Canon crée la surprise début 2023 avec la sortie de l’EOS R8, un nouvel appareil photo hybride 24×36 au format compact. L’ambition est claire : proposer une nouvelle porte d’entrée abordable à l’écosystème photographique expert de Canon en monture RF.

Positionné juste en-dessous de l’EOS R6 Mark II sorti fin 2022, il en reprend l’essentiel des caractéristiques dans un gabarit et un look rappelant furieusement l’EOS RP de 2019. Son capteur CMOS plein format de 24,2 mégapixels fait cependant l’impasse sur la stabilisation mécanique. Affiché à un tarif de 1799€ nu, il s’agit de l’un des hybrides 24×36 les moins chers du marché.

Il est naturellement compatible avec toutes les optiques RF, dont le nouveau zoom compact et stabilisé RF 24-50mm f/4.5-6.3 IS STM proposé en kit à 1999€.

Il est temps à présent de se plonger dans les caractéristiques techniques de la bête !

Canon EOS R8

Caractéristiques techniques du Canon EOS R8

Voici en détails les caractéristiques techniques du nouvel appareil photo hybride Canon EOS R8 :

  • Nom : Canon EOS R8

  • Prix de lancement : 1799 € nu (boîtier seul)

  • Date de sortie : février 2023

  • Taille de capteur : plein format (24×36 mm)

  • Définition du capteur : 24,2 mégapixels

  • Processeur : Digic X (le même que le R6 Mark II)

  • Autofocus : Dual Pixel CMOS AF II avec 1053 collimateurs, détection des visages/yeux/corps/animaux (le même que le R6 Mark II)

  • Plage de sensibilité ISO native : 100 à 102400 ISO (extensible de 50 à 204800 ISO)

  • Visée : électronique, viseur OLED de 2,36 millions de points, 0,7x de grossissement

  • Écran : tactile orientable, monté sur rotule, 3 pouces, définition 1,62 million de points

  • Monture d’objectif : Canon RF

  • Rafale : 40 images/seconde en RAW (buffer 56 images RAW) avec obturateur électronique, 6 i/s en obturateur mécanique (illimité en JPEG)

  • Stabilisation : non (capteur non stabilisé)

  • Obturation : 1/4000s max en obturateur mécanique, 1/16000s en obturateur électronique

  • Stockage : 1 port pour carte SD UHS-II, accessible par la trappe de batterie

  • Vidéo : 4K 60p sans recadrage (oversampling depuis une vidéo 6K), pas de limite de durée

  • Connectique : ports USB-C (USB 3.2 Gen 2), micro-HDMI (type D), entrée micro, sortie casque

  • Dimensions : 132,5 x 86,1 x 70 mm

  • Poids : 461g avec batterie et carte mémoire

  • Tropicalisation : oui (joints d’étanchéité)

  • Batterie : LP-E17

  • Autonomie : 220 vues avec viseur / 370 vues avec écran

Prise en main et ergonomie du boîtier

Avec seulement 461 g sur la balance (avec batterie et carte SD), l’EOS R8 s’avère 200g plus léger que l’EOS R6 Mark II. Un tour de force permis par une construction allégée (alliage en magnésium) et l’absence de stabilisation sur le capteur. Le boîtier n’en demeure pas moins tropicalisé pour affronter les intempéries, même si le niveau d’étanchéité n’égale pas celui d’un R6 ou R3.

Canon EOS R8 vu de dessus

Esthétiquement, il reprend les lignes très arrondies de l’EOS RP dans un format encore plus compact (grip moins prononcé). Le kit avec le nouveau zoom RF 24-50mm f/4.5-6.3 IS STM est particulièrement équilibré sur l’EOS R8. Avec une optique plus lourde comme le RF 70-200mm f/4L IS USM, l’ensemble reste correct même si l’objectif déséquilibre forcément un peu l’ensemble.

Malgré le gabarit contenu, l’ergonomie générale demeure très bonne avec une prise en main agréable. On retrouve l’organisation de commandes typique des boîtiers Canon avec la roue codeuse et le sélecteur de modes PASM, le switch photo/vidéo, la bague de contrôle multifonctions ou encore la molette de paramètres.

Ecran du Canon EOS R8

Petites nouveautés : un bouton dédié à la vidéo placé près du viseur ainsi qu’un mode SCN qui regroupe tous les modes “Scènes” automatisés prisés des débutants (portrait, sport, macro, paysage, etc.). Si vous lisez le blog de puis un moment vous savez sans doute qu’on ne recommande pas trop les modes “Scènes”, tout simplement car ce sont des boîtes noires : vous ne savez pas trop les choix que va faire l’appareil à votre place 🙂

Le switch marche/arrêt intègre aussi la position “veille” (LCD) permettant de réactiver instantanément l’appareil comme sur les modèles pros. Et l’accès aux menus est facilité par le bouton Q.

Concession significative : le joystick disparait au profit d’une croix multidirectionnelle. C’est moins rapide à manipuler. Dommage, c’est un coup dur sur l’ergonomie !

Au niveau des composants, l’EOS R8 est équipé d’un viseur OLED de 2,36 millions de points avec un taux de rafraîchissement de 120 Hz. Il s’avère plus petit (grossissement 0,7x) et moins défini que celui de l’EOS R6 II, et même du R6, mais demeure tout à fait utilisable, rassurez-vous. A contrario l’écran orientable de 3 pouces est excellent, lumineux avec ses 1,62 Mpts.

Connectiques du Canon EOS R8

Concernant la connectique, on retrouve le port USB-C (charge & transfert de données), le micro-HDMI, les prises casque et micro, ainsi que la télécommande filaire. Le compartiment à carte est désormais sous le boîtier, à côté de la petite batterie LP-E17. Un emplacement qui se révèle peu pratique sur trépied (mais ce choix de conception est assez classique dans les appareils d’entrée de gamme, donc on ne va pas trop râler ^^)

Réactivité de l’appareil photo

La réactivité est au rendez-vous grâce au tandem composé du processeur Digic X et de l’autofocus Dual Pixel CMOS AF II, le même que celui de l’EOS R6 Mark II. Il couvre 100% du champ avec 1053 collimateurs (4176 positions disponibles) et descend jusqu’à -6,5 IL pour (quasiment) voir dans le noir 🙂 Il assure un suivi précis et rapide des sujets, même en basse lumière. Que de chemin parcouru depuis les reflex, c’est incroyable de voir les performances considérées désormais comme “normales” sur des boîtiers entrée de gamme.

L’EOS R8 profite aussi de la dernière génération d’algorithmes de détection de scène et de sujet (humain, animal, véhicule) hérités de l’EOS R3. Basés sur le Deep Learning, ils offrent une précision redoutable et un tracking tenace sur les yeux, les visages et les corps.

C’est simple : il n’est pas aisé voir quasi-impossible de mettre cet autofocus en défaut, aussi bien pour les portraits que pour la photo animalière ou sportive. Si vous avez réussi, dites-moi en commentaire quelles étaient les conditions de prise de vue qui vous ont permis de le mettre en échec !

Concernant la rafale, l’EOS R8 impressionne avec 40 i/s en JPEG, RAW ou CRaw (RAW plus petit) avec l’obturateur électronique, le tout avec un excellent contrôle du rolling shutter (bien meilleur que celui de l’EOS R5). C’est un record sur ce segment, permettant de ne rien rater de l’action.

Seule limite : à 40 i/s, le buffer n’avale “que” 56 images RAW consécutives avant de saturer. En pratique, il est donc plus confortable de basculer à 20 i/s pour disposer de rafales plus longues (environ 100 vues).

A noter que lorsque vous photographiez des sujets en mouvement, il vous faut bien comprendre les différents mode d’autofocus, et aussi ne pas avoir peur d’utiliser la rafale. Faites des rafales non pas en continu, mais placées aux moments stratégiques de l’action, pour ne pas saturer votre buffer et faciliter le tri ! Si vous avez envie de tout remettre à plat sur ce sujet, regardez et appliquez la formation Photographiez le Mouvement, et je vous garantis qu’après ça vous exploiterez votre boîtier à 100% de ses possibilités 😉

Un mot sur l’obturateur : il est limité à 1/4000s en mécanique. Il est également (beaucoup) plus bruyant qu’un obturateur classique. Pour aller au-delà (et jusqu’à 1/16000s), il faut exploiter l’obturateur électronique dont Canon a encore amélioré la gestion du rolling shutter (bien meilleur que sur les EOS R5/R6).

Qualité d’image du Canon R8

Sans surprise, la qualité d’image est superbe puisque l’EOS R8 reprend le même excellent capteur plein format de 24 Mpx que l’EOS R6 Mark II. Les images sont piquées et riches en détails même avec des optiques modestes comme le 24-50mm du kit. La qualité des prises de vue avec cet objectif reste excellente, même en prise de vue en continu à différentes vitesses.

Les fichiers RAW offrent une très grande latitude d’exposition permettant de récupérer aisément les hautes et basses lumières. Idem, la plage dynamique est très élevée, autant que sur un EOS R5 ou R6. Vous pourrez aisément déboucher les ombres ou assombrir les hautes lumières sans dégradation.

Comme à son habitude, Canon assure question colorimétrie avec des couleurs éclatantes et nuancées à la fois. Les teintes chair sont notamment particulièrement flatteuses et naturelles.

Mais la grande force de ce capteur est sa montée en ISO époustouflante. En pratique, le bruit numérique est quasi absent jusqu’à 3200 ISO et reste très peu visible à 6400 ISO : les détails sont bien préservés et le bruit chromatique absent. On peut aisément monter à 12800 ISO, voire 25600 ISO sans problème en post-traitement. De quoi voir dans le noir, littéralement (et du coup pas sûr que ce soit utile !)

Même à 51200 ISO, les images restent parfaitement exploitables, les diverses sources de lumière sont bien gérées sans bloquer les hautes lumières. C’est uniquement à 102400 ISO que le bruit devient vraiment gênant et que des artefacts chromatiques peuvent apparaître. Mais c’est déjà nettement mieux que la génération précédente (EOS R6) et au niveau de l’EOS R3.

Performances du R8 en vidéo

En vidéo, l’EOS R8 n’est pas en reste avec de la 4K 60p oversamplée depuis une captation en 6K, de quoi fournir une résolution et une netteté optimales sans recadrage. Il gère aussi la 4K 30p, la Full HD 120p et même 180 i/s pour les ralentis.

Côté formats, le boîtier enregistre en H.264 / H.265 (HEVC) avec les profils HDR PQ, Canon Log-3 et une sortie HDMI 4:2:2 10-bit. Il n’y a pas de limite de durée d’enregistrement… hormis la surchauffe qui intervient au bout de 40 minutes environ en 4K 60p (comptez 50 minutes en 4K 30p).

La stabilisation est uniquement électronique (pas mécanique comme on l’a dit) mais celle-ci est plutôt efficace, surtout couplée à l’IS d’un objectif. Son impact est cependant plus limité qu’un véritable combo IBIS+stabilisation optique comme sur l’EOS R6 II. Question rolling shutter, l’EOS R8 s’en sort très bien pour un capteur non-empilé.

Côté autofocus, on retrouve toute la technologie Dual Pixel CMOS AF II et les algorithmes de suivi propres à la photo. Bref, l’AF est aussi bon qu’en photo, un gros plus !

Passons au son : on dispose d’une entrée micro et d’une sortie casque, mais aussi d’un bon micro stéréo intégré gérant l’atténuation des bruits de vent.

Enfin, autre nouveauté reprise des derniers modèles RF : le mode “vlog” qui adapte automatiquement l’exposition pour filmer au mieux une personne (interview, etc.).

Points forts et points faibles

Points forts :
  • Excellent capteur 24 Mpx (le même que l’EOS R6 Mark II)
  • Autofocus Dual Pixel CMOS AF II ultra réactif basé sur de l’IA avec détection des sujets (humains, animaux, véhicules)
  • Rafale ultra rapide jusqu’à 40 i/s en électronique
  • Vidéo de haute volée avec de la 4K 60p oversamplée depuis une captation 6K notamment
  • Boîtier léger et compact (seulement 461g)
  • Tarif canon (jeu de mot ^^) pour un hybride plein format aussi performant (1799€ nu)
Points faibles :
  • Pas de stabilisation mécanique (IBIS), seulement digitale en vidéo
  • Viseur plus petit et moins défini (2,36 Mpts) que sur les autres boîtiers RF
  • Obturateur mécanique bridé à 1/4000s et assez bruyant (1er rideau électronique)
  • Buffer limité en rafale (environ 60 images RAW à 40 i/s)
  • Autonomie moyenne (environ 220 vues) avec la petite batterie LP-E17
  • Un seul slot pour carte SD UHS-II
  • Pas de joystick, croix directionnelle peu pratique
  • Menus complexes à appréhender pour un débutant malgré les guides

Comparaison avec les appareils concurrents

Proposé à 1799€ nu (1999€ avec le nouveau zoom RF-S 18-150mm f/3.5-6.3 IS STM), l’EOS R8 offre un rapport performances/prix très intéressant sur le segment des hybrides plein format d’entrée de gamme. C’est simple, aucun concurrent direct ne propose autant de fonctionnalités et une telle qualité d’image sur ce format de capteur.

Son principal rival niveau tarif, le Sony A7 III, se négocie aux alentours de 1800€ également mais il date tout de même de 2018. S’il conserve de solides atouts (stabilisation, viseur, double slot SD, menus clairs), son autofocus, sa réactivité générale et surtout sa vidéo sont nettement en retrait. L’A7 IV corrige ces défauts mais se négocie 1000€ de plus.

Canon EOS R8 et Sony A7 III
Canon EOS R8 et Sony A7 III (©Camerasize)

Chez Nikon, le Z5 s’affiche à 1400€ mais avec un capteur 24×36 un cran en-dessous, un AF moins performant et surtout une vidéo bien plus limitée (pas de 4K 60p). Il faut viser le Z6 (2000€) ou mieux encore le Z6 II (2600€) pour faire jeu égal ou mieux.

Canon EOS R8, Nikon Z6 et Nikon Z6 II
Canon EOS R8, Nikon Z6 et Nikon Z6 II (©Camerasize)

Le Panasonic S5 (environ 1500€) dispose certes de l’IBIS et d’un viseur plus défini mais son capteur n’atteint pas le niveau de l’EOS R8, notamment en haute sensibilité. Et son autofocus n’est clairement pas dans la même catégorie, surtout en vidéo.

Canon EOS R8 et Panasonic Lumix S5
Canon EOS R8 et Panasonic Lumix S5 (©Camerasize)

Du côté de Canon justement, l’EOS R6 sorti en 2020 mérite encore le détour. Certes plus volumineux et lourd (680g), il offre en contrepartie la stabilisation IBIS, un superbe viseur, un double slot carte et une meilleure autonomie. Son autofocus et sa qualité d’image restent excellents même si légèrement en retrait face à l’EOS R8. Son tarif demeure attractif (autour de 2300€).

Canon EOS R8 et Canon EOS R6
Canon EOS R8 et Canon EOS R6 (©Camerasize)
Appareils photos
  • Prix
  • Note
  • Date de sortie
  • Capteur
  • Sensibilité ISO
  • Visée
  • Ecran
  • Objectif
  • Vitesse de la rafale
  • Buffer en RAW
  • Stabilisation
  • Carte mémoire
  • Vidéo
  • Dimensions
  • Poids avec batterie
  • Tropicalisation
  • Voir l'offre
    • 1700 €
    • 2023
    • FF - 24 Mpx
    • 100 - 102400
    • électronique - 2,36 Mpx
    • 3'' - 1,62 Mpx sur rotule
    • -
    • 40 i/s
    • 56
    • non
    • 1 SD
    • 4K UHD 60 i/s - 1080p 180 i/s
    • 133 x 86 x 70 mm
    • 461 g
    • oui
    • Voir le prix sur
    • 1400 €
    • 2018
    • FF - 24,2 Mpx
    • 100 - 51200
    • électronique - 2,36 Mpx
    • 3'' - 0,92 Mpx - tactile - inclinable
    • -
    • 10 i/s
    • 40
    • oui
    • 2 SD
    • 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
    • 127 x 96 x 74 mm
    • 650 g
    • oui
    • Voir le prix sur
    • À partir de 794 €
    • 2018
    • FF - 24,5 Mpx
    • 100 - 51200
    • électronique - 3,69 Mpx
    • 3,2'' - 2,1 Mpx - tactile - inclinable
    • -
    • 12 i/s
    • 35
    • oui
    • 1 XQD
    • 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
    • 134 x 101 x 68 mm
    • 675 g
    • oui
    • Voir le prix sur
    • 2250 €
    • 2020
    • FF - 25 Mpx
    • 100 - 51200
    • électronique - 3,69 Mpx
    • 3,2'' - 2,1 Mpx - tactile - inclinable
    • -
    • 14 i/s
    • 124
    • oui
    • CFexpressB/XQD + 1 SD
    • 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
    • 134 x 101 x 70 mm
    • 705 g
    • oui
    • Voir le prix sur
    • 1999 €
    • 2020
    • FF - 24,2 Mpx
    • 100 - 51200
    • électronique - 2,36 Mpx
    • 3'' - 1,84 Mpx - tactile - sur rotule
    • -
    • 7 i/s
    • 24
    • oui
    • 2 SD
    • 4K UHD 60 i/s - 1080p 60 i/s
    • 133 x 97 x 82 mm
    • 714 g
    • oui
    • Voir le prix sur
    • À partir de 1359 €
    • 2020
    • FF - 20 Mpx
    • 100 - 102400
    • électronique - 3,69 Mpx
    • 3'' - 1,62 Mpx - tactile - sur rotule
    • -
    • 20 i/s
    • 240
    • oui
    • 2 SD
    • 4K UHD 60 i/s - 1080p 120 i/s
    • 138 x 98 x 88 mm
    • 680 g
    • oui
    • Voir le prix sur

Parfois, dites-vous bien que les “occasions récentes” vont vous offrir plus que des modèles neufs, c’est un peu le cas de ce R6, à mon humble avis. On en parlait dans cette vidéo si ça vous intéresse :

Finalement, l’EOS R8 vient aussi et surtout prendre la place de l’EOS RP (environ 1500€ nu) dans la gamme Canon qu’il surclasse en tous points pour 300€ de plus seulement.

Il s’intercale parfaitement entre les APS-C experts comme l’EOS R7 et l’actuel flagship RF abordable qu’est l’EOS R6 Mark II (2900€) – nettement meilleur mais nettement plus onéreux (+1100€ quand même).

Est-ce l’appareil photo de vos rêves ?

Avec l’EOS R8, Canon réussit son pari de proposer un hybride plein format expert à prix raisonnable.

Doté du capteur et de l’autofocus de l’EOS R6 II, d’une rafale canon et de capacités vidéo pointues, il séduira les amateurs exigeants en quête de polyvalence et les experts recherchant un second boîtier.

Ses points forts sont considérables à ce niveau de prix : superbe capteur 24 Mpx, autofocus intelligent, rafale exceptionnellement rapide et vidéo de haut vol. Des performances dignes d’un flagship d’il y a encore 2-3 ans !

Évidemment, il faudra composer avec l’absence de stabilisation sur le capteur, un buffer un peu juste et une autonomie limitée par une petite batterie. Ce ne sera certainement pas le boîtier plein format ultime mais il constitue indéniablement le meilleur rapport performances/prix actuel sur ce format.

Si vous avez craqué pour ce Canon EOS R8, n’hésitez pas à partager vos retours sur le terrain, que ce soit les bons points comme les petits défauts constatés. Votre expérience sera sûrement précieuse pour aider d’autres photographes à faire le bon choix !

Où trouver cet appareil ?

Questions fréquemment posées

Voici quelques interrogations récurrentes concernant le Canon EOS R8, avec un élément de réponse pour chacune :

Clément Belleudy
Je connais Laurent depuis le tout début d’Apprendre.Photo. Depuis 2020, je lui prête main forte sur la création de contenu, et comme apprendre est plus efficace en s’amusant, j’ai à cœur de créer des contenus pédagogiques et plaisants à lire, sans jamais trop se prendre au sérieux !
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