Je ne vous apprends rien, l’automne est une saison très propice à la photographie.
Alors oui je sais, certains vont dire “moi ma saison préférée c’est plutôt l’hiver parce que tu comprends, en hiver c’est bien, il y a le ski, il y a la raclette”
Je comprends, et vous avez le droit 😀
Mais bon, c’est un fait, en automne la nature se pare de 1000 couleurs, les feuilles mortes se ramassent à la pelle, et vous êtes tenté d’en profiter.
Donc voici où je vais vous donner 7 astuces simples pour profiter au maximum de la saison et réaliser des clichés qui feront honneur à ce que nous offre la nature. C’est parti.
En automne, n’utilisez pas que les Golden Hours !
Là, vous avez l’impression que je vais vous donner un conseil complètement banal, vu et revu 1000 fois, du type : “photographiez à la golden hour et n’oubliez pas de charger vos batteries avant de partir”.
Ou bien “achetez le dernier drone mavic pro et survolez les forêts en fin de journée car c’est teeelllemment magnifique ce rendu cinématique”

Vous inquiétez pas, ça va aller un peu plus loin que ces conseils (nuls), donc continuez la lecture !
Revenons sur ces Golden Hours ou heures dorées, qui commencent une heure avant le coucher du soleil grosso modo. Je pense que vous avez en mémoire ces moments magiques où le soleil est bas sur l’horizon, ces moments qui se prêtent particulièrement bien à la photographie de ces couleurs automnales.
En effet, c’est une lumière aux tons très chauds qui renforce les couleurs déjà chaudes de l’automne (rouge, orange, jaune…). Prendre vos clichés à ces moments-là vous permettra donc d’obtenir des couleurs très saturées et donc de bien retranscrire toute l’intensité de ces tons chauds.
Mais attention : l’image étant dominée par une lumière chaude, la balance des blancs automatique de votre appareil va avoir tendance à compenser, c’est-à-dire à refroidir les tons de l’image, ce qui n’est pas souhaitable. Regardez par exemple cette image (qui n’a pas beaucoup d’intérêt à part de servir d’exemple) : l’appareil a choisi par défaut une balance des blancs à 5400 K.

Je n’ai pas commencé à traiter l’image, mais vous voyez que le rendu du RAW par défaut avec ces paramètres c’est pas très “flamboyant”, pas très saturé, en tout cas peut-être pas autant que vous le voudriez. En tout cas, personnellement je trouve ça un peu terne !
Si j’augmente la balance des blancs, ça va réchauffer l’image (logique). Il ne faut pas que ce soit too much, mais je pense qu’une valeur aux alentours de 7000K me conviendrait mieux, quitte à exagérer un poil l’ambiance flamboyante pour justement mieux ressentir cette ambiance automnale !

Dites-moi en commentaire si vous vous sentez plus en automne dans cette seconde version ou pas 🙂
Alors c’est sûr que cette image mériterait d’autres ajustements, là on voit que l’histogramme est collé à gauche par exemple, mais on va pas aller plus loin, car je voulais juste vous montrer cette histoire de balance des blancs !
Et si vous vous demandez pourquoi une température de couleur chaude, ça correspond à une teinte bleutée, alors que quand on réchauffe la balance des blancs, l’image devient plus jaune, c’est une lecture de l’article sur la balance des blancs qu’il vous faut ^^ Ce sera plus efficace que vous arracher les cheveux inutilement.
Revenons un peu à nos Golden Hours !
Point important : il ne faut pas non plus que vous soyez obnubilé par ce moment de la journée uniquement, car en fait en automne, la course du soleil est assez basse dans le ciel toute la journée.
Regardez sur cette image qui montre la course du soleil, on voit qu’en automne, on a une course du soleil dans le ciel bien plus basse qu’en été (on est pas au niveau du solstice d’hiver tout en bas mais on n’est pas si loin).

Ce soleil bas dans le ciel en automne est une excellente nouvelle pour nous les photographes car la lumière sera rasante plus longtemps qu’en plein été.
Par exemple à 16h en plein été le soleil est encore haut dans le soleil, alors qu’en automne vous avez déjà une lumière assez rasante.
Cette lumière basse en automne va vous ouvrir des opportunités photos, quelques idées comme ça :
- Vous pouvez plus facilement créer des raies de lumière, notamment dans la forêt, où les éléments en bois se marient harmonieusement avec les couleurs automnales.

- Ou bien juste créer des ombres et des tâches de lumière, toujours en forêt.

- vous pouvez plus facilement faire des portraits en contre jour, même quasiment en pleine journée, ce qui est parfois compliqué l’été car le soleil est vraiment très haut dans le ciel, et donc même en contre jour, il peut écraser votre sujet et vous êtes obligé de vous mettre à l’ombre, ou d’attendre les Golden Hours.

Je pense que vous avez compris : en automne pensez aux Golden Hours certes, mais pensez aussi plus largement à valoriser cette lumière rasante pendant la journée !
D’ailleurs, petit rappel technique, pour celles et ceux qui débutent. Avec ces scènes contrastées, faites attention à votre histogramme à l’arrière de votre appareil. Pensez à l’afficher à la prise de vue si vous avez un hybride, et d‘exposer à droite pour avoir des fichiers avec le maximum d’information pour le post-traitement. Parce que vous shootez en RAW j’espère !!
Voilà, vous voulez un histogramme plaqué à droite mais pas tronqué. Donc ça c’est le mal absolu 🙂

Et ça c’est mieux, vous avez toujours un pic à droite dans les hautes lumières, mais elles ne sont plus brûlées.

Vous pouvez jeter un oeil à l’article dédié pour réviser l’exposition à droite si vous voulez !
Photographiez aussi par temps couvert
Donc en plus de ne pas photographiez qu’aux golden hours, ne photographiez pas uniquement par grand beau. Vous savez sans doute que de manière générale, par temps nuageux, la lumière est très diffuse et donc très douce.
Je ne vous refait pas tout le topo sur la lumière douce et dure, mais par temps couvert, tout se passe comme si tout le ciel était une énorme softbox et donc la lumière est presque omnidirectionnelle. Elle vous évitera donc les ombres trop marquées d’un plein soleil. Cela veut dire que la transition entre les zones d’ombre et les zones éclairées est très progressive, comme ici :

Au contraire, une lumière dure (typiquement le soleil au zénith par grand beau) produit des ombres dures et donc une transition entre les zones d’ombres et les zones éclairées très marquée (vous pouvez voir la ligne de démarcation !)

Mais mieux que les nuages en automne, vous avez souvent de la brume !
En fait en automne, l’air se refroidit plus vite que le sol la nuit, si bien que le matin il y a souvent de la brume, qui n’est ni plus ni moins qu’une condensation de l’eau dans l’air à proximité du sol.
Et la brume va faire cette lumière douce comme un ciel couvert, avec en plus cet effet sympa de machine à fumée près du relief !

Que ce soit un temps couvert ou de la brume, je pense que vous voyez bien ce type d’ambiance romantique et des couleurs pastels, ce qui permet de retranscrire toute l’atmosphère humide et légèrement fraîche de l’automne, qui évoque comme une attente, un moment où le temps est suspendu.
Pensez à un matin d’automne brumeux au bord d’un lac, et je crois que vous avez l’idée 😉
Cette atmosphère brumeuse renforce notre connexion avec la nature, en mettant en avant les teintes douces et apaisantes de l’automne.
Techniquement, il faut faire attention à ce type de lumière : étant plutôt froide, elle rentre en désaccord avec les tons chauds que vous cherchez à capturer. Comme tout à l’heure il faudra donc ici aussi jouer manuellement avec la balance des blancs en post-traitement afin de faire apparaître ces couleurs sans pour autant faire disparaître l’ambiance que vous cherchez à faire ressentir à ceux qui regarderont l’image.
Vous pouvez utiliser le outils de retouche locale sur Lightroom pour ne saturer ou ne réchauffer qu’une partie de l’image. Ça créera un contraste de balance des blancs !
En tout cas, c’est un équilibre à trouver au cas par cas !
Autre cas : si vous avez un ciel couvert ou de la brume, et que le soleil perce à un moment et éclaire une partie du paysage, ça peut vraiment vous faire des ambiances saisissantes, un peu surréalistes, très contrastées qui viennent accentuer encore la saturation des couleurs !

- Et enfin, pour finir avec ces sujets de nuage et de brume, il arrive qu’en automne et en hiver cette brume reste coincée près du sol assez longtemps, et en montagne ça donne lieu au phénomène d’inversion, qui produit des mers de nuages.
C’est plus courant l’hiver quand même, mais si vous avez une journée grisouille, dites-vous que ça vaut peut-être le coup de poser un jour pour aller vous balader au soleil au dessus de la couche ! Vous avez alors l’impression d’être sur une île au milieu du ciel !

Ne pas photographier QUE les couleurs de l’automne
Alors évidemment vous faites bien ce que vous voulez hein !!
Ce que je veux dire c’est que malgré toutes ces couleurs magnifiques, une bonne photo c’est avant tout un sujet fort, donc ce n’est pas parce qu’il y a plein de couleurs magnifiques que vous êtes dispensé d’en trouver un !
Parce que des photos d’arbres en automne, avec leurs feuilles changeantes, c’est bien joli, mais vous allez vite constater qu’elles se ressemblent toutes et qu’aucune n’a réellement d’intérêt.
Je dis ça absolument sans mépris car je l’ai constaté moi-même à un moment sur mes photos : j’avais besoin de raconter quelque chose de plus que juste montrer des beaux paysages 🙂

Regardez, prenez des forêts de mélèzes jaunes flamboyants en train de perdre leur aiguilles, mêlés à des sapins qui restent eux restent verts : une scène d’automne qui peut vous mettre les larmes aux yeux ! Je vous garantis qu’une fois que vous fait plein de photos de ça, et bien ça va vous lasser.
Pour vous illustrer un peu ce point sur l’importance d’avoir un sujet fort, je vous montre deux images.


La première photo est irréprochable techniquement, mais la seconde comporte un vrai sujet, ce personnage au milieu, et vous voyez que cette seconde photo vous touche sans doute plus émotionnellement.
Alors évidemment, le sujet de votre image peut être un arbre, évidemment pas forcément un humain. Je sais pas par exemple si vous voyez un Séquoia géant, ou autre. Mais ce que je veux dire c’est qu’une photo ou vous avez intentionnellement inclus un sujet fort fonctionne toujours mieux qu’une photo juste descriptive d’un paysage.
En fait, c’est très rare que les couleurs soient votre sujet à part entière. Regardez par exemple des photographes qui ont un rendu colorimétrique assez caractéristique et bien reconnaissable dans leur travail n’en font par autant une définition de leur travail :
- William Eggleston – Un des pionnier de la photographie couleur, ses images du quotidien américain dans les années 60-70 ont révolutionné l’utilisation de la couleur en photographie d’art. Mais la couleur ne résume pas son travail !!

- Martin Parr – Connu pour ses images saturées et colorées, souvent ironiques, documentant la société britannique et la culture de masse. Mais pareil, les couleurs saturées ne sont là que pour servir son propos.

- Harry Gruyart – Photographe belge membre de Magnum Photos, il est réputé pour ses compositions abstraites jouant sur les contrastes de couleurs vives, notamment dans ses séries sur les paysages urbains et bords de mer. Idem, la couleur n’est qu’un outil pour un propos plus large !

Bon, bah cela est valable aussi pour les photos de paysages, et même si vous vous êtes levés à 5h pour aller prendre des clichés, désolé c’est la dure vérité 😀
Faites preuve d’originalité
C’est une bonne transition pour vous parler d’originalité.
Le problème des « conditions idéales pour la photographie », c’est que vous n’êtes pas les seuls à les avoir remarquées 😉
Les photos d’automne ne manquent pas, et pour faire un cliché qui se détache du lot et qui attire l’œil, il faut faire preuve d’originalité.
Il y a autant de façon de sortir du lot qu’il y a de photographes, mais il existe deux astuces qui fonctionnent bien : Les couleurs de l’automne, inspirées par la nature, nous rappellent notre connexion avec le monde naturel et sa diversité.
- Pensez à prendre des clichés plus près : on voit plus rarement des photos d’une feuille, ou même d’une partie d’une feuille. Ils peuvent être très forts si vous parvenez à être un peu créatifs. Utilisez la profondeur de champ, une composition originale, … Créez !

On parlait de séquoia géant tout à l’heure : imaginez qu’au lieu de sortir votre ultra-grand angle vous essayiez au contraire de vous rapprocher pour mieux mettre en valeur la texture de l’arbre, et aussi en ne montrant ainsi pas tout l’arbre vous allez justement laisser l’imagination du spectateur faire sa part. Et probablement l’arbre paraîtra encore plus géant !

- Utilisez l’eau : la caractéristique de l’automne, c’est aussi que c’est une saison pluvieuse. Vous pouvez aller facilement dans des zones naturellement humides (lacs, rivières, marais) : ce sont souvent des espaces naturels exceptionnels et préservés qui vous donneront l’occasion de réaliser des photos de paysages automnaux qui ont le « truc en plus ».
Par exemple ici, Laurent a profité des reflets automnaux dans l’eau pour en faire une partie intégrante des photos de cet ours qui nage.


Mais juste à votre porte, une flaque d’au peut faire l’affaire !

Les reflets des couleurs automnales dans l’eau peuvent être très intéressants et créer des formes un peu abstraites qui donneront de l’impact à vos images.
Utilisez un filtre polarisant sur vos photos d’automne
Je pense que la plupart d’entre vous connaissent le filtre polarisant, surtout son effet principal qui est de supprimer les reflets sur les surfaces brillantes, comme l’eau par exemple, mais pas seulement !
- En automne, l’humidité présente sur la végétation, comme le vert mousse, crée de multiples petits reflets qui diminuent le contraste et la saturation des couleurs. En neutralisant ces reflets, le filtre polarisant rend votre scène plus flamboyante. En fait, Il y aura plus de peps aux couleurs. Parfois vous devrez doser le degré de polarisation en tournant la bague du filtre car la saturation des couleurs peut rapidement devenir, disons, très explosive. Mais de toute façon vous pourrez ajuster en post-traitement parce que vous shootez en RAW donc tout va bien.

- Il y a un autre effet moins connu, particulièrement utile avec un téléobjectif. L’air contient de la vapeur d’eau et des poussières qui induisent de multiples réflexions parasites de la lumière. Résultat : les couleurs d’un objet situé à grande distance sont estompées (avec souvent une dominante bleutée), et son contraste diminué. Ces effets sont d’autant plus prononcés que votre sujet est loin, car les rayons lumineux ont plus d’épaisseur d’air à traverser avant d’atteindre votre œil, c’est logique ! Donc utilisez un filtre polarisant avec votre téléobjectif, ça sera que bénéfique !
- Et enfin dernier effet parfois méconnu, qui est lié à l’effet le plus connu – atténuer les reflets – c’est d’assombrir le bleu du ciel et augmenter le contraste avec les nuages. Ça vous permet d’avoir un ciel avec plus de texture. Donc maintenant quand vous voyez des images avec un ciel bleu sombre, vous savez qu’il y a un filtre polarisant dans l’histoire 🙂

Et enfin, sachez que le filtre polarisant est le seul filtre photo dont l’effet est difficilement reproductible au post-traitement, donc ça vaut le coup de le porter je vous assure 😉
Pour finir sur le filtre polarisant, je vais nuancer un peu. Dans certaines de vos photos le reflet va faire partie intégrante de la composition pour raconter l’histoire. L’utilisation d’un filtre polarisant serait alors carrément contre-productif, comme dans cette photo qui saisit un face à face impromptu entre le photographe et son sujet. Bref, il faut trouver l’équilibre dans l’utilisation, mais en photographie de paysage c’est quand même généralement souvent utile 🙂

Bref, je vous ai fait un résumé mais aller voir l’article sur les filtres polarisants en cliquant ici, tout est bien détaillé, si vous voulez vous mettre à jour !
L’automne, idéal pour expérimentez avec les couleurs en post-traitement
On l’a dit et redit, l’automne est la saison des couleurs saturées.
Donc vous allez avoir des photos avec des couleurs saturées, mais aussi des contrastes forts, c’est à dire des zones avec des tons très clairs et d’autres avec des tons très sombres.
Par exemple ici, Laurent a utilisé le contraste de la lumière un peu rasante pour mettre en valeur l’animal, et a réchauffé un peu l’image pour mettre en valeur les couleurs automnales.

Comme je vous disais tout à l’heure, c’est bien d’essayer de faire au mieux à la prise de vue pour exposer à droite et avoir des fichiers les plus qualitatifs possibles, ce qui vous laissera de la marge créative au post-traîtement.
Justement le post-traitement, c’est de ça dont je voulais vous parler ici.
C’est l’occasion d’expérimenter le traitement des couleurs au pot-traitement, en bougeant fort les curseurs pour bien comprendre leurs effets.
Notamment quelques exercices :
- Essayer de contraster l’image davantage, soit avec le curseur contraste, soit avec la courbe des tonalités pour être plus fin, en commençant par une courbe en S
- Vous verrez que l’effet secondaire du contraste c’est d’augmenter la saturation, donc vous aurez peut être envie de désaturer un peu après avoir augmenté le contraste.
- Avez-vous déjà joué avec le mélangeur de couleur ? Là vous pouvez agir sur chaque couleur séparément, à la fois en saturation, teinte et luminance
- Enfin pour aller plus loin, vous pouvez tester l’effet du color grading. Particulièrement en automne car vous aurez des ombres et des hautes lumières bien présents, donc vous verrez bien les effets respectifs. Donc par exemple vous pouvez essayer des combinaisons de teintes complémentaires dans les hautes lumières et les ombres, et voir ce qui vous plaît à l’oeil.


Bref, je ne fais que survoler là, et je vous refais pas en trois minute la formation Sublimez vos photos, qui creuse tout ça en détail, mais sachez que c’est en expérimentant que vous comprendrez mieux ce qu’il se passe ! Allez voir la série Donne moi ton RAW de Laurent pour avoir plein d’exemples de post-traitement différents, c’est juste ici.
Allez vous promener en automne !
Avant de vous laisser, dernier conseil rapide mais essentiel : c’est d’aller vous promener !
Ça parait bête mais plus vous faites de photo plus statistiquement vous en aurez de bonnes.
Vous connaissez sans doute la théorie d’une étude de psychologie américaine qui dit que pour devenir expert dans quelque chose, il faut passer 10 0000 h à pratiquer ce quelque chose. Et bien c’est exactement ça 🙂
Alors dès que vous aurez fini de lire cet article, prenez votre appareil et sortez faire des photos !
Merci d’avoir lu cet article sur les photos d’automne, j’espère qu’il vous a inspiré à tester des choses différentes ! Si vous avez des questions, mettez-les moi en commentaire ci-dessous, j’essaierai de répondre un maximum. À bientôt et bonnes photos !
L’Automne est la saison qui a la plus forte ambiance, c’est pour ça que je réalise des séances photo de portrait spécial Automne dans la nature. Et je vous invite à faire de même car les modèles en particulier les femmes y sont très sensibles. En effet l’Automne c’est pas juste des couleurs et des feuilles morte, il y a toute une symbolique que l’on ressent inconsciemment.
Voilà ce que ça donne: http://simsublime.fr/shooting-photo/automne/
j’ai un bras alors comment je fais pour stabilisé mon appareil photo? Un brigde:sans tripied
Récemment j’ai fait une séance portrait sur les couleurs de l’automne, hélas les feuilles étaient encore très vertes. La période où les feuilles sont bien oranges ne dure que 2-3 semaines guerre plus. Il faut pouvoir caler un shoot rapidement.
Merci pour ces superbes conseils au global, j’ai démarré la photographie en réflex il y a peu (3-4 semaines) et arrive à bien mettre en pratique (surtout un bel automne dans une région boisée et montagneuse qu’est la Haute Savoie)
Je m’équipe petit à petit et le résultat est vraiment satisfaisant (en tout cas pour moi)
Merci encore
Merci pour ce superbe article !
Habitant en normandie, j’aimerai me rendre de le bas Jura pour tenter d’y photographier de beaux clichés.
Je sais que là-bas le climat est plus montagnard que chez moi. Quelle serait d’après vous la meilleure période où je pourrais faire mes photos, avant que tous les arbres soient nus !…
Merci d’avance 😉
Aurélien.
Re-bonjour,
Je shoot en jpeg car je n’ai que 2 cartes mémoires et que ça prend moins de place. Tu conseilles le .raw pour la retouche photo et/ou pour le développement ?
Bonjour Laurent B.
J’ai un probleme avec mon appareil canon EOS REbell T3i .Je ne sais pas le regler pour faire des belles photos . Au fait j’aime faire des photos pour moi et ma famille , mais la qualite n’est pas au rendez-vous . S’il te plait tu peux me dire une bonne facon de regler cet appareil ?? Merci
Kanku JARRY
Montreal Quebec
Bonjour, Laurent.
Juste une petite question: je travaille mes photos par DxO 8 et je ne comprend pas trop la différence qu’il y a entre “vibrance” et “saturation” Voilà, ce n’est qu’une petite question, mais qui peut m’amener beaucoup. Encore merci et continuez, ce blog est vraiment bien.
P.M
Bonjour !
Pour faire simple, la saturation affecte toutes les couleurs de l’image, tandis que la vibrance affecte seulement les couleurs les moins saturées.
Donc en utilisant la vibrance, si tu as des verts et des bleus bien pétants, et des rouges un peu fades, tu vas surtout augmenter la saturation des rouges (mais un peu des autres couleurs quand même).
Du coup, la vibrance sert surtout si on veut jouer sur des tons moins présents sur une photo alors ? En quoi cela peut-il être intéressant ? Je sais, question de béotien mais que veux-tu, on ne se refait pas 😉
Ca peut être intéressant pour équilibrer les couleurs, si tu ne veux pas que la couleur plus saturée (mettons les verts) attire trop l’oeil par rapport au reste de l’image, sans non plus diminuer la saturation globale.
Bref, ça va te servir à apporter un équilibre dans ton image (ou au contraire, un déséquilibre), en sachant que les couleurs saturées attirent en général plus l’oeil. Donc tout dépend de ton attention et de l’endroit où tu veux attirer l’oeil du spectateur 🙂
Merci beaucoup pour ta réponse !
Merci pour ces retour sur des articles bien interressants
Avec tous ces articles et celui la en particulier, ca m’a motivee pour sortir et prendre des photos 🙂
je commence mieux a cmprendre comment bien utiliser mon appareil (meme si j’ai encore beaucoup de progres a faire) tous ces articles aident vraiment ! merci !
Oupps non, je shoote en raw, escusez moi du double post :$
Bonjour, je vais enfin me décider à parler de mon problème de Raw. Je shoote en J-Peg et développe ma photo sous lightroom. Mais, la derrnière fois, j’ai voulu me mettre au HDR. Mais photoshop ne prends pas en compte les images, et je n’arrive pas à installer camera raw… Comment faire ?
Une très belle sélection de conseils et de clichés descriptifs. J’aime shooté avec les numériques mais je suis toujours un peu frustré de ne pas avoir la photo, l’objet entre les mains. J’ai donc acheté une imprimante photo mais les cartouches d’encre ne sont pas vraiment bon marché! Des conseils à ce niveau là?
merci pour ce bel article, les feuilles sont presque déjà tombées ce 4 novembre, mais j’attends avec impatience la jolie valse des feuilles tourbillonnant tout autour de nous (nous avons la chance d’être entourés de montagnes et donc d’arbres) chaque année 🙂 en espérant réussir de belles photos !
très intéressant … pour la saturation j’avais déjà compris mais rappeler que les couleurs ne sont pas l’essentiel et que la photo doit être pensée est une très bonne idée! On a vite tendance à l’oublier quand on est novice et qu’on croit rapidement avoir pris la photo du siècle 🙂
Merci pour tes conseils. Je vais du côté de Deauville. Je sais que ça fait un peu cliché, mais vu que je ne connais pas…
Si ce futur logiciel en est proche, ça devrait m’aider. Ça c’est du teasing, maintenant je vais m’impatienter ! 😉
Je shoot en Raw (+ Jpeg), j’ai du mal à développer mes photos (Lightroom 3), mais je shoote dès que je peux et devrais le faire ce week-end en Normandie. Merci donc pour ce rappel des règles de base ! Cependant, vu que je vais en bord de mer, aurais-tu spécifiquement des conseils à me donner pour photographier cette dernière en cette saison ? ou bien les conseils donnés ici conviennent tout aussi bien ?
A priori les conseils que je donne ici s’appliquent tout aussi bien en bord de mer. Celle-ci pouvant donner une dominante bleue à la lumière, tu te retrouveras sans doute dans le cas d’un temps couvert, sans doute un peu plus prononcé. Fais donc attention à la balance des blancs 😉
Mais la mer est si magique qu’elle sublime souvent les images. Où ça en Normandie d’ailleurs ? 🙂
Pour ce qui est du développement RAW, j’ai une bonne nouvelle pour toi : nous passerons bientôt à la vitesse supérieure grâce à un logiciel proche de Lightroom aussi bien en termes d’interface que d’efficacité, mais libre et gratuit. Mais patience 😉
Oups, je réalise que mon commentaire précédent sur ton blog tombe un peu à plat… Mais tu réponds à mon attente du coup 🙂
Merci d’avance 😀
@bibousiq
Y pleut en Normandie ! Mauvais pour l’appareil.