Dans la jungle des modèles d’appareils photo reflex, hybrides, bridges et compacts disponibles sur le marché en 2025, il n’est pas facile de s’y retrouver.

Le meilleur appareil photo est celui qui est le plus adapté aux types de photos que vous faites, et qui correspond à vos préférences personnelles. ll est donc important de bien cerner cerner votre besoin pour trouver plus facilement le meilleur appareil photo numérique pour vous.

Par exemple, le photographe de rue privilégiera souvent les appareils discrets pour ne pas être remarqué, alors que le photographe sportif ou animalier recherchera avant tout un autofocus rapide. Le photographe voyageur, quant à lui, se tournera volontiers vers un boîtier léger et compact pour épargner son dos.

Et je n’ai pas peur de le dire, l’appareil photo d’un smartphone est parfois un excellent choix, comme détaillé dans l’article appareil photo ou smartphone.

Il n’y a donc pas un meilleur appareil photo numérique unique mais des meilleurs appareils photo, en fonction du cahier des charges de la prise de vue, du type de photographie que vous pratiquez. 

Après l’article pour vous aider à déterminer quel appareil photo choisir, et celui spécialement dédié aux appareils hybrides, j’ai pensé qu’un article court best-of des appareils de toutes les marques serait utile, et plus digeste. Vous pouvez le lire avant ou après les deux autres articles, c’est comme vous voulez 🙂

Bien sûr, comme ça n’a aucun sens de dire “le meilleur appareil photo du monde est le Canon Machin, vient ensuite le Sony Truc en seconde position“, j’ai préféré un classement plus conçu par catégories de besoins, plus utile pour vous. Commençons donc sans attendre ce best-of des meilleurs appareils photo en 2025.

1 – Sony A7 IV : l’hybride plein format polyvalent (meilleur rapport qualité/prix en 2025)

Le Sony A7 IV s’impose en 2025 comme l’un des boîtiers full frame les plus polyvalents et aboutis pour un budget encore raisonnable. Lancé fin 2021, cet hybride 24×36 de 33 Mpx succède au très populaire A7 III en apportant de nombreuses améliorations : nouveau capteur plus défini, processeur BionZ XR ultra-rapide, autofocus dopé à l’IA (reconnaissance des yeux et des sujets), vidéo 4K 60p… C’est un véritable appareil photo hybride « tout-terrain » qui excelle en photo comme en vidéo.

Plus moderne et performant que son prédécesseur, le A7 IV conserve l’ADN de la série A7 : un boîtier relativement compact et léger, une excellente qualité d’image en toute situation (grâce à un capteur stabilisé et une large plage ISO exploitable), et la monture Sony E offrant un écosystème d’objectifs pléthorique. Grâce à sa rafale jusqu’à 10 i/s et son suivi AF redoutable, il peut tout à fait couvrir du sport occasionnel, tout en offrant une très bonne dynamique pour le paysage et 33 Mpx pour le détail en studio. Niveau vidéo, l’A7 IV propose un suréchantillonnage 7K pour une 4K ultra-détaillée, des profils avancés (S-Log3, HLG) et l’autofocus temps réel Sony qui fait référence. Difficile de trouver un domaine où il ne brille pas pour son prix.

Bien sûr, Sony ayant intégré tant de fonctionnalités, quelques compromis subsistent : l’écran est orientable latéralement (pratique en vlog, moins en usage photo traditionnel), l’appareil recadre légèrement en 4K 60p (mode Super35), et l’ergonomie des menus peut déconcerter les habitués de reflex. De plus, la définition du viseur et de l’écran aurait pu être plus élevée pour un boîtier de cette gamme. Cela n’empêche pas le Sony A7 IV d’être considéré par beaucoup comme le meilleur hybride plein format “qualité/prix” du moment, un choix polyvalent qui convient à 90% des usages courants​.

Sony A7 IV
Avantages :
  • Capteur plein format 33 Mpx à la pointe (excellente dynamique, haute ISO propre)
  • Autofocus redoutable (yeux, animaux, suivi en temps réel)
  • Stabilisation 5 axes efficace
  • Vidéo 4K suréchantillonnée très détaillée
  • Construction tropicalisée
  • Bonne autonomie
Inconvénients :
  • Viseur et écran un peu en retrait face à certains concurrents (définition modeste)
  • Léger recadrage en 4K 60p
  • Menus Sony touffus
  • Prix en hausse par rapport au A7 III (mais justifié par les nouveautés)

Caractéristiques techniques du Sony A7 IV

  • Date de sortie : 2021
  • Capteur : Plein Format – 33 Mpx BSI CMOS – stabilisé
  • Stabilisation : oui (5 axes, ~5,5 IL)
  • Sensibilité ISO : 100–51200 (50–204800)
  • Rafale : 10 images par seconde
  • Tropicalisation : oui
  • Vidéo : jusqu’à 4K 60p 4:2:2 10 bits
  • Poids : 659 g (boîtier nu)

2 – Canon EOS R6 Mark II : l’hybride plein format ultra-polyvalent pour photo et vidéo

Avec le Canon EOS R6 Mark II, Canon propose l’un des meilleurs boîtiers hybrides du marché en 2025 pour qui cherche une solution complète photo/vidéo. Successeur du R6 original, le R6 II apporte de notables améliorations tout en conservant les points forts qui ont fait le succès du R6. On retrouve un grand capteur plein format de 24,2 Mpx, stabilisé sur 5 axes, offrant une excellente qualité d’image et une plage ISO étendue. Mais c’est surtout du côté des performances que le R6 II se démarque : rafale portée à 12 i/s en mécanique (et jusqu’à 40 i/s en électronique), autofocus nouvelle génération hérité du flagship EOS R3, suivi intelligent des sujets encore amélioré… Le résultat, c’est un boîtier réactif, précis et fiable, capable de tout photographier, du portrait posé à l’action rapide.

Le Canon R6 II brille aussi en vidéo : il filme en 4K 60p pleine largeur (sans recadrage) avec suréchantillonnage, délivrant une image très détaillée. Il prend en charge les profils C-Log3 et peut même sortir un flux 6K RAW sur enregistreur externe​. Par rapport au R6, Canon a également supprimé la limite de 30 minutes d’enregistrement et amélioré la gestion thermique, faisant du R6 II une véritable caméra hybride pour les créateurs de contenu. Son gabarit reste raisonnable et son ergonomie est excellente (grip confortable, double slot SD, viseur Oled 3,69 Mpts, écran tactile sur rotule). En usage réel, cet appareil s’avère être un “couteau-suisse” haut de gamme, apte à fournir des résultats professionnels en photo comme en vidéo, avec la colorimétrie Canon et la fiabilité qui vont avec.

Côté défauts, on pourra regretter que Canon soit resté sur du 24 Mpx (suffisants pour 95% des besoins, mais moins que certains concurrents à 33 ou 45 Mpx). De même, l’absence de mode haute résolution par pixel shift est notable. Enfin, le prix du R6 II est élevé pour un capteur 24 Mpx, d’autant que Canon a relativement peu d’objectifs RF abordables – cependant la compatibilité avec les optiques EF via bague atténue ce problème. En résumé, le R6 Mark II est un boîtier polyvalent de confiance, qui comblera aussi bien les photographes experts que les vidéastes exigeants.

Canon EOS R6 Mark II
Avantages :
  • Autofocus Dual Pixel II de pointe (détection ultra-rapide humains/animaux/véhicules)
  • Rafale 12 i/s (jusqu’à 40 i/s e-shutter) pour sport/action
  • Excellente qualité d’image en plein format (couleurs Canon, très bonne gestion du bruit)
  • IBIS jusqu’à 8 IL avec optiques stabilisées
  • 4K 60p sans crop de superbe qualité
  • Construction robuste et tropicalisée, ergonomie exemplaire
Inconvénients :
  • Définition 24 Mpx « seulement » (peut limiter le recadrage ou les très grands tirages)
  • Pas de mode 4K 120p (contrairement à certains rivaux Sony)
  • Prix des objectifs RF natifs parfois élevé
  • Autonomie correcte sans plus

Caractéristiques techniques du Canon EOS R6 II

  • Date de sortie : 2022
  • Capteur : Plein Format – 24,2 Mpx – stabilisé
  • Stabilisation : oui (5 axes, jusqu’à 8 IL avec optique IS)
  • Sensibilité ISO : 100–102400 (50–204800)
  • Rafale : 12 i/s (mécanique), 40 i/s (électronique)
  • Tropicalisation : oui
  • Vidéo : 4K 60p 10 bits (6K RAW externe)
  • Poids : 670 g

3 – OM System OM-1 : Le meilleur appareil photo numérique hybride pour l’animalier et le sport sans casser la banque

L’OM System OM-1 est un appareil photo hybride avec un capteur micro 4/3. Si vous faites de la photo sportive ou animalière, vous allez tôt ou tard regarder du côté des très longues focales : 200 mm, 300 mm, 400 mm ! Et c’est là que le bât blesse, puisqu’elles sont généralement très onéreuses et très lourdes, surtout si vous êtes sur Full Frame.

Cela dit, le poids n’est pas forcément un problème si vous êtes posté dans un affût ou en Safari dans une jeep. En micro 4/3, c’est simple, vous pouvez avoir un objectif photo équivalent 80-300mm à ouverture constante f/4 à moins de 1000€ et pensant 400g !

Couplez ça à un OM System OM-1 qui possède une stabilisation du capteur, un autofocus avec détection et suivi des visages ou des yeux, une rafale stratosphérique, une bonne montée en ISO, et vous serez à coup sûr le roi de la jungle (ou du stade) sans avoir cassé la banque 🙂

Appareil photo OM System OM-1
Avantages :
  • Tropicalisation haut de gamme
  • Écran sur rotule complètement retournable
  • Viseur large et très détaillé (5,76 Mpx)
  • Grand capteur micro 4/3 (faible profondeur de champ, bon rendu en basse lumière, bonne dynamique)
  • Appareil photo très rapide, pour la moitié du prix d’un Full Frame équivalent (Sony A1, Nikon Z9, etc)
  • Autofocus de course avec détection et suivi des visages et des yeux, mais aussi d’autres sujets grâce à l’IA
  • Rafale plus que suffisante pour le sport/animalier
  • Large parc d’objectifs Panasonic et Olympus, légers, abordables et qualitatifs
Inconvénients :
  • Pas d’écran LCD sur le dessus de l’appareil
  • L’écran sur rotule déplié ne permet pas de viser dans l’axe de l’appareil
  • Budget élevé pour un hybride micro 4/3
  • Boîtier moins compact que d’autres micro 4/3 (GX9)

Caractéristiques techniques du OM System OM-1

  • Date de sortie : 2022
  • Capteur : Micro 4/3 – 20 Mpx
  • Stabilisation : oui
  • Sensibilité ISO : 80 – 25600
  • Visée : électronique – 5,76 Mpx
  • Écran : 3” – 1,62 Mpx – tactile – sur rotule
  • Rafale : 10 images par seconde
  • Carte mémoire : 2 SD
  • Dimensions de l’appareil photo : 135 x 92 x 73 mm
  • Poids appareil photo avec batterie : 599 g
  • Tropicalisation : oui

Meilleures offres :

4 – Sony RX10 IV : le meilleur appareil photo numérique bridge expert

Le Sony RX10 IV est un appareil photo numérique bridge avec un capteur 1” de 20 Mpx. Son point fort est son méga-zoom assez lumineux 24-600 mm f/2,4-4, stabilisé. Il est aussi doté d’un viseur électronique, d’un écran arrière inclinable et d’une rafale dépassant les 20 i/s.

Cet appareil n’est pas donné, à plus de 1600€, mais c’est beaucoup moins que tout appareil hybride ou reflex couplé à un objectif 600 mm 

Étonnamment, la qualité optique de l’objectif est très bonne sur tout la gamme de focale. Grâce à la stabilisation du capteur, vous pourrez avoir des images exploitables même à 600mm.

Le compromis à accepter par rapport à un hybride ou reflex est de renoncer à la polyvalence des objectifs interchangeables, et de rester sur un capteur photo relativement petit.

Appareil photo Sony RX10 IV
Avantages :
  • Meilleur rapport longueur focale/prix du marché !
  • Polyvalence de l’objectif 24-600 mm (voyage)
  • Bonne qualité optique même à 600 mm
  • Autofocus très réactif
  • Rafale plus que suffisante pour le sport/animalier
Inconvénients :
  • Budget conséquent pour un bridge
  • Tout de même assez lourd et encombrant
  • Le zoom motorisé est moins rapide qu’un zoom mécanique classique
  • Capteur 1’’ qui peut montrer ses limites en situation de lumière difficile (faible luminosité et forte dynamique)

Caractéristiques techniques du Sony RX10 IV

  • Date de sortie : 2017
  • Capteur : 1” – 20,1 Mpx
  • Stabilisation : oui
  • Sensibilité ISO : 125 – 12800
  • Visée : électronique – 2,36 Mpx
  • Écran : 3” – 1,44 Mpx – tactile – inclinable
  • Objectif : 24-600 mm f/2,4-4
  • Rafale : 24 images par seconde
  • Carte mémoire : 1 SD – 1 Memory Stick
  • Dimensions appareil photo : 133 x 94 x 145 mm
  • Poids appareil photo avec batterie : 1095 g
  • Tropicalisation : oui

Meilleures offres :

5 – Ricoh GR III : le meilleur rapport qualité d’image/compacité

Le Ricoh GR III est un appareil photo numérique compact avec un capteur APS-C de 24 Mpx stabilisé et une focale fixe équivalent à un 28 mm f/2.8. Cet appareil a un design très minimaliste (les gens penseront que c’est un compact entrée de gamme) et peut se glisser dans une poche.

Le grand capteur APS-C couplé avec l’excellent 28 mm produit des images très précises, même à haute sensibilité ISO, et c’est assez ahurissant pour un appareil de cette taille. Donc si vous cherchez la compacité et la légèreté extrêmes sans vouloir renoncer à une qualité d’image digne d’un reflex ou hybride, le Ricoh GR III va forcément vous faire de l’œil.

Notez que le Ricoh GR III n’a pas un autofocus de course, mais pour palier à ça, un mode Snap permet de prérégler sa mise au point : très utile en photo de rue pour déclencher instantanément.

La focale grand-angle 28 mm est assez polyvalente, mais si vous cherchez plus long, le Ricoh GR IIIx et son 40 mm pourrait mieux vous convenir, ou bien le Fujifilm X100VI dont on parle tout de suite 🙂

Appareil photo Ricoh GR III
Avantages :
  • Petite taille (possibilité de le mettre dans la poche), très léger
  • Look discret, passe inaperçu
  • Excellent rapport qualité d’image/encombrement
  • Grand capteur APS-C (faible profondeur de champ, bon rendu en basse lumière, bonne dynamique)
  • Rapidité à l’allumage et mode Snap pour déclencher immédiatement
Inconvénients :
  • Budget élevé pour un compact
  • Objectif non interchangeable et donc moins de polyvalence
  • Écran non orientable, pas de viseur
  • Autofocus un peu lent en basse lumière
  • Se méfier des poussières qui pourraient rentrer par l’objectif

Caractéristiques techniques du Ricoh GR III

  • Date de sortie : 2019
  • Capteur : APS-C – 24,2 Mpx – stabilisé
  • Stabilisation : oui
  • Sensibilité ISO : 100 – 102400
  • Visée : – (viseur optique en option)
  • Écran : 3” – 1,04 Mpx – tactile
  • Objectif : 28 mm f/2,8
  • Rafale : 4 images par seconde
  • Carte mémoire : 1 SD
  • Dimensions appareil photo : 109 x 62 x 33 mm
  • Poids appareil photo avec batterie : 257 g
  • Tropicalisation : non

Meilleures offres :

6 – Fujifilm X100VI : le compact expert pour la street photo et le voyage (qualité d’image maximale)

Son concurrent direct, le Fujifilm X100VI, s’adresse à la même catégorie d’utilisateurs mais fait des choix très différents. Moins compact que le GR III (qui se glisse dans une poche de chemise, tandis que le X100VI nécessite une grosse poche de veste), le Fuji affiche un design rétro beaucoup plus travaillé qui en fait un véritable objet de désir – au détriment de la discrétion que privilégie le Ricoh. Cette esthétique soignée et la finition premium se reflètent aussi dans son prix plus élevé (plus de 1500€). Je dois avouer que je ne recommande pas forcément cet appareil qui fait l’objet d’une hype faisant parfois oublier qu’il s’agit d’un compact extrêmement onéreux, mais je tenais à mentionner ce modèle car vous avez le droit de ne pas partager mon opinion. Le X100VI reste néanmoins un appareil d’exception, comme vous allez le découvrir…

Le Fujifilm X100VI est la 6ᵉ itération de la célèbre série X100 de Fuji, et il succède au X100V (lancé en 2020) en apportant des améliorations majeures tout en conservant l’esprit vintage de la gamme. Au programme : un nouveau capteur APS-C X-Trans 5 HR de 40 Mpx (le même que dans le Fuji X-T5), couplé à un processeur X-Processor 5. Le X100VI gagne ainsi en résolution, en plage dynamique et en performances ISO, se hissant au niveau des meilleurs hybrides APS-C. Surtout, Fujifilm a enfin ajouté la stabilisation IBIS dans ce boîtier compact, une première très appréciée qui aide à garder des images nettes à main levée en basse lumière.

Fujifilm X100 VI
Avantages :
  • Capteur APS-C 40 Mpx délivrant une image exceptionnelle (détails, dynamique)
  • Format compact et look rétro discret
  • Objectif 23 mm f/2 polyvalent et lumineux (équiv. 35 mm, idéal reportage/portrait environnemental)
  • Stabilisation intégrée (gros plus par rapport au X100V)
  • Viseur hybride unique (optique + EVF)
  • Autofocus amélioré très efficace (détection d’yeux/sujets)
  • Simulations de film argentique sublimes (couleurs Fuji)
Inconvénients :
  • Tarif premium et dispo limitée (succès immense => ruptures)
  • Focale fixe 23 mm non interchangeable (peut frustrer si on cherche un zoom)
  • Accessoires nécessaires pour certaines fonctionnalités (tropicalisation complète seulement avec filtre adaptateur)
  • Autonomie moyenne (~420 vues)
  • Vidéo 4K bridée (pas de 4K 120p, pas de port micro malgré le mode vlog)

Caractéristiques techniques du Fujifilm X100VI :

  • Date de sortie : 2024
  • Capteur : APS-C X-Trans 5 HR 40,2 Mpx
  • Stabilisation : oui (IBIS 5 axes ~5 IL)
  • Sensibilité ISO : 125–12800 (ext. 64–51200)
  • Objectif : 23 mm f/2 fixe (équiv. 35 mm)
  • Rafale : 15 i/s (jusqu’à 20 i/s avec obtu élec.)
  • Tropicalisation : partielle (oui avec adaptateur filtre)
  • Vidéo : 4K 60p, FHD 240p
  • Poids : 507 g

7 – Fujifilm X-T5 : le meilleur hybride APS-C pour les passionnés de photo (et vidéo occasionnelle)

Le Fujifilm X-T5 est le digne héritier du très apprécié Fujifilm X-T4, apportant un vrai bond en avant en photographie tout en conservant l’ergonomie vintage chère à Fuji. Sorti fin 2022, le X-T5 embarque le capteur APS-C X-Trans 5 HR de 40 Mpx inauguré par le X-H2, ce qui lui permet de délivrer une qualité d’image de premier plan en APS-C – certains tests parlent même de la meilleure du marché dans ce format​. Les images sont riches en détails, avec une excellente dynamique à bas ISO (le X-T5 encaisse 1 IL de plus dans les hautes lumières que le X-T4) et un rendu des couleurs toujours aussi flatteur (merci Fuji !). Pour la photo, c’est un régal : le niveau de détail rapproche l’APS-C du plein format, et on peut recadrer généreusement ou imprimer en très grand format sans souci. Fujifilm a d’ailleurs conservé le X-Processor 5, qui autorise un mode rafale rapide (15 i/s en obturateur mécanique, 20 i/s en électronique avec crop 1,29×) et un autofocus bien plus performant que sur la génération précédente. Le X-T5 détecte désormais les visages/yeux, mais aussi les animaux, oiseaux, voitures, trains… Son suivi AF-C n’atteint pas tout à fait la vélocité d’un Sony, mais il fait un bond appréciable et suffit pour du sport modéré ou de la faune.

Niveau design, on retrouve le format compact et léger de la série X-T (le X-T5 est même plus petit de 100 g que le X-T4). La construction reste haut de gamme, tropicalisée, avec les trois molettes rétro (vitesse, ISO, compensation) sur le dessus qui font le bonheur des puristes. L’écran arrière revient à une charnière inclinable 3 axes (et non plus entièrement articulé latéralement comme le X-T4), ce qui plaira aux photographes (prise de vue dans l’axe) mais un peu moins aux vidéastes selfie/vlog. Car en effet, Fuji a clairement positionné le X-T5 comme un boîtier orienté photo avant tout, laissant le rôle « hybride photo/vidéo » au X-H2(S) ou à son prédécesseur X-T4. Cela ne veut pas dire que le X-T5 est mauvais en vidéo : il filme en 6.2K oversamplé (donc une 4K 60p d’excellente qualité), propose le F-Log2 à 13+ IL de dynamique​, l’AF sujet en vidéo, etc. Simplement, il n’atteint pas les 120 i/s ou le mode RAW ProRes de certains rivaux, et son écran inclinable limitera son attrait pour les youtubeurs. En revanche, pour un photographe passionné, le X-T5 offre l’une des expériences les plus gratifiantes : qualité d’image époustouflante (on se répète, mais Fuji a frappé fort)​, choix pléthorique d’objectifs XF créatifs (du pancake 18 mm f/2 aux téléobjectifs 150–600 mm), viseur OLED 3,69 Mpts confortable, stabilisation IBIS 5 axes efficace (6,5 IL), modes simulation de film inspirants… Le tout dans un boîtier au look rétro qui donne envie de faire de la photo.

Comparé au X-T4, on perd certes l’écran entièrement pivotant et la vidéo 4K 120p, mais on gagne sur presque tous les autres tableaux. Le X-T5 n’a pas de concurrence directe en 40 Mpx APS-C hormis son cousin X-H2 (même capteur dans un boîtier plus orienté pro), les autres marques plafonnant à ~33 Mpx en APS-C. On notera tout de même que son mode rafale à 15 i/s est excellent mais le buffer se remplit vite en RAW (40 Mpx oblige), et qu’en obturation électronique la lecture capteur n’est pas assez rapide pour éviter le rolling shutter sur les sujets ultra-rapides. Aussi, son autofocus bien que très fiable peut rater quelques sujets en mouvement complexe là où un Sony A6700 (nouvel APS-C 26 Mpx stacked) fera mieux. Mais ces réserves n’entament pas la superbe polyvalence du X-T5 qui représente en 2025 l’un des meilleurs choix pour un photographe expert souhaitant un boîtier style reflex 35 mm, léger, sans compromis sur l’image. Pour la vidéo, si c’est un usage secondaire, il fera très bien l’affaire, sinon on pourra se tourner vers un X-H2S ou un hybride full frame dédié.

Fujifilm X-T5
Avantages :
  • Capteur 40 Mpx APS-C exceptionnel (piqué, dynamique, bas ISO rivalisant avec des plein format)
  • Design rétro compact et ergonomie manuelle agréable
  • Stabilisation capteur efficace (6,5 IL)
  • Viseur OLED et écran inclinable haute définition
  • Autofocus amélioré (détection sujets variés)
  • Qualité vidéo 4K 60p oversamplée excellente, profils F-Log2 13 IL
  • Écosystème optique Fujinon de premier ordre (focales fixes lumineuses, zooms qualitatifs)
Inconvénients :
  • Autofocus en suivi 3D perfectible sur action très rapide (manque la vitesse des capteurs « stacked »)
  • Buffer limité en rafale RAW (40 Mpx × 15 i/s = fichiers lourds)
  • Écran non orientable à 180° (moins pratique pour la vidéo face-caméra)
  • Fonctions vidéo avancées un peu bridées (pas de 4K/120p ni de sortie RAW interne, viseur modeste pour usage cinéma)

Caractéristiques techniques du Fujifilm X-T5 :

  • Date de sortie : 2022
  • Capteur : APS-C X-Trans 5 HR 40,2 Mpx BSI
  • Stabilisation : oui (5 axes, 6,5 IL)
  • Sensibilité ISO : 125–12800 (ext. 64–51200)
  • Rafale : 15 i/s (méc.), 20 i/s (élec. avec crop 1,29×)
  • Tropicalisation : oui
  • Vidéo : 6.2K/30p (4K 60p subéchantillonné), 1080p 240p
  • Poids appareil photo avec batterie : 557 g

8 – Le Fujifilm X-T3 : La même qualité d’image qu’un X-T4 pour 400€ de moins

Le Fujifilm X-T3 est le petit frère du Fujifilm X-T4 et du X-T5. Il partage plusieurs points de ressemblance, dont le capteur CMOS de 26 Mpx (pour le X-T4), l’ergonomie argentique (avec les molettes d’ouverture, ISO, vitesse). Il est néanmoins un peu plus léger, a un écran inclinable et non monté sur rotule, et ne possède pas de stabilisation du capteur. Sa batterie est également moins performante que celle du X-T4 et du X-T5.

Mais alors pourquoi l’inclure dans ce best-of ?

Tout simplement car c’est un excellent rapport qualité prix suite à la sortie de X-T4 et X-T5. Pour à peine 900€ d’occasion, vous avez accès à la même qualité d’image qu’un X-T4.

La stabilisation est certes utile pour éviter le flou de bougé, mais ce manque est à relativiser car plusieurs objectifs de la gamme Fujifilm X en sont équipés (notamment les téléobjectifs). Et si vous activez la fonction ISO-auto, l’appareil empêchera que la vitesse d’obturation descende au dessous du seuil 1/(focale équivalente) en compensant avec les ISO jusqu’à une valeur maximale à définir : très pratique à l’usage !

Ce n’est peut-être pas évident sur les photos, mais le X-T3 est presque identique au X-T4, juste un petit peu plus mince 🙂

Appareil photo Fujifilm X-T3
Avantages :
  • Quasiment tous ceux du X-T4
  • Meilleur rapport qualité/prix de la gamme Fujifilm x
  • Même qualité d’image et performances globales que le X-T4 à part la stabilisation
  • Boîtier plus léger et compact que le X-T4
  • Écran arrière inclinable pour viser dans l’axe de l’appareil
  • Rafale 11 images par seconde
Inconvénients :
  • Autonomie un peu en retrait par rapport au X-T4
  • Absence de stabilisation du capteur (mais certains objectifs sont stabilisés)
  • Moins performant que le X-T4 en vidéo

Caractéristiques techniques du Fujifilm X-T3

  • Date de sortie : 2018
  • Capteur : APS-C – 26 Mpx
  • Stabilisation : non
  • Sensibilité ISO : 160 – 12800
  • Visée : électronique – 3,69 Mpx
  • Écran : 3” – 1,04 Mpx – tactile – inclinable
  • Rafale : 11 images par seconde
  • Carte mémoire : 2 SD
  • Dimensions appareil photo : 133 x 93 x 59 mm
  • Poids appareil photo avec batterie : 539 g
  • Tropicalisation : oui

Meilleures offres :

9 – Sony RX100 VII : le meilleur compact à zoom pour le voyage (24-200 mm dans la poche)

Si vous cherchez un appareil de poche capable de tout photographier en voyage, le Sony RX100 VII demeure l’option reine en 2025. Ce petit compact expert, sorti en 2019, embarque un zoom 24–200 mm f/2.8–4.5 dans un boîtier à peine plus grand qu’un smartphone – une prouesse technique unique sur le marché. Il reprend le concept du RX100 VI en y ajoutant quelques raffinements bienvenus, notamment une prise micro 3,5 mm (pratique pour le vlog) et un autofocus encore amélioré aligné sur les hybrides Sony. Doté d’un capteur 1” empilé de 20 Mpx, le RX100 VII offre une qualité d’image remarquable pour sa taille : les photos sont nettes et détaillées en bonne lumière, et l’optique stabilisée assure des clichés piqués même à 200 mm. Son autofocus ultra-rapide avec suivi en temps réel et Eye-AF facilite grandement la capture de sujets mobiles, tandis que la rafale peut monter jusqu’à 20 i/s avec suivi AF/AE (et même 90 i/s en mode rafale ultra-rapide sur 7 images). En vidéo, il n’est pas en reste avec la 4K UHD à 30p, le profil plat S-Log3, et la stabilisation active. Le tout dans un véritable compact de poche de 300 g, avec un astucieux viseur électronique escamotable pour cadrer précisément en plein soleil.

Sur le terrain, le RX100 VII se révèle un compagnon de voyage incroyablement polyvalent : architecture, paysages, portraits serrés, scènes de rue, animaux de safari… il sait tout faire, du grand-angle au téléobjectif. C’est l’appareil idéal pour qui ne veut pas s’encombrer d’un gros boîtier. D’ailleurs, « le RX100 VII est un excellent appareil de voyage, avec un objectif adapté à quasiment toutes les situations » selon DPReview. Les améliorations de cette version VII sont appréciables pour les créateurs de contenu : autofocus vidéo plus fiable, stabilisation numérique Active SteadyShot, et entrée micro pour un son de qualité.

Bien entendu, un tel concentré de technologie a ses limites : l’ouverture glissante f/2.8–4.5, notamment, impose de monter en ISO en intérieur ou en fin de journée, et le petit capteur 1” montre du bruit au-delà de 1600–3200 ISO. En conditions de faible lumière ou de forte dynamique, on restera en-deçà d’un APS-C en termes de qualité d’image. De plus, le RX100 VII est cher pour un compact (autour de 1300 € à sa sortie, souvent ~1000 € en 2025) – on paie l’extrême miniaturisation de ce « zoom de voyage ultime ». Son ergonomie n’est pas idéale (pas de vraie poignée, petite batterie ~250 photos, menus Sony touffus sur un écran de 3”). Enfin, attention à sa fragilité : c’est un bijou qu’il faut manipuler avec soin, l’objectif télescopique ne supportant ni choc ni poussière. Malgré cela, aucun autre compact ne rivalise vraiment avec le RX100 VII sur son créneau (les Canon G5X II ou G7X III s’arrêtent à 120 mm, les Panasonic TZ200/100 ont un AF très lent). Il reste donc le choix numéro 1 du voyageur exigeant qui veut tenir dans sa poche un 200 mm stabilisé.

Sony RX100 VII
Avantages :
  • Zoom 24-200 mm unique au monde dans un si petit boîtier (véritable appareil « tout-en-un » de poche)
  • Capteur 1” stacked de 20 Mpx offrant une très bonne qualité d’image en plein jour
  • AF extrêmement rapide et intelligent (Real-Time Tracking, Eye AF humain/animal)
  • Rafale 20 i/s sans blackout (90 i/s possible en bursts courts)
  • Vidéo 4K de haute qualité, prise micro et stabilisation active pour vlog
  • Viseur électronique escamotable pratique
Inconvénients :
  • Ouverture réduite à f/4.5 en bout de zoom (limite les performances en basse lumière)
  • Petit capteur = bruit dès ISO 3200, faible latitude de récupération
  • Prix très élevé pour un compact
  • Ergonomie perfectible (petits boutons, pas de poignée, autonomie limitée)
  • Pas tropicalisé, zoom sensible aux poussières (faire attention)

Caractéristiques techniques du Sony RX100 VII

  • Date de sortie : 2019
  • Capteur : 1″ Stacked CMOS 20,1 Mpx
  • Stabilisation : oui (optique + active en vidéo)
  • Sensibilité ISO : 125–12800
  • Objectif : 24–200 mm f/2.8–4.5
  • Rafale : 20 i/s (AF-C)
  • Tropicalisation : non
  • Vidéo : 4K 30p, FHD 120p (jusqu’à 1000 fps en mode HFR)
  • Poids : 302 g

10 – Canon EOS R50 : le meilleur appareil pour débuter la photo en 2025 (hybride simple et abordable)

Pour les photographes débutants ou amateurs au budget serré, le Canon EOS R50 s’impose comme un choix de premier plan en 2025. Lancé en début d’année 2023, ce petit hybride à capteur APS-C de 24 Mpx vise à remplacer les reflex d’entrée de gamme type EOS 250D/850D dans l’écosystème Canon. Mission accomplie : le R50 offre une excellente qualité d’image dans un boîtier beaucoup plus compact et léger (seulement 375 g). Son capteur de 24,2 Mpx est éprouvé (même base que les Canon EOS M50 Mark II ou EOS R10), délivrant des photos détaillées et colorées, avec une bonne performance jusqu’à 3200 ISO. Mais là où le R50 étonne, c’est par son autofocus hérité des modèles experts : le Dual Pixel CMOS AF II, identique à celui du R6 II, avec détection de l’œil et des sujets (humains, animaux, véhicules) très efficace. Pour un boîtier de ce prix, disposer d’un AF intelligent est un atout énorme pour réussir ses photos sans effort : portraits nets, enfants ou animaux en mouvement capturés sans flou, etc. Autre point fort, la rafale 15 i/s mécanique (et jusqu’à 12 i/s en électronique avec suivi AF) qui surclasse bon nombre de reflex amateurs. Vous ne raterez pas l’instant décisif lors d’une scène d’action modérée.

Le Canon R50 se veut aussi très facile à utiliser : son interface guidée et son écran tactile orientable facilitent l’apprentissage pour les novices. Canon a intégré des modes scènes automatiques, mais aussi des fonctions créatives (HDR, panorama, bracketing focus, etc.) pour progresser. En vidéo, il assure avec la 4K 30p sans recadrage (issue d’un suréchantillonnage 6K) et même un mode Full HD 120p pour les ralentis. La connectivité est complète (Wi-Fi, Bluetooth) pour transférer ses images sur smartphone en un clic. Niveau construction, le R50 est tout en polycarbonate mais bien fini, avec un petit grip et même un viseur électronique OLED de 2,36 Mpts – rarissime à ce niveau de prix. Son obturateur électronique est totalement silencieux si besoin de discrétion. Le rapport qualité-prix de ce boîtier est salué par la presse, Phototrend le qualifiant de « très bon choix pour débuter ou approfondir sa pratique photo ». Proposé en kit autour de 950 € avec un zoom RF-S 18-45 mm, il offre un ensemble prêt à l’emploi pour s’initier.

En contrepartie, quelques concessions ont été faites pour tenir le budget. Le R50 n’a pas de stabilisation mécanique du capteur (il se repose sur les optiques IS ou la stabilisation numérique en vidéo). Sa rafale à 15 i/s a une mémoire tampon assez réduite en RAW (il vaut mieux utiliser les JPEG ou le mode rafale RAW burst 30 i/s sur 0.5 s). Le boîtier n’est pas tropicalisé et la construction reste « grand public ». Enfin, la monture RF-S est naissante : Canon a encore peu d’objectifs APS-C natifs (18-45 et 18-150 mm de base), il faudra souvent investir dans des optiques plein format RF plus coûteuses ou utiliser la bague d’adaptation EF (heureusement les anciens objectifs EF/EF-S fonctionnent très bien avec). Malgré cela, le Canon EOS R50 se positionne clairement comme le meilleur choix en hybride d’entrée de gamme en 2025, surpassant ses concurrents Sony, Nikon ou Panasonic en facilité d’utilisation et en performances d’autofocus pour le prix. De quoi permettre aux débutants d’évoluer sereinement et de garder ce boîtier plusieurs années avant d’atteindre ses limites.

Canon EOS R50
Avantages :
  • Excellent capteur APS-C 24 Mpx (qualité d’image au rendez-vous jusqu’à ISO 3200+)
  • Autofocus Dual Pixel II performant avec détection œil/visage/animaux
  • Rafale 15 i/s mécanique très appréciable pour un modèle débutant
  • Format compact et léger, interface intuitive (idéal pour apprendre)
  • Écran tactile orientable et viseur OLED intégré
  • Vidéo 4K 30p sans crop de haute qualité, options ralenti Full HD 120p
  • Prix accessible en kit
Inconvénients :
  • Pas de stabilisation capteur (il faut des optiques stabilisées pour compenser)
  • Buffer limité en rafale RAW
  • Construction non tropicalisée, viseur un peu étriqué
  • Monture RF-S avec peu d’optiques dédiées (dépendance aux objectifs RF plein format ou aux anciens EF via adaptateur)
  • Autonomie moyenne (~310 vues EVF) nécessitant souvent une batterie de rechange

Caractéristiques techniques du Canon EOS R50

  • Date de sortie : 2023
  • Capteur : APS-C CMOS 24,2 Mpx
  • Stabilisation : non (numérique en vidéo)
  • Sensibilité ISO : 100–32000 (ext. 51200)
  • Rafale : 15 i/s (12 i/s en obturateur électronique)
  • Tropicalisation : non
  • Vidéo : 4K 30p (no crop), FHD 120p
  • Poids : 375 g

11 – Fujifilm GFX 50S II : La magie du moyen-format en numérique

Envie d’aller au-delà du plein format en termes de qualité d’image pure ? Le Fujifilm GFX 50S II représente le ticket d’entrée le plus accessible pour le moyen format numérique en 2025. Cet appareil hybride hors-norme embarque un grand capteur de 44 x 33 mm de 51,4 Mpx, soit 1,7× la surface d’un capteur 24×36 mm. Cette taille de capteur apporte un rendu d’image unique, avec une richesse dans les tons et une douceur des flous difficile à décrire – il faut le voir pour le croire. Le GFX 50S II reprend le capteur du premier GFX 50S (2017) mais dans le corps raffiné du GFX 100S : un boîtier étonnamment compact et maniable (900 g seulement) pour du moyen format. Il bénéficie en plus d’un système de stabilisation IBIS 5 axes très efficace, une aubaine pour utiliser cette haute résolution sans trépied.

En termes de qualité d’image, difficile de faire mieux : le GFX 50S II offre l’une des meilleures images qui soient en photo numérique, tout simplement. La combinaison du capteur géant de 51 Mpx et des excellents objectifs Fujinon GF produit des fichiers d’une netteté incroyable, avec une profondeur tonale exceptionnelle. La plage dynamique est immense (on récupère énormément de détails dans les ombres/hautes lumières), et le bruit numérique est très contenu jusqu’à 6400 ISO. Beaucoup comparent les images du GFX 50S II à celles obtenues en format argentique 120, avec ce rendu « organique » et ces flous d’arrière-plan progressifs. Et grâce à Fujifilm, on retrouve aussi les simulations de films (Velvia, Astia, Provia, Acros etc.) pour sublimer directement les JPEG. En bref, le GFX 50S II fait partie des appareils auxquels on reproche peu de choses en terme de résultat final : « des images éblouissantes, et un prix qui rend enfin le moyen format plus accessible que jamais » selon un test terrain.

Bien sûr, le moyen format n’est pas pour tous les usages. Le GFX 50S II n’est pas un monstre de vitesse : rafale modeste de 3 i/s, autofocus à corrélation de contraste seulement (il est précis mais un peu lent). Il n’est clairement pas taillé pour la photo de sport ou d’action rapide. C’est un boîtier qui invite à prendre son temps, à composer soigneusement ses images – un outil de photographe paysagiste, de portraitiste, de studio ou d’architecture. D’ailleurs, Fujifilm l’a positionné comme tel : pas de vidéo 4K (juste de la Full HD anecdotique), un obturateur doux pour minimiser les vibrations, un écran 3 axes pratique sur trépied. L’absence de viseur amovible (par rapport au 50S original) peut gêner certains, mais on gagne en compacité. La monture GF propose désormais une gamme très complète d’objectifs, du 20 mm ultra grand-angle au 250 mm, en passant par des focales fixes de référence (le 110 mm f/2 notamment, redoutable en portrait). Le prix du GFX 50S II a de plus beaucoup baissé : on le trouve aux alentours de 3500 € nu, voire moins en occasion, ce qui pour du moyen format est presque « donné ». Cela reste un budget élevé, et il faut ajouter les optiques GF (compter 1000–2500 € chacune). Mais pour un passionné qui recherche la quintessence de la qualité d’image sans monter à 5 chiffres, le GFX 50S II est un rêve devenu atteignable. En 2025 il n’a pas été remplacé (Fujifilm a sorti entre-temps un GFX 100 II à 102 Mpx plus cher). Il garde donc toute sa pertinence pour ceux qui veulent s’initier au moyen format moderne.

Appareil photo Fujifilm GFX 50S II
Avantages :
  • Le capteur moyen format de 50 Mpx : niveau de détail et dynamique inégalés
  • Taille et poids contenus malgré la taille du capteur
  • Simulations de film argentique pour faciliter la retouche
  • Ergonomie générale du boîtier, vaste écran LCD sur le dessus
  • Stabilisation du capteur très efficace
  • Écran inclinable
Inconvénients :
  • Réactivité limitée du boîtier pour les sujets rapides (autofocus, rafale, buffer)
  • Prix d’acquisition élevé pour une qualité d’image proche d’un Full Frame avec une meilleure réactivité

Caractéristiques techniques du Fujifilm GFX 50S II

  • Date de sortie : 2021
  • Capteur : Moyen format – 51 Mpx
  • Stabilisation : oui
  • Sensibilité ISO : 100 – 12800
  • Visée : électronique – 3,69 Mpx
  • Écran : 3,2” – 2,36 Mpx – tactile – inclinable
  • Rafale : 3 images par seconde
  • Carte mémoire : 2 SD
  • Dimensions appareil photo : 150 x 104 x 87 mm
  • Poids appareil photo avec batterie : 900 g
  • Tropicalisation : oui

Meilleures offres :


12 – Nikon Z7 II : La haute définition à prix abordable

Le Nikon Z7 II, lancé fin 2020, continue en 2025 de représenter l’une des meilleures options pour qui veut un capteur plein format haute définition sans se ruiner. Avec ses 45,7 Mpx, le Z7 II délivre des images d’une incroyable finesse, convenant parfaitement aux usages exigeants comme la photographie de portrait, de paysage ou d’architecture. Nikon est réputé pour la qualité de ses capteurs, et celui-ci ne fait pas exception : les fichiers NEF offrent une plage dynamique impressionnante, permettant de récupérer un maximum de détail dans les hautes lumières et les ombres – certains affirment même que le rendu se rapproche du moyen format. Par rapport au premier Z7, cette version Mark II apporte des améliorations bienvenues : double processeur EXPEED pour booster la réactivité, double slot de cartes (SD + XQD/CFexpress), rafale 10 i/s plus exploitable grâce à un buffer agrandi, et autofocus un peu affiné (détection œil/animal). Résultat, le Z7 II est plus polyvalent qu’on ne pourrait le penser pour un boîtier haute résolution : il peut suivre un sujet en mouvement modéré, et sa rafale de 10 i/s permet même de s’essayer à la photo d’action occasionnelle.

En pratique toutefois, c’est dans les domaines posés que le Z7 II excelle. Studio, mode, produit : ses 45 Mpx capturent le moindre détail, et les optiques Nikon S-Line (comme le fabuleux 85 mm f/1.8 S) offrent un piqué chirurgical pour en profiter à fond. En paysage, la dynamique du capteur (ISO 64 natif) permet de restituer toutes les nuances d’un ciel contrasté ou les textures d’un sous-bois. Le système Z a désormais une panoplie complète d’objectifs, souvent salués comme les meilleurs sur monture 24×36 du marché – un avantage indéniable. La stabilisation capteur 5 axes du Z7II est efficace, et l’appareil est bien construit, tropicalisé, avec une ergonomie Nikon aux petits oignons (grande poignée, viseur 3,69 Mpts clair, menus simples). Par ailleurs, en vidéo, il offre la 4K jusqu’à 60p et une sortie HDMI 10 bits N-Log, de quoi dépanner pour du pro occasionnel. Mais il est sûr que le Nikon Z7II s’adresse avant tout aux photographes cherchant la qualité d’image maximale en plein format, sans nécessiter la cadence d’un sport ou les fonctions d’une caméra cinéma. Sur ce point, son rapport qualité-prix est imbattable en 2025 – bien moins cher qu’un Sony A7R V (61 Mpx) ou qu’un Canon EOS R5, tout en offrant une qualité d’image au top et un système optique de premier ordre.

Ses limites ? On retrouve celles de la première génération Nikon Z : l’autofocus, bien que très bon, n’est pas au niveau des champions Sony pour le suivi 3D ultra-rapide – le suivi des yeux peut décrocher parfois, surtout en basse lumière. En sport intensif, le buffer finira par saturer plus vite qu’un Z8/A1, et la cadence 10 i/s peut sembler juste pour les sujets extrêmement rapides. Par ailleurs, les 45 Mpx génèrent de gros fichiers (stockage et post-traitement plus lourds). Mais rien de tout cela ne gâche l’expérience d’un boîtier qui offre encore en 2025 l’une des meilleures qualités d’image en plein format, pour un tarif avoisinant les 2500 € neuf et souvent ~2000 € d’occasion – un choix malin pour les experts.

Appareil photo Nikon Z7 II
Avantages :
  • Le capteur plein format de 45,7 Mpx, sa qualité d’image et sa dynamique
  • Compacité et légèreté (par rapport au Nikon D850 ou au Nikon Z8)
  • Ergonomie générale du boîtier
  • Stabilisation du capteur
  • Écran inclinable
  • Combinaison de la haute définition et d’une vitesse de rafale élevée
  • Prix contenu par rapports aux concurrents
Inconvénients :
  • Le suivi AF est un peu en retrait par rapport aux concurrents

Caractéristiques techniques du Nikon Z7 II

  • Date de sortie : 2021
  • Capteur : Plein Format – 47,5 Mpx
  • Stabilisation : oui
  • Sensibilité ISO : 64 – 25600
  • Visée : électronique – 3,69 Mpx
  • Écran : 3,2” – 2,10 Mpx – tactile – inclinable
  • Rafale : 10 images par seconde
  • Carte mémoire : 2 SD
  • Dimensions appareil photo : 134 x 101 x 70 mm
  • Poids appareil photo avec batterie : 705 g
  • Tropicalisation : oui

Meilleures offres : 

13 – Nikon Z8 : l’hybride professionnel ultime (vitesse + haute définition sans compromis)

Le Nikon Z8 est un appareil photo hybride de 45,7 Mpx sorti en 2024, qui reprend le même capteur de son aîné le Nikon Z9, un boîtier monobloc beaucoup plus imposant.

Cet appareil est de la même gamme que les Canon R5, Sony A1, et Sony A7R V : il combine à la fois la vitesse de rafale et la réactivité d’autofocus nécessaires à la photo d’action (sport, animalière) et la haute définition avec son capteur 45,7 Mpx. C’est un boîtier polyvalent, voire le boîtier ultime, même s’il est assez lourd et imposant par rapport au Nikon Z7 II. Le gabarit est similaire au Nikon D850.

Et ce n’est pas fini ! Le Nikon Z8 n’a pas d’obturateur mécanique et permet de shooter à 20 images/secondes avec un buffer très confortable (il faudra pour cela utiliser une carte XQD/CFexpress Type-B pour écrire assez vite tout ce flux de données).

La vidéo n’est pas en reste puisque le Nikon Z8 permet de filmer en 8K. Vous l’aurez compris, ce boîtier est pour les professionnels du sport ou de l’animalier qui ont besoin d’un outil polyvalent et fiable.

Appareil photo Nikon Z8
Avantages :
  • Un boîtier combinant réactivité d’autofocus, vitesse de la rafale et définition
  • Tropicalisation haut de gamme (digne successeur du D850 !)
  • Qualité d’image superlative
  • Enregistrement vidéo 8K
  • Stabilisation du capteur
  • Écran arrière inclinable sur deux axes
  • Prix contenu par rapports aux concurrents
Inconvénients :
  • Encombrant et lourd, donc peu discret
  • Le budget !

Caractéristiques techniques du Nikon Z8

  • Date de sortie : 2023
  • Capteur : Plein Format – 47,5 Mpx
  • Stabilisation : oui
  • Sensibilité ISO : 64 – 25600
  • Visée : électronique – 3,69 Mpx
  • Écran : 3,2” – 2,10 Mpx – tactile – inclinable
  • Rafale : 20 images par seconde
  • Carte mémoire : 1 SD, 1 XQD
  • Dimensions appareil photo : 144 x 119 x 83 mm
  • Poids appareil photo avec batterie : 910 g
  • Tropicalisation : oui

Meilleures offres :


Quel est l’appareil photo qui fait les plus belles photos ?

L’appareil photo qui fait les plus belles photos est celui que vous n’hésitez pas à emporter avec vous, avec lequel vous êtes à l’aise et rapide (vous pouvez faire vos réglages sans sortir l’oeil du viseur), dont la qualité d’image est suffisante pour récupérer des détails au post-traitement et faire des tirages de belle taille.

Et n’oubliez pas que c’est surtout en entraînant votre oeil que vous ferez de meilleures photos, pas en comptant sur les technologies embarquées par un appareil !

Et d’ailleurs, pour finir cet article, je ne voudrais pas que vous pensiez que je me contredis. Je pense toujours que le matériel a un rôle secondaire dans votre progression photographique, en tout cas bien moindre que le développement de votre vision créative (c’est l’objet de la formation Révélez votre âme de photographe avec David duChemin), et votre sens de la composition.

Je vais vous faire une confidence : j’ai plus progressé en regardant une seule des Masterclass de Steve Mc Curry, Joël Meyerovitz, Albert Watson ou David Yarrow, qu’en changeant d’appareil pour passer au plein format. Et je vous assure que je ne dis pas ça parce que le blog propose ces Masterclass en français sur Maitres.photo ^^ Dites-moi en commentaire si vous avez déjà ressenti la même chose, ça propagera la bonne parole 😉

L’objet de ce best-of était de vous présenter des exemples de choix d’appareil en fonction d’un besoin principal donné, mais en aucun cas de dire “tout les autres appareils sont pourris“. Amateurs de Nikon Z6 II, Canon R7 et compagnie, il n’est donc pas nécessaire de m’insulter en commentaires 

Au lieu de ça, dites-moi en commentaires quel est votre appareil préféré et surtout pourquoi ! En quoi répond-il à votre besoin ? Est-ce sa polyvalence, le son du déclencheur, sa légèreté ou le fait qu’il fasse le café qui vous a fait succomber ?

Clément Belleudy
Je connais Laurent depuis le tout début d’Apprendre.Photo. Depuis 2020, je lui prête main forte sur la création de contenu, et comme apprendre est plus efficace en s’amusant, j’ai à cœur de créer des contenus pédagogiques et plaisants à lire, sans jamais trop se prendre au sérieux !
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