Le Fujifilm X-S20 est un appareil photo hybride APS-C lancé en mai 2023, qui vient renouveler le très populaire Fujifilm X-S10 sorti fin 2020. Il se positionne comme une version plus compacte et abordable du récent X-T5 (comme c’était d’ailleurs le cas du X-S10 avec le X-T4), avec lequel il partage plusieurs caractéristiques clés (notamment le processeur, on va en reparler).
Cet appareil adopte un look et un design épuré, avec des lignes sobres et une finition soignée en alliage de magnésium. Son gabarit reste contenu, et son poids de seulement 491g (avec batterie et carte SD). La poignée bien creusée assure une prise en main confortable et sécurisée malgré sa compacité. L’ergonomie classique de type P-A-S-M, comme sur le X-S10, le distingue aussi des appareils de la gamme X-T, qui ont une ergonomie argentique, tout en molettes 🙂
Au cœur du X-S20, on retrouve un capteur APS-C X-Trans CMOS 4 de 26,1 mégapixels stabilisé sur 5 axes, couplé au puissant processeur X-Processor 5 des derniers modèles. Une configuration plutôt musclée donc 🙂
Son positionnement tarifaire à 1399€ nu (1499€ avec le zoom 15-45mm f/3.5-5.6, 1799€ avec le zoom 18-55mm f/2.8-4) le place comme un appareil semi-pro, au-dessus du X-T30 II plus orienté grand public mais quand même en-dessous du Fujifilm X-T5. Il est compatible avec la large gamme d’optiques en monture Fuji X.
Avec ce boîtier polyvalent, Fujifilm promet d’excellentes performances aussi bien en photo qu’en vidéo, avec notamment la vidéo 6K, un autofocus amélioré par rapport au X-S10, et une belle montée en ISO. Voyons un peu tout ça dans le détail, avec un tour d’horizon des caractéristiques techniques.
Caractéristiques techniques du Fujifilm XS20
Nom : Fujifilm X-S20
Prix : 1399€ (boîtier nu), 1499€ (avec zoom 15-45mm), 1799€ (avec zoom 18-55mm)
Date de sortie : Mai 2023
Capteur : APS-C X-Trans CMOS 4 (le même que sur le X-T3, X-T4 et X-S10)
Processeur : X-Processor 5 (le même que sur le X-T5 et X100VI)
Définition du capteur : 26,1 mégapixels
Plage de sensibilité ISO native : 160 à 12800 ISO (extensible de 80 à 51200 ISO)
Stabilisation : 5 axes et gain jusqu’à 7 stops
Monture d’objectif : Fujifilm X
Viseur : OLED 2,36 Mpts, grossissement 0,62x (comme sur le X-S10)
Écran : LCD 3″ 1,84 Mpts, tactile, orientable sur rotule
Autofocus : AF hybride, détection de visage/yeux/véhicules/animaux
Obturateur : 15min à 1/8000s (mécanique), 1/32000s (électronique)
Rafale : 20 i/s (électronique), 8 i/s (mécanique)
Buffer : 80 vues RAW non comp. à 20 i/s, et 1000 RAW à 8 i/s
Vidéo : 6.2K 30p 4:2:2 10bits, 4K 60p, Full HD 240p, F-Log
Stockage : 1 slot SD UHS-II
Connectique : USB-C, micro HDMI, micro & casque 3.5mm
Batterie : Batterie NP-W235 (celle du X-T4 !)
Autonomie : 750 vues (norme CIPA)
Dimensions : 127,7 x 85,1 x 65,4 mm
Poids : 491g (avec batterie et carte SD)
Tropicalisation : Non (il y a des joints d’étanchéité partout sauf au niveau du flash intégré)
Prise en main et ergonomie du Fujifilm X-S20
Comme son prédécesseur le X-S10, le Fuji X-S20 mise avant tout sur la compacité et la légèreté. Et le résultat est vraiment concluant. Avec des dimensions réduites et son poids de 491g (avec batterie et carte SD), c’est l’un des plus petits boîtiers hybrides APS-C du marché. À titre de comparaison, il est 25% plus compact que le X-T5 et 15% plus léger.
Le mieux c’est encore de vous montrer 🙂
Cette miniaturisation n’empêche pas le X-S20 de bénéficier d’une excellente qualité de construction. Le boîtier en alliage de magnésium est solide et inspire confiance. On est loin de la sensation un peu cheap que procurent certains appareils à cause de l’utilisation intensive de plastique.
La poignée, bien que petite, est suffisamment creusée pour offrir une prise en main rassurante et confortable, même avec de petites mains. On sent que Fujifilm a bien travaillé les formes, notamment la large plateforme pour le pouce qui apporte un vrai plus en termes d’accroche. Avec son revêtement façon cuir, le X-S20 est vraiment agréable en main et sécurisant.
En terme d’équilibre, le boîtier se marie à merveille avec les petites optiques fixes comme le 27mm pancake ou le 35mm f/1.4. L’ensemble est alors ultra compact et passe partout. Avec un zoom plus imposant comme le 16-55mm f/2.8, ou bien un téléobjectif, le X-S20 s’en sort aussi très bien. Forcément, le centre de gravité est plus en avant, mais le combo reste très maniable. Peu de chance de laisser échapper le boîtier tant il tient bien en main 🙂
Côté ergonomie justement, comme sur le X-S10, le X-S20 marque une évolution par rapport aux modèles classiques du X-T4 et X-T5. Exit donc les molettes crantées emblématiques de l’argentique et place à une roue crantée P-A-S-M plus conventionnelle, qui conviendra à un plus large public. Notez la présence sur cette molette des modes C1 à C4, pour pré-enregistrer des sets de réglages que vous utilisez souvent : très utile ! On sent que Fuji essaie d’élargir son public en proposant cette ergonomie classique et connue de tous, et dont on a du mal à se passer quand on y a goûté !
On retrouve aussi deux molettes de réglage bien placées (une avant, une arrière), avec un toucher agréablement ferme. La molette avant est personnalisable tandis que celle au dos gère par défaut la correction d’exposition. Dommage qu’elles n’aient pas de crans physiques (mais ça reste un avis très subjectif, à vous de tester en magasin pour voir si ça vous plaît ou pas).
Les touches fonction et le bouton Q donnant accès au menu rapide tombent bien sous la main. L’emplacement du bouton vidéo est un peu reculé mais reste facile d’accès. On apprécie la présence d’un joystick pour déplacer les collimateur d’autofocus, d’un bouton ISO dédié juste derrière le déclencheur. Seul bémol, l’absence de molette de sélection du mode de mise au point (AF-S/AF-C/Manuel) qui oblige à passer par les menus. Mais difficile de lui en vouloir vu le gabarit (et en plus, sur les X-T3, X-T4 et X-T5, il arrivait d’actionner cette molette de manière involontaire, donc cette absence, comme sur les X-H2 et X-H2s, ne déplaira pas à certains).
Ce serait un quasi sans-faute niveau ergonomie si le viseur n’était pas si étriqué (et oui, il faut bien garder des billes pour les modèles supérieurs !), avec un faible dégagement oculaire. Ça peut être un point bloquant pour les porteurs de lunettes, ou si vous êtes habitués au confort des larges viseurs du X-T3, X-T4, voire du X-H2 et X-H2s (ces deux derniers ont carrément un viseur de luxe ^^)
La disposition des ports est intelligente, avec la prise casque sur la droite (pratique pour la vidéo en sortie HDMI) et les ports USB-C, HDMI et micro sur la gauche, n’interférant pas avec l’écran orientable. Bien pensé Fuji ! Le flash intégré peut servir, même s’il n’est pas tropicalisé contrairement au reste du boîtier. A part ce point faible, l’appareil est intégralement tropicalisé (68 points d’étanchéité), ce qui vous permettra d’être quand même assez serein dans des conditions dégradées.
Au final, le Fujifilm X-S20 constitue un excellent compromis entre portabilité et ergonomie. C’est l’appareil de tous les jours, que l’on peut emporter partout sans y penser et qui se fait oublier par sa légèreté. Mais qui propose une prise en main rassurante dès qu’on le sort du sac, ce qui permet aussi de lui associer sans trop réfléchir des optiques plus imposantes pour une polyvalence maximum. Le meilleur des deux mondes en quelque sorte. Et un sacré concurrent au X100VI soit dit en passant !
Autofocus et réactivité du Fujifilm X-S20
Le Fujifilm X-S20 intègre le processeur X-Processor 5, celui des modèles X-T5, X-H2 et X-H2S. Et cela se ressent nettement, avec une réactivité globale largement en hausse par rapport à celle du X-S10. Le démarrage est quasi instantané et le mode veille très réactif.
La navigation dans les menus est fluide et sans latence. C’est très agréable 🙂
L’autofocus du X-S20 s’appuie sur les derniers algorithmes de détection développés par Fujifilm. Et c’est un vrai bond en avant comparé à celui de l’ancien X-S10, on le redit. La réactivité est au rendez-vous, en mode de mise au point AF-S comme en AF-C.
La détection des visages et des yeux est impressionnante de fiabilité. Le X-S20 accroche quasi instantanément les yeux des sujets, même de profil ou avec des lunettes. Le suivi est tenace, en particulier avec les derniers firmwares. Il en va de même pour les nouveaux modes de détection spécifiques “animaux”, “oiseaux”, “voitures” et “motos”. Une fois verrouillé, le sujet est suivi avec une remarquable précision, dans tout le champ, même si le sujet est petit dans la cadre. De quoi assurer des photos nettes même avec des cibles mobiles. C’est le genre de performance qui était hors de portée des anciens modèles, disons-le !
En basse lumière, le X-S20 continue d’impressionner. Son autofocus reste réactif, et il accroche sans difficulté et sans trop d’hésitation. Là encore, ses performances surpassent largement celles du X-S10 : merci au nouveau processeur X-Processor 5.
Terminons par les performances en rafale. Avec 20 i/s en obturateur électronique et un buffer de 80 RAW, c’est pas mal du tout (il suffira de faire de courtes rafales aux moments stratégiques) ! En obturation mécanique, les 8 i/s et le buffer de 1000 RAW seront très confortables pour la plupart des situations. Attention toutefois au phénomène de “rolling shutter” en obturation électronique, qui peut déformer les sujets en mouvement rapide. Il est assez marqué sur cet appareil, donc gardez-le à l’esprit pour ne pas vous faire surprendre 😉
Au final, le Fujifilm X-S20 se révèle extrêmement réactif à l’usage, bien plus que son prédécesseur. Si vous voulez, c’est un peu un X-T5 avec une définition inférieure (si on oublie de viseur étriqué), bref, le X-T5 que certains photographes auraient voulu 🙂 Son autofocus est digne des meilleurs APS-C du marché et ses capacités en rafale combleront les photographes d’action.
Qualité d’image du Fujifilm X-S20
Le X-S20 réutilise le capteur X-Trans CMOS 4 de 26,1 mégapixels de la précédente génération, déjà vu dans l’ancien X-T4. Donc pas de révolution majeure sur la qualité d’image, ni de surprise ! Cela pourrait décevoir certains, à l’heure où le X-T5 et X-H2 inaugurent un nouveau capteur 40 Mpix. Mais qu’on se rassure, ce capteur éprouvé n’a pas du tout à rougir, d’autant qu’il profite ici de la puissance du nouveau processeur X-Processor 5 pour mieux l’exploiter.
En pratique, les images délivrées par le X-S20 sont excellentes, avec une très belle définition et un piqué remarquable. Le niveau de détail est vraiment bon, même si on reste en-deçà de ce que propose le dernier capteur 40 Mpx, forcément.
Mais à moins de zoomer à 100% (ne faites pas ça s’il vous plaît ^^) et même en réalisant des grands tirages, la différence ne se verra guère en pratique (vous avez juste plus de marge de recadrage avec 40 Mpx, on ne va pas le nier). Les 26 Mpx offrent un bon compromis entre définition et souplesse de post-traitement (votre ordinateur appréciera les fichiers plus légers, c’est certain).
Le X-S20 confirme la maîtrise de Fujifilm en matière de science des couleurs. Les fameuses simulations de films (Provia, Velvia, Classic Chrome, Classic Neg, Eterna, etc), au nombre de 19, sont toujours d’une efficacité redoutable pour obtenir des rendus esthétiques sans retouche, ou juste un point de départ en RAW pour la retouche justement 🙂 Elles apportent un vrai plus et font le sel des boîtiers Fujifilm.
La dynamique s’avère excellente, avec une belle capacité à gérer les hautes lumières sans brûler les détails, tout en conservant de la matière dans les zones sombres. On peut aisément récupérer 2 à 3 IL dans les hautes lumières et 1 à 2 IL dans les ombres sans dégradation. Bref, les fichiers RAW se révèlent très malléables en post-traitement. Qu’on ne vienne pas me dire que l’APS-C ne vaut rien 🙂
Côté montée en sensibilité, le capteur X-Trans CMOS 4 produit des images parfaitement exploitables jusqu’à 6400 ISO, comme avec le X-T4, avec un grain fin et peu de perte de détail. À 12800 ISO, le bruit devient plus présent. Les ISO étendus sont utilisables jusqu’à 25600 ISO en cas de besoin, moyennant un traitement adapté, ou un petit passage dans la moulinette de l’algorithme de suppression du bruit de Lightroom ou de DxO 🙂 Mieux vaut en revanche éviter le 51200 ISO, trop dégradé. Globalement, ces performances remarquables en basse lumière ouvrent de nombreuses possibilités, et permettent de garder son appareil plus longtemps puisque la montée en ISO n’est plus un critère aussi crucial qu’autrefois.
La stabilisation mécanique sur 5 axes se révèle d’une redoutable efficacité. Sans trop boire de café, vous pouvez réussir à obtenir des photos nettes à main levée aux alentours d’une seconde de pose avec le 18-55mm f/2.8-4, c’est assez impressionnant. Un gain notable de 7 stops annoncés, qui permet de s’affranchir du trépied dans bien des situations, notamment en intérieur ou de nuit. Couplée à la montée en ISO, vous devriez être confort en basse lumière.
Enfin, signalons la présence du mode Pixel Shift, déjà vu sur le X-T5 et X-H2, qui combine plusieurs clichés pour générer une image finale de 160 Mpx, idéale pour de très grands tirages ou la reproduction d’œuvres. Un mode destiné à un usage de niche (studio, nature morte) mais qui montre que le X-S20 se défend face aux modèles haut de gamme de la marque !
Fonctionnalités vidéo
La vidéo n’est pas en reste sur le X-S20. Je ne vais pas détailler beaucoup cette partie, comme d’habitude, puisque nous sommes sur Apprendre.photo. Sachez quand même que le X-S20 peut filmer jusqu’en 6.2K 30p, comme le X-T5. Une définition rarement vue sur un boîtier aussi compact, qui donne des images d’une grande finesse. On dispose également de la 4K 60p oversampled depuis la 6K (avec un léger recadrage de 1,14x) ainsi que de la Full HD 240p pour les ralentis.
La mise au point automatique continue (AF-C) avec suivi des visages et des yeux facilite grandement la gestion de la mise au point. La stabilisation du capteur sur 5 axes fluidifie les plans à main levée,
En terme d’ergonomie vidéo, le X-S20 est plutôt bien né. L’écran orientable à 180° est idéal pour les vlogs et permet de se cadrer tout en gardant un œil sur les réglages.
A noter aussi le mode “plug and play” pour utiliser l’appareil comme webcam. Branché en USB-C, il est reconnu comme périphérique vidéo et peut être utilisé dans la plupart des apps visio comme Zoom ou Teams.
Points forts et points faibles du Fujifilm X-S20
Comme tous les appareils, le Fujifilm X-S20 n’est pas exempt de défauts. Faisons le point.
Difficile d’en vouloir au X-S20 pour ces quelques défauts. Ce boîtier fait le maximum dans son gabarit ultra compact, quitte à laisser certaines options haut de gamme aux modèles supérieurs. Un positionnement cohérent pour conserver un tarif abordable.
Comparaison du Fujifilm X-S20 avec les appareils concurrents
Sur le marché très disputé des hybrides APS-C experts, le X-S20 doit faire face à une rude concurrence. Voici les principaux challengers et ce qu’ils proposent face au petit dernier de Fujifilm.
Fujifilm X-T30 II
Chez Fujifilm même, le X-S20 doit composer avec le X-T30 II, très compact mais dépourvu de stabilisation, et surtout le X-T5, une des références APS-C à capteur 40 Mpx. Si vous pouvez vous passer de l’IBIS et de la vidéo poussée, le X-T30 II reste une excellente option mini-prix. À l’inverse, les experts recherchant la meilleure qualité d’image possible préfèreront investir dans le X-T5 et son capteur dernière génération, au prix d’un gabarit plus imposant.
Canon EOS R7
Le concurrent sérieux ici est le Canon EOS R7 (1500€), autre hybride APS-C stabilisé misant sur la polyvalence. Le boîtier Canon a pour lui une construction tropicalisée, le double slot SD et un autofocus encore plus véloce hérité des EOS R6/R5. En face, le X-S20 est bien plus compact et léger (490g contre 730g). Deux philosophies assez proches donc, le choix se faisant sur des détails et la préférence de monture.
Sony A6600
Chez Sony, l’A6600 (1450€) commence à dater mais reste une valeur sûre, avec sa grande autonomie et son AF redoutable.
Nikon Z fc
Chez Nikon, le récent Z fc (999€) mise sur un look néo-rétro inspiré du Nikon FM2. Un parti-pris esthétique fort mais qui se paie au prix d’une ergonomie perfectible. Notez que le Z fc n’est pas stabilisé. Des concessions difficiles face au X-S20, malgré son utilisation possible en webcam sans fil. Le Nikon Z50 est quant à lui trop ancien pour rivaliser.
OM-System OM-1
Proposé à 1799€, l’OM-1 de chez OM-System (ex-Olympus) est un outsider de choix. Plus cher que le X-S20, il compense par une stabilisation ahurissante (jusqu’à 8 IL !), le mode rafale 50 i/s avec AF et une tropicalisation IP53. En revanche, son capteur Micro 4/3 20 Mpx est un peu en retrait, surtout en basse lumière. Un choix très spécialisé.
Panasonic GH6
Enfin, impossible de ne pas mentionner le Panasonic GH6 (2200€). Bien plus orienté vidéo que le X-S20 avec sa définition 5,7K 60p, son suréchantillonnage 4:2:2 10 bits et sa pleine gamme V-Log, ce boîtier Micro 4/3 est taillé pour la production vidéo. Mais son gabarit imposant, son manque de stabilisation et son tarif élitiste le destinent à un public de spécialistes. Le X-S20 reste plus polyvalent au quotidien.
- Prix
- Note
- Date de sortie
- Capteur
- Sensibilité ISO
- Visée
- Ecran
- Objectif
- Vitesse de la rafale
- Buffer en RAW
- Stabilisation
- Carte mémoire
- Vidéo
- Dimensions
- Poids avec batterie
- Tropicalisation
- Voir l'offre
-
Fujifilm X-S20
Fujifilm
- 1320 €
- 2023
- APS-C - 26 Mpx
- 160 - 12800
- électronique - 2,36 Mpx
- 3″ - 1,84 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 30 i/s
- 28
- oui
- 1 SD
- 4K DCI 60 i/s - 4K UHD 60 i/s - 1080p 240 i/s
- 127 x 85 x 65 mm
- 491 g
- non
- Voir le prix sur
-
Fujifilm X-T30 II
Fujifilm
- 939 €
- 2021
- APS-C - 26 Mpx
- 160 - 12800
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 1,04 Mpx - tactile
- -
- 20 i/s
- 17
- non
- 1 SD
- 4K DCI 30 i/s - 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 118 x 83 x 47 mm
- 383 g
- non
- Voir le prix sur
-
Canon EOS R7
Canon
- 1550 €
- 2022
- APS-C - 33 Mpx
- 100 - 32000
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 1,62 Mpx sur rotule
- -
- 30 i/s
- 42
- oui
- 2 SD
- 4K UHD 60 i/s - 1080p 120 i/s
- 132 x 90 x 92 mm
- 612 g
- oui
- Voir le prix sur
-
Sony A6600
Sony
- 1300 €
- 2019
- APS-C - 24 Mpx
- 100 - 32000
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 0,92 Mpx - inclinable
- -
- 11 i/s
- 46
- oui
- 1 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 120 x 67 x 69 mm
- 503 g
- oui
- Voir le prix sur
-
Nikon Z fc
Nikon
- 950 €
- 2021
- APS-C - 21 Mpx
- 100 - 51200
- électronique - 2,36 Mpx
- 3'' - 1,04 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 11 i/s
- 45
- non
- 1 SD
- 4K UHD 30 i/s - 1080p 120 i/s
- 135 x 94 x 44 mm
- 445 g
- oui
- Voir le prix sur
-
Olympus OM-1
Olympus
- 1654 €
- 2022
- micro 4/3 - 20 Mpx
- 80 - 25600
- électronique - 5,76 Mpx
- 3″ - 1,62 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 120 i/s
- 92
- oui
- 1 SD
- 4K DCI 60 i/s - 4K UHD 60 i/s - 1080p 60 i/s
- 135 x 92 x 73 mm
- 599 g
- oui
- Voir le prix sur
-
Panasonic Lumix GH6
Panasonic
- 1800 €
- 2022
- micro 4/3 - 25,2 Mpx
- 100 - 25600
- électronique - 3,69 Mpx
- 3'' - 1,84 Mpx - tactile - sur rotule
- -
- 14 i/s
- 16
- oui
- 1 CFexpress Type B, 1 SD
- 5,8K 30 i/s - 4K DCI 120 i/s - 4K UHD 240 i/s - 1080p 240 i/s
- 138 x 100 x 100 mm
- 823 g
- oui
- Voir le prix sur
Conclusion : le X-S20 est-il votre prochain appareil photo?
Comme vous l’avez compris à travers cet article, le Fujifilm X-S20 est plutôt une réussite, peut-être le futur bestseller de Fuji (à part le X100VI 🙂 ) Ce boîtier hybride APS-C ultra-compact parvient à concentrer l’essentiel des technologies modernes (stabilisation, rafale, autofocus, etc) dans un gabarit minimum, sans sacrifier la qualité d’image. Le tout à un tarif certes en hausse mais qui reste bien inférieur à celui d’un X-H2/X-H2s/X-T5.
Avec le X-S20, Fujifilm propose une formule différente de son X-T5. Là où ce dernier mise tout sur l’image avec son capteur haute définition et son ergonomie “à l’ancienne”, le X-S20 garde la définition moindre de 26 Mpx du X-T4, mais booste sa réactivité et son autofocus grâce au processeur du X-T5.
Il est taillé pour celles et ceux qui veulent voyager léger sans compromis, avec un seul boîtier polyvalent et facile à transporter. Certes, le X-S20 n’est pas exempt de défauts. On pourra lui reprocher de ne pas avoir le dernier capteur X-Trans, de ne filmer “que” en 6K 30p ou de ne proposer qu’un seul slot SD. Mais à ce gabarit et ce tarif, on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre 🙂
Car au quotidien, le X-S20 impressionne par son efficacité. Son autofocus est suffisamment réactif pour le sport et le reportage, idéal pour photographier des sujets en mouvements. Ses simulations de films apportent un vrai plus créatif, même si vous post-traitez vos images en RAW. Sa montée en ISO est largement suffisante pour photographier en toute lumière. Sa stabilisation autorise les plus longues expositions, et son mode rafale est très exploitable.
Évidemment, si la priorité absolue est la qualité d’image pure, mieux vaudra se tourner vers un X-T5 et son capteur 40 Mpx (ou le X-H2), quitte à transporter un boîtier plus lourd. De même, les vidéastes exigeants préféreront un vrai hybride vidéo comme le Panasonic GH6 et sa 5,7K 60p. Mais ces deux boîtiers visent un public de spécialistes prêts à faire des concessions sur la polyvalence.
Pour tous les autres, amateurs avancés ou experts recherchant un appareil polyvalent, le X-S20 sera parfait. C’est typiquement le boîtier à emmener en vacances, en reportage ou au quotidien. Celui que l’on garde toujours avec soi, prêt à dégainer (surtout avec une petite focale fixe). Avec lui, vous ne manquerez plus un instant, tout en voyageant léger.
Si vous avez le X-S20, faites-nous part de votre retour d’expérience en commentaires. Qu’avez-vous aimé et moins aimé sur ce boîtier ? Ça sera intéressant d’avoir les retours de la part de plusieurs utilisateurs, et ça sera surtout utile à celles et ceux qui veulent faire le bon choix ! Merci à vous 🙂
Où acheter le Fujifilm X-S20 ?
- Fujifilm X-S20 sur Amazon
- Fujifilm X-S20 sur Miss Numérique
- Fujifilm X-S20 sur Digit-Photo
- Fujifilm X-S20 sur MPB
Questions fréquemment posées sur le Fujifilm X-S20
Terminons cet article par une petite foire aux questions regroupant les interrogations les plus fréquentes sur le Fujifilm X-S20 :