taille de capteur : APS-C
Définition du capteur : 26,1 Mpx, CMOS X-Trans 4
Processeur : X-Processor 4
Plage de sensibilité ISO native : 160 à 12800 ISO
Visée : électronique, 2,36 millions de points, grossissement 0,62x
Écran : LCD 3 pouces, 1,62 million de points, tactile, orientable à 180°
Monture d’objectif : Fujifilm X
Rafale : 8 i/s en mécanique (20 i/s en électronique), 17 images en RAW non compressé
Stabilisation : non
Obturation : 1/4000s en mécanique, 1/32000s en électronique
Stockage : 1 slot SD UHS-I
Vidéo : 4K DCI à 30p
Connectique : USB-C, micro HDMI, prise micro
Dimensions : 121 x 73 x 33 mm
Poids : 364 g (avec batterie et carte)
Tropicalisation : non
Batterie : NP-W126S
Autonomie : 460 vues (norme CIPA)
Prise en main et ergonomie du boîtier
Le Fujifilm X-E4 adopte un design épuré et anguleux, plus affirmé que le X-E3. Les lignes sont très pures avec la disparition de la poignée en façade et du repose pouce à l’arrière. Sans ces aspérités, la prise en main à une main est délicate et le boîtier peut paraître glissant, surtout si on a l’habitude des reflex ou hybrides plus volumineux. Heureusement, son poids plume de 364 g avec batterie et carte mémoire limite les risques de chute et la fatigue même après une journée en bandoulière. Et pour ceux qui souhaitent une meilleure préhension, Fujifilm propose en option une poignée et un repose-pouce (vendus respectivement 90€ et 70€) qui améliorent nettement le confort et la stabilité, même s’ils dénaturent un peu le look minimaliste de l’appareil. Un choix cornélien entre esthétique et ergonomie.
En main, les finitions du X-E4 sont soignées et l’appareil respire la qualité avec une belle sensation de solidité. On retrouve sur le dessus les fameux cadrans façon argentique chers à Fujifilm permettant de régler la vitesse d’obturation, la compensation d’exposition et les modes de prise de vue. Un régal pour les amoureux de la photo à l’ancienne, même si ces molettes sont assez dures à tourner (mais c’est subjectif). Le fonctionnement manuel de l’appareil permet également de régler le diaphragme et la vitesse, offrant ainsi une grande flexibilité pour manipuler différents paramètres de la photographie. Les boutons sont bien disposés et tombent naturellement sous les doigts mais auraient mérité d’être un poil plus gros, surtout celui dédié à l’enregistrement vidéo. De manière générale, l’essentiel des réglages se fera via le menu Q, l’appareil étant avare en commandes physiques. Cela participe à l’épure du design mais demandera plus de manipulations, surtout avec des gants. L’ergonomie du X-E4 mise clairement sur la simplicité, quitte à parfois frustrer les photographes les plus expérimentés habitués à avoir un accès direct à tous les réglages. Mais c’est sans doute le prix à payer pour profiter d’un boîtier aussi compact, léger et discret.
Concernant la partie visée, le viseur électronique OLED de 2,36 millions de points offre une très bonne qualité d’affichage avec un bon contraste et une belle fluidité. On regrettera simplement qu’il soit un peu étroit avec son grossissement de 0,62x et son dégagement oculaire de 17,5 mm qui obligent à bien coller l’œil. Rien de dramatique mais les porteurs de lunettes pourront être un peu frustrés.
L’écran LCD de 7,6 cm à l’arrière apporte lui un vrai plus par rapport au X-E3. Devenu tactile et orientable à 180°, il facilite grandement la prise en main, notamment pour revoir ses images ou naviguer dans les menus. Sa définition de 1,62 million de points assure un très bon confort de lecture. Et son articulation se révèle bien pratique pour shooter en contre-plongée, en mode discret à hauteur de hanche ou pour réaliser des selfies. Il faut souligner son mécanisme bien pensé qui inverse automatiquement l’affichage quand on le retourne. Un bon point même si sa manipulation n’est pas la plus fluide.
Au dos de l’appareil, on retrouve aussi un mini joystick, toujours bien pratique pour naviguer dans les collimateurs en gardant l’œil rivé au viseur. On regrette juste qu’il ne soit pas un peu plus gros et qu’il n’offre pas un meilleur retour tactile.
Côté connectique, le X-E4 est bien fourni avec un port USB-C, une sortie micro-HDMI, une prise microphone et une griffe porte-flash, le tout protégé par de solides trappes en plastique. L’USB-C autorise la recharge de la batterie NP-W126S via un simple câble, ce qui s’avère très pratique en déplacement. On peut même alimenter le X-E4 en USB pendant la prise de vue, idéal pour les timelapses ou les longues séances sans changer de batterie, à condition d’avoir une powerbank ou un adaptateur secteur.
Seul véritable bémol, l’unique slot pour carte SD est limité à la norme UHS-I, ce qui pourrait être un peu juste pour enchaîner les rafales RAW ou faire de la vidéo à haut débit. Dommage aussi que son accès se fasse par le dessous de l’appareil, rendant impossible le changement de carte sur trépied ou avec une poignée d’alimentation. Mais c’est le lot à accepter pour un appareil aussi compact, vous ne pouvez pas avoir le beurre et l’argent du beurre !
Au final, on a entre les mains un boîtier d’excellente facture au design rétro toujours aussi séduisant. Le X-E4 mise sur la simplicité et la discrétion à travers des lignes épurées et un grand dépouillement des commandes. Cela lui donne beaucoup de classe et un charme inimitable tout en assurant une grande compacité et légèreté. Certes, l’ergonomie un peu trop minimaliste pourra rebuter les habitués des hybrides plus généreux en boutons et en prise en main. Mais une fois habitué et avec la poignée optionnelle, le X-E4 se laisse totalement apprivoiser pour ne garder que l’essentiel : le plaisir de photographier. Son format et son look en font un compagnon urbain ou de voyage idéal pour la photo de rue, le reportage et tous ceux qui souhaitent se faire discret derrière l’objectif. On aime ou pas, mais force est de constater que Fujifilm a fait de ce parti-pris un véritable atout pour le X-E4.
Petite pause dans l’article si vous avez envie de progresser en photo de rue, ou que vous n’osez pas en faire tout simplement. Voici une vidéo avec Philippe Blayo, photographe de rue primé et reconnu, avec qui nous avons produit la formation “Osez la photo de rue”. Dans cette vidéo il explique pourquoi la photo de rue est vitale ! Bon visionnage 😉
Réactivité de l’appareil
Avec son nouveau couple capteur/processeur hérité du X-T4, on pouvait s’attendre à ce que le X-E4 soit très réactif et véloce. Au cours de diverses situations, le X-E4 a été testé pour évaluer sa réactivité. C’est globalement le cas au quotidien avec un autofocus rapide et précis, un déclenchement instantané et un mode rafale convaincant. L’appareil réagit au doigt et à l’œil.
Le suivi autofocus des yeux et des visages est particulièrement performant, que ce soit pour réaliser des portraits avec un beau bokeh ou shooter des personnes en mouvement. Que ce soit en photo ou en vidéo, une fois le sujet détecté, l’AF s’y accroche bien, sans pour autant défier les Sony et leader du marché dans ce domaine (mais bon, c’est très bien quand même pour la majorité d’entre nous !)
On apprécie aussi l’obturateur électronique silencieux capable de monter jusqu’au 1/32000s pour figer les mouvements les plus rapides ou shooter avec une grande ouverture en plein soleil. Un atout que n’ont pas tous les concurrents.
Autre bon point, le mode rafale qui assure jusqu’à 8 i/s avec l’obturateur mécanique et surtout 20 i/s avec l’obturateur électronique en pleine définition et même 30 i/s avec un recadrage de 1,25x. De quoi capturer sans trembler l’instant décisif, que ce soit la course d’un enfant ou l’envol d’un oiseau. À ce rythme, le buffer permet d’enregistrer une vingtaine de fichiers RAW compressés avant de se remplir. C’est mieux que le X-E3 mais on aurait aimé pouvoir enchaîner plus longtemps pour couvrir une action complète. Surtout que les cartes SD UHS-II ne sont pas supportées, ce qui ralentit l’écriture des fichiers et donc la libération du buffer. Cela peut être un peu frustrant lors d’une séance intensive mais reste largement suffisant pour la plupart des usages.
Petite astuce héritée d’Olympus, un mode Pre-Shot permet d’enregistrer en rafale avant même d’avoir appuyé sur le déclencheur. Bien vu pour ne pas être pris de court.
Mais tout n’est pas parfait. On note quelques petites limitations en basse lumière où l’autofocus peut devenir plus hésitant et patiner sur les scènes trop sombres ou peu contrastées. Rien d’handicapant mais il ne faudra pas lui en demander autant qu’à un hybride plein format dans ces conditions. De même, on a parfois eu des faux positifs avec l’AF visage qui se déclenchait sur un élément du décor. Et impossible de faire le point sur la lune malgré des essais répétés.
Enfin, on aurait aimé un démarrage un peu plus rapide. Le X-E4 met près d’une seconde à s’allumer, un poil de mieux que le X-E3 mais ça reste lent comparé à d’autres hybrides APS-C. C’est sans doute le prix à payer pour le côté épuré du boîtier et l’absence de molette ON/OFF surdimensionnée.
Malgré ces quelques réserves ponctuelles, le Fujifilm X-E4 a une bonne réactivité globale, tant pour la mise au point que pour la prise de vue. Il fait le job dans la grande majorité des situations tout en restant ultra compact et discret. L’appareil idéal pour ne rien rater !
Qualité d’image du Fujifilm X-E4
Pas de miracle, la qualité d’image délivrée par le X-E4 est logiquement la même que celle des X-T3 et X-T4 puisqu’il embarque le même capteur X-Trans CMOS 4 de 26,1 Mpx et le même processeur X-Processor 4.
Les fichiers RAW comme JPEG sont d’une grande netteté, avec un très bon piqué jusqu’au bord de l’image et une belle gestion des couleurs.
Les fichiers bénéficient surtout d’une excellente latitude en post-traitement. Grâce à leur dynamique de 13+ IL, on peut aisément déboucher les zones sous-exposées ou récupérer les hautes lumières brûlées sans générer trop de bruit. Cela offre une vraie souplesse pour gérer les forts contrastes. Le X-E4 s’en sort ainsi avec les honneurs même dans les scènes les plus difficiles à exposer comme les couchers de soleil ou les ambiances urbaines nocturnes.
D’ailleurs, en ce qui concerne la photo de nuit, il y a des mythes et des croyances récurrentes qui vous bloquent, et dont Laurent vous parle dans cette vidéo.
On retrouve aussi dans le X-E4 les 18 simulations de films Fuji qui reproduisent avec brio les rendus argentiques cultes de la marque comme le Provia, le Velvia ou l’Astia. Un vrai régal pour les amateurs de rendu vintage et de grain dès la prise de vue, sans passer par la case post-production. Ou juste comme profil de couleur de départ pour post-traiter les fichiers RAW dans votre logiciel de retouche photo préféré.
Certes, le X-E4 n’atteint pas le niveau des capteurs plein format en termes de profondeur de couleurs, de dynamique ou de gestion du bruit. Mais dans la catégorie APS-C, il fait assurément partie des tout meilleurs et permet d’obtenir des images superbes et détaillées en toutes circonstances.
Et en plus avec l’avènement des algorithmes de suppression du bruit comme celui de Lightroom ou DxO, et bien vous pouvez “rajeunir” une image prise à 6400 ISO en la passant à 100 ISO. Donc vous comprenez bien que ce critère de la qualité d’image à haut ISO n’est plus aussi important qu’avant.
La montée en sensibilité est très bien gérée. On peut sans crainte shooter jusqu’à 6400 ISO sans dégradation majeure. Au-delà, le bruit numérique devient plus présent mais reste finement dosé. Même à 12800 ISO, les fichiers RAW conservent une belle matière et restent parfaitement exploitables, surtout en noir et blanc. Cela permet au X-E4 d’être un excellent compagnon pour la photo en basse lumière. On préfèrera néanmoins rester en dessous de 6400 ISO pour garder le maximum de détails et de punch.
En basse sensibilité, la qualité d’image est très bonne. À 160 ISO, on a des fichiers d’une pureté et d’une netteté remarquables, avec un bruit quasi-absent. Le capteur X-Trans 4 associé à l’excellent traitement Fuji sait ménager les hautes et basses lumières tout en préservant un maximum de nuances et de micro-contraste. De quoi ravir les photographes de paysage les plus exigeants.
Bien sûr, comme toujours avec Fujifilm, il faudra prendre le temps d’apprendre à maîtriser les modes de simulation pour tirer le meilleur des JPG, voire se tourner vers le RAW et utiliser les simulations de film comme profil de départ pour la retouche, comme on l’a dit plus haut. En parlant de retouche, je vous met un tutoriel complet de Lightroom, au cas où voudriez faire un tour du propriétaire du logiciel :
Le Fujifilm X-E4 en vidéo
Le Fujifilm X-E4 n’est pas le mieux armé pour la vidéo mais s’en sort avec les honneurs. Il propose de la 4K DCI jusqu’à 30p et de la Full HD jusqu’à 60p, le tout sans recadrage. Le X-E4 offre également des options de connectivité sans fil, facilitant ainsi le transfert de vidéos. La qualité d’image est au rendez-vous, ainsi que l’autofocus.
Il intègre des ralentis en Full HD 240p, un profil Log pour augmenter la dynamique en post-production ainsi que la sortie d’un flux 4:2:2 10 bits via le port HDMI. Des atouts bienvenus mais on regrettera l’absence de stabilisation hors de celle des optiques, qui handicapera un peu les vidéastes nomades. L’ergonomie n’est pas non plus spécialement pensée pour la vidéo.
Malgré cela, le X-E4 constitue un bon compromis photo/vidéo pour un usage polyvalent. Il conviendra aux photographes souhaitant réaliser des petites vidéos de leurs voyages ou pour du vlogging.
Points forts et points faibles du Fujifilm X-E4
Comparaison du Fujifilm X-E4 avec les appareils concurrents
Sur le marché des hybrides APS-C, le X-E4 doit faire face à quelques concurrents solides.
Chez Fujifilm d’abord avec le X-S10. Vendu quasiment au même prix, il reprend la même base mais dans un boîtier plus conventionnel avec une poignée plus marquée, une meilleure ergonomie et stabilisation 5 axes intégrée. Un meilleur choix pour la vidéo ou les longues focales, mais moins compact et discret que le X-E4.
En dehors de la marque, c’est le Sony A6400 qui se pose comme principal rival. Lui aussi très compact et orienté rapidité, il propose un excellent autofocus, une rafale élevée et la 4K. Mais son look et son ergonomie sont plus classiques, il ne bénéficie pas des simulations de film Fuji et se révèle moins agréable à utiliser au quotidien.
On peut aussi penser au Nikon Z50 qui mise sur un petit gabarit et une ergonomie simplifiée. Très agréable en main, il souffre néanmoins d’un manque d’objectifs natifs et ne joue pas dans la même cour en termes de personnalité.
Dans un style plus rétro, le Fujifilm X100V s’impose comme une alternative de choix pour ceux qui recherchent le charme des compacts télémétriques. Son objectif grand angle fixe 23mm lui donne un côté plus pointu et radicalement différent du X-E4 qui reste plus polyvalent. Mais pour la photo de rue et un usage quotidien, son gabarit encore plus compact et son viseur hybride font de lui un rival sérieux.
- Prix
- Note
- Date de sortie
- Capteur
- Sensibilité ISO
- Visée
- Ecran
- Objectif
- Vitesse de la rafale
- Buffer en RAW
- Stabilisation
- Carte mémoire
- Vidéo
- Dimensions
- Poids avec batterie
- Tropicalisation
- Voir l'offre
-
Fujifilm X-E4
Fujifilm
- 1451 €
- 2021
- APS-C - 26 Mpx
- 160 - 12800
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 1,62 Mpx - tactile - inclinable
- XF 27mm f/2.8 R WR (kit)
- 20 i/s
- 17
- non
- 1 SD
- 4K DCI 30 i/s - 4K UHD 30 i/s - 1080p 240 i/s
- 121 x 73 x 33 mm
- 364 g
- non
- Voir le prix sur
-
Fujifilm X-S10
Fujifilm
- 1348 €
- 2020
- APS-C - 26 Mpx
- 160 - 12800
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 1,04 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 20 i/s
- 23
- oui
- 1 SD
- 4K DCI 30 i/s - 4K UHD 30 i/s - 1080p 240 i/s
- 126 x 85 x 65 mm
- 465 g
- non
- Voir le prix sur
-
Sony A6400
Sony
- 920 €
- 2019
- APS-C - 24,2 Mpx
- 100 - 32000
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 0,92 Mpx - tactile - inclinable
- -
- 11 i/s
- 46
- non
- 1 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 120 x 67 x 60 mm
- 403 g
- oui
- Voir le prix sur
-
Nikon Z50
Nikon
- 999 €
- 2019
- APS-C - 20,9 Mpx
- 100 - 51200
- électronique - 2,36 Mpx
- 3,2'' - 1,04 Mpx - tactile - inclinable
- -
- 11 i/s
- 35
- non
- 1 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 127 x 94 x 60 mm
- 450 g
- oui
- Voir le prix sur
-
Fujifilm X100V
Fujifilm
- À partir de 1699€
- 2020
- APS-C - 26 Mpx
- 160 - 12800
- électronique et optique - 3,69 Mpx
- 3'' - 1,62 Mpx - tactile - inclinable
- 35mm f/2
- 11 i/s
- 17
- non
- 1 SD
- 4K DCI 30 i/s - 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 128 x 75 x 53 mm
- 478 g
- oui
- Voir le prix sur
En terme de rapport qualité/prix/compacité, le X-E4 s’en sort très bien face à ces concurrents. Sa grande force est de proposer un concentré de technologie (capteur, processeur, AF, rafale) des hybrides experts dans un boîtier ultra léger avec un look unique. Alors certes, on pourra lui préférer le X-S10 pour son côté plus traditionnel ou le X100V pour son style plus affirmé. C’est aussi à vous de voir car le choix d’un appareil reste éminemment subjectif 🙂
Est-ce l’appareil de vos rêves ?
Avec le X-E4, Fujifilm réussit son pari de loger la qualité d’image et les performances des X-T3/X-T4 dans un boîtier ultra compact au look rétro. Un véritable concentré de technologie qui mise tout sur la discrétion et la légèreté.
Son ergonomie épurée à l’extrême divise : certains adoreront, d’autres regretteront le manque de prise en main. Mais une fois équipé d’une petite optique comme le 27mm pancake, le X-E4 se fait littéralement oublier tout en assurant une qualité d’image au top. Et cette discrétion est parfois le critère indispensable pour ramener une image 🙂
Il s’adresse clairement aux photographes de rue et de voyage, ou à celles et ceux qui recherchent un appareil discret et polyvalent pour immortaliser leur quotidien sans s’encombrer. Les amateurs d’action pure, de vidéo ou d’une ergonomie plus complète devront en revanche se tourner vers un X-T3 ou X-T4.
Et vous, que pensez-vous du Fujifilm X-E4 ? Son look et sa compacité vous attirent-ils ou préférez-vous un boîtier plus conventionnel (quitte à ce qu’il soit plus gros et plus lourd) ? Partagez votre avis en commentaire !
Vraiment pratique ce format du XE pour partir léger surtout avec le pancake 27mm.
Oui ! Apparemment c’est une optique dont l’autofocus est un peu lent, mais la qualité est excellente, et la compacité imbattable 🙂
Bonjour.
Le XE4 est probablement un très bon appareil…. Mais, il est introuvable.
Cordialement
Bonjour Jérôme, regardez les offres d’occasion sur MPB, le bon coin ou eBay, vous allez finir par le trouver. Bonnes photos 🙂