Avez-vous déjà regardé des images de photographes renommés et eu envie de vous en inspirer ?
Probablement oui, et c’est tout à fait normal ! C’est même le processus normal d’apprentissage de la photographie. Il nous faut nous nourrir de beaucoup de beau pour ensuite être capable de l’exprimer à notre façon sous forme créative. Mais la frontière entre l’inspiration et la copie est parfois fine, et nous avons tous un jour ou l’autre voulu à tout prix reproduire un style de composition ou de post-traitement. Oui, mais au fond quel mal à ça ? Les peintres novices recopiaient eux aussi les tableaux des grands maîtres pour progresser et ensuite s’exprimer pleinement…
Je suis Clément Belleudy, photographe et passionné de montagne, où je passe du temps pour y vivre des aventures. J’ai commencé la photo il y a dix ans en lisant le blog de Laurent. Et comme beaucoup, j’ai eu ma phase où j’essayais de reproduire un peu trop le rendu des images de photographes que j’admirais. Ou des images que j’avais vues sur les réseaux sociaux, notamment commerciales. Et j’étais frustré à plusieurs niveaux : ne n’arrivais pas à faire mieux que l’original (sans surprise !) et surtout je ne me faisais plus plaisir en photographiant. “Il faut que mes photos aient des couleurs éclatantes. Il faut que ma règle des tiers soit respectée. Il faut que mon contraste soit prononcé “. Il faut, il faut, il faut ! Bref, vous l’avez compris, j’étais passé du côté obscur de la photo 🙂
Le temps a passé, et je pense maintenant que la composition et le post-traitement ne sont que des outils au service de votre intention et de l’histoire que vous voulez raconter. Il faut photographier avec vos tripes pour transmettre vos émotions ! Voyons donc à travers plusieurs photos comment les choix esthétiques peuvent être au service d’une histoire, d’une idée.
Suggérer l’immensité
Dans cette image, en haut d’un sommet du Massif des Écrins, j’avais été frappé par l’immensité du paysage, digne du roman “Le Monde Perdu” de Jules Verne. Ici, vous trouveriez presque normal de voir surgir un ptérodactyle devant nous dans un cri strident 🙂

Quand nous voyons un paysage, nos deux yeux nous permettent de percevoir cet effet de profondeur. En deux dimensions sur une photo, c’est plus délicat. Inclure un premier plan ici permet à notre cerveau de reconstituer cet effet 3D.
Aussi, l’aspect acéré des rochers du premier plan me semblait bien renforcer le caractère sauvage du lieu. Vous avez bien remarqué la nuance ici entre “le premier plan me permet de faire ressentir l’effet de profondeur et de sauvagerie du lieu au spectateur” plutôt que “il faut un premier plan dans cette photo”. Un autre choix aurait été possible, cela dépend de l’histoire que vous voulez montrer.
Créer le mouvement

Cette image est celle de deux amis en skis de randonnée qui progressent en plein hiver en montagne. Il avait beaucoup neigé les jours d’avant et faire la trace dans la neige profonde demandait de l’énergie. Ici, pour suggérer qu’ils avançaient, j’ai inclus un espace vide à droite devant eux. Et pour aider le spectateur à bien se représenter le mouvement du skieur, la rafale a permis d’isoler le geste le plus évocateur. Au post-traitement, pour garder cet effet de mystère et d’isolement, j’ai préféré augmenter assez peu le contraste et la netteté du paysage pour garder cet effet de brume. Eh non, pas de contraste fort cette fois-ci !
Et enfin, j’ai conservé une balance des blancs assez froide pour faire frissonner les spectateurs. L’entendez-vous ce craquellement de la glace qui se forme ? 🙂
Rendre le sentiment de hauteur
Parfois nous hésitons entre le format portrait ou paysage. Là aussi, l’intention photo est votre amie car elle va vous aider à prendre la décision. Cette photo est prise sur une arête rocheuse en haute montagne. Alors que je grimpais, j’ai aperçu ce guide et son client en haut de ce gendarme, comme suspendus en plein ciel. Comment faire pour mettre en valeur au mieux cet aspect aérien qui m’avait marqué ?

En voici trois (mais il y en sûrement d’autres possibles !) :
- Placer le guide en haut du cadre et laisser le maximum d’espace sous lui pour renforcer le sentiment de hauteur et de vide
- Rehausser légèrement la saturation du pantalon orange pour attirer l’œil du spectateur sur les personnages (sujets de la photo).
- Centrer le gendarme rocheux, pour renforcer son aspect effilé presque symétrique dans la photo. Les lignes verticales du rocher sont majoritaires dans l’image, ce qui incite aussi à choisir le format portrait.
Exclure pour retrouver l’histoire
Récemment j’ai lu l’excellent livre “l’œil du photographe” de John Szarkowski (regardez la présentation ici). Un paragraphe m’a marqué particulièrement:
“Une fois sorti de son studio, le photographe ne pouvait pas reprendre à son compte les stratagèmes du peintre. Il ne pouvait pas mettre en scène une bataille, comme Uccello ou Velasquez […], il ne pouvait pas non plus réorganiser les différentes parties de son tableau pour obtenir une composition qui lui plaise davantage.
De la réalité à laquelle il se trouvait confronté, il ne pouvait que choisir le fragment qui lui semblait pertinent et cohérent, et qui pouvait tenir sur sa plaque“.
J’ai trouvé cette mise en regard du peintre et du photographe très parlante. Autrement dit, “la Photographie est l’art de l’exclusion“, comme le dit le photographe David DuChemin. Nous sommes ici incités à exclure du cadre les éléments qui ne contribuent pas à renforcer l’histoire de notre photographie.

J’ai pris cette photo lors d’un vol en parapente non loin de chez moi. Il s’agit de l’aperçu JPG de l’appareil avant post-traitement. C’était en fin de journée, durant les golden hours. Devant moi se trouvait un autre parapente et j’ai ressenti qu’une forte harmonie qui se dégageait de cette scène. Harmonie entre ce parapente et la forêt, éclairés tous deux de la même façon par la lumière rasante.
C’était cette vision de communion entre l’homme et la nature qui était restée fixée dans ma mémoire (vous m’excuserez pour les mots pompeux, j’étais ému 😉 ). En regardant l’image au développement, je ne retrouvais pas l’émotion ! Le ciel au-dessus attirait fortement le regard, en défaveur de mon intention de montrer le parapente et la forêt. Et à ce moment, vous serez d’accord que la notion d’exclusion prend tout son sens !
J’exclus donc le ciel et j’utilise la courbe des tonalités pour retrouver les nuances de lumière que j’avais vues. Vous le constatez, cette opération de recadrage s’apparente en effet à “choisir le fragment qui semblait pertinent et cohérent” vis-à-vis de l’intention photographique. Merci John !

Que faire de ces ombres ?
Lorsqu’on dort à l’extérieur, les animaux le remarquent. Nous nous croyons en pleine nuit noire, alors qu’en réalité nous illuminons les alentours avec nos lampes électriques.

Cette photo de bivouac, quelque part dans les Alpes, tente de raconter cette histoire. J’ai fait le choix d’éclaircir légèrement les zones sombres de la montagne pour créer cette impression. Cette intention me rend donc un sacré service, pour choisir parmi une infinité de choix de post-traitement ! J’aurais certes pu choisir de rendre la montagne totalement sombre en ombre chinoise, et l’histoire transmise aurait été différente.
Cette dernière solution de post-traitement, je l’ai optée pour une autre photo d’alpinistes se tenant sur un col au lever du jour. Dans cette image, l’important est de montrer le contraste de taille entre les deux petits humains et la montagne gigantesque. La montagne possède ici une forte masse visuelle et cela donne une vulnérabilité aux personnages. Dans ce cas, voir le détail de la texture de la roche ne sert pas l’histoire. Et cela pourrait même avoir un effet contre-productif, en attirant l’œil sur cette texture, au détriment des personnages. Le spectateur a juste besoin de comprendre qu’il s’agit de roche, et la lumière sur l’arête est suffisante pour ça.

Maîtriser le chemin de l’œil de vos spectateurs
Comme vous avez déjà pu le lire sur le blog, attirer l’œil là où vous le souhaitez est la base de la composition d’image, et non de la sorcellerie ! Posez-vous la question “où va mon œil, est-ce voulu ?” Dans les deux clichés suivants, l’histoire à transmettre nécessite d’attirer l’œil quelque part tout de suite, ou de lui faire suivre un chemin bien particulier. Analysons donc ces deux cas d’hypnose pour le spectateur !
Que fait cet humain sur une cascade de glace ?

Grimper une cascade de glace, ce milieu à la fois hostile et magnifique, quelle idée farfelue ! L’humain n’est pas forcément bienvenu dans de tels lieux. Sur cette cascade de glace des Hautes-Alpes, j’avais envie de mettre en évidence le grimpeur dans cet environnement austère. Pour que le spectateur voit tout de suite le grimpeur, puis l’environnement et se dise ” whaou, mais qu’est-ce qu’il fait là ?”. Il fallait donc attirer l’œil précisément sur le grimpeur d’abord. Heureusement, la scène offrait deux outils à exploiter pour ça :
- L’arche naturelle de rocher : cadre sombre qui incite l’œil à rentrer dans l’image. Cette arche sombre neutralise aussi tout élément parasite en bord de cadre qui pourrait attirer l’œil de manière involontaire.
- La veste orange du grimpeur, qui attire fortement l’œil, d’autant plus que c’est le seul ton saturé de l’image.
- La glace est blanche, le contraste avec le grimpeur est fort : ainsi, celui-ci se détache bien.
Donc une des astuces à retenir est de demander à vos amis de porter une veste de couleur vive (jaune, rouge !) si vous voulez les photographier dans la nature 🙂
Regarde, cette personne descend dans un livre ouvert !

Cela vous est-il déjà arrivé d’imaginer un objet ou un animal à partir d’une forme naturelle (nuage, rocher…) ? C’était le cas ici, lors d’une descente en rappel après une aventure en montagne. J’avais l’impression que mon ami descendait littéralement au milieu un livre ouvert !
Donc j’avais besoin que le spectateur voit ce livre, puis que son regard aboutisse au personnage. Ici, la chance était de mon côté car des lignes évidentes partant du bord du cadre guident le regard. Ces mêmes lignes sont aussi le contour du livre. Bien. Votre regard suit ces lignes formées par le rocher et la corde, jusqu’au personnage.
Vous pouvez essayer de trouver des lignes convergentes qui guident le regard où vous voulez dans votre image (le cas classique étant les lignes de fuite d’une route rectiligne).
Le mot de la fin
Dans cet article, nous avons vu ensemble des cas concrets de photos où les choix de composition et de post-traitement sont au service de l’histoire, au service de l’intention photo !
Ces photos ne sont pas les meilleures du monde. L’important pour moi, c’est qu’elles soient les plus cohérentes possibles avec l’histoire qu’elles sont censées raconter. Si vous avez cette obsession, c’est la bonne manière pour que les gens se sentent dans vos photos, et s’en souviennent longtemps. C’est aussi une manière d’être plus serein et motivé en photo, car vous cessez de croire que c’est en plaquant un rendu que vous allez faire des photos qui vous plaisent.
Il y a une phrase du grand Ansel Adams [photographe américain du siècle dernier, surtout connu pour ses images de l’ouest américain] que je chéris beaucoup, et qui va vous parler ici :
“Il n’y a rien de pire qu’une photo nette d’une idée floue”.
Ansel Adams
Donc à chaque fois que vous commencez à appliquer des règles de composition de manière rigide, à bouger froidement et machinalement des curseurs dans Lightroom, à vouloir reproduire exactement une photo que vous avez vue autre part, arrêtez tout et repensez à la phrase de ce cher Monsieur Adams. Ainsi vous retrouverez la fougue et le plaisir de photographier 🙂 Story first !
Quelques petites dernières précisions. Tout d’abord, le langage photographique reste une science empirique, ce qui veut dire que la clé est d’expérimenter. Ce processus d’expérimentation (essai, analyse, nouvel essai un peu différent) va vous permettre d’aboutir à une expression claire de votre intention. Il est faux de croire qu’on aboutit à ce résultat du premier coup. Plein de photographes vous le diront ! Pour chacune des photos de cet article, j’ai pris plusieurs clichés et fait plusieurs essais de post-traitement avant d’aboutir à un résultat qui me convenait.
Si vous suivez ce processus d’expérimentation, vous aurez beaucoup d’images, et il va falloir les trier. Car lorsque vous allez trouver la meilleure expression de votre intention dans une photo, vous ne voulez pas qu’elle soit amoindrie par une demi-douzaine de photos similaires. Nous connaissons cela, quand un proche veut nous montrer les 367 photos de son week-end ! Donc n’oubliez pas de trier efficacement vos photos avant de les dévoiler au monde.
Et enfin, souvent nous sommes stressés de ne pas réussir à avoir une histoire suffisamment intéressante à raconter. Vous voyez que dans les 8 photos présentées, l’histoire est très simple, rien de hautement intellectuel. En fait, il serait plus juste de ne pas utiliser le mot histoire et de le formuler ainsi : “faire des photos qui disent quelque chose” (tout est dans cet article).
Cela m’intéresserait beaucoup que vous me disiez en commentaire si vous aussi, vous avez déjà souffert de la tyrannie des règles photo “il faut que… ”, et comment vous vous en êtes sorti. Ou partagez-moi une photo où vous avez repris le contrôle de ces règles pour dire quelque chose !
J’ajoute à mon commentaire précédent : la citation que vous rappelez d’Anselm Adams “Il n’y a rien de pire qu’une photo nette d’une idée floue” résume de façon magistrale en quelques mots, ce qui est pour moi essentiel dans la photographie.
Affaire à suivre …
Bonsoir Laurent,
Architecte parisien récemment retraité, il m’est arrivé d’aller jeter un coup d’œil sur vos articles reçus par e-mails, de façon totalement superficielle et sans y avoir attaché de réelle d’importance.
Aujourd’hui, je me suis plongé pendant plus d’une heure sur les liens entre les divers sujets que vous abordez, ce qui m’a permis de me rendre compte de votre degré de professionnalisme et du foisonnement d’informations que vous apportez sur tous les sujets touchant à la photographie. Je ne suis qu’un petit amateur possesseur d’un Leica D-Lux (1er modèle), équivalent du Panasonic LX 100, que j’apprécie à cause de son objectif à capteur 4/3, son zoom 24-75 mm à ouverture 1,7-2,8 et à son ergonomie (accès directs aux réglages diaph +/-, vitesse par les molettes et aux diaph par bague sur l’objectif). J’ai lu que le format RAW n’était pas compatible DNG. Est-ce un problème ?.N’étant pas, pour l’instant, sorti du JPEG avec quelques améliorations possibles extrêmement limitées sur l’application Photo (je suis sur Mac) et n’ayant donc pas touché au post-traitement (rappel de mon qualificatif de petit amateur), je voudrais maintenant, notamment, pouvoir aller plus avant dans ce travail essentiel de la photo.
Je vais donc avoir besoin de :
– vos conseils avisés
– prendre connaissance de nombreux articles et tutoriels que vous avez déjà édités sur le sujet.
Je vous en remercie par avance.
Concernant la note globale que je vous donne pour l’ensemble de ce qu’ai pu lire, je vous donne pour l’instant la note de 4,75, en attendant mieux par la suite …
Bien cordialement.
Bonjour Henriot,
Ravie que le blog vous plaise ! 🙂
La note est sur 5 j’espère ^^
Le format DNG est un format dans lequel il est parfois nécessaire de convertir les RAW sortis de l’appareil photo pour qu’ils soient lisibles par les logiciel de post-traitement.
Pour mieux comprendre ce qu’est un fichier RAW, il y a cet article.
Et je vous invite de suite à shooter en RAW+Jpeg, de façon à vous laisser désormais plus de possibilités futures sur vos prises de vue actuelles 🙂
Si vous souhaitez découvrir de façon structurée le post-traitement et les possibilités incroyables qu’il permet, il y a la formation “Sublimez vos photos” qui pourrait vous intéresser. Plus d’info ici 🙂
à bientôt!
Un très bon article qui fait réfléchir à ce qui est primordial dans la photographie. A mon avis, c’est l’histoire qui a la plus grande importance : si un cliché raconte une histoire, suscite ou transmet des émotions, cela veut dire que c’est un cliché réussi. Quant aux nuances techniques, on peut tout corriger facilement en post-traitement, avec des logiciels comme Photoworks, cela ne prend pas beaucoup de temps.
Bonjour Annelise,
Je ne connais pas Photoworks, mais si le post-traitement vous intéresse, je vous invite vivement à lire cet article du blog.
je suis très satisfait de vos conseilles merci beaucoup
Sujet très intéressant. Merci pour cet article. De notre côté, nous sommes toujours dans ce problème de règles parce que nous apprenons la photo. Mais promis, nous allons nous en sortir petit à petit 🙂
Ah, c’est complètement normal et même nécessaire au début. Mais être conscient de ce problème est un atout immense pour la suite 🙂 Merci à vous deux !
Merci Clément,
habitant près des montagnes Provençale, j’ai l’impression de faire, trop souvent, les même clichés. Je vais essayer de mettre en œuvre tes conseils pour montrer autres chose dans les mêmes paysages. Sinon, je me suis sorti des règles grâce aux vidéos de Laurent, en particulier celle sur la secte de la règle des tiers.
Merci David pour ton commentaire 🙂 Oui, essayer de montrer autre chose dans ces mêmes paysages. Pour cela, essayer, rater, analyser, réessayer un peu différemment, c’est la clé du succès !
sujet intéressant que je télécharge pour pouvoir le relire
Merci beaucoup.
Bonjour Clément. Jolies photos. Ton texte situe bien ta démarche et les informations que tu donnes sur le cadrage (composition) et la signification qu’il confère à chacune de tes photos. Bravo!
Merci Lucien, vraiment content si les photos fonctionnent avec le texte !
Merci pour cet excellent article.
La leçon que j’en retiens est que “Une bonne photo est un image qui fait ressortir l’esprit que l’on a voulu exprimer. Pour cela on a 2 passages obligés : Une bonne prise de vue ( qui respecte tout de même quelques règles essentielles ) et un post traitement efficace pour ” sublimer ” le ou les points forts.
Bonnes photos.
Oui, et en comprenant ça, on s’enlève beaucoup de tracas 🙂
Merci Clément pour votre excellent article qui démontre très efficacement l’incidence de choix de post-traitement sur le récit, voire le message à faire passer. Après Laurent et David du Chemin, il est bon de lire une nouvelle fois combien il est important d’expérimenter et d’insister sur le fait que plusieurs essais sont souvent nécessaires avant d’obtenir un bon résultat (ou du moins le résultat escompté!). Encore bravo pour ce premier article passionnant (sur ce site) ! Petite précision : Jules VernE, le “S n’est que sur le prénom 😉
Bien vu Rik, j’ai corrigé la coquille 🙂
Et oui c’est toujours utile de remettre une couche sur l’expérimentation, merci pour votre retour !
Article remarquable que je place dans mes favoris afin de le relire. Je ne réussis que très rarement à suivre les règles car je suis trop rebelle pour cela. j’ai suivi les deux séries de cours de David et entre autres ses conférences qui m’impressionnent. Je change ma démarche, c’est à dire que de la photo d’architecture ou de paysage, je passe à la photo d’êtres humains (rues, marchés etc) et j’ai toujours photographié à l’instinct. Mon changement principal est de me poster dans un endroit et d’attendre en observant ce qui se passe. Merci maintenant je vais reprendre l’article en cliquant sur les liens. Je ne veux pas faire de publicité mais je suis également les “aventures ” de Fred Marie car intéressé par son programme et ses propositions. Par contre je n’utilise pas lightroom.
Merci beaucoup Yves !
Très bel article enrichissant qui résume de façon concise mais complète la démarche photographique. BRAVO. Ça résume en quelques lignes plusieurs principes enseignés par David duChemin pour rendre nos images plus attrayantes et notre démarche plus authentique.
Oui, j’ai souvent vécu la tyrannie des règles photo, en particulier en faisant l’erreur de présenter dans des Concours de Clubs photo. Tout y est pour se démotiver et rendre notre démarche stérile par la compétition dans l’application de règles rigides et désincarnées. Je demeure membre de certains Clubs pour l’échange et me nourrir des échanges avec certains collègues qui me rejoignent mais je ne participe plus à leurs concours.
Merci Claude ! Oui j’avais entendu que dans certains clubs photos il y avait des extrémistes 😉 C’est bien d’être un rebelle ! D’ailleurs David DuChemin en est un aussi, en ne parlant presque jamais de matériel. Bonne suite !
Remarquable article, merci ! Sortir du il faut, il faut, il faut… oui, mais comment ? Là, c’est clair : être seulement cohérent avec l’histoire que je veux raconter et y subordonner les choix techniques. Cerise sur le gâteau – j’approuve totalement car je le ressens rien qu’en lisant la phrase – : “C’est aussi une manière d’être plus serein et motivé”. Merci, Clément, merci Laurent !
Merci Hervé, tu as tout reformulé parfaitement. En effet, tout est beaucoup plus intéressant, et plus apaisé quand les choix techniques ne sont que des outils 😉
Merci Clément pour cet article. Personnellement si j’ai décidé de m’inscrire au cours de Laurent et autres comme la série de cours de Masters of Photography (en anglais, mais bon…) c’est justement pour rapporter de meilleures images de me Dolomites adorées et essayer de transmettre en images les émotions que j’éprouve en randonnée (cet été je me suis même mis à pleurer devant un paysage d’une beauté indescriptible, fruit de la conjonction incroyable du moment, de sa lumière et naturellement du paysage merveilleux que j’avais devant les yeux ainsi magnifié !).
Ah les Dolomites et ses lumières si particulières… Merci Carlo, comme je comprends l’émotion que vous décrivez !