A la suite de l’article sur l’exposition, comme promis, j’ai consacré un article à chaque “angle” du triangle de l’exposition, concept clé en photographie (ouverture, vitesse d’obturation, sensibilité ISO). Attention, si vous n’avez pas lu ce premier article sur l’exposition, je vous recommande vivement de le lire avant !
Je commencerai donc par l’ouverture du diaphragme : ce n’est pas le plus facile à appréhender parmi ces éléments, mais une fois que vous aurez compris cette partie, le reste vous paraîtra plus facile. Et surtout, l’ouverture et l’effet qu’elle produit est pour moi ce qui contribue beaucoup à la réussite (ou non) d’une photo. Mais nous y reviendrons.
Note : plus récemment, j’ai réalisé une vidéo courte pour vous aider à comprendre l’ouverture en photographie. Si vous préférez ce format ou que vous voulez voir ce concept expliqué d’une autre façon, la voici 😉
Comprendre l’ouverture du diaphragme d’un objectif
Qu’est-ce que l’ouverture du diaphragme en photo ?
L’ouverture du diaphragme est un paramètre fondamental en photographie qui permet de contrôler la quantité de lumière qui entre dans l’appareil photo. Situé à l’intérieur de l’objectif, le diaphragme est composé de lamelles qui s’ouvrent ou se ferment pour réguler cette ouverture.
Vous pouvez imaginer cela comme une fenêtre dont vous ajustez la taille pour laisser entrer plus ou moins de lumière. L’ouverture est notée par un nombre précédé du symbole « f/ », tel que f/2.8 ou f/11. Une grande ouverture, comme f/2.8, laisse passer une grande quantité de lumière, idéale pour les conditions de faible luminosité. À l’inverse, une petite ouverture, comme f/11, laisse passer moins de lumière, ce qui est utile en plein jour ou pour obtenir une grande profondeur de champ.
Rappelez-vous, l’ouverture du diaphragme est un des 3 paramètres fondamentaux qui influencent l’exposition d’une photographie. L’ouverture du diaphragme, la vitesse d’obturation et la sensibilité ISO forment le triangle de l’exposition.
Comme ça va sans dire mais que ça va toujours mieux en le disant 🙂

Comment fonctionne l’ouverture du diaphragme ?
Le fonctionnement de l’ouverture du diaphragme repose sur la régulation de la quantité de lumière qui entre dans l’appareil photo. Lorsque vous choisissez une grande ouverture, les lamelles du diaphragme s’écartent pour laisser passer plus de lumière, ce qui est parfait pour les scènes sombres ou pour créer un effet de faible profondeur de champ.
En revanche, une petite ouverture signifie que les lamelles se rapprochent, réduisant ainsi la quantité de lumière qui traverse l’objectif. Cela permet de contrôler l’exposition de la photo et d’obtenir une grande profondeur de champ, où une plus grande partie de l’image est nette. La profondeur de champ, ou zone de netteté, est donc directement influencée par l’ouverture du diaphragme.
Quelle ouverture utiliser en photographie ?
L’ouverture du diaphragme se mesure en “nombre f“. Sur votre appareil photo, cela s’inscrit comme “f/nombre”. C’est-à-dire f/3.5 ou f/22 par exemple. L’ouverture du diaphragme fait partie intégrante du système optique de l’appareil photo, interagissant avec d’autres éléments pour influencer la qualité de l’image. Là où beaucoup de photographes débutants se perdent, c’est que f/3.5 représente une plus grande ouverture que f/22 par exemple ! Il serait inutile de rentrer dans les détails techniques, mais retenez que :
- plus le nombre f est grand, plus l’ouverture est petite

- plus le nombre f est petit, plus l’ouverture est grande

En fait, c’est juste comme une fraction (retour dans le passé en classe de 5ème B) : 1/11 c’est plus petit que 1/2. Mais comme là c’est un f, c’est pas aussi intuitif pour tout le monde, mais bon, c’est comme ça !
Allez, un petit carousel des ouvertures de f/16 à f/1.4 rien que pour vous :
Si vous regardez bien votre objectif photo, vous trouverez une inscription du type 18-55mm 1:2.8-4. Le “1:2.8-4” représente en fait l’ouverture maximale de votre objectif à ses extrêmes de distance focale (ou de zoom si vous préférez). Je sais, je parle un peu chinois, voyons donc à quoi ça correspond dans le cas de cet objectif.

Ça marche aussi chez toutes les autres marques hein 🙂
Ici, il s’agit d’un objectif qui peut donc ouvrir au maximum à f/2.8 à 18mm et au maximum à f/4 à 55mm. En effet, sur ces objectifs de kit, l’ouverture maximale change avec la longueur focale (il existe également des objectifs qui ont une ouverture constante, mais ils sont en général à la fois plus coûteux et de meilleure qualité).
Un dernier exemple avec le Fujifilm X-S10 la tête en bas (promis après j’arrête avec les images à l’envers) et un autre objectif où on peut lire “16-80mm 1:4“. Il s’agit d’un objectif qui peut donc ouvrir à f/4 constant de 16mm à 80mm.

Gardez ça en tête, on y reviendra.
Comment régler l’ouverture ?
Régler l’ouverture est quelque chose de simple à effectuer. Vous pouvez la modifier dans deux modes différents : le mode manuel (M) ou le mode priorité à l’ouverture (mode Av ou mode A). (pour plus de détails, voir l’article sur les modes de l’appareil photo)
Le mode manuel (M)
En mode manuel, si vous souhaitez modifier l’ouverture vous devez maintenir le bouton “Av” ou “+/-” sur votre appareil photo enfoncé, et tourner la molette.
Sur la plupart des boîtiers photo milieu et haut de gamme, il y a 2 molettes, dont une des deux contrôle l’ouverture, et l’autre la vitesse d’obturation.

Petit aparté si vous avez un Fujifilm X (comme le X-T5 par exemple) : vous pouvez régler l’ouverture directement via la bague d’objectif et la vitesse d’obturation via la molette dédiée 🙂 Je dis bien vous “pouvez”, car vous avez la possibilité de rester sur l’ergonomie à deux molettes que j’ai décrite sur le Z6 II. Et certains objectifs n’ont pas de bague de diaphragme, donc dans ce cas vous devez passer par la molette avant, comme sur le Z6 II.

N’oubliez pas que modifier l’ouverture modifiera l’exposition, et qu’il faudra donc sans doute jouer sur l’un des deux autres piliers pour maintenir une exposition normale (c’est à dire une quantité de lumière normale pour avoir une photo ni trop claire ni trop sombre). Cela dit, je vous déconseille de vous essayer au mode manuel tant que vous n’êtes pas au fait des 3 éléments de l’exposition. C’est un mode que vous allez utiliser pour la prise de vue de nuit notamment, mais 95% du temps vous serez plutôt en mode priorité ouverture ou vitesse.
Et pour les maîtriser au point que ça devienne complètement instinctif, la formation Devenez un Photographe Accompli peut vous aider car on remet tout à plat 🙂
Le mode priorité à l’ouverture (Av ou A)
Ce mode porte bien son nom : quand vous l’utilisez, votre priorité est de régler l’ouverture. Vous n’allez donc régler que l’ouverture (avec la molette), et l’appareil photo fera le reste, à savoir régler la vitesse d’obturation, et les ISO si vous avez laissé sur ISO auto, pour obtenir une bonne exposition.

Vous allez donc logiquement me demander à quoi sert de régler l’ouverture, à part à modifier l’exposition ?
Le lien entre l’ouverture du diaphragme et la profondeur de champ
La profondeur de champ ou zone de netteté est la proportion du cliché qui va être nette, ou mise au point si vous préférez. Pour faire simple :
- si la profondeur de champ est grande, la majorité (voire la totalité) de l’image sera nette
- si la profondeur de champ est faible, une petite partie de l’image seulement sera nette
En quoi cela nous concerne-t-il ? Et bien il existe une relation très intuitive entre nombre f et profondeur de champ : plus le nombre f est grand, plus la profondeur de champ est grande, et inversement. L’un des meilleurs conseils que je puisse vous donner c’est de retenir cette relation.



Vous l’aurez compris, ceci a pour conséquence que si vous souhaitez augmenter la profondeur de champ, vous allez en fait diminuer l’ouverture (et donc la lumière qui entre dans votre appareil photo).
Cela dit, la profondeur de champ est un peu plus complexe que ça et est influencée par d’autres facteurs. Si vous voulez aller plus loin, lisez le cours sur la profondeur de champ ! 😉
Quand utiliser la profondeur de champ et le mode priorité à l’ouverture ?
Typiquement, vous souhaitez en général avoir une grande profondeur de champ (grand nombre f) quand vous photographiez un paysage par exemple, ou même un monument.
A l’inverse, si vous faites un portrait ou que vous photographiez quelque chose comme une fleur par exemple, il peut être intéressant et esthétique d’utiliser une faible profondeur de champ (petit nombre f). Ceci permet d’obtenir un arrière-plan flou, et donc d’avoir seulement votre sujet net.
Cette technique permet de centrer l’attention sur votre sujet. Bien sûr, il a d’autres principes de construction d’image pour renforcer vos compositions, c’est d’ailleurs l’objet de la formation Composition Captivante avec David duChemin.


A ce stade, j’espère que vous avez bien compris, mais je résume rapidement :
- grande ouverture = f/petit = faible profondeur de champ = portrait, fleurs, …
- faible ouverture= f/grand = grande profondeur de champ = paysages, …
Evidemment il n’y a pas une ouverture obligatoire par type de prise de vue, ça dépend de votre intention, mais quand on débute la photographie on a parfois besoin de règles simplifiées pour comprendre 🙂 Pour mieux s’en affranchir ensuite.
Impact de l’ouverture sur le bokeh
Ouverture et qualité du bokeh
Le bokeh, ou la qualité esthétique du flou d’arrière-plan, est directement influencé par l’ouverture du diaphragme, comme on l’a dit. Les grandes ouvertures (f/1.2, f/1.4, f/1.8) produisent un bokeh plus prononcé et crémeux, particulièrement recherché en portrait.
Le nombre et la forme des lamelles du diaphragme déterminent également l’aspect des points lumineux dans le bokeh (ronds, hexagonaux, etc.). Les objectifs dits “à portrait” sont spécialement conçus pour optimiser ce rendu.

Astuce pour visualiser l’ouverture en prise de vue
Si vous avez déjà commencé à vous amuser avec l’ouverture et donc la profondeur de champ en lisant cet article, vous avez dû remarquer que quand vous modifiez l’ouverture, vous ne voyez pas la différence de profondeur de champ en temps réel dans le viseur, au moment de la prise de vue. Ce que je dis là est vrai pour le viseur optique un appareil reflex. Commençons par comprendre pourquoi et on va parler des hybrides juste après !
En effet, un appareil photo reflex reste avec le diaphragme grand ouvert pour viser et mettre au point, et ne le ferme qu’au déclenchement.
Mais il existe un outil fantastique : le bouton de contrôle de profondeur de champ. En fait il porte mal son nom, il devrait plutôt s’appeler “visualisation de la profondeur de champ”. En effet, quand vous le maintenez enfoncé et que vous changez l’ouverture grâce à la molette, vous voyez l’effet qu’a le changement d’ouverture sur la profondeur de champ en direct dans le viseur ! De quoi obtenir exactement le flou que vous souhaitez !

Sur un appareil reflex, il est normal que l’utilisation de ce bouton modifie la luminosité que vous percevez dans le viseur optique, puisque vous changez la quantité de lumière qui entre dans l’objectif (la “taille de la fenêtre”).
Mais ne vous inquiétez pas, si vous êtes en mode priorité à l’ouverture, l’appareil photo compensera par la vitesse d’obturation et/ou les ISO. Par ailleurs cette différence de luminosité disparaît dès que vous relâchez le bouton.
Jusqu’ici tout va bien, maintenant compliquons les choses en parlant du live view (visée sur écran arrière) et du viseur électronique.
En live liew sur l’écran arrière, ou dans le viseur électronique d’un appareil hybride, l’appareil va compenser la luminosité pour que vous ne voyiez pas d’assombrissement.
Petite précision concernant le fameux bouton, il n’est pas toujours très visible ni très bien placé sur votre appareil photo. Notez que sur plein d’appareils, reflex ou hybrides, vous pouvez choisir vous-même le bouton de contrôle de profondeur de champ. Par exemple sur un X-T3, je trouve ça très pratique de l’assigner au bouton AE-L, accessible avec le pouce.

Tutoriel pas à pas pour prévisualiser l’ouverture du diaphragme
Une image vaut mieux que 1000 mots, et donc je me suis dit qu’un petit récapitulatif en images de l’utilisation du bouton de contrôle de profondeur de champ ne serait pas du luxe 🙂
Cas 1 : viseur optique d’un appareil photo reflex
Imaginons que vous ayez un objectif 50mm f/1.8 monté sur votre reflex, vous êtes en priorité ouverture et vous fermez le diaphragme à f/10 pour photographier cette magnifique pellicule argentique. L’appareil calcule la vitesse d’obturation de 1,6s pour bien exposer votre photo à f/10 sachant que vous êtes à ISO 100. Vous faites la mise au point, et voilà ce que vous voyez dans le viseur optique :

Souvenez-vous : la visée est faite à pleine ouverture, donc vous voyez ici votre photo à F/1.8 (et d’ailleurs si je fais cette photo à f/1.8, le temps de pose correspondant est plus court, 1/20s, logique)
Si vous appuyez sur le bouton de contrôle de profondeur de champ, vous verrez quelque chose comme ça :

L’appareil a fermé le diaphragme à F/10 mais du coup votre visée optique en a pris un coup : elle est moins lumineuse. Tout est normal 🙂
Mais quand vous prendrez la photo, l’image sur l’écran arrière ressemble ça :

La photo est plus lumineuse car l’appareil avait bien calculé la vitesse d’obturation pour exposer correctement votre photo. Et cette fois-ci la profondeur de champ est bien celle correspondante à f/10.
Cas 2 : visée sur écran d’un appareil photo reflex/hybride et visée électronique d’un hybride
Dans ce cas tout est plus simple. Reprenons la même scène, à 50mm f/10, que vous visez via l’écran (sur un reflex ou un hybride) ou via viseur électronique (sur un hybride uniquement), puis vous faites la mise au point sur la pellicule. Vous verrez directement cela :

C’est bien l’aspect de la profondeur de champ à F/10, mais cette fois-ci avec directement la bonne luminosité !
Notez une chose importante :
- c’est au moment de faire la mise au point que vous avez cet aperçu à f/10. Avant, l’appareil était à pleine ouverture comme le reflex (essayez de changer l’ouverture avant de faire la mise au point, vous ne verrez aucune différence dans le viseur).
- vous pouvez avoir le même aperçu en appuyant sur le bouton de contrôle de profondeur de champ, sans faire la mise au point.
- sur un appareil photo hybride, puisque vous pouvez prévisualiser la profondeur de champ en faisant la mise au point, le bouton de contrôle de profondeur de champ devient moins indispensable que sur reflex.
Et si vous voulez utiliser une grande ouverture (ou une petite ouverture) mais que vous ne pouvez pas ?
Ça peut vous arriver dans certaines conditions de lumière ! Typiquement :
- Vous êtes en extérieur, en plein soleil (il y a beaucoup de lumière), et vous voulez faire un portrait à pleine ouverture. Comme vous êtes en mode priorité ouverture, l’appareil photo calcule lui-même la vitesse d’obturation pour que l’exposition soit bonne (que votre image ne soit ni trop sombre, ni trop claire). Problème, il est à 1/4000s, la vitesse d’obturation la plus rapide de votre boîtier et ça ne suffit toujours pas (la vitesse clignote ou s’affiche en rouge) ! Dans ce cas précis (qui n’est pas si courant quand même), à cause de la forte quantité de lumière, vous serez obligé de choisir une plus petite ouverture, ou de trouver un endroit moins lumineux, ou de mettre un filtre ND sur votre objectif pour réduire la quantité de lumière qui rentre (mais c’est un peu pénible pour une seule photo, on ne va pas se mentir)
- Vous êtes en train de photographier un concert. Vous voudriez photographier le bassiste et le chanteur nets tous les deux, alors même qu’ils sont dans des plans différents. Vous êtes déjà à 6400 ISO, la sensibilité ISO maximale acceptable de votre boîtier. Votre vitesse est de 1/200e, et vous savez qu’il ne faut pas descendre en dessous sous peine d’avoir du flou de mouvement (car le chanteur saute partout !). Vous êtes toujours en mode priorité ouverture à f/2.8. Si vous passez à f/4, l’appareil change la vitesse à 1/100s pour compenser et garder la même exposition. Là aussi, vous êtes contraints dans votre choix d’ouverture à cause de la lumière disponible. Il va falloir faire avec !
La diffraction à très petite ouverture
Lorsque vous fermez trop votre diaphragme (f/16, f/22 ou plus), vous pourriez remarquer que vos photos perdent en netteté malgré une grande profondeur de champ. Ce phénomène s’appelle la diffraction.
La diffraction se produit quand la lumière est déviée en traversant une très petite ouverture, créant une légère dispersion qui réduit la netteté globale de l’image (être vous souvenez vous de ce TP de physique au collège !)
Chaque objectif possède une “ouverture optimale” (généralement entre f/8 et f/11) qui offre le meilleur compromis entre profondeur de champ et netteté maximale. N’hésitez pas à faire des tests pour trouver celle de votre objectif ! Sachez que certains objectifs haut de gamme ont un très bon piqué dès la plus grande ouverture, raison de plus de faire ces tests pour bien connaître votre matériel.
Voilà, c’est tout pour cet article, et c’est déjà pas mal ! Si vous avez des questions sur l’ouverture, des remarques, des précisions ou autres, laissez un commentaire ! Ça nous aide à améliorer l’article 🙂
En tout cas, merci de m’avoir lu jusqu’au bout et j’espère que ça vous aura aidé !
Et maintenant que vous avez bien compris, lisez les articles sur la vitesse d’obturation d’abord, puis sur la sensibilité iso ! Et vive la photographie 🙂
Bonjour,
Priorité Ouverture (Mode : A), je comprends. Mais pourquoi certaines de mes photos, prises dans ce mode, ont, dans leurs données, non pas “priorité ouverture” comme les autres mais “priorité fermeture” ?
Merci.
Bonjour,
Peux-tu joindre une image de ce que tu vois et nous dire où tu vois ça ?
Je ne connais ce genre de données.
Dans tous les cas, ça ne doit pas avoir beaucoup d’importance 🙂
Merci Antonine. Tu as sûrement raison, mais le fait qu’il y ait l’une ou l’autre mention (priorité ouverture ou priorité fermeture) m’a intrigué, d’autant que je n’avais encore jamais lu cette deuxième expression (priorité fermeture). Je vois ça en faisant sur ordi un clic droit sur mon fichier photo, puis un clic sur l’onglet Propriétés, où je retrouve l’essentiel des données d’exposition.
À te lire, Jérôme
Peut-être que c’est plutôt un mode automatique qui utilise ce genre de priorité.
Je maintiens que c’est le genre de chose à oublier pour mieux se concentrer sur l’essentiel et maîtriser ses prises de vue 😉
Merci Antonine de cette réponse, mais je précise que les photos qui ont cette désignation (priorité fermeture) ont été faites dans un mode, non automatique, mais semi-automatique, à savoir “A” donc en réglant l’ouverture _ la fermeture si on veut, mais cette appellation m’était inconnue, d’où ma question sur la différence entre les fichiers (des photos prises en mode “A”) ayant l’une ou l’autre mention (ouverture /fermeture).
J’imagine que ce n’est pas le hasard, mais un facteur précis que j’ignore qui doit déterminer la différence de dénomination que je retrouve dans mon explorateurs.
Un grand merci pour toutes ces explications claires ..qui devraient m’aider à enfin pouvoir utiliser un mode autre que le mode totalement automatique sur mon reflex… Motivée pour apprendre !!!
MERCI
Salut,
je démarre dans la photographie, et je tiens à te dire, tu es un vrai prof et tes articles sont supers.
Merci!
Ah oui, tu as un nouvel abonné sur ta chaine youtube !
Salut, supers tous ces articles. Je les dévore avant de m’acheter mon premier reflex numérique, ce qui me donne encore plus envie de m’y mettre 🙂
Merci !
Super article, très bonnes explications, fluide, claire… j’ai pu comprendre mon appareil pour le mode AV et une partie manuelle (M), ainsi que le f, la vitesse et l’ouverture, en 1h. Top top, je vais voir si vous avez d’autre article, j’ai hâte de les lires
Merci pour ses conseils nous avons récupérer 3 argentiques mon conjoint s’y connait mais je me lance merci
Bonjour,
Petite question un peu bête de novice (c’est pour un cadeau) : vous dites qu’il est possible de “modifier l’ouverture focale”, mais est-ce que seuls les objectifs zoom proposent ce mode-ci ? J’aimerai acheter un objectif fixe 35 ou 50mm, donc est ce que ce type d’objectif sera capable d’avoir une ouverture focale inférieure ? Admettons, si je prend un objectif fixe avec f.1,5, sera-t-il possible de prendre une photo avec f.16 ou serait-ce cantonné à f.1,5 car c’est une focale fixe ?
Je ne sais pas si je suis claire.
En vous remerciant
Bonjour Elodie,
Alors déjà il n’y a pas de question bête (que des gens bêtes qui restent avec leurs questions 😉 )
ATTENTION, tu confonds “focale” et “ouverture”.
Cet article parle de l’ouverture (OUBLIE le synonyme “ouverture focale” qui ne fait qu’induire en erreur, et le jargon des photographe en est truffé malheureusement).
L’ouverture du diaphragme permet de faire entrer une certaine quantité de lumière via l’objectif, et elle est noté f/{nombre}
Par exemple f/1.8 est une grande ouverture
Tandis que f/16 est une petite ouverture.
Sur n’importe quel objectif tu peux modifier l’ouverture à tout moment.
Par contre certains objectifs permettent une plus grande ouverture maximale que d’autres.
Et donc permettent de faire rentrer plus de lumière que d’autres.
Et donc permettent de photographier en luminosité faible.
Et donc sont PLUS chers.
La focale est, elle, est définie dans cet article.
C’est une longueur mesurée en mm.
Exemple : 50mm.
Un objectif qui permet de shooter à des focales différentes, en zoomant ou en dézoomant s’appelle… un zoom ! 🙂
(par opposition à la focale fixe).
ENFIN, quand tu auras digéré tout ça, lis la suite ci-dessous.
Certains objectifs zoom sont dits à “ouverture constante”.
Pour cela, je te renvoie à la lecture de cet article.
Si tu as encore des questions après tout ça, n’hésite pas.
à bientôt!
merci ça m’a beaucoup aidé pour l’utilisation de mon nouvel hybride ! (j’ai fais le grand saut entre mon bridge olympus, et mon hybride lexus…)(et tu m’aides à pas me casser la tronche :p)
lumix* xD
Si je fais la mise au point sur le premier plan, je mémorise la mise au point, je recadre l’arriere plan et je déclenche, mon premier plan reste -il net ?
Bonjour Jean-Pierre,
Non car tu ne peux pas faire la mise au point sur 2 endroits en même temps (même si avec le mode auto et les multiples collimateurs qui apparaissent tu en as l’impression, il n’y a toujours qu’un seul collimateur qui opère).
Pour mieux comprendre la mise au point tu as cet article.
Et pour faire le genre de photo que tu souhaites, avec “tout net”, c’est celui-ci ;).
à bientôt!
Petit erreur sur la toute première ligne
“Ici, l’objectif peut donc ouvrir au maximum à f/3.5 à 18mm et au maximum à f/5.6 à 55mm.”
“est ce que tu voulais pas écrire Ici, l’objectif peut donc ouvrir au MINIMUM à f/3.5 à 18mm et au maximum à f/5.6 à 55mm.” ??
si non; merci pour ton travail ! c’est top ! 😉
Non parce que f/3.5 et f/5.6 sont les ouvertures maximales selon la focale, ce sont donc toujours des ouvertures maximales.
Voilà, Alex a raison.
NB : Plus le nombre sous le “f/” est petit, plus l’ouverture est grande
(confusion classique de débutant 😉 )
Bonjour Laurent,
Vous avez écrit :
“Une autre chose importante est que pour chaque cran (de la molette de réglage), la surface du cercle formé par le diaphragme est divisée ou multipliée par 2.”
Mais dans la vidéo, vous dites tous les 3 crans de molette (ce qui est effectivement juste sur mon reflex). Est-ce normal ?
Merci Lolo pour tes tutos pros et rigolos, démystifiant la photo.
Pour moi, tu es PROF-LOLO, même si je n’aime pas le thé, grâce à tes tutos, mes photos sont moins ratées.
Un Ch’ti exilé dans le Sud-ouest
Est-ce possible de reconnaitre la profondeur de champs sur une photo qui a déjà été prise? sur l’écran de la caméra par exemple? je dois faire un exercice pour un cours et je n’ai pas noté les profondeurs… je possede un appareil NIkon. merci
Bonjour,
Suite à une conversation avec un proche à propos des conséquences de l’ouverture de la focale, je me demandais si une grande ouverture favorisait la monté du bruit numérique ? Cette personne ayant fait un peu d’argentique en amateur me jure bec et ongle qu’il n’y a pas que l’ISO qui impacte la monté en bruit mais également l’ouverture … pour ma part je n’ai jamais vraiment constaté particulièrement de bruit à f2.8. Y a-t-il des spécificités de l’argentique par rapport à l’ouverture de la focale ou alors cette idée ne repose sur une mauvaise induction de la personne pour rapport à la montée en ISO / ASA qui étaient sans doute corrélée avec une grande ouverture dans des conditions difficiles ?
Vraiment un grand merci pour ces articles, car tout n’est pas encore automatique pour moi.
Merci Laurent !
Tes explications sont tellement claires, ça m’aide énormément. En plus, tu mets des photos pour compléter , tu es vraiment top ! Que du bonheur de te lire.
Bonjour,
Bravo pour l’article !
Je souhaiterais photographier une nuit étoilée, donc il me faudrait une grosse ouverture donc un petit f. Mais ma profondeur de champ sera faible, donc un sujet flou. Comment pourrais-je faire pour avoir une photo avec mon sujet, tout en aillant le détail du ciel étoilé ?
Merci pour ta réponse.
Thomas
Bonjour Thomas,
Malheureusement, Laurent n’a pas fait d’article sur l’astrophoto précisément.
Je te conseille en attendant la chaîne YouTube d’Arnaud Thiry, avec notamment cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=smqjhMi5OKo
à bientôt!
Bonjour
Je souhaite photographier des fleurs en gros plan, mais avec leur environnement direct, donc avec un maximum de profondeur. Si j’ai bien compris, je dois choisir le “f” le plus grand possible.
J’ai déjà essayé, mais l’appareil (Sony RX100) met plusieurs secondes pour prendre le cliché, et il est difficile de rester immobile pendant ce temps, ce qui fait des photos floues. Auriez-vous une solution ?
Et une deuxième question : le zoom est-il conseillé pour ce genre de photo ?
Merci
Bonjour Jakkadi,
C’est bien le “f” le + grand possible pour avoir un maximum de profondeur de champ, oui.
La contrepartie c’est que peu de lumière entre alors dans l’appareil, d’où la nécessité d’exposer plus longtemps.
Le trépied est ton ami 😉
Quant au zoom, au contraire, plus tu zoomeras, plus ta profondeur de champ diminuera.
Bonjour Laurent,
tout d’abord bravo pour vos articles, que je relaie souvent sur le blog de focale31.com !
Mais aussi loin que ma mémoire remonte (C.A.P. de photographe obtenu du temps de l’argentique…), je n’ai jamais lu le mot “focale” associé au mot “ouverture” (cf titre de l’article).
Distance focale31, oui. Mais “ouverture”… ?
Peut-être manque-t-il “de la” (focale) ?
L’article précise clairement la notion d’ouverture mais, à mon humble avis, le titre est… obscur 🙂
Cordialement,
Bonjour Hervé,
C’est pourtant bien “focale” que signifie le f/{nombre d’ouverture}, car l’ouverture du diaphragme est en réalité toujours relative à une focale… d’où l’expression.
Cf wiki pour aller plus loin :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ouverture_(photographie)
à bientôt!
bonjour,,pourriez me dire comment changer l’ouverture sur un appareil NinkonD7100??merci
@igiraneza
Bonjour,
pour régler le diaph sur mon Nikon D7000 :
– en mode P (programme) : avec la molette arrière (la vitesse est automatiquement adaptée pour conserver une exposition correcte)
– en mode A (priorité à l’ouverture) : avec la molette avant
En espérant avoir aidé 🙂