L’utilisation d’un reflex numérique peu importe la marque implique souvent l’achat de divers accessoires plus ou moins utiles. Seulement, devant la jungle des possibilités qui s’offrent à vous, il est parfois difficile de s’y retrouver. Un point sur les filtres, éléments qui se placent devant la lentille de l’objectif afin de créer des effets particuliers.
En photo argentique, les filtres sont nombreux et diversifiés, et souvent très utiles afin de corriger certains problèmes techniques ou de créer des effets particuliers, notamment les filtres colorés en photo noir et blanc (par exemple pour assombrir le ciel).
Seulement aujourd’hui, ces effets peuvent être reproduits à l’aide de nombreux logiciels de retouche photo existants, et sont donc devenus inutiles. Cela dit, il reste quatre types de filtre qui peuvent être utiles même en photo numérique.
Juste avant de revenir sur chacun de ces filtres, il me semble utile de préciser deux points essentiels en préambule :
- quel que soit votre objectif, vous pouvez placer dessus un filtre de n’importe quelle marque, tant qu’il est du même diamètre que l’optique (qui est indiqué dessus, ou dans les caractéristiques techniques de votre objectif). Vous pouvez également utiliser des bagues d’adaptation pour placer des filtres d’un grand diamètre (77 mm par exemple) sur des objectifs plus petits (52 mm de diamètre par exemple). Ceci vous évitera donc la recherche et l’achat d’un filtre pour chacun de vos objectifs, en particulier en ce qui concerne les filtres coûteux 😉
Note : Les objectifs avec une lentille frontale bombée sont les seuls à ne pas accepter de filtre vissant (Nikon AF-S 14-24 mm f/2.8G ED ou le Canon EF 11-24 mm f/4L USM). Mais ils ne sont pas nombreux, donc cela ne vous concernera probablement pas.
- Il est important de ne pas lésiner sur la qualité du filtre : en effet, il s’installe entre votre objectif et la lumière. Un filtre bon marché peut donc dégrader l’image de façon visible. A l’inverse, il serait évidemment peu judicieux d’investir dans des filtres de très haute qualité pour les placer sur l’objectif du kit, qui coûterait alors moins que le filtre 😛. On y revient dans la suite.
Note : il s’agit d’un article générique sur les filtres photo. Pour plus de détails, notamment sur comment choisir vos filtres, vous pouvez aussi lire les articles dédiés sur les filtres polarisants et les filtres ND.
Découvrons ensemble les 4 filtres qui peuvent être utiles en photo numérique :
Le filtre de protection neutre, ou filtre UV
C’est le filtre le plus connu, dont vous avez peut-être déjà entendu parler. En fait, je devrais plutôt dire LES filtres, car il s’agit bel et bien de deux types de filtres différents. C’est important pour la suite, donc je vous fais un petit aparté.
Filtre de protection neutre et filtre UV, c’est pareil ?
Au temps de l’argentique, le filtre UV était utilisé pour bloquer les rayons ultra violets qui donnaient une dominante bleue aux photos.
En numérique c’est différent : les capteurs ne sont pas autant sensibles aux UV que les films argentiques, et tous les objectifs modernes sont traités contre les UV, si bien que l’intérêt d’utiliser des filtres UV pour obtenir des couleurs fidèles en numérique est vraiment devenu anecdotique.
Retenez donc qu’en numérique, les filtres UV et les filtres de protection neutre remplissent désormais la même mission : protéger la lentille frontale de votre objectif.
Vous entendrez probablement que le filtre UV permet également de réduire le voile atmosphérique (à la mer ou à la montagne). Franchement, je n’ai pas observé aucun effet notable à des altitudes inférieures à 5000m (c’est à priori là où on prend la majorité de nos photos si vous êtes un terrien comme moi 🙂). Alors il y a peut-être un effet à 8000m, et encore ! Ce qui est absolument sûr, c’est que le filtre polarisant est bien plus efficace pour réduire le voile atmosphérique que le filtre UV (patience, on y revient dans la suite).
Un filtre UV / de protection dégrade-t-il l’image ?
Un filtre UV ou de protection n’a théoriquement aucun effet sur l’image et ne sert qu’à protéger votre lentille d’éventuels dommages (sable, gouttes d’eau, chocs etc…).
Cela dit, j’ai déjà constaté (rarement) des dégradations dans l’image à cause d’un filtre UV : la création d’un petit halo vert quand on vise directement une petite source lumineuse (un petit lampadaire au loin par exemple). Comme vous pouvez le voir ci-dessous, dans ces conditions particulières, l’image a aussi un léger voile.
(vous pouvez cliquez sur les images pour les agrandir et mieux voir l’effet)
Depuis, je préfère utiliser des filtres de protection neutre plutôt que des filtres UV, et je vous recommande de ne pas acheter de filtre UV.
En fait, il faut comprendre que chaque objectif est conçu pour produire sa qualité d’image optimale SANS filtre, donc logiquement, sa présence va forcément diminuer cette qualité (même si c’est de manière imperceptible !).
Cette dégradation se produit surtout quand on a une source lumineuse ponctuelle dans le viseur (lampadaire, soleil, etc). Le phénomène optique associé s’appelle le flare. Il a deux effets :
- La présence de halos lumineux (des cercles lumineux colorés plus ou moins larges sur votre image)
- Un effet de voile. C’est une perte de contraste sur votre image.
J’avais fait une vidéo pour vous expliquer le phénomène de flare en détail, et comment l’éviter (au passage abonnez-vous à la chaîne😀).
Mais gardez en tête que ces phénomènes ne vont pas se produire à chaque prise de vue d’une source lumineuse, et dans tous les cas l’effet sur l’image n’est généralement pas catastrophique 🙂 Soyez simplement vigilants à la prise de vue avec des lumières en face de vous !
Parfois, cet effet peut être recherché volontairement dans le rendu de l’image. Vous avez forcément déjà vu un film où on voit ce flare de la caméra.
Donc le flare n’est pas forcément un défaut de l’image, contrairement à une tâche sur le capteur par exemple. Personnellement ça ne me dérange pas plus que ça quand je ne peux pas l’éviter.
Comme souvent, c’est la dose qui fait le poison, ça peut devenir cliché s’il est utilisé systématiquement dans une série images (M. Michael Bay doit avoir les oreilles qui sifflent en ce moment !)
Maintenant que nous avons vu l’effet potentiel d’un filtre sur vos images, on va voir dans quels cas leur utilisation est justifiée !
Quand utiliser un filtre de protection ?
Je vous préviens, les filtres de protection sont un sujet controversé parmi les photographes (c’est quelque chose qui déchaîne à peu près autant les passions que le sujet Mac vs PC, voyez-vous 😆)
Faut-il mettre systématiquement un filtre de protection devant vos objectifs ?
Comme souvent, en matière de prise de vue, il s’agit d’un compromis. L’utilisation ou non de cet élément va dépendre de vous (de votre aversion au risque^^) et de votre environnement photo.
C’est vrai qu’il n’est pas idiot de concéder une petite baisse de qualité d’image pour économiser potentiellement des centaines ou des milliers d’euros si vous abimez une lentille frontale ?
Pour vous parler de ma pratique personnelle j’en mets un uniquement dans des situations un peu « casse-gueule » :
- En safari, car il y a souvent de la poussière
- En bord de mer, à la plage, où l’air salin et le sable peuvent agresser le traitement des lentilles
- Quand je dois porter mon appareil photo longtemps (par exemple en randonnée), je n’utilise pas de pare-soleil pour le rendre plus compact. Le filtre de protection me permet de ranger l’appareil sans bouchon d’objectif dans le sac et ainsi d’être plus réactif sur le terrain.
Vous m’avez compris, je vous conseille de ne pas trop être paranoïaque non plus. Ce que je veux dire, c’est que si vous travaillez dans des conditions où il n’existe presque aucun risque de dommage à votre appareil photo (en studio, dans la rue, pour des portraits en intérieur, pour des paysages), il est inutile de placer un filtre de protection devant la lentille.
Comment choisir un filtre de protection ?
Si vous décidez d’utiliser un filtre de protection, il est important de ne pas lésiner sur sa qualité.
Un bon filtre de protection n’est pas un simple morceau de verre. C’est un verre de qualité optique, comme les lentilles qui composent vos objectifs. Concrètement, voici les caractéristiques à regarder pour le choix d’un filtre :
- Un verre de qualité optique (oui, je viens de le dire ^^)
- Le traitement multicouche (souvent désigné par l’abréviation MC), qui permet de limiter un maximum les dégradations optiques comme le flare.
- Des traitements spécifiques du verre (hydrophobe, oléophobe, anti-tâche, anti-statique, anti-rayure), pour faciliter le rendre plus résistant et faciliter le nettoyage avec un tissu, mais c’est facultatif.
Un traitement hydrophobe/oléphobe du filtre signifie que les gouttelettes d’eau/d’huile ne vont pas s’étaler sur la surface, mais rester délicatement posées comme la rosée du matin 🙂 Cette propriété rend le nettoyage du filtre très facile.
La bonne nouvelle c’est que pour les filtres, on en a généralement pour son argent. Certains disent que pour un vélo, le prix d’un bon antivol est égal à 10% du prix du vélo 🙂 Pour les filtres c’est un peu la même idée (si vous avez un objectif à 2000 euros, vous n’êtes pas obligé de dépenser 200 euros, mais 20€ c’est peut-être un peu juste !)
Dans tous les cas, choisissez au moins du milieu de gamme en investissant dans un produit d’une marque de confiance comme Hoya (gamme Pro1) ou B+W, qui semblent faire l’unanimité concernant la qualité de leurs filtres. Dans le haut de gamme, je vous conseille la gamme Hoya HD.
Le filtre polarisant
Contrairement au filtre de protection ou au filtre UV, le filtre polarisant modifie l’image. Ce qui est intéressant, c’est que ces modifications ne sont pas reproductibles sur ordinateur, d’où l’intérêt de l’utiliser. Que fait donc ce filtre ?
Les effets du filtre polarisant
Je vais vous en citer trois, mais ils sont en réalité tous une conséquence du premier :
- Le filtre polarisant élimine les reflets sur toutes les surfaces, sauf les surfaces métalliques.
Plus précisément, mais rentrer dans des détails inutiles, la lumière qui se réfléchit sur une surface et nous éblouit a une caractéristique particulière : on dit qu’elle est polarisée. Ce filtre ne laissera pas passer cette lumière polarisée. Logiquement, le capteur de notre appareil photo verra donc la vraie couleur de la surface, au lieu du reflet éblouissant !
Ce filtre se révèle donc utile pour photographier de l’eau (rivière, lac) en évitant que les reflets dominent l’image. Mais il n’y a pas que l’eau qui réfléchit la lumière : ce filtre peut en réalité être utile sur quasiment tous les sujets (notamment végétation, peau). En effet, en empêchant la réflexion de la lumière, il permet de révéler les vraies couleurs, bref il augmente la saturation des couleurs : les couleurs « pètent » plus, si vous préférez. C’est particulièrement visible sur de la végétation en automne : les feuilles sont à la fois humides et colorées : elles deviendront vraiment flamboyantes avec le filtre polarisant.
- Il réduit le voile atmosphérique (la brume qui nous empêche de voir net les paysages lointains). Ce voile vient des poussières contenues dans l’air qui réfléchissent la lumière. Le filtre polarisant, en supprimant ces reflets, donne plus de contraste et de netteté au paysage lointain.
- Il assombrit les ciels très lumineux (quand il fait beau), et permet ainsi d’augmenter le contraste entre le ciel et les nuages, ou d’éviter que le ciel soit sur-exposé en été. Vous vous êtes toujours demandé comment le ciel pouvait être d’un bleu aussi profond sur certaines images ? Et bien, c’est le fait de choisir un filtre polarisant qui donne ce résultat !
- Il assombrit légèrement l’image. Ce n’est pas très important, et ce léger écart est rattrapé par un appareil photo en mode semi-automatique. Dans le pire des cas, vous pouvez toujours augmenter légèrement l’exposition en post-traitement. Mais il faut le savoir 😉
Ce filtre est constitué de deux bagues : l’une qui se fixe à l’objectif, et l’autre que vous faites tourner pour éliminer plus ou moins les reflets. Vous pouvez voir directement le résultat en regardant dans le viseur, à vous de choisir le réglage optimal !
Comment choisir et utiliser un filtre polarisant ?
L’achat d’un filtre polarisant est un investissement, et il est donc conseillé d’en acheter un correspondant au plus grand diamètre parmi vos optiques, et d’acheter des bagues d’adaptation pour les autres diamètres, ce qui évite d’en acheter trois différents (votre banquier vous remerciera :D).
Comme pour le filtre de protection, prenez au moins du milieu de gamme, comme la gamme PRO1 de chez Hoya. Pour plus détail sur le choix d’un filtre polarisant, et des exemples d’utilisation classiques, je vous ai préparé un article dédié.
Le filtre de densité neutre ou filtre ND
Aussi appelé filtre ND (comme « Neutral Density » en anglais), ce filtre a un effet simple : il assombrit nettement l’image.
Alors vous allez me dire : « on se bat tout le temps avec la lumière pour avoir des photos bien exposées, on achète même des objectifs plus lumineux pour faire face aux situations de faible lumière, alors pourquoi diable voudrait-on assombrir l’image ? »
Tout d’abord, rappelez-vous des articles sur l’exposition et ses trois paramètres fondamentaux : l’ouverture, la vitesse d’obturation et la sensibilité ISO.
Maintenant imaginez que vous soyez dans une situation très lumineuse pour une fois. Vous utilisez un trépied et avez envie de capter un mouvement (un train qui passe admettons) : vous réglez donc une vitesse d’obturation lente. Pour compenser, l’appareil ferme donc le diaphragme afin que la photo ne soit pas surexposée. Sauf que l’arrière-plan est moche (après tout vous êtes sur une voie ferrée :P), et vous voudriez donc utiliser une profondeur de champ réduite pour le flouter : mais il faudrait pour cela ouvrir le diaphragme.
Bref, dans cette situation, il faut faire un choix entre capter le mouvement (grâce à une vitesse d’obturation longue), ou une profondeur de champ réduite (grâce à une grande ouverture).
Sauf si vous assombrissez à l’aide de ce filtre ND. C’est logique : si vous assombrissez, vous pouvez à la fois utiliser une grande ouverture et une faible vitesse d’obturation, et tout ça sans surexposer l’image.
La plupart du temps, les photographes pro choisissent ce filtre pour une utilisation en pose ultra-longue (supérieure à 30 secondes), qui donne un rendu très particulier et lisse l’eau ou les nuages par exemple. C’est un indispensable pour cette discipline !
C’est donc un filtre qui peut vous sauver la mise dans cette situation bien particulière, et donc très spécifique : vous ne le sortirez pas tous les jours ! Il est donc évident que ça ne doit pas être votre priorité d’achat 😉
Je ne vous ai donné ici qu’un exemple (un peu spécifique, je vous le concède !) Pour avoir d’utilisations classiques du filtre de densité neutre et savoir comment le choisir, je vous renvoie vers mon article dédié sur le sujet !
Le filtre dégradé neutre ou filtre GND
Le but du filtre dégradé neutre, ou filtre GND (Gradual Density Filter) est d’appliquer un filtre ND à une partie de l’image seulement. Sur le même filtre, vous allez avoir une zone filtre ND (sombre) et une zone filtre de protection neutre (claire). Comment est-ce possible ? Grâce à une zone de de transition plus ou moins progressive, comme vous pouvez le voir ci-dessous.
Quand utiliser un filtre GND ?
Puisque vous êtes un élève modèle sur le blog, vous savez qu’il faut exposer une photo à droite. Cela va vous permettre d’enregistrer le maximum d’informations dans les hautes et les basses lumières sur le capteur de votre appareil.
Si je parle actuellement mandarin, jetez un coup d’œil à cet article avant de poursuivre 🙂
Il arrive, quand la dynamique de votre scène est très grande (quand il y a des grands écarts de luminosité entre les tons clairs et les tons sombres de votre image), que vous ne puissiez pas garder tous les détails dans les tons sombres malgré l’exposition à droite.
Ça peut être le cas typiquement en photo de paysage (nature etc.), entre le ciel lumineux, et le reste du paysage plus sombre. Une solution est alors de réduire la dynamique de votre scène en utilisant un filtre GND.
En plaçant la partie sombre sur la zone claire, vous allez l’assombrir, et ainsi réduire la dynamique de votre scène.
Vous avez en gros deux cas de figure, selon la forme de la ligne de séparation entre la zone claire et la zone sombre :
- Si elle est rectiligne (exemple typique : l’horizon en bord de mer), vous utiliserez un filtre GND à transition dure (GND hard)
- Si elle est plus irrégulière (exemple typique : en montagne), vous utiliserez un filtre GND à transition douce
Un filtre dégradé neutre est-il encore utile en photo ?
Je ne vais pas faire semblant : je n’utilise presque jamais de filtres dégradés neutre dans ma pratique pour plusieurs raisons :
- Les capteurs modernes d’un appareil photo ont fait beaucoup de progrès ces dernières années en termes de dynamique, si bien qu’on peut le plus souvent récupérer les ombres et les hautes lumières à condition de bien exposer à droite et de photographier en format RAW. Et si jamais un morceau de rocher est noir, un peu bouché dans les ombres, est-ce que ça va changer radicalement l’histoire de ma photo ? Nope. D’ailleurs, j’ai fait un petit mensonge, car la photo de l’ile de Skye au-dessus a été faite sans filtre GND, malgré sa forte dynamique 😉
- Certes, construire sa photo sur le terrain plutôt que derrière un ordinateur est une philosophie noble (je suis un fervent défenseur de la photo argentique, donc pas besoin de me convaincre), mais l’effet du filtre GND est irréversible sur une photo, alors qu’un filtre gradué sur Lightroom peut être retiré en un clic.
- Un filtre dégradé neutre s’utilise typiquement avec un porte filtre, et je trouve que cela trop encombrant en voyage. De plus, ça prend un certains temps à mettre en place, donc souvent réservé pour des photos de paysage pures (et j’en fais un peu moins qu’à une époque).
Néanmoins, si vous avez envie de vous faire votre propre avis, j’ai fait un paragraphe sur l’utilisation et le choix des filtres GND dans mon article sur les filtres ND 🙂
Voilà donc pour les 4 filtres qui peuvent être utiles en photo numérique. Le filtre polarisant est indiscutablement le plus indispensable de tous, le filtre de protection ne servant que dans des situations à risque, et le filtre ND étant réservé à des situations très spécifiques. Pour le GND, c’est une affaire de goût je crois !
Un dernier petit mot pour finir, un peu plus philosophique. On me pose souvent la question « quel est le filtre que je dois utiliser dans telle ou telle scène ? » D’un point de vue strictement personnel, ce n’est pas la bonne question 🙂
Sachant que les filtres vont changer l’exposition, le contraste, la saturation et/ou l’exposition de votre image, posez-vous plutôt la question « est-ce que cet effet va être cohérent avec mon propos dans cette photo, et renforcer ce que je veux exprimer ? » Car comme dirait mon ami David duChemin, être photographe, c’est faire des choix ! Si ces réflexions sur l’intention photographique vous parlent, ses conférences regroupées dans la formation Révélez votre Âme de Photographe devraient vous plaire.
Si vous avez des questions sur les filtres, n’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous, et pensez à vous abonner à la newsletter pour être au courant des prochains articles qui vous feront économiser des sous ! 😀
Et n’oubliez pas de partager l’article ! 🙂
Avez-vous tout compris ? Testez-vous avec le quizz :
Bonjour,
J’ai lu sur le site avecunphotographe.fr que les bagues adaptatrices étaient intéressantes pour “les filtres ND (gris neutre) et dans une moindre mesure les polarisants (CPL) car ils sont chers. En revanche, gardez bien un filtre de protection par objectif”.
Est-ce que vous partagez le même avis par rapport au filtre de protection neutre ? Je voulais en acheter un de diamètre 67mm, soit un diamètre plus grand que celui de mon objectif actuel (62mm) puis acheter une bague adaptatrice step-up 62-67mm afin que je puisse me servir du filtre de protection neutre à la fois sur mon objectif actuel mais aussi sur un futur objectif de diamètre 67mm que je compte me procurer plus tard.
Si l’on en croit l’article que j’ai lu, les bagues adaptatrices devraient être utilisées uniquement pour les polariseurs et les filtres de densité neutre, mais pas pour les filtres UV ni les filtres de protection neutre. Confirmez-vous cela ?
Merci d’avance pour votre retour
Dans la mesure où les filtres UV et neutres sont moins chers, oui 🙂
Bonjour,
Je ne vois aucunbe allusion à la dégradation des photos prises avec un polarisant sur une (très) longue focale.
Le sujet m’intéresse…
Merci!
Bonjour risa,
Ah ? Je ne connaissais que l’effet étrange créé sur les grand angles.
Laurent en dit plus dans sa formation mais s’est ici limité à l’essentiel pour garder l’article accessible et digeste 😉
Bonjour et merci pour cet article!
Je l’ai utilisé pour acheter un filtre à densité variable ND2-400 dont le résultat sur des chutes d’eau a été à la hauteur de mes attentes!
Mais j’ai un problème. Avec mon objectif de 49mm de diamètre (j’utilise la série EF-M de Canon ayant un hybride) je ne peux plus monter le pare-soleil lorsque le filtre est monté dessus. De ce fait, faut-il que j’achète un pare-soleil de diamètre supérieur (par exemple 52mm) afin de pouvoir couvrir le filtre avec le pare-soleil ?
Merci par avance pour vos éclaircissements .
Philippe
Bonjour Philippe,
Pour ma part je n’ai pas de problème à combiner les filtres vissants avec mon pare soleil sur mon hybride, car ils ne se vissent pas au même endroit… là désolée je ne connais pas tout le matériel, alors je vous conseille de vous adresser plutôt au SAV de votre appareil photo, ou du filtre ND.
démystifie complètement le sujet et quelle clarté d’explications, un tout grand merci
Bonjour,
Le site est génial et m’a permis de mieux comprendre les bases pour la photographie. Je lis les articles depuis plusieurs semaines et j’ai décidé “d’investir” dans un Canon EOS 800D, j’ai trouvé un pack avec un objectif “EF-S 18-135 mm f/3.5-5.6” et je compte également prendre un “objectif EF 50mm f/1.8”. Concernant les filtres, je comptais prendre un filtre de protection neutre et un filtre polarisant, j’ai compris qu’il faut prendre un filtre avec le même diamètre que l’optique et qu’il y a aussi des bagues d’adaptation (je n’arrive pas à trouver le diamètre de l’optique pour le Canon). Je me demandais donc quel filtre de grand diamètre prendre avec une bague d’adaptation qui auraient pu me servir pour différents objectifs. Je ne sais pas encore quels autres objectifs je compte prendre… Long message (peut-être un peu confus) mais j’espère que vous me répondrez.
Bonjour Constant,
Le diamètre d’un objectif est écrit sur le bord de celui-ci en général.
Mais tu devrais le trouver dans les caractéristiques détaillées sur n’importe quel site de vente.
Si besoin, Laurent a écrit une méthode complète pour choisir un objectif pour son reflex (Canon, Nikon, Sony ou Pentax). Je te laisse la découvrir sur le site ObjectifsPhoto.fr
Cette méthode a également été adaptée en livre papier, publié aux éditions Eyrolles pour reflex Canon et Nikon. Tu peux les retrouver chez tous les bons libraires ou sur Amazon ici
Désolé ne pas répondre à ma question 2, car je viens de trouver la réponse sur le “blog” dans un article que j’ai téléchargé.
Merci Alain
J’imagine que tu parles de cet article.
Et pour ta question 2, j’ai peut-être lu un peu vite : si tu parles de filtre à placer devant l’objectif alors la réponse est non 😉
Filtres et porte filtre cokin. 2 modèles et plusieurs bagues d adaptation.
Et filtre jaune pour atténuer les imperfections de la peau (en noir et blanc).
Merci pour l’article ci dessus,
une question : Existe-t-il un filtre pour “lisser” les visages quand je fais des photos de portraits, de loin, au zoom (250) , un filtre qui estomperais les petits défauts de la peau , sans passer par un logiciel photo pour le traitement de ces petits défauts.
D’ailleurs 2ème question que me conseilleriez-vous comme logiciel de photos qui ne soit pas trop compliqué d’utilisation , je pensais à photoschop mais lequel ?
Merci d’avance , alain.
Bonjour Alain,
Oui ça existe dans Photoshop, et on l’aborde dans la formation “Sublimez vos photos“, qui devrait te plaire d’après les questions que tu te poses 🙂
Le filtre tout bête, c’est un bas nylon tendu sur l’objectif.
Bonjour, merci pour votre article.
Mon appareil est tombé par malheur, le filtre s’est fendu comme sur la photo plus haut. Deux questions à ce sujet:
1) comment faire pour dévisser le filtre? L’objectif est un sigma 18-125mm
2) puis-je utiliser l’appareil photo (canon 6D) sans le filtre?
Merci d’avance pour vos réponses.
Je précise, je suis novice, d’où ces questions probablement “bêtes”…
Ça m’es déjà arrivée et jai simplement dévisé le filtre, il y avait que la vitre de cassé. J’ai bien soufflé pour enlever un maximum de petit morceaux de verre puis j’ai passé un coup de pinceau sur le filtage puis l’objectif . J’ai un pinceau spécial pour nettoyé mon appareil photo.
Bien sûr que tu peux utiliser ton appareil. Mais je serais toi je rachèterai un filtre pour protéger ton objectif.
Bonjour Lauren,
Lucie t’a très bien répondu, merci à elle! 🙂
PS : Il n’y a PAS de question bête
Bonjour. Merci pour cette articles très intéressant ! Par contre, dans les filtre ND, lequel choisir? Il y en a t’il un plus polyvalent que d’autres? Car je voudrais en acheté un mais je ne sais ps lequel prendre…
Merci à vous par avance.
Lucie.
pas de filtre rouge conseillé pour les paysages ?
Bonjour, déjà super article cela ma permis d’être plus clair au sujet des filtres.
Mais j’ai deux question à vous posez :
1. Peut-on utiliser un filtre avec le pare-soleil ?
2. Le filtre polarisant peut-on l’utiliser en photographie de sport ? car c’est un filtre qui me correspondrait le plus et je pratique que des photos de sport (motocross)
Le polarisant pour le sport… tu vas perdre des diaphs et donc de la vitesse…. sauf sur l’eau… ou pour du ski…
Bonjour,
Merci pour cet article et pour ton blog.
Je commence quelques poses longues de monuments, de rues en basse lum et je cherche un petit quelque chose pour supprimer ou atténuer les scintillements des lumières dans ma photo. Est-ce mieux un filtre ou un par soleil ?
Bonne journée,
Willy
Bonjour Willy,
Si c’est des “flares” dont tu parles, la réponse est dans cette vidéo 🙂
à bientôt!
Bonjour et merci pour cet article.
Le premier me donnant une réponse claire.
J’ai pourtant un souci à vous exposer et conseil à vous demander.
Vous écrivez à propos des filtres polarisants : Il élimine les reflets sur toutes les surfaces, sauf les surfaces métalliques.
Que me conseillez-vous pour les surfaces métalliques, je réalise des tableaux sur feuilles de cuivre, et j’ai énormément de difficultés à obtenir un rendu proche de la réalité. Le filtre polarisant m’a amélioré le rendu, en prenant les photos en éclairage naturel, en fin de journée et à l’ombre de ma maison, en éliminant toute source de renvoi de lumière sur le tableau. avez-vous d’autres technique pour me rapprocher de la réalité? Bien sincèrement. Bérolli
Bonjour. Premièrement, un SUPER GROS MERCI pour les explications simples dans un langage de tout les jours. Nous avons tous des façons différentes d’apprendre et avec toi, j’ai obtenu du succès (relatif tout de même – rires). Petite observation en rapport avec l’usage de filtres. Il n’y a aucune mention du fait que l’usage de filtre modifie par défaut l’ouverture de la lentille. Je serais curieuse de te lire ou de t’entendre sur la chose. Merci à l’avance.
Bonjour et merci pour cet article comme pour tes vidéos, super ludique !
J’ai une question idiote…je souhaite investir dans ces filtres mais j’imagine qu’il faut que je renonce à mes bouchons d’objectifs si je ne compte pas dévisser systématiquement les filtres…correct ?
Quelle est ta recommandation ? Est-ce que le fait de laisser invariablement les filtres n’est pas synonyme de risquer de les rayer (même dans le sac photo) ?
Merci par avance pour tes réponses/conseils.
bonjour!
j’ai un canon EOS 1100D
svp quel filtre pour photographier une vitrine sans avoir les reflets dedant!!!!!
merci pour votre réponse!
Bonjour Chantal,
Il n’y a pas de filtre pour ça ! 😀
Et c’est drôle (ou pas), mais justement Laurent a publié par ailleurs un article sur “[comment photographier les reflets](https://apprendre-la-photo.fr/comment-photographier-les-reflets/)”
après avoir fait [une série](https://www.youtube.com/watch?v=aK6WeQVonio) composée principalement de reflets dans les vitrines ^^
Le sujet de les éviter ne sera pas abordé spécifiquement car il n’y a pas de solution “photographique”, juste des solutions “optiques”.
En effet, mis à part se décaler pour ne pas les avoir (ou au contraire en jouer et les inclure de façon créative) il n’y a pas de miracle.
Éventuellement si le reflet est discret et sur une zone homogène par exemple, il est assez simple de le supprimer avec Lightroom ou Photoshop.
à bientôt!
Bonjour Chantal, Antonine,
En fait si, le filtre polarisant permet tout à fait ce que vous souhaitez. La lumière reflétée est polarisée, donc filtrable grâce au polarisant.
Bonjour Guillaume,
Je n’ai pas testé, mais tu as raison, il semblerait que le filtre polarisant permette d’enlever en partie les reflets de lumière des vitrines : à condition de se mettre de biais et en tournant le filtre jusqu’à trouver son meilleur positionnement.
C’est expliqué de façon plus détaillée dans cet article.
Bonjour:
Comment résoudre le problème de l’utilisation d’un pare soleil et un filtre polarisant ?
Bonsoir,
J’ai récemment acheté un reflex pentax avec un objectif 18-55 et un objectif 70-300. Seulement, petit problème, j’ai remarqué que sur la plupart des photos prises j’ai des reflets violet, notamment sur les zones blanches ou très claires et que le noir tire vers le violet. Est ce que cela vient d’un problème de réglage de l’appareil ? Ou est ce qu’un filtre pourrait corriger ça ? Si c’est la cas, lequel ?
Je vous remercie d’avance pour votre attention.
Cordialement.
BOnjour,
J’ai un objectif 18-55, quelle taille me conseillez vous pour le filtre polarisant ?
Merci
Bonjour
existe t-il des filtres polarisant de jour ou de nuit.?