Le Canon EOS R100 est le dernier-né des appareils photo hybrides APS-C de Canon en monture RF. Lancé en mai 2023 au prix de 699 € en kit avec l’objectif RF-S 18-45mm f/4,5-6,3 IS STM, il vient compléter la gamme en se positionnant comme l’hybride le plus abordable et le plus compact. Pesant seulement 356 g pour des dimensions très réduites, il adopte un look rappelant les reflex EOS d’entrée de gamme comme le 2000D.
Le R100 est équipé d’un capteur CMOS APS-C de 24,1 Mpx, couplé au processeur DIGIC 8. Il dispose d’un petit viseur électronique de 2,36 Mpx, d’un écran LCD non tactile et fixe, et d’un flash intégré. L’autofocus Dual Pixel CMOS AF fonctionne bien, et intègre aussi la détection des visages. La rafale monte à 3,5 i/s avec suivi AF et à 6,5 i/s sans suivi. Côté vidéo, il filme en 4K UHD 30p avec recadrage ou en Full HD 60p.
Reste à déterminer si ce boîtier ultra-simplifié saura séduire les photographes à qui il est destiné, c’est à dire ceux qui ne photographient habituellement qu’au smartphone ! Voyons ce que vaut le Canon EOS R100 sur le terrain et s’il peut vous être utile dans votre pratique photo.
Caractéristiques techniques du Canon EOS R100
Voici les caractéristiques techniques de cet appareil photo Canon EOS R100 :
Nom : Canon EOS R100
Prix de lancement : 699 € (en kit avec RF-S 18-45mm f/4.5-6.3 IS STM)
Date de sortie : mai 2023
Taille de capteur : APS-C
Définition du capteur : 24,1 Mpx
Processeur : DIGIC 8
Plage de sensibilité ISO native : 100 à 12800 ISO
Visée : électronique avec viseur de 2,36 Mpx
Écran : LCD 3”, 1,04 Mpts, fixe, non tactile
Monture d’objectif : RF-S (compatible avec les optiques plein format RF)
Rafale : 3,5 i/s en RAW (avec suivi AF), 6,5 i/s en JPEG (sans suivi AF). Buffer de 9 images RAW.
Stabilisation : non (technologie IS présente dans l’objectif)
Obturation : 1/4000s max en mécanique
Stockage : 1 slot SD UHS-I
Vidéo : 4K UHD 30p (avec crop 1,55x), Full HD 60p
Connectique : USB-C, micro-HDMI, micro
Dimensions : 116,3 x 85,5 x 68,8 mm
Poids : 356 g (avec batterie et carte)
Tropicalisation : non
Batterie : LP-E17
Autonomie : 430 vues (norme CIPA)
Prise en main et ergonomie du boîtier hybride Canon EOS R100
Le Canon EOS R100 se distingue par son boîtier ultracompact ne pesant que 355 g, batterie et carte SD comprises. Le voici en comparaison d’un Canon EOS R6 Mark II de taille plus standard, pour bien se rendre compte 🙂
Avec des dimensions contenues, il se glisse facilement dans une grande poche ou petit sac (par contre il est trop grand pour une poche de pantalon ou de chemise contrairement au Ricoh GR III).
Les deux objectifs de kit RF-S comme le RF-S 18-45 mm f/4,5-6,3 STM ou le RF-S 55-210 mm f/5-7,1 conservent également une belle compacité tout en proposant une amplitude focale intéressante, même si leur ouverture maximale est modeste.
Les courbes arrondies du boîtier rendent hommage aux reflex grand public comme le 2000D, avec une qualité de construction qui inspire confiance malgré l’omniprésence de plastique.
Certains pourront y voir un côté “jouet”, c’est vrai, mais l’ensemble respire quand même la robustesse. La prise en main s’avère assez confortable et sûre grâce à une poignée bien dessinée et suffisamment creusée couplée à un large repose-pouce. Les auriculaire et annulaire ne trouvent pas leur place et restent en suspend mais l’appareil conserve un bon équilibre, même avec les zooms RF-S 18-45 mm f/4,5-6,3 STM ou RF-S 55-210 mm f/5-7,1 fournis en kit.
L’ergonomie se veut la plus simple et épurée possible, quitte à être (trop) dépouillée justement 😉 On retrouve une unique molette crantée sur le capot au niveau de l’index, accompagnée d’un bouton permettant de permuter entre le réglage d’ouverture, de vitesse et de correction d’exposition. Ce système oblige à jongler avec cette commande unique en passant d’un paramètre à l’autre, un poil laborieux en mode manuel (vu que vous ne pouvez pas avoir une molette pour l’ouverture ET une autre pour la vitesse).
Mais c’est suffisant en priorité ouverture ou vitesse, les modes les plus souvent utilisée par la majorité des photographes (cliquez ici pour savoir pourquoi le mode manuel ce n’est PAS mieux dans l’absolu ^^)
La navigation dans les menus et le pilotage de l’autofocus s’effectuent via la croix directionnelle entourant la touche Q dédiée aux réglages rapides.
L’interface s’avère au final peu intuitive et assez lente, notamment pour déplacer les collimateurs AF, en raison de l’absence regrettable d’écran tactile. C’est clairement le principal point faible de ce boîtier censé attirer les utilisateurs de smartphones et habitués aux interactions tactiles. Canon, saviez-vous nous ne sommes plus en 2007 ? 😀
L’écran fixe de 3 pouces se contente d’une définition basique de 1,04 Mpx, loin des standards actuels. Le viseur OLED affiche 2,36 Mps, une couverture de 100% appréciable, mais s’avère un poil étriqué du fait de son grossissement de seulement 0,7x. Un capteur de proximité assure la bascule automatique entre l’écran et le viseur.
Sur le dessus, on découvre la classique molette de sélection des modes qui fait la part belle aux programmes créatifs automatisés (portrait, paysage, gros plan, sport, etc.) et aux filtres créatifs. Les modes P, Av, Tv et M sont bien présents, sans oublier le mode vidéo. Un petit flash rétractable est intégré au centre du capot, rare de nos jours, et sa présence fera certainement plaisir aux débutants même s’il ne faut pas en attendre des miracles (attention au look couleur yaourt ^^). La griffe flash est une griffe standard, permettant d’utiliser n’importe quel flash compatible.
Les touches de lecture, d’accès au menu, d’info ou le switch On/Off sont idéalement positionnées, tout comme le bouton d’enregistrement vidéo. L’interface reste cependant assez austère et vieillissante, très inspirée des anciens reflex. Vous aurez donc peut-être l’impression de remonter dans le temps en utilisant cet appareil 🙂
Sous l’appareil se logent la batterie LP-E17 et l’unique slot pour carte SD UHS-I, Canon ayant choisi le minimum syndical côté stockage et alimentation. Attention, avec cette configuration, le montage d’un plateau rapide peut bloquer la trappe de batterie et carte SD ! En revanche, la batterie est commune à de nombreux modèles EOS comme le 850D ou le M50 II, un bon point.
Mentionnons l’impossibilité de recharge l’appareil via la prise USB-C, ce qui est quand même anachronique pour un appareil qui est sensé séduire des gens qui photographient principalement au smartphone. Canon, je peux comprendre que vous voulez réduire la facture, mais quand même ! Voyez-vous, personne n’accepterait de se balader avec un chargeur externe pour la batterie de son smartphone, et bien c’est pareil pour ce R100 🙂
Redisons-le, le parti-pris d’un écran figé non tactile et l’absence de touches rétroéclairées ou de joystick AF, entre autres, constituent des concessions ergonomiques majeures auxquelles il faudra consentir. L’expérience utilisateur risque d’en pâtir significativement face à une concurrence bien mieux armée et plus moderne sur ce terrain. Cela dit, on salue la compacité record du R100 mais on peut s’interroger sur la pertinence de certains choix d’une autre époque. Allez, arrêtons de râler et passons à la réactivité !
Réactivité de l’appareil
La réactivité générale de l’EOS R100 n’a rien d’exceptionnelle mais reste correcte au regard de son positionnement tarifaire. Il s’appuie sur une version basique de l’autofocus Dual Pixel CMOS AF de 1ère génération reposant sur 3975 collimateurs couvrant 88% de l’image. Le constructeur annonce une couverture AF de 100% en vertical (haut en bas) mais de seulement 80% en horizontal (gauche à droite). Mais cela dit, c’est suffisant, pas besoin de forcément couvrir tout le cadre, votre sujet ne sera pas souvent dans la lucarne 😉 L’essentiel c’est que le viseur couvre 100% du champ.
L’autofocus se montre plutôt réactif et précis en conditions de lumière normale. Canon annonce avoir optimisé l’algorithme de détection pour les sujets à faible contraste et basse lumière. Il est également capable de reconnaître et suivre les visages et les yeux humains en temps réel, avec une bonne fiabilité, ce qui sera apprécié pour la photo de portrait, d’enfant ou de groupe.
En revanche, il faudra faire sans les modes de détection avancés comme les animaux ou les véhicules, une concession logique à ce niveau de gamme.
Mentionnons que le R100 peut parfois buter sur la détection du sujet et refuse d’effectuer la mise au point dessus malgré les indications de l’utilisateur. Un comportement aléatoire et déroutant qui peut conduire à manquer des clichés, surtout si ledit sujet bouge très vite.
Les différents modes de sélection de la zone AF comme le spot AF, le 1 point AF ou la zone AF permettent de cibler plus précisément la zone de netteté. Mais leur pilotage via la croix directionnelle s’avère lent et peu pratique pour suivre des éléments mobiles. L’absence de joystick AF ou d’écran tactile pour déplacer les collimateurs se fait clairement sentir.
La cadence en rafale constitue le véritable talon d’Achille du boîtier. Comptez seulement 3,5 i/s en continu avec suivi AF, une cadence bien faible pour capturer de l’action ou suivre des enfants qui bougent. Sans autofocus (One Shot), le R100 grimpe péniblement à 6,5 i/s, loin des 15 i/s de l’EOS R50. La situation empire avec le ridicule buffer de seulement 9 images RAW avant que l’appareil ne se bloque et demande grâce, vous obligeant à attendre qu’il digère les clichés sur la carte SD ^^
Un mode ‘H+’ permet de débloquer les 6,5 i/s en appliquant un recadrage de 1.5x environ en basculant en obturateur électronique, mais sans suivi AF. Canon précise que l’obturateur électronique ne peut être utilisé que dans ce mode H+ ou en mode scène “silencieux” qui ne permet aucun réglage manuel avec capture uniquement en JPEG.
L’obturateur génère un bruit de déclenchement plastique particulièrement sonore et désagréable à la longue qui n’est pas sans rappeler les reflex à quatre chiffres. Il plafonne à 1/4000s, ce qui n’a rien d’étonnant sur ce segment. En jouant avec l’obturateur électronique, on pourra obtenir des séries en JPEG illimitées à 6,5 i/s mais avec un effet de rolling shutter prononcé en cas de mouvements un peu brusques. La stabilisation électronique est disponible en vidéo mais dégrade la qualité d’image.
En définitive, la prétendue sobriété du R100 se traduit principalement par des performances au rabais sur le plan de la réactivité, notamment pour capturer des sujets en mouvement. Les concessions réalisées pour contenir le prix de vente s’avèrent ici trop pénalisantes à l’usage, d’autant qu’elles ne sont pas compensées par une ergonomie de premier plan qui aurait pu faire la différence. Le R100 est un appareil à réserver à des scènes statiques ou peu dynamiques, en espérant ne pas devoir mitrailler ou recadrer en postproduction.
Qualité d’image du Canon EOS R100
Le Canon EOS R100 embarque un capteur CMOS APS-C de 24,1 Mpx éprouvé couplé au processeur DIGIC 8 introduit en 2018. Ce produit offre des performances correctes mais présente des limitations, notamment en termes de montée en ISO et de qualité d’image en basse lumière avec les objectifs de kit en monture RF-S. Ce duo délivre des fichiers RAW bons, sans pour autant briller par leur rendu. La colorimétrie est agréable mais manque parfois de naturel. Redisons-le ici, tous les appareils du marché ont désormais une bonne qualité d’image, donc pas d’exception ici !
La mesure de l’exposition se montre souvent approximative, produisant régulièrement des clichés légèrement surexposés ou sous-exposés pas toujours faciles à rattraper en retouche, surtout en JPEG.
Concernant la montée en sensibilité, le bruit reste très discret jusqu’à 400 ISO. Il est encore bien maîtrisé jusqu’à 1600 ISO malgré une perte de piqué sur les détails fins. La dégradation s’accélère au-delà de 3200 ISO avec un bruit de chrominance plus prononcé. Le rendu à 6400 ISO demeure exploitable en dernier recours, mais les 12800 ISO maximum souffrent d’une perte détails importante et d’un bruit de luminance omniprésent. Cela dit, vous pouvez toujours utiliser dans ce cas l’algorithme de suppression de bruit de Lightroom ou de Dxo et le tour est joué 😉
Le potentiel du boîtier en basse lumière est surtout limité par la faible ouverture des deux zooms de kit RF-S actuels plafonnant à f/6,3 à leur focale téléobjectif. Cela oblige à pousser les ISO très haut dès que la luminosité baisse pour maintenir une vitesse d’obturation suffisante et éviter le flou de bougé.
L’offre restreinte d’objectifs lumineux spécifiquement conçus pour le format APS-C en monture RF (comme des focales fixes idéales pour le portrait par exemple) vient pénaliser davantage le R100 lorsque la lumière vient à manquer. Certes, il est toujours possible de recourir aux optiques plein format de la famille RF mais ces dernières sont souvent bien plus onéreuses et imposantes alors que l’on n’exploitera pas pleinement leurs qualités et que l’on paiera pour des lentilles superflues sur un petit capteur.
Points forts et points faibles
Comparaison avec les appareils concurrents
Dans la catégorie des hybrides APS-C entrée de gamme, le Canon EOS R100 doit faire face à une concurrence bien établie, même si le marché se décale de plus en plus vers le milieu et haut de gamme.
Son prédécesseur le plus proche en monture EF-M, le M50 Mark II, constitue une alternative intéressante. Ce dernier se révèle encore plus compact, dispose d’un écran tactile orientable à 180° bien plus polyvalent, et jouit d’un plus grand choix d’optiques natives stabilisées et abordables. Il partage le même capteur 24 Mpx et un autofocus proche. Son interface est également plus moderne et agréable. Mais l’avenir incertain (voir condamné ^^) de la monture EF-M pousse à se diriger vers le RF malgré tout.
Son grand frère l’EOS R50 apparaît comme une option plus équilibrée au sein de l’écosystème RF. Il reprend le même capteur mais profite d’un autofocus Dual Pixel CMOS AF II plus performant et couvrant 100% du champ, d’un mode rafale bien plus véloce (15 i/s en électronique), d’un suivi des sujets amélioré (humains, animaux, véhicules), d’un écran tactile orientable sur rotule, d’une vidéo 4K UHD oversampled sans recadrage (mais limitée à 30p), du contrôle de la mise au point en vidéo et même d’un autofocus détectant les yeux en vidéo. Son tarif supérieur de 200 € est largement justifié par ces nombreuses évolutions qui en font un outil bien plus polyvalent.
Chez Sony, dans cette gamme de prix, l’A6100 mise sur un design un peu plus massif tout en plastique couplé à un bon capteur APS-C de 24 Mpx, la vidéo 4K UHD jusqu’à 30p avec suivi AF, un autofocus ultra-rapide et précis en photo comme en vidéo, un écran tactile orientable, un mode rafale à 11 i/s avec un grand buffer, le tout avec un vaste choix d’optiques en monture E. Il propose également une appli smartphone bien pensée pour le transfert et le contrôle sans fil. Son interface et sa prise en main ne sont pas les plus intuitives mais il offre des prestations solides.
Fujifilm propose quant à lui le X-T200 au look rétro séduisant avec un superbe écran tactile orientable de 3,5 pouces aux couleurs éclatantes, un capteur maison X-Trans CMOS de 24 Mpx associé au processeur propriétaire, la célèbre simulation de films argentiques Fuji-X pour des rendus uniques, la vidéo 4K UHD jusqu’à 30p mais avec un léger recadrage, un autofocus à détection de phase rapide, un viseur OLED de 2,36 Mpts ainsi qu’une belle construction en alliage d’aluminium.
Il faut également mentionner les récents appareils hybrides 24×36 plein format de Nikon comme le Z5, pour un ticket d’entrée à moins de 1500 €. Ce petit boîtier robuste en polycarbonate mise sur les performances du grand capteur en termes de qualité d’image, un autofocus avancé, une ergonomie simplifiée héritée des reflex ou encore la vidéo 4K en Full Frame. Ils représentent un choix judicieux pour évoluer vers le grand capteur sans se ruiner malgré une rafale en retrait et des optiques plus onéreuses.
- Prix
- Note
- Date de sortie
- Capteur
- Sensibilité ISO
- Visée
- Ecran
- Objectif
- Vitesse de la rafale
- Buffer en RAW
- Stabilisation
- Carte mémoire
- Vidéo
- Dimensions
- Poids avec batterie
- Tropicalisation
- Voir l'offre
-
Canon EOS R100
Canon
- 579 €
- 2023
- APS-C - 24 Mpx
- 100 - 12800
- électronique - 2,36 Mpx
- 3″ - 1,04 Mpx
- -
- 6,5 i/s
- oui
- 1 SD
- 4K UHD 24 i/s - 1080p 60 i/s
- 116 x 86 x 69 mm
- 356 g
- non
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-
Canon EOS M50 Mark II
Canon
- À partir de 504 €
- 2020
- APS-C - 24 Mpx
- 100 - 25600
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 1,04 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 10 i/s
- 10
- non
- 1 SD
- 4K UHD 24 i/s - 1080p 60 i/s
- 116 x 88 x 59 mm
- 387g
- non
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-
Canon EOS R50
Canon
- 630 €
- 2023
- APS-C - 24 Mpx
- 100 - 32000
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 1,04 Mpx sur rotule
- -
- 12 i/s
- 7
- non
- 1 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 116 x 86 x 69 mm
- 375 g
- non
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-
Sony A6100
Sony
- 770 €
- 2019
- APS-C - 24 Mpx
- 100 - 32000
- électronique - 1,44 Mpx
- 3″ - 0,92 Mpx - tactile - inclinable
- -
- 11 i/s
- 33
- non
- 1 SD, 1 Memory Stick Pro Duo
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 120 x 67 x 59 mm
- 396 g
- non
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-
Fujifilm X-T200
Fujifilm
- À partir de 559 €
- 2020
- APS-C - 24 Mpx
- 200 - 12800
- électronique - 2,36 Mpx
- 3,5'' - 2,78 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 8 i/s
- 18
- non
- 1 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 121 x 84 x 55 mm
- 370 g
- non
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Nikon Z5
Nikon
- 991 €
- 2020
- FF - 24,3 Mpx
- 100 - 51200
- électronique - 3,69 Mpx
- 3,2'' - 1,04 Mpx - tactile - inclinable
- -
- 4,5 i/s
- 78
- oui
- 2 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 60 i/s
- 134 x 101 x 70 mm
- 675 g
- oui
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Est-ce l’appareil de vos rêves ?
Le Canon EOS R100 incarne la volonté de Canon de simplifier à l’extrême l’expérience de prise de vue pour ne pas perturber les néophytes. Et de ce point de vue, force est de constater que la mission est accomplie. Ce petit boîtier tout en rondeurs s’avère très facile à prendre en main grâce à ses nombreux automatismes et modes scènes et sa construction inspire confiance malgré le plastique omniprésent.
L’ergonomie minimaliste permet d’accéder rapidement aux réglages essentiels et le kit de base avec les zooms RF-S se révèle très compact et polyvalent pour débuter. La qualité d’image est très bonne jusqu’à 3200 ISO.
Néanmoins, et c’est là que le bât blesse, ce minimalisme poussé à l’extrême finit par desservir l’appareil au quotidien. L’absence d’écran tactile et orientable couplée à une interface vieillissante risque de dérouter les habitués des smartphones plus que de les attirer. Les performances en retrait tant sur le plan de l’autofocus, de la rafale que de la vidéo, tout comme l’affichage basique du viseur ternissent l’expérience utilisateur
Le principal atout du R100 réside donc dans son positionnement tarifaire attractif, inférieur à 700 € en kit, mais qui implique de facto des concessions pas toujours bien senties. Ceux qui envisagent de progresser rapidement en photo risquent de se sentir vite à l’étroit dans cette combinaison trop basique.
Son grand frère l’EOS R50 apparaît au final comme un meilleur choix pour seulement 200 € de plus. Il gomme la plupart des défauts du R100 sans sacrifier sa compacité et offre une expérience bien plus gratifiante et polyvalente, en photo comme en vidéo, avec notamment un AF bien plus évolué. Il laisse aussi plus de marge de progression à l’utilisateur.
En l’état, le Canon EOS R100 ne peut être recommandé qu’aux purs débutants cherchant un appareil ultra-simplifié et abordable pour se familiariser en douceur avec la photo (ou si on vous le donne ^^). Ceux qui ont déjà un peu d’expérience ou souhaitent un boîtier plus évolué capable de les accompagner durablement dans leur passion seront mieux servis par les autres modèles de la gamme EOS R, quitte à viser un peu plus haut en termes de budget.
Si vous recherchez un appareil compact comme le R100, regardez cette vidéo pour vous inspirer dans votre recherche :
Et vous qui avez ce boîtier, qu’en pensez-vous ? Son approche ultra-simplifiée vous séduit-elle ou pas trop ? Donnez-nous votre avis dans les commentaires !