Sony A7 III vs Nikon Coolpix P1000

Le Sony Alpha 7 III est le dernier né de la gamme des appareils photo hybrides A7 de Sony. Il reprend le design et l’ergonomie du A7R III, avec quelques améliorations comme l’ajout d’un joystick permettant de changer facilement le point de mise au point.

La prise en main est bonne, l’appareil est réactif grâce à son autofocus performant issu de l’A9, et il offre une belle rafale à 10 images par seconde. La qualité d’image est excellente de 100 à 12 800 ISO, avec un bel équilibre entre netteté et bruit numérique. Le mode vidéo permet de filmer en 4K, et l’ensemble des fonctionnalités satisfera les photographes experts. Quelques défauts subsistent, comme l’écran non orientable à 180° et le fait qu’un seul des emplacements pour carte SD soit compatible UHS-II.

Mais dans l’ensemble, cet appareil confirme l’expertise de Sony sur le marché des hybrides, avec une polyvalence et une qualité d’image quasiment au niveau des reflex.

Le Nikon Coolpix P1000 est un appareil photo bridge qui a pour principal argument de vente son zoom 125x, avec une focale équivalente de 24 à 3000 mm, ce qui établit un nouveau record dans cette catégorie.

L’appareil photo est très imposant et encombrant, avec une sensation de “jouet” à la prise en main malgré ses finitions correctes. La partie ergonomie est bien pensée, avec notamment un écran orientable et une large poignée indispensable pour stabiliser l’appareil à de telles focales.

Cependant, l’écran n’est pas tactile, il n’y a pas de prise USB-C ni de Wi-Fi aux dernières normes, ce qui est regrettable pour un appareil de cette gamme. La réactivité s’avère moyenne, avec un démarrage sous la barre des 2 secondes mais une rafale limitée par la faible mémoire tampon. Surtout, l’autofocus à détection de contraste a beaucoup de mal dans de nombreuses situations, ce qui gâche l’expérience. Côté qualité d’image, le petit capteur de 1/2,3 pouce ne permet pas d’obtenir une excellente définition, avec une diffraction qui apparaît rapidement. Néanmoins, le traitement logiciel des JPEG est plutôt flatteur. La partie vidéo propose de la 4K, mais souffre des mêmes limitations.

Au final, le Nikon Coolpix P1000 séduira ceux qui recherchent avant tout la polyvalence d’une très longue focale, mais décevra sur la qualité d’image globale et la fiabilité de l’autofocus.